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Brigitte Hanappe a lu l'ouvrage de Nicole Graziosi : La fille aux yeux bandés

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

J’ai envie de dire qu’on ouvre grands les yeux quand on lit «  La fille aux yeux bandés ».

Le récit de Nicole Graziosi interpelle mon regard intérieur sur l’amour parental. J’imagine que c’est plus rassurant de penser que les sentiments chaleureux sont innés dans le cœur de toute mère ou de tout père.

On se persuade que le rôle de parents implique pour chacun de manier au mieux le programme général «  j’aime mon enfant plus que tout… »,  attribué dès la naissance de leur progéniture. Evidemment, on se doute que certains sont plus performants que d’autres dans ce domaine et surtout, on évite de penser qu’il existe des spécimens qui détestent leur descendance.

Ce livre prouve que la méchanceté et la haine prédominent dans certaines familles, du moins dans celle de l’héroïne prénommée Dorine. La souffrance de cette dernière est telle qu’elle qualifie ses parents de simples géniteurs. De sa plus tendre enfance jusqu’à sa vie d’adulte, Dorine a eu l’impression d’être inexistante, inadéquate, incompétente… Sa mère n’a de cesse de la dévaloriser aux yeux des autres et tous ses actes envers sa fille sont empreints de dédain, de rejets et de mensonges. Son père semble approuver le comportement de sa femme et n’éprouve aucun sentiment affectueux envers Dorine. Une histoire dure et on s’interroge sur le pourquoi de telles attitudes.

Le livre raconte le cheminement de cette petite fille que tout porte à détruire et qui pourtant survit au fur et à mesure des années dans cette ambiance pesante. Elle n’aura jamais aucune réponse à ses questions mais finalement, la mort de ses parents ne fait pas d’elle une orpheline mais une adulte forte et responsable.

Bref, j’ai lu ce livre avec beaucoup d’intérêt, peut-être pas avec beaucoup de détente car il suscite beaucoup de réflexion sur l’âme humaine. Mais la réflexion est nécessaire et positive pour chacun.

Brigitte Hanappe

Auteure chez Chloé des Lys de : - Le flou du miroir

                                                     - Pour un petit secret

 

Publié dans avis de lecteurs

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Thierry Dumas présente son ouvrage "M comme mamie"

Publié le par christine brunet /aloys

BIOGRAPHIE :

Né le 13 avril 1969, Dumas Thierry a toujours aimé coucher des mots sur le papier. Il a commencé par de la poésie qui lui permettait de transmettre ses émotions. Après des études littéraires, en 1993, la sclérose en plaques l'a pris en otage. Une maladie insidieuse qui l'a empêché de travailler. Il a écrit son témoignage sur sa vie depuis la sclérose en plaques afin de mieux la faire connaître et de donner du moral aux gens qui en manquaient. Par la suite, il a enchaîné avec des romans dans lesquels il glisse beaucoup d’émotions par l’intermédiaire de ses personnages. Son dernier livre «  M comme mamie » rend hommage à sa grand-mère.

 

Présentation de l'oeuvre:

 

« M comme mamie » est un hommage à ma grand-mère. C’est l’histoire d’un enfant de 9 ans qui apprend que sa grand-mère est morte mais il ne veut pas le croire. Impossible, ils s'aimaient tant. Il a encore besoin d'elle. Impossible que l’être qu’il aime tant le laisse seul face à la vie et à ses problèmes. Impossible que celle qu’il considère comme sa béquille mentale, celle qui est à tout moment auprès de lui disparaisse et en plus sans lui laisser de nouvelles. Et pourtant ? Il grandit sans elle mais retrace dans un cahier toutes ses émotions, ses épreuves qu’il rencontre au cours de son existence dans l’espoir de lui remettre un jour…

 

Il s'appuiera sur les idées et les convictions de sa grand-mère durant toute l'évolution et les expériences de sa vie. Il entretiendra une autobiographie sur un cahier qu'il compte lui offrir à son retour en notant ses questions existentielles dont il apportera ses propres réponses.

 Il connaîtra l’amour, découvrira le SIDA, l’infidélité, la mort, et de multiples aventures qu’il racontera comme si elle était près de lui en dépeignant toutes ses émotions qui le troublent afin qu’elle comprenne son besoin de sa présence.
Sa mère persuadée que son fils a un souci psychologique le fera suivre un psychologue. Ca l’ennuiera plus qu’autre chose et il s’en amusera.

 

Un peu plus âgé, il n'aura plus d'autre choix que d'admettre sa disparition qu'il interprètera à sa manière...

Victor Hugo a écrit « Tu n’es plus là où tu étais mais tu es partout où je suis ». Tous les jours de ma vie, ce sentiment l’envahit.

Une ode à l'amour, à la complicité et un hommage pour l'auteur à sa grand-mère.

 

Extrait de "M comme mamie" :   

 J’ai horreur de la violence. Les gens se frappent parce qu’ils sont incapables de parler. Peut-être que lorsqu’ils étaient petits, les adultes ne leur ont pas appris à discuter. Mamie affirme que la communication est une des plus importantes richesses de l’être humain. D’ailleurs, un jour elle a proposé comme sujet de dissertation à ses élèves « l’incommunicabilité ». Je ne savais pas exactement ce que cela signifiait. C’est un mot compliqué. Alors, Mamie m’a expliqué qu’il s’agit de gens qui ne se comprennent pas. J’ai battu longuement l’air avec la main et je lui ai répondu qu’il y en avait beaucoup.

Publié dans Présentations

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Rolande Michel présente son roman "L'envers du miroir"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Dans le Tournaisis, si cher au cœur de l’auteure, se rencontrent deux personnes appartenant à des milieux très différents dont elle nous fait découvrir les habitudes, les souvenirs et les failles. La vie les lie cependant, presque par erreur. Et nous plongeons peu à peu avec eux dans un drame du quotidien qui s’aggrave, au fil du temps et de leurs frustrations. L’héroïne vit une lente descente aux enfers qui l’entraîne dans pas mal de dérives, sous l’œil indifférent de son époux. Je me garderai d’en dire davantage. Aux lecteurs de découvrir cette histoire de gens de chez nous, leur évolution psychologique, celle de leur entourage aussi, et les conséquences de leur mauvais choix. 

EXTRAIT :

Sarah est enceinte. À peine rentré d’Allemagne, au moment où il cherchait comment mettre un terme à leur relation, il reçoit cette nouvelle comme une gifle. Bien que rien ne l’autorise à mettre en doute sa paternité, il lui en veut de ne pas s’être protégée. Elle l’aurait dû. Toutes les filles le font. Tout à coup confronté à une situation totalement inattendue, il ne sait à quel démon en appeler ni à quel stratagème recourir pour s’en décharger. Plus encore que devenir père, la perspective d’avoir à élever un enfant l’angoisse.

 

Biographie

Professeur de langues modernes, l’auteure profite de sa retraite pour s’adonner enfin à sa passion pour l’écriture. Une passion qui l’entraîne dans divers domaines. Après deux romans : JEANNE et LE BOI TEUX DE GRATTEBOURG, Rolande, passionnée de théâtre, a écrit un vaudeville : PROMOTION JOLIVET, interprété en 2017, dans le cadre de « Théâtre en Scène » à Mont-sur Marchienne. Elle compte d’ailleurs en proposer une version plus longue et enrichie de conseils de mise en scène. Ce troisième roman : L’ENVERS DU MIROIR / Amour, Mirage ? lui a permis de mettre à nu les comportements de deux êtres conditionnés par leur appartenance à des milieux totalement différents, milieux qu’elle se plaît à analyser. 

Publié dans Présentations

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Blaise Kaptue Fotso nous présente son recueil poétique "La quête de l'infini"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

Blaise Kaptue Fotso est d’origine camerounaise. Après avoir fait ses études primaires et secondaires au Cameroun et amorcé une carrière d’écriture littéraire dans la cadre de l’association La Ronde des Poètes du Cameroun, il s’envole pour la Belgique après avoir publié aux Editions Ifrikiya à Yaoundé son premier recueil de poésie Les cendres de la cruauté. L’Europe lui donne l’occasion de prendre davantage conscience de la situation politique et économique précaire dans laquelle se trouve son pays et d’affermir sa lutte pour la liberté et son engagement pour les faibles et les petits. Son deuxième recueil Brumes et tempêtes suivi de Dix fantômes convertis s’inscrit dans cette perspective de défense des droits humains partout où ils sont menacés, y compris dans son pays d’adoption. C’est cela qui justifie son engagement dans un mouvement tel An International Institute For Peace (AFIIP). La quête de l’infini suivi de Vent du Sud et de Dire non son premier livre publié chez un éditeur européen Chloé des lys, actualise son combat et lui ouvre de nouveaux horizons.

 

Présentation de l’œuvre

 

La quête de l’infini suivi de Vent du Sud et de Dire non de Blaise Kaptue Fotso est un triptyque poétique qui saisit l’être dans sa pluralité existentielle de l’heure, dans une double perspective introvertie et extravertie. Tournant le regard vers lui-même, il s’aperçoit de l’immensité des sentiments qui l’habitent et l’agitent, de l’amour qu’il célèbre et des angoisses qui alourdissent et éloignent son désir ardent de lumière et de beauté. Un autre regard est celui qu’il pose sur le monde qui ouvre devant lui ses goulags, ses impasses, ses immuables impossibilités d’affranchissement de l’humain captif de toutes sortes de chaines, dont celles de l’immigration et de la dictature politique. D’où un besoin pressent et absolu d’« infini », lieu euphorique de tous les possibles existentiels qui habite un poète qui sait que pour y arriver, il faut au préalable « dire non » à « l’écume », aux « charognards », au « vautour »  qui font que, comme l’avait écrit dans son roman le nigérian Chinua Achebe, « le monde s’effondre ».

La géographie textuelle du recueil montre clairement, au-delà de la continuité interne des trois recueils réunis en un volume, les disparités qui subsistent malgré tout.  La quête de l’infini brille par la prolixité de ses moyens, par l’étendue de la parole qui s’étend sur une soixantaine de poèmes. Le poète y lâche la bride de son imagination féconde qui capte au passage les éléments disparates de son environnement immédiats, mais aussi de ses souvenirs lointains et de ses espérances. Vent du Sud est un grand souffle qui charrie colère et rancœurs face aux dérives auxquelles la tyrannie politique et l’hyper-corruption livre les pays d’Afrique. La métaphore du charognard est au cœur de ce « vent » qu’elle empeste de manière horrible. Dire non boucle cette aventure lyrique avec des accents de colère et de rejet d’un ordre qui aliène l’humain et l’enferme dans les soutes ténébreuses de la souffrance et de l’absence d’horizon.

La quête de l’infini suivi de Vent du Sud et de Dire non est, en fin de compte, une lecture politique du monde actuel, lecture assise sur une écriture qui allie rythme allègre, syntaxe solaire et lexique profondément scintillant.

 

Court extrait

 

Dire non   

A l’expression-libre-deux-poids-deux-mesures

A la liberté sous boisseau  

Aux clowns acclamés

Honorés 

Quand les martyrs

Sont enterrés

La lumière couverte d’ombre

Les ténèbres comme seul refuge

De nos âmes recouvertes de poussière d’or

Réchauffées par le feu de l’enfer

Publié dans Présentations

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Un article de presse pour la sortie du dernier roman de Séverine Baaziz !

Publié le par christine brunet /aloys

Un article de presse pour la sortie du dernier roman de Séverine Baaziz !

Publié dans Article presse

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Aubes lunesques... Notre nouveau rendez-vous poétique signé Carine-Laure Desguin

Publié le par christine brunet /aloys

 

Les nuages blancs

cotons insolents et fous

défient le soleil



 

Printemps réponds-moi

à présent les vents sont sourds

j’entends ta chanson



 

À la belle étoile

des bouquets de fleurs jaunes

cognent la lune





 

L’insouciance tait

les bourgeons et les fleurs roses

du jardin sans faille



 

Bouffée d’oxygène

hors de la forêt de saules

chassent les charmes



 

Lueurs d’arc-en-ciel

photographies des espaces

reflets sous les ciels

 

Publié dans Poésie

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"Aubes lunesques", un rendez-vous poétique bi-mensuel signé Carine-Laure Desguin... Petit interview pour tout comprendre...

Publié le par christine brunet /aloys

Et donc Carine-Laure te voici dans les haïkus, rien ne t’effraie ! Le théâtre, les nouvelles, le roman policier, la poésie et j’en passe. Aujourd’hui, le haïku.

   Je suis curieuse de tout et cette forme brève m’attire. Écrire l’instant, l’éphémère mouvement. Surtout que le haïku est toute une philosophie en soi. Et que parfois, j’aime me recentrer. 

 

  Ah tiens ? Explique-nous un peu ça ! 

  Détailler tout ce qui entoure le haïku, non non. Disons que certains mots caractérisent cette forme brève. Je dirais zénitude, instant, nature, évanescence, saison. Et syllabes. Vers aussi. J’ai tenté les dix-sept syllabes et trois vers. Cinq syllabes dans le premier vers (pentasyllabique donc), sept dans le second (heptasyllabique continuons les précisions) et cinq dans le troisième. L’origine du haïku est japonaise. La situation est bien résumée. Mais trop de détails, ça pomperait la lecture de cet article. Qui doit être lu jusqu’à la dernière ligne, Christine, afin d’apprendre ce que j’écris là, maintenant.

 

   On te reconnaît bien là, Carine-Laure ! Donc tu vivrais pour le moment dans la zénitude, tiens tiens… 

   Sans doute les effets de cette pandémie et des confinements successifs. Une réelle invitation à s’asseoir et regarder les espaces qui nous entourent. Vivre l’instant présent. C’est aussi ça, l’esprit du haïku. Souvent j’arrête mon auto à l’orée des bois, je lis, j’écris. 

 

   Ah eh bien merci de nous raconter tout ça, Carine-Laure. Avant de publier sur www.aloys.me ton recueil Aubes lunesques (car c’est tout un recueil que tu nous offres là et je t’en remercie), je me suis aussi penchée sur les haïkus car je connaissais sans vraiment connaître (on se comprends n’est-ce pas) et j’ai retenu le mot kigo. Kigo, ce mot te parle, Carine-Laure ?

   Laisse-moi réfléchir, Christine. Je ne m’attendais pas à un test de connaissance. C’est même plus, c’est un interrogatoire. 

 

   Allons donc tu dis ça pour gagner du temps, je te connais, Carine-Laure. 

Ce mot a un rapport avec la nature ? 

  

Tu brûles. 

 Heuuuu… ah oui, il y a un kigo quand au sein du haïku on cite une saison ?

 

Bingo Carine-Laure. Et encore merci à toi pour ta confiance. Me voilà diffuseuse de haïkus ! À part toute cette poésie, que deviens-tu ? 

   Oh, je prépare la maquette d’un recueil de poésie, À contre-jour la nuit. Aux Editions Chloé des Lys. Mais je paresse. Il y a aussi les textes pour la revue Aura, toujours une occasion de se lâcher et d’oser des genres différents. 

 

   Tu promeus toujours tes dernières publications, LA LUNE ÉCLABOUSSEE, MEURTRES À MAUBEUGE et aussi cette pièce de théâtre, comment déjà ? ah oui, LE TRANSFERT ? 

   On ne quitte pas comme ça ses publications, Christine. On les transporte toujours avec nous. 

 

   L’écriture d’un nouveau roman ? 

   Oui, j’écris en ce moment un long texte. Et pour www.aloys.me, j’annonce que c’est une trame policière. Et j’ai planté le décor dans un Ehpad, l’occasion de zoomer dans ces étranges milieux. 

 

   Intéressant tout ça. C’est aussi un peu ta vie. Tu travailles dans ces établissements n’est-ce pas ? 

   Oh oui mais motus pour ce jour, je n’en dis pas plus. 

 

   Merci Carine-Laure et nous donnons rendez-vous aux internautes. Nous attendons les commentaires au sujet de cette centaine de haïkus qui composent AUBES LUNESQUES. 

   Je suis impatiente ! Merci Christine ! 

 

Premiers haïkus, après-demain !!!

 

 

Publié dans interview

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Carine-Laure Desguin a été interviewée pour l'émission Direct en jeu par Alain Moreno

Publié le par christine brunet /aloys

Publié dans Article presse

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Christine Brunet a lu pour le blog et Actutv "Argam" de Gérard Le Goff

Publié le par christine brunet /aloys

 

Drôle de titre, non ? Sur la première de couverture, un manoir mangé par un lierre effeuillé. D'ailleurs, ce n'est pas le visuel qui m'a attiré mais plutôt la lecture de la fiche de diffusion de l'auteur. 

J'adore les mystères... Mais certains d'entre vous le savent déjà !

Ce livre est une sorte de voyage... géographique, d'abord, mais également voyage au coeur de l'âme humaine. ON oscille très vite entre réalité et fantastique: à quoi... ou à qui les héros "enquêteurs" (un avocat et un psy, entre autres...) sont-ils confrontés dans la propriété abandonnée (enfin, normalement) de la prima donna , Martha  de Hauteville ?

Certaines péripéties semblent réelles, normales, mais d'autres pourraient bien relever des élucubrations d'un dément.

Le lecteur tangue en permanence entre deux mondes : il y a les faits et il y a... le reste. Mais comment expliquer les indices matériels si rien n'est vrai ? Question qu'on se pose à toutes les pages et je dois dire que le final ajoute de l'huile sur le feu !

Gérard Le Goff se joue du lecteur comme de ses personnages avec maestria. Il crée une atmosphère pesante à souhait, un environnement morne, presque uniforme pour mieux nous attirer dans sa nasse dans l'esprit des récits d'Arthur Conan Doyle. Le style, légèrement désuet, épouse parfaitement l'époque et le caractère des personnages. 

A découvrir sans faute !!! 

 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com

 

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Christine Brunet a lu pour le Blog et Actutv "La petite fille aux yeux d'or" de Séverine Baaziz

Publié le par christine brunet /aloys

 

La couverture annonce le genre du roman... On se dit qu'on va être propulsés dans un univers enfantin rempli de douceur. 

Certes... 

"La petite fille aux yeux d'or", c'est ça, mais pas que... Non, c'est beaucoup plus... Un conte pour enfants et pour adultes, un récit nimbé de magie, de bonheur, d'émerveillement, une explosion de rires et de couleurs, un enchantement pour les yeux et les narines (qui a dit que les mots n'ont pas d'odeur?)

Le lecteur commence sa lecture, un peu déstabilisé par le vocabulaire et les tournures enfantines puis se laisse aller à sourire : comment faire autrement ? 

Certains textes mettent mal à l'aise, angoissent, agacent... D'autres apportent la joie, la tendresse, la sérénité... Le livre de Séverine Baaziz est de ceux dans lesquels on s'installe douillettement, dans un cocon rassurant qui fait un bien fou... ce qui ne veut pas dire que les rebondissements sont inexistants ou sont toujours joyeux... Non, certainement pas. Mais la réponse à ces soubresauts du destin est si naïve, si poétique qu'on fond avec bonheur.Fleur , la petite fille aux yeux d'or, est attachante, remplie d'une force vitale forgée au creux des vagues de sa courte existence. Les autres personnages sont bienveillants et tout ce petit monde s'emploie à merveille à nous emporter dans leur petit bout de vie. Quelques clins d'oeil à des personnages de notre imaginaire collectif : la mère "Miguel" et pas Michel et son chat, "Patte folle" et Hagrid... Tiens tiens, ça ne vous rappelle rien ? Il y a le docteur Maboule et tant d'autres, autant de présences qui papillonnent autour de la petite fille et l'entraîne dans l'aventure de sa vie.  

"Et l'histoire ?" me demanderez-vous... Pas question de vous en dire plus... Faudra lire ! 

Une lecture coup de coeur ! 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com

 

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