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Simon Andrieu nous reparle de son roman fantastique "Les deux portes"

Publié le par christine brunet /aloys

Simon Andrieu nous reparle de son roman fantastique "Les deux portes"

Né le 18 mai 1990, Simon Andrieu s’est dès ses premières années découvert une passion pour les histoires : celles que lui racontaient son frère et ses parents, puis qu’il répétait ensuite à ses propres amis. Aujourd’hui, il effectue un doctorat en géologie et entretient donc cette passion en étudiant l’Histoire de la Terre, mais aussi en écrivant. Les Deux Portes est son premier roman.

Résumé du livre :

Oniro a dix-sept ans. En ce cinq septembre 2007, il s'apprête à rentrer en terminale scientifique. Ce lycéen timide et pusillanime craint une chose par dessus tout : être et rester banal, ne pas se démarquer des sept milliards d'êtres humains qui peuplent la Terre. Au premier abord, son existence n’a d’ailleurs rien d’extraordinaire. Cependant, Oniro ignore bien des choses sur le monde, et encore plus sur sa propre personne.

L'Assemblée des Mages existe dans le secret depuis maintenant huit siècles. Elle n'a qu'un seul et unique but : l'accomplissement de la Prophétie et la protection du monde face à la destruction qui le guette. Les Mages sont des derniers Maîtres de la malesthésia, incroyable énergie à l'origine de la vie et offrant à ceux qui la contrôlent des pouvoirs hors du commun. Toutefois, ils ne pourront pas accomplir seuls leur quête.

Extrait du livre :

Tandis qu'il s'acclimatait à cette incroyable lumière, il écarta lentement les doigts et vit se dessiner de plus en plus clairement une structure, encore plus blanche, plus rutilante et plus rayonnante que la neige alentour sous le soleil.

La Porte Céleste se trouvait à près d'un demi-kilomètre de là. Pourtant, on aurait dit qu'elle était toute proche tant elle se dressait devant l'Assemblée de toute sa démesure et sa majesté. À vue d'œil, elle faisait une bonne centaine de mètres de haut, pour la moitié de large. C'était une immense arche, si blanche qu'elle en était aveuglante. Elle émettait une lumière d'une telle pureté qu'elle paraissait éclairer jusqu'au tréfonds du cœur des hommes pour y découvrir leurs secrets les plus ensevelis, dissimulés parfois à leurs propres yeux. Devant ces rayons divins, chacun se sentait mis à nu.

L'intérieur de la voûte était très flou et paraissait en constant mouvement, comme la surface d'un lac sur laquelle planerait une brise légère. Elle était constamment zébrée de traits blancs semblables à des éclairs par leur rapidité et leur brillance. En arrière-plan de cette étendue tourmentée, on devinait la neige ainsi que les tertres et escarpements plus lointains de l'Antarctique. À ce froid et triste panorama se mêlaient des touches ponctuelles souvent éphémères, mais radieuses par leurs couleurs et pétillantes de vie: vertes, bleues, rouges parfois, comme des fleurs d'espoir dans un glacial océan d'ennui et de mort.

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Marie France Adnet présente son roman "Harceleuse"

Publié le par christine brunet /aloys

Marie France Adnet présente son roman "Harceleuse"

Marie-France Adnet, diplômée en journalisme et communication sociale de l’Université Libre de Bruxelles, a travaillé pour de nombreux magazines de la presse écrite, en qualité de journaliste puis de rédactrice en chef adjointe. Cette Bruxelloise, également chargée de communication pour diverses sociétés, a aussi été chroniqueuse des émissions de télévision « Clé sur Porte » (RTL-TVi) et « Sans Chichis » (RTBF). Après avoir écrit l’ouvrage « Toute la déco en 150 conseils », paru chez Racine en 2011, elle signe ici son premier roman.

Les apparences sont souvent trompeuses... est la phrase d'accroche du roman.

Un extrait ?

Fleur n’est pas très à l’aise depuis l’incident de la lettre de menace. Elle craint qu’elle ne porte préjudice à sa carrière ou serve d’excuse à Delamallette pour agir contre elle. Les regards qui se posent sur elle, lors de ses allées et venues dans la rédaction, lui paraissent plus lourds. L’œil noir de Dinosaurus à chacun de ses déplacements la fait transpirer, paniquer. Aucun élément signifiant ne peut confirmer cette peur envahissante, mais elle se sent plus que jamais victime.

« Pour un peu, je vais devenir complètement parano », se dit-elle.

Une semaine plus tard, alors que rien ne l’annonce, sauf un pressentiment, le directeur l’appelle dans son bureau…

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Stéphane Ekelson nous présente son roman "L'indicatif présent"

Publié le par christine brunet /aloys

Stéphane Ekelson nous présente son roman "L'indicatif présent"

Un résumé

Il relate une révolte émotionnelle qui dure d'un bout à l'autre de l'ouvrage. Pas de chapitres, ni de paragraphes. Une longue complainte, un long monologue qui défilent. Il faut s'accrocher à ce discours démentiel de cet individu qui s'insurge sur son amour, sur son amie, muette dans le récit. Il en ressort une explosion de mots, d'états de conscience. La victime n'a pas droit à la défense. On la sent prisonnière du langage émis par quelqu'un qui en a visiblement assez d'elle.

L'indicatif présent (extrait)

« Le temps du plus blanc que blanc est révolu. A présent on parle de boue, de crasse, de puanteur, de déjection, de pourriture, de cadavre et de laideur. Tu es laide, tu es sale et tu pues. Tu n'aimes pas l'entendre n'est-ce-pas ? Avoue, reconnais-le, je suis dans le registre de l'horreur, du scandaleux et de l'infâme. Mais ils sont nombreux dans mon cas. Tu ne te rends pas compte. Tu ignores la vraie nature de l'homme. En fait tu m'exaspères, tu m'irrites. Je ne sais pas sur quel pied danser avec ton comportement et ton langage déficient. Tu veux que je m'arrête là ? Que je signe une trêve avec toi pour cesser ce non-lieu ? » (pages 37 et 38)

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Stéphane Ekelson se présente et nous parle de son livre "Aimer à mûrir"

Publié le par christine brunet /aloys

Stéphane Ekelson se présente et nous parle de son livre "Aimer à mûrir"

Je suis né durant un mois de janvier avec de la neige à l'extérieur qui atteignait le genou. J'ai atteint depuis peu l'âge d'un adulte qui en a vu et entendu pas mal dans son existence de penseur comme on me qualifiait dans mon enfance. Il m'a fallu des coups durs pour réaliser que je devais me positionner dans la société comme un artiste pour ne plus souffrir matériellement et socialement. De l'écriture des premières lignes de mon premier ouvrage au tirage final, j'ai mis une dizaine d'années à me torturer, à attendre, à espérer qu'enfin ce livre se réalise, sorte des presses de la maison d'éditions, Chloé des Lys. Je me rappelle encore très bien de mon entretien avec l'éditeur en compagnie de mon amie, Lydia, à qui j'ai dédicacé mes trois livres à présent parus. Je passais presque pour un pauvre fou à la lecture de mon premier projet d'écriture au nom final de Toile au vert de liqueur. Le stress de l'éditeur a vite disparu en notre présence, en dialoguant sur le sujet de notre visite. Au téléphone j'avais compris Paris à la place de Barry lors de la fixation du rendez-vous. Ma joie était immense. Je trépignais dans notre appartement. Tout ce travail qui allait aboutir à du vrai, pas à du blabla. Deux années plus tard, mon deuxième livre est sorti en 2007 sous le nom représentatif de notre temps, L'indicatif présent. En décembre 2010 le dernier né, Aimer à mûrir, est venu achever la trilogie.

J'ai mené une vie tout à fait classique (secondaires en latin-sciences, service militaire) jusqu'à mon choix de suivre des cours de philosophie à l'université libre de Bruxelles en essayant de vivre avec une jeune fille, Marie-Annick, dans un appartement à Schaerbeek. Le 16 décembre 1983, alors que je suivais ces études, ma vie a basculé dans un univers glauque qu'on appelle proprement par la psychiatrie. Récemment je me suis aperçu de mon autisme que personne dans le monde médical n'a osé me révéler auparavant et que même certains ne veulent même pas avouer parce qu'ils se sont trompés de diagnostic. Depuis mai 2010, je vivais seul dans un studio à Bruxelles. Chaque jour qui passait je construisais, réparais ce que l'on m'avait enlevé, cassé durant toutes ces années d'incompréhension que j'ai tenté de décrire réellement et fictivement dans mes trois écrits sans savoir ce que je signifiais au moment de leur écriture.

J’ai déménagé récemment dans un appartement plus vaste et plus silencieux. Mon souhait et ma volonté de reprendre l’écriture se manifeste de plus en plus.

Aimer à mûrir

Nous traversons le passage de la conception exaltée, voire de la fornication à la conceptualisation méthodique d'un être humain en proie à son internement au point de poser le questionnement de la mort dont il échappe en la banalisant par des maximes poétiques et des histoires sorties du quotidien qui sont des tentatives portées d'espérance.

Rien ne prédestinait un évènement littéraire sous cette forme particulière sinon le silence d'une relation qui s'éteignait peu à peu. Avec le recul je pense que cet ouvrage a été nécessaire pour évacuer un poison mortel qui s'appelle l'incompréhension.

L'incompréhension vis-à-vis de soi-même mais aussi par rapport à un environnement qui nous dévore sans interruption, sans faille, de plus en plus vite et qui finalement nous fragilise, voire nous tue hors du champ où poussent les fruits de l'amour.

Ce livre est divisé en cinq volets qui tolèrent une interaction dont il ressort la puissance verbale étonnamment proche de la réalité de notre troisième millénaire sans tomber dans les affres d'une fiction inopérante.

Le titre du livre n'est pas seulement un jeu de mot avec l'expression commune d'aimer à mourir. Il décrit une progression philosophique vers un aboutissement rempli d'une sagesse bien dosée.

Il n'est pas étonnant que des phrases, des réflexions de cet ouvrage rebutent le lecteur ; mais s'il prend son temps et s'arme de sa patience une lumière jaillira dans son propre vécu. Je ne considère pas ce que j'ai écrit pour du divertissement. L'enjeu de la sauvegarde des vraies valeurs m'empêche de sombrer dans ce délire moral.

Pour en terminer j'invite la plupart à plonger dans ce récit inédit qui transportera les âmes sensibles vers plus de fraternité et, qui sait, amènera les plus récalcitrants à revoir leur copie sur la vie et la mort en sachant que la seule crainte se trouve en eux-mêmes, dans leur intériorité propre.

Ce livre est un message aux bonnes volontés à clarifier ce qui est resté obscur jusqu'à présent.

Aimer à mûrir (extrait)

« J'embrasse la joue de l'écriture. Elle est féminine. Je voudrais l'épouser. Epouser ses formes fort séduisantes. Coucher dans le même lit de confidences, d'histoires vraies et fictives. Mêler ma langue à la sienne pour maintenir la passion. Je range mes armes, mon combat contre elle. Je veux qu'elle soit mienne et sienne. Je lui souffle des mots à l'oreille. Elle se met à rire. Je ris aussi de sa splendeur. L'écriture me dévisage. J'en tombe amoureux. Tout coule alors comme une source. Une relation est née. Elle a décidé en secret de m'épouser. Je tourne la page de mon passé. Je remplis les pages vierges de notre livre. Celui d'un amour naissant. Le mariage fut célébré dans une cathédrale accompagné par un orgue inspiré de notes comme les mots abondants écrits sur le registre de l'autel blanc. » pages 18 et 19

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Gaëtan Debieve présente son recueil "Cette poésie-là"

Publié le par christine brunet /aloys

Gaëtan Debieve présente son recueil "Cette poésie-là"

Je me prénomme Gaëtan, je suis né le 4 juillet 1970 et j’ai un diplôme de gradué en Droit. Je suis très amateur de poésie et parmi tous les poètes, mon préféré reste François VILLON mais aussi les chanteurs français « à textes ». J’écris des poèmes depuis de nombreuses années et un jour, j’ai sélectionné parmi mes poèmes ceux que j’aimais et que j’avais envie de partager et j’ai envoyé un manuscrit à Chloé des Lys qui a proposé de m’éditer. Ces textes sont le reflet de mes pensées, de mes états d’âme au moment de les rédiger. Dans la vie, je suis fonctionnaire mais ce n’est pas là une grande source d’inspiration.

Tant que tu seras près de Moi.

J’échap’rai à tous les enfers

Je me sentirai le plus fort

Je peuplerai tous les déserts

Je pourrai même vaincre la mort

Je détrônerai tous les rois

Tant que tu seras près de moi.

J’abattrai montagnes et forêts

J’agenouillerai les plus grands

J’assècherai tous les marais

Je t’Aimerai comme un enfant,

Je ne connaîtrai pas le froid

Tant que tu seras près de moi.

Je te construirai des châteaux

J’asservirai des peuples entiers

Avec du feu je f’rai de l’eau

Et le monde sera à nos pieds,

J’irai jusqu’à tuer pour toi

Tant que tu seras près de moi.

J’écrirai ton nom sur les murs

J’irai dans la rue le crier

Que tous entendent comme il est pur

Je te nommerai : Amitié.

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Christian Van Moer nous présente son nouveau roman "Contes du vieux trouvère"

Publié le par christine brunet /aloys

Christian Van Moer nous présente son nouveau roman "Contes du vieux trouvère"

N’est pas héros qui veut, il faut qu’il y ait des hydres et des dragons.

Jean-Paul Sartre, Les Mots

Il était une fois…

au temps des heaumes et des hauberts,

des dragons et des fées,

des loups-garous et des femmes-serpents,

des djinns et des tapis volants,

des philtres et des élixirs,

des sortilèges à conjurer,

et des belles captives à délivrer

Il était une fois…

de vaillants chevaliers aux prises avec les forces du Mal...

* * *

Sans autre prétention que celle de divertir ceux qui ont su préserver leur âme d’enfant, dans ces contes de fées inspirés des veillées d’antan, l’auteur prend plaisir à relayer nos trouvères médiévaux pour illustrer le goût de l’aventure, du mystère et du merveilleux toujours présent chez l’homme.

Eloi, Hugues, Benoît, Gilles et Renaud vous surprendront ; Roxane, Vesper, Bénédicte, Myrrha et Oriane vous séduiront.

Le blog de christian van Moer http://christianvanmoer.skynetblogs.be/

Christian Van Moer nous présente son nouveau roman "Contes du vieux trouvère"
Christian Van Moer nous présente son nouveau roman "Contes du vieux trouvère"

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Jean-Marie Sobrie présente "Les fabliaux de l'an 2000"

Publié le par christine brunet /aloys

Jean-Marie Sobrie présente "Les fabliaux de l'an 2000"

BIO:

Je suis né à Courtrai d'une mère flamande et catholique, couturière au noir (il y a prescription) et d'un père wallon et mécréant, ouvrier dans le textile, de quoi être assis entre deux chaises. J'ai grandi à Mouscron, dans le triangle Courtrai – Tournai – Lille, à cheval donc sur deux frontières.

Quelques résumés !

Les films oubliés (10 pages)

Un homme qui a perdu dans le même accident d'avion ses parents et ses enfants a conservé les films pris par ces derniers pendant leur voyage. Quoiqu'il lui eût été insupportable de les visionner, il ne s'est jamais résigné à s'en séparer. Comme il sent sa fin approcher, il se demande à qui les laisser pour qu'ils n'aient pas été tournés en vain.

Micromegas (25 pages)

250 ans après leur premier passage, le Saturnien et le Sirien imaginés par Voltaire reviennent du côté de notre petite planète. Ils constatent que nous avons accompli quelques progrès, notamment dans les techniques de communication. Ils ne doutent pas que l'évènement qui sera suivi par 2.000.000.000 de téléspectateurs ne soit de première importance. Il s'agit en fait de la retransmission de la coupe du monde de football. Invisibles et incrédules, ils se mettent en vol stationnaire au-dessus du stade et essayent de comprendre. De là une réflexion sur le sport.

La gourde (13 pages)

Dans la maison d'un vieillard qui vient d'être admis dans un home, son fils trouve une gourde de coureur cycliste qui avait toujours été un motif de dispute entre ses parents. L'infirmière qui venait chaque jour matin et soir s'occuper de son père va lui raconter l'histoire de la gourde.

HISTOIRES DE CHIENS. (12 pages)

Les traces de pattes (4 pages)

En enlevant un revêtement de sol, trois hommes, le grand-père, le père et le petit-fils, découvrent dans une dalle de béton d'anciennes traces de pattes de chien.

Le petit-fils se demandera pourquoi son grand-père est ému à ce point.

Le squelette du chien (4 pages)

Pour la première fois depuis un tiers de siècle, un homme passe devant la maison de ses grands-parents. Les actuels occupants l'invitent aimablement à entrer. Ils lui montrent un squelette de chien qu'ils disent avoir trouvé dans un coin au fond du jardin.

A un détail de la dentition, il reconnaîtra ce chien dont il ignorait qu'il avait été enterré là.

Choisir, c'est renoncer (4 pages)

A la différence de ses camarades de classe, Marc avait compris tout de suite ce sujet de rédaction proposé par un professeur.

Quelques années auparavant, à force d'insistance, il avait convaincu ses parents d'adopter un chien. Son père l'avait conduit à la Société Protectrice des Animaux où, pour un prix dérisoire, l'on pouvait obtenir des animaux abandonnés.

Avant d'en choisir un, Marc avait hésité entre plusieurs chiens mais n'avait jamais oublié les autres.

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Danielle Deydé vous présente son dernier roman "Le fils du silence"

Publié le par christine brunet /aloys

Danielle Deydé vous présente son dernier roman "Le fils du silence"

Un roman qui nous raconte une triste histoire, celle de ces destins qui se rencontrent au quotidien pour qui sait les entendre et auxquels l’écriture peut apporter une touche de lumière, de cette lumière qui leur a fait défaut.

Le fils du silence : un huis-clos familial : un père, une mère, et leur fils adulte et « différent », vivent à l’écart des autres et dans un silence qui les sépare tous les trois.

Vincent, le père, est un homme généreux et aimant. C’est sur lui que repose le très précaire équilibre qui permet au trio de poursuivre une vie routinière. Mais il avance en âge et sa santé se dégrade peu à peu, ouvrant dans le quotidien de la famille des failles qui vont se creuser chaque jour davantage : chez lui qui s’inquiète pour l’avenir de sa femme et de son fils ; chez Linette, la mère, dont la fragilité s’accentue au fur et à mesure que monte l’angoisse face au déclin de son mari. Seul Eliott, le fils, reste imperturbable, replié dans son monde interne, inaccessible aux autres.

Chacun est englué dans cette atmosphère lourde où la parole ne circule pas, où les questions restent sans réponse. Linette, si elle sait, ne peut briser le silence qui est devenu son refuge. Il lui faudra se trouver acculée à parler pour qu’elle parvienne à adresser à Vincent une terrible confession.

Tous les ingrédients sont là pour qu’advienne le drame.

Un extrait :

Il a plu très fort, une bonne partie de la journée. La nuit tombe plus vite sous le ciel assombri. Eliott n’est pas rentré !

Le père, inquiet, s’est mis à la fenêtre qui donne sur la rue et le portail du jardin. Il guette l’arrivée de son fils. Les minutes s’étirent dans le silence de la pièce. Dehors, la pluie fine a remplacé les trombes d’eau qui ont imbibé la pelouse jaunie et courbé la tête des fleurs. Vincent s’éloigne de son poste d’observation pour y revenir, dans un mouvement de va-et-vient irrépressible. Il sent monter en lui une nervosité qui se mue en agacement lorsqu’il constate chez Linette une indifférence totale. Il observe sa femme à la dérobée : elle poursuit son train-train habituel, elle répète les gestes qu’elle fait chaque soir à cette heure, avec son visage de tous les jours, impassible et fermé.

Soudain, il n’y tient plus. « Je vais voir chez Antoine » lance-t-il tout haut. Elle sursaute sans répondre, mais avec un imperceptible haussement d’épaules. Il enfile son vieux ciré et s’en va dans l’obscurité.

Une heure plus tard, le voici de retour, l’air sombre. Eliott est introuvable. Croisant l’espace d’une seconde le regard de sa femme, il avoue d’un signe de tête son échec et se remet à attendre.

Danielle Deydé vous présente son dernier roman "Le fils du silence"Danielle Deydé vous présente son dernier roman "Le fils du silence"

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Delphine Schmitz nous présente son roman, "Les morts marchent !"

Publié le par christine brunet /aloys

Delphine Schmitz nous présente son roman, "Les morts marchent !"

Delphine Schmitz est née à Liège en 1984, mais n’y restera pas longtemps. Fille de diplomate, elle passera son enfance en Espagne, puis une partie de sa jeunesse au Venezuela, avant de rejoindre le vieux continent. Entre la France et la Belgique, elle sera diplômée de gestion, marketing et psychologie, avant de devenir cadre en entreprise. Mais elle ne trouvera sa voie que quelques années plus tard, en se réorientant vers l’enseignement. Aujourd’hui professeur d’économie et de marketing, elle partage son temps libre entre ses deux passions : les voyages et l’écriture d’histoires fantastiques.

Car si elle a un côté sérieux et rationnel, elle a également une facette rêveuse et créative qui, enfant, s’évadait par la lecture. Elle a ainsi découvert Stephen King, sa révélation littéraire, qui sera le premier d’une longue liste. En grandissant, sa passion pour le genre se confirme, à travers les livres, le cinéma et les séries. De l’horreur à la science-fiction, tout y passe.

Elle trouve ainsi son équilibre, entre analyse de tableaux de chiffres et épisodes de la Quatrième Dimension. Imprégnée de fantastique, c'est tout naturellement qu'elle commence à écrire ses propres histoires.

Son premier roman, « Les morts marchent ! », est publié aux éditions Chloé des Lys.

Le résumé

Dans un royaume reculé où la Renaissance peine à s’installer, une princesse tente de protéger sa famille endeuillée de l’influence d’un intrigant conseiller. Est-il seul à conspirer?

Dans le Hollywood des années 30, un réalisateur livre un combat perdu d’avance contre des forces bien plus obscures que celles qu’il met en scène.

De nos jours, pour ne pas sombrer dans la folie, un médecin arpente les clubs de rencontre. Tôt ou tard, il le sait, il devra affronter ses démons.

Comme d’autres, ils sont liés au destin d’un esprit malfaisant. Deux jeunes touristes ont, bien malgré eux, percé son secret. Ils n’ont plus le choix. Ils devront plonger corps et âme dans une sombre enquête généalogique dont ils ne sortiront pas indemnes. Le temps presse, car partout, la rumeur enfle : les morts marchent !

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Janna Rehault se présente et nous parle de son prochain roman "La vie en jeux"

Publié le par christine brunet /aloys

Janna Rehault se présente et nous parle de son prochain roman "La vie en jeux"

Moi c’est Janna. J’habite en France mais je suis née en Union Soviétique. Lorsque j'entrais dans l'adolescence, le régime communiste s’est écroulé et mon pays (Kazakhstan) est devenu indépendant. La période qui s'ensuivit a été accompagnée de toute sorte de crises (économique, politique, sociale, …). Ce changement a éveillé mon intérêt pour la géopolitique ; c’est pourquoi j’ai fait des études en politique et économie internationales.

Après j’ai travaillé dans l’humanitaire en participant à plusieurs projets de développement en Afrique et en Amérique Latine. Cette expérience a été très enrichissante car elle m’a permis d’entrer en contact avec des cultures différentes de la mienne. En France j’ai travaillé surtout dans le milieu associatif (associations s’occupant de personnes SDF et des sans-papiers).

A part la lecture et l’écriture, j’ai une grande passion pour les voyages. J’ai beaucoup voyagé en mode routard en Amérique du sud et en Asie. Je m’intéresse également à l’histoire, l’art et la culture générale.

« La vie en jeux » :

J’aurais situé mon roman entre contre-utopie, fiction et roman philosophique. L’action se déroule dans le future, dans une société hyper-protégée et hyper-protectrice, où la frontière entre le réel et le virtuel s’efface progressivement et où le virtuel sert à pallier les manques affectifs et à combler le vide existentiel.

La principale héroïne Alexandra est une jeune « normale » qui vit comme les autres, sans trop se poser de questions, jusqu’au jour où elle s’éveille. Son frère Théo (avec qui elle était extrêmement proche) se fait cloner après sa mort survenue suite à un accident. Cela sert de déclencheur, l’entraînant dans une quête intellectuelle et un questionnement sur le monde qui l’entoure et sur l’essence de la vie en général.

Les thèmes abordés portent sur le clonage, le droit au suicide, les affections pour le non-vivant, la modification de la mémoire, l’existence virtuelle, etc.

Janna Rehault

Janna Rehault se présente et nous parle de son prochain roman "La vie en jeux"

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