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Albert NiKo, l'auteur de "L'homme au grand chapeau n'avait rien à cacher ni rien de grand" se présente...

Publié le par christine brunet /aloys

Albert NiKo, l'auteur de "L'homme au grand chapeau n'avait rien à cacher ni rien de grand" se présente...

Qui suis-je ?

Né le 10 avril 1969 à Pantin (Seine Saint Denis), après avoir été instituteur, journaliste et agent administratif, Une fois dépassé ses influences, Albert Niko se consacre à l'écriture.

Doué d'un imaginaire des plus débridés qu'il oppose à une réalité jugée trop aliénante, à travers des textes entre rouge et bleu qui tiennent autant de la poésie que de la prose, cet auteur porte un regard aussi tendre que critique envers ceux qui l'entourent.

Cette époque, confondante de mimétisme, où la réussite, par temps de crise, se mesure au niveau de consommation, sont autant de clefs de ce ton qui lui est propre, chargé d'images pleines de dérision et de grotesque.

Un extrait ?

Nature morte au petit chien

La composition est la suivante : un vieux, assis sur un banc, tient de ses deux mains son petit chien debout sur ses genoux.

Les yeux du chien sont un peu les siens.

Et dominent le monde des mouvants.

Nature morte posée là comme vérité au soleil

J'ai ramassé ton ombre en travers de la route, et voici ce qu'elle m'a confié de sa bouche néant – que n'éprouvant pas le besoin de connaître la suite du programme, elle avait préféré en rester là.

Puis je l'ai reposée à sa place, avant de continuer vers ce qui m'attendait.

De la cafétéria où je prend mon repas je remarque cet écran encastré dans une petite maison d'enfant, et ils passent un vieux Walt Disney. Je note que ce que je remarque je suis le seul à le remarquer, car le public concerné, les enfants, au nombre de trois, ont tous le dos tourné.

Et ce roublard d'O Malley paraît bien diminué à parler comme il le fait à travers une paroi vitrée.

Ils m'ont fait penser à des statues – ils évoluaient à la vitesse de statues –, eux et leur bébé dans son landau, comme je me faisais l'effet d'un chien qui se serait soulagé à leurs pieds, juste pour n'avoir pas dit pardon assez fort quand je leur suis passé devant.

Ils m'ont décoché ce regard sévère qu'ont parfois les statues, en marmonnant quelques mots comme autant de pierres à mon intention (mais à quoi s'attendre d'autre, venant de statues ?)

La respectabilité est de la lave refroidie, donnant à notre vie le paysage qu'on lui connaît – ...formes abruptes et fantomatiques

C'était un blagueur, et sa blague favorite, à mon avis, c'était quand il t'avouait qu'il était né dans le sud, et tout de suite après il ajoutait : à Montrouge. Dans le sud... de Paris.

Ça se voyait à la décharge que ça lui envoyait, subitement, comme un départ de feu, ou l'instant où toutes les ampoules du sapin s'allument, et de le voir partir d'un rire spasmodique, avec sa barbe grisonnante et la tignasse qu'il se payait, n'était pas sans rappeler un père Noël au meilleur de sa forme.

Qu'elle fût sa favorite de toutes ses blagues ne faisait pas l'ombre d'un doute.

Qu'il faille, à ce stade, mentionner le culte qu'il vouait à sa moto, et à la moto d'une manière générale, au point d'être de tous les rassemblements de motards de la région, me paraît capital pour comprendre que le voir débarquer là-bas sans la mythique blague de Montrouge aurait été comme de détrousser le Père Noël de sa fameuse cloche, qu'il fait tinter pour qu'on l'entende de loin.

(faut vous imaginer une tempête de neige)

...Sans laquelle il serait méconnaissable.

Ne serait rien.

Sa cloche à lui c'était sa blague de Montrouge, qu'il se réservait pour ses frères motards, cette grande famille que forment les motards, où il s'en trouvait toujours un qui ne la connaissait pas, la blague de Montrouge.

Et quand il revenait travailler, il nous racontait comment il avait rencontré un nouveau pigeon à qui la refourguer, sa blague de Montrouge, ce qui était une manière de nous la refourguer.

Juste parce qu'elle s'était changée en blague du type qui ne connaissait pas la blague de Montrouge

J'imagine toutefois assez mal une vie tourner autour d'une blague un peu facile, et force m'est de penser que sa moto finissait bien par le ramener en un lieu où toutes les blagues du monde seraient les bienvenues, pourvu qu'aucune ne vienne de Montrouge.

Dans le sud

de Paris.

J'aurais été bien inspiré de ne pas descendre de mon arbre, ce jour-là, quand mon père a baissé sa glace pour me prévenir que ça allait barder pour moi si je ne rentrais pas tout de suite à la maison.

J'aurais attendu qu'ils viennent d'eux-mêmes essayer de m'en faire descendre par tous les moyens, en me menaçant, puis en secouant l'arbre ou en me jetant tout ce qui leur tombait sous la main, et, pourquoi pas, en essayant de m'attraper au lasso avec une corde (car jamais ils n'auraient grimpé dans l'arbre pour venir me chercher. Jamais ils n'auraient fait ça.)

Mais rien n'y aurait fait et je serais resté là jusqu'à la tombée de la nuit, j'y aurais dormi, et peut-être même subsisté quelques temps en me nourrissant de ses feuilles.

Au lieu de quoi je suis descendu avertir le martinet de ne pas m'attendre plus longtemps

J'ai composé ton numéro

avant de réaliser que je ne le connaissais pas

et bêtement, me suis replié sur une pizza.

Quelque part aussi

quelqu'un cherche à me joindre

alors qu'il ne connaît pas mon numéro.

Lui commandera chinois.

Ils sont là, par milliers, dans les gares, les aéroports, les parkings et les magasins, chacun dans sa vie, chacun dans ses chaussons, en partance vers quelque chose qu'il leur appartient de faire, et d'eux il ne reste quasiment rien à trois heures du matin. Quelqu'un doit passer le balai et le fait rudement bien.

J'aime à penser toutefois que leurs chaussons les attendent sagement jusqu'au matin où ils les retrouveront à leur place.

...Dans les gares, les aéroports...

Albert Niko

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Marie-Noëlle FARGIER présente son roman "La Bukinê d'Anna"

Publié le par christine brunet /aloys

Marie-Noëlle FARGIER présente son roman "La Bukinê d'Anna"

Mon histoire et celle que j’ai écrite se déroulent à Vals près le Puy (autrefois « la Val du Cros » : la vallée du tombeau) sur un site appelé le Crouzas (le Grand Tombeau) où de drôles de logis en pierre sèche, de forme ogivale se prélassent sur un sentier « canyoneux ». Ils se nomment chibottes. Monsieur Albert BOUDON LASHERMES , érudit de la région, attribue à ces chibottes une existence vieille de plus de mille ans avant Jésus Christ. D’après lui, c’est un peuple ligure qui les aurait construites. A mon tour, j’ai attribué à ce peuple un nom, des visages, des pensées, des rites…en offrant à ces étranges logis, des hôtes. L’histoire qui se passe plus de mille ans avant Jésus-Christ pourrait exister aujourd’hui et demain. L’être humain a t-il tellement changé ? L’histoire est basée, si je puis dire, sur la nature humaine et sur ce que je crois être son principal fléau : la séparation (la séparation inéluctable, la séparation exigée, la séparation subie) qui, terriblement, rime avec la discrimination sous toutes ses formes. Pour étayer ceci, j’ai souhaité mêler ma « biographie » (banale, similaire à tant de personnes) au récit de mon manuscrit.

Il y a 51 ans, je vivais dans un ventre pointu, non pas rond, pointu : laissant présager la venue au monde d’un petit garçon…après deux jolies petites filles : Edith et Josiane, c’était de bon augure. Le nom restait ainsi sur le livret de famille. Par une nuit enneigée et verglacée, le 27 décembre 1963, dans une petite chambre qui abrite encore mes songes, je naissais.

Belenda donne la vie en abandonnant la sienne, à une petite fille, Matobe, l’enfant est aveugle et la tribu d’Hélios sacrifie les enfants malformés. Matobe n’a pas de père, Belenda est morte en emportant avec elle ce secret.

…C’était une nuit d’hiver éblouie par un ciel étoilé, les arbres luisaient de paillettes d’une pureté immaculée. La terre verglacée craquait, se fissurant comme pour ensevelir toutes les souillures.

Varna, fille aînée, était restée toute la nuit auprès de sa mère, Belenda qui enfantait…

Cinq ans plus tard, ma grand-mère Anna, mon miroir, après une longue maladie, me faisait quitter l’enfance. Puis ce fut des années rythmées par les journées écolières dont une seule phrase subsiste « tu es encore dans la lune Marie-Noëlle » (chez moi on m’appelait Nono ou Noëlle) mais égayées par les patins à roulettes qui glissaient sur les rues et sur tous les chemins avec mes amis du quartier.

…Elle, qui aime courir jusqu’au rempart en s’imaginant aigle volant au-dessus du monde. Il lui arrive de se pincer les joues pour être sûre de bien exister tant elle aime la vie, la musique, le soleil, la pluie, la neige, le froid. Elle se fond parmi les chênes, les saules pleureurs, les ormeaux, les noyers, tous ces arbres majestueux, elle danse autour d’eux pour leur rendre grâce...

Mais cette liberté allait prendre fin quelques années plus tard en échouant dans un pensionnat où les poupées et les robes étaient interdites. Par contre cette année là, j’allais rencontrer l’Egypte, les pyramides et l’algèbre où les problèmes n’existaient plus. Cette rencontre allait me réconcilier avec l’école et faire naître mes premiers poèmes.

Inanna et Varna, les sœurs de Matobe, décident d’enfreindre la loi meurtrière et de cacher leur petite sœur à la forêt de l’ombre, lieu maudit et interdit aux habitants de la tribu.

…Sept ans que Varna vit comme une recluse et pourtant elle a atteint une sérénité de l’âme, les Dieux la suivent à chacun de ses pas. Toutes ces années passées près de sa sœur à la câliner, à lui donner ce que Belenda n’avait pas su lui donner : la tendresse maternelle. Matobe a sept ans aujourd’hui, Matobe si pleine de lumière…

Bachelière, mariée et maman, j’enchaîne les petits boulots avant de tenir un petit bar où la fréquentation des nantis et des plus démunis me réveillent (j’écris) puis je travaille dans un hôpital psychiatrique comme agent de service avant de devenir aide-soignante et secrétaire médicale (j’écris). Face aux patients et à leurs souffrances, j’écris. Face aux douleurs de la vie, deuils, séparations, arrachement d’être cher, j’écris.

…Inanna n’a pas revu Matobe depuis le jour de sa naissance. Grâce à Varna elle peut l’imaginer aisément. Il lui arrive même qu’elle surgisse dans ses songes : elle la berce dans ses bras. Ce rêve est si réel qu’elle connaît Matobe dans la douceur de sa peau, dans la couleur de ses yeux, dans son odeur. Quand elle rêve d’elle, elle combat pour retenir son rêve contre l’éveil qui l’arrachera à ce moment d’amour. Quand Matobe était encore bébé, elle lui créait des poupées dans ses étoffes. Avant de les transmettre à Varna, trait d’union des deux sœurs, elle serrait la poupée contre elle pour l’imprégner de tout son amour, comme si ce jouet que Matobe allait tenir dans ses bras transmettrait à son tour tous les sentiments qu’Inanna éprouvait pour sa petite sœur, une façon de combler ce manque infini, et peut être aussi un peu…comme les papillons d’Elhonna…

Face à tous les visages connus et aimants qui s’effacent, semblables à la tribu d’Hélios, ou qui ont pris le nom de « Buluc », j’écris. J’aspire pour eux au dénouement de mon manuscrit. Aujourd’hui, je regarde et garde seulement les quelques visages aidants et combien Sages qui ont été et seront toujours là, sans jugement… Sagesse que porte beaucoup de mes personnages, dont un, Varna, qui répond à sa sœur, Inanna qui ne comprend pas le rejet des gens de son peuple :

- … Le malheur épuise les hommes Inanna. Quand père est parti, ils nous ont plaintes, notre malheur était neuf, inhabituel et pour cela attirant pour notre petit peuple, ils aimaient le partager mais quand le malheur s’enracine comme avec la mort de mère et mon départ, il devient alors une malédiction. Il est terrorisant, incompris. Les hommes préfèrent penser que les Dieux nous ont abandonnés ou que nous sommes nous-mêmes responsables de tant de douleur…

Comme je le dis précédemment, la rencontre avec les Dieux m’a fascinée, et s’est poursuivie toute ma vie. Obligatoirement, le temps a pris une autre dimension, est devenu insaisissable, confus, désordonné. J’ai souhaité transmettre dans mon manuscrit cette notion jusqu’aux dernières phrases de « la Bukinê d’Anna », qui invitent le lecteur dans un autre espace-temps qui sera la suite de ce manuscrit. On entendra donc encore le son de la Bukinê avec, à ses côtés, la suite de ma biographie…si les Dieux l’autorisent… J et je Vous écris…

Marie-Noëlle FARGIER présente son roman "La Bukinê d'Anna"

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Ani Serdent se présente et nous parle de son roman

Publié le par christine brunet /aloys

Oupeye, c’est là que j’habite. Moi c’est Ani Sedent et je suis l’auteur des Chroniques de l’Invisible - Magie en péril.

Pour en revenir à Oupeye, c’est une commune de la région Liégeoise et j’y vis depuis toujours. J’ai fait des études en illustration et si le dessin a toujours été une évidence pour moi, l’écriture l’était un peu moins.

Avec les Chroniques, j’ai comblé une envie qui s’est avérée être aussi forte que le besoin de dessiner.

Les Chroniques de l’invisible et son premier épisode, Magie en péril, racontent les aventures et mésaventures d’un jeune apprenti en arts de la chevalerie et futur héros au service des fées. C’est un roman pour un public jeune où se mélangent contes et fantasy, humour et aventure. C’est une histoire pleine de rebondissements, de rencontres et de lieux plus étranges les uns que les autres.

Attention, ce livre est bourré de magie et cela peut s’avérer dangereux à manipuler. La quatrième de couverture en donne un aperçu :

Nebula s’est échappée !

C’est impossible, mais voilà… elle s’est évaporée ; et quand Valerian se voit proposer d’assister Hortie dans sa traque de la sorcière, le jeune apprenti chevalier s’empresse d’accepter. Tout plutôt que le sempiternel séjour à Camelot en compagnie de maître Merlin.

Malgré son irritation, le vieux mage décide de les accompagner.

Valerian rêve d’aventure ? Qu’à cela ne tienne ! Pourtant, entre nains, dragons et monstres légendaires, les choses vont rapidement se compliquer.

Plaies et bosses sont au programme mais pour un futur héros au service des fées qui doit, rien de moins, que sauver son monde, l’enthousiasme reste son arme la plus efficace.

Ani Serdent se présente et nous parle de son roman

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Méandres, le nouveau recueil poétique de Salvatore Gucciardo

Publié le par christine brunet /aloys

Méandres, le nouveau recueil poétique de Salvatore Gucciardo

Méandres, le nouveau recueil poétique de Salvatore Gucciardo

Après avoir publié « Lyrisme cosmique » en 2011, le peintre et poète Salvatore Gucciardo publie aux Editions Chloé des Lys un nouveau livre poétique s’intitulant « Méandres. Ce dernier, comme le précédent, est illustré par l’auteur.

Le poète, après avoir donné sa vision cosmique et lyrique de la naissance de l’univers, nous revient avec une fresque qui illustre l’âme humaine dans sa nudité ambiguë et son inspiration lumineuse. C’est un plongeon vers la condition humaine face à l’épreuve des dédales de la vie.

L’âme s’était dénudée. Elle semblait seule et incomprise.

Emmêlée aux vrilles, elle survolait de ses ailes les terres brumeuses.

(…)

Écumes sulfureuses

Pulsions imprévisibles

L’homme

À l’affût

De son destin

(…)

On recherchait un grain de lumière qui puisse percer l’épaisseur des ténèbres.

.

(…)

Rêveries fougueuses

Frémissements intenses

La luminescence

Céleste

Enlumine l’antre intérieur

Le livre est préfacé par Joseph Bodson, président de l’Association des Ecrivains de Wallonie, poète et critique littéraire. L’ouvrage a été traduit en italien par Maria Teresa Epifani Furno, poétesse, essayiste et critique littéraire.

Méandres, recueil poétique de Salvatore Gucciardo

Editions Chloé des Lys, Belgique

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Sebastien Quagebeur se présente !

Publié le par christine brunet /aloys

Sebastien Quagebeur se présente !

Sébastien Quagebeur naît à Paris 9e, rue des martyrs en 1976 d’un père d'origine franco-belge et d’une mère d'origine polonaise et tchécoslovaque. Il grandira à la Cité Rose, une immense mosaïque culturelle et sociale rue Curial dans le 19e arrondissement. Il se passionne très tôt pour l’art et la musique. Après avoir repris des études de psychologie, il devient travailleur social dans plusieurs associations nationales : auprès d’enfants, de personnes sans domiciles fixes,de personnes en situation de handicaps psychiques, depersonnes âgées dépendantes. En 2013, il écrit un recueil depoèmes : La Douceur du Temps qui sera édité en Belgique par les éditions Chloé des Lys courant 2014. Il consacre l’année 2014 à la préparation de deux nouveaux recueils : Le livre du coeur et Fleur de corail, d’un essai poétique Entre l’infini et l’ineffable et de son premier roman Les portes de la beauté.

Extrait de "La douceur du temps" :

J’ai avant tout des poétiques à partager bien plus qu’une vision : l’immensité du ciel. Sentir la force du monde qui nous protège de sa couche terrestre... Nous sentir comme des passagers heureux. En entrant dans le mystère de la vie que la bibliothèque renferme en secret dans ses livres si sagement classés dans leurs écrins de bois, les lettres nous projettent comme de la lave sur l'asphalte, comme de l’écume sur la tour Eiffel. En écoutant chanter les mots, je me souviens alors que l’art qui interpelle est invisible, imprévisible. Il se devine. Il se trouve dans l’instant. Si vous trouvez ce « Il » retenez-le en vous. Votre « Je » plus ce « Il » devrait « Nous » permettre de continuer d’écrire quelque chose qui mérite d’être lu. Il n’y a pas de petites lettres pour petites gens. Il n’y a que des grandes lettres pour ceux qui les aiment. Il n’y a pas de grandes lettres pour personnes cultivées... Que des petites lettres pour ceux qui les admirent tout bonnement. Ce n’est pas une question de goûts mais de caractères.

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Nouvel auteur chez Chloé des Lys, Papy NZILI va publier "Mon histoire avec eux"

Publié le par christine brunet /aloys

 
http://www.bandbsa.be/contes3/papytete.jpg
 
 

 

 

 

Je suis né à Kinshasa, le 30 août 1973. Je suis gradué en Commerce Extérieur et licencié en

Économie Appliquée. Professionnellement, je suis Inspecteur d’Administration Fiscale. 

Familialement, je suis papa de deux petits garçons de 8 et 6 ans.

 

Alors, comment résumer « Mon histoire avec eux » ? Il s’agit, très sommairement, de divers récits traitant de relations interpersonnelles, de leur naissance, de la manière dont les émotions sont vécues par le narrateur, et parfois de leur disparition. Le narrateur y dévoile des rencontres qu’il a faites avec des hommes et certaines femmes qui ont compté dans sa vie. Ils lui ont apporté chacun quelque chose de différent. Il serait aisé de qualifier ce livre de « littérature gay ». Mais ce serait passer à côté d’une œuvre subtile, délicate, parfois brusque, d’un texte psychologique émouvant, peut-être choquant également. Vous y découvrirez un homme qui s’est réfugié dans des aventures amoureuses sans lendemain, un homme qui subit un manque impossible à combler. Au final, peu importe si notre narrateur est gay, bi ou hétéro. C’est un personnage complexe, paradoxal, touchant, qui s’écrit pour mieux se retrouver.

 

Et pour vous donner le ton sur lequel il est écrit, en voici de courts extraits :

 

 

  
« Vous risquez de penser que ce n’était que libidineux ce qui se passait en moi lorsque vous me voyez donner une telle lecture aux gestes d’Adonis. C’était bien plus profond que là où toute concupiscence aurait pu nous mener. Je m’exerce à trouver les mots pour l’exprimer dignement, mais ils me paraissent tous petits et faibles. Comment vous l’exprimer pour que vous compreniez ? Ce serait simple avec lui, le contact de nos chairs suffirait à pendre la dimension de cette force invisible qui nous a asservis durant toute la journée. Il se laissa prendre en otage par un sentiment inconnu. Moi, je savais donner un nom à ce sentiment : le désir, l’amour. C’était sacré. Pour des gens avec une spiritualité rudimentaire, ces mots ne donnent pas beaucoup de sens. Mais je sais de quoi je parle. Fût-il le désir ou l’amour, je ne le ressentais pas pour Adonis comme on pourrait le ressentir pour un être fait de chair et de sang. C’était mystique, transcendant. »
  
« En y réfléchissant aujourd’hui avec du recul, j’en arrive à me demander si Sarah n’avait pas prévu, dès notre rencontre dans le métro, de me ravir des mains de son père. Elle avait un esprit vif, qu’elle n’a pas dû hériter de son père. Paulin était d’une candeur infantile. Je ne le dis pas en le dénigrant. Au contraire, je lui ai toujours envié cette innocence d’enfance qu’il avait su garder plus d’un demi-siècle. Il est rare dans notre monde opportuniste et calculateur. Nombreux sommes-nous à avoir appris à anticiper nos paroles et nos actes pour en tirer le profit maximal. Était-ce la conséquence de sa confiance en l’humanité, cette attitude de Paulin que d’aucuns qualifieraient de naïve ? Je continuais à ne rien lui dire. « Tenir » sa fille était pour moi une assurance d’avoir toujours quelque chose de Paulin en ma possession. C’est malsain, je vous l’accorde. Et bien pire encore ! »
  
« Bandhu était un garçon digne de confiance. En faisant aujourd’hui le bilan de toutes les rencontres, de toutes les amitiés que j’ai eues dans ma vie, celle avec Bandhu Ramej arrive sans concurrence sur la première marche du podium. Ce n’est pas parce que je l’ai aimé plus que les autres. C’est parce qu’il m’a rendu mieux que les autres le moi que je lui avais donné. La simplicité a rencontré la simplicité. La transparence a rencontré la transparence. La confiance a rencontré la confiance. C’était la fusion de deux êtres, de deux âmes, de deux cœurs. Il n’y eut pas de duplicité dans cette relation. Tout n’était pas rose car j’ai beaucoup souffert de ne pas l’avoir comme je le voulais, mais tout était vrai. Au sein même d’une famille, on trouve très rarement des rapports aussi sincères, aussi loyaux, aussi fidèles. Aujourd’hui, des années nous séparent de cette belle amitié que nous avons partagée. J’ai quitté Kinshasa à mes dix-huit ans pour faire l’université en Europe. La vie m’a fait rencontrer un nombre incalculable de gens. Jamais aucun ne m’a plus fait sentir la sécurité d’un amour véridique. Merci Bandhu ! »
Nouvel auteur chez Chloé des Lys, Papy NZILI va publier "Mon histoire avec eux"

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Simon Andrieu se présente !

Publié le par christine brunet /aloys

Simon Andrieu se présente !

Qui est Simon Andrieu ?

Né à Versailles en 1990, Simon passa son enfance et son adolescence à l’Est de Paris, dans la ville de Plaisir (et oui, ça existe vraiment !). Après un Baccalauréat scientifique, il quitta le domicile familial pour s’installer à Orsay. Cette ville du Sud de Paris abrite une partie de l’Université Paris-Sud où il effectua une Licence et un Master en Sciences de la Terre. Il y commence aujourd’hui un doctorat dans le même domaine lors duquel il devra, entre autres, reconstituer le paysage qui occupait l’Ouest du Bassin parisien (du Poitou au Calvados) il y a 160 millions d’années.

Simon développe depuis sa jeunesse une passion pour les histoires. Il commença à écrire régulièrement lorsqu’il était au lycée, se consacrant à la rédaction de son premier roman : Invasion. Ce récit d’heroic-fantasy ne fut pas édité. Simon se lança peu après dans l’écriture de son second roman, Les Deux Portes, qui paraîtra prochainement chez Chloé des Lys.

Le roman : Les Deux Portes

Les Deux Portes est un roman fantastique qui raconte l’histoire d’un jeune lycéen timide et terrorisé à l’idée de devenir un jour comme les adultes qu’il côtoie. Il vivra, au fil des pages, une aventure extraordinaire autour du monde, partant à la découverte d’incroyables secrets inconnus de l’humanité. Ce voyage lui permettra de retrouver confiance en lui, mais surtout de se construire des rêves et des ambitions d’avenir. Car après tout, ce sont nos rêves qui nous permettent de grandir et de progresser.

Simon a une page facebook : Simon écrit des bouquins. Rejoignez-la !

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Ainsi soit-il, le nouveau roman de Christian Eychloma

Publié le par christine brunet /aloys

 

couverture ainsi soit-il

 

Ainsi soit-il...

ISBN : 978-2-87459-787-9

300 pages

 

« Ainsi soit-il… » est un roman d’anticipation où l’on voit les principaux protagonistes de l’histoire découvrir peu à peu la vraie nature de leur réalité. Qui, pour aussi dérangeant que cela puisse paraître, pourrait bien en fin de compte être notre réalité...

L’aventure commence dans un établissement pénitentiaire, sur Héphaïstos, une planète à peine habitable où ont été déportés des opposants politiques ainsi que quelques « droits communs ». Profitant de circonstances tout à fait particulières, les prisonniers réussissent à tromper la vigilance de leurs gardiens pour prendre le contrôle du bagne.

Ils découvrent alors un certain nombre de choses dont ils ignoraient totalement l’existence, comme la présence d’un autre camp réservé aux femmes, avec des gardiens sadiques qu’ils devront neutraliser, et des médecins menant de cruelles expériences sur une espèce non humaine apparemment endémique de cette planète.

Après bien des péripéties, ils réussissent à quitter ce monde hostile à bord d’un vaisseau militaire abandonné depuis des années en orbite. Pour être presque aussitôt pris en chasse par un autre vaisseau envoyé à leur poursuite par Atlantis, la planète qui dirige d’une main de fer la Fédération.

Echappant à leurs poursuivants grâce à l’intervention miraculeuse de ces entités extraterrestres qui sont bien loin d’être ce que tout le monde pensait, ils arrivent enfin sur Atlantis. Où cinq siècles se sont écoulés depuis leur départ, à l’issue d’un voyage qui, en raison de la dilatation temporelle liée aux très grandes vitesses, n’a duré pour eux que vingt-quatre ans, passés en hibernation.

Et sur Atlantis, il ne reste rien de ce qu’ils avaient connu. Absolument rien.

 

 

 

Christian Eychloma

futurs-incertains.over-blog.com

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Concours poésie "Les petits papiers de Chloé". Thème la vieillesse.

Publié le par christine brunet /aloys

Texte n°10

 

 

Au début on la croise sans y prêter garde

Pourquoi s’encombrer d’idées vétillardes

 

Mais lorsqu’elle s’approche de nous

On prend vite les jambes à son cou

 

Dans la crainte qu’elle nous pénètre

Jusqu’au plus profond de notre être

 

Plus tard on la croise à nouveau

Le contact alors se fait crescendo

 

De matin en matin elle nous prend la main

Pour nous conduire sur son dur chemin

 

Alors avec elle on joue les traîne-savates

Mais tout compte fait, on s’acclimate

 

Et lorsqu’on l’a bien apprivoisée

Loin de nous l’idée de l’abandonner

 

Enfin vient le jour où on la remercie

Sans elle on ne serait plus en vie

 

Même si parfois on a l’esprit chagrin

On ne veut plus lui lâcher la main

 

On finit même par l’aimer, je le confesse,

Je vous parle bien sûr de dame vieillesse

 

 

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Les états d’âme de la lune et du soleil : Philippe WOLFENBERG

Publié le par christine brunet /aloys

etatsame


Suite au jeu de l'auteur mystère auquel Philippe Wolfenberg s'est plié avec plaisir, ma curiosité piquée au vif, je lui ai demandé de revenir sur Aloys pour nous parler plus en détail d'un livre curieux au titre qui ne l'est pas moins...



Les états d’âme de la lune et du soleil
  
Courte présentation
 
Philippe Wolfenberg, né à Liège il y a un peu plus de 49 ans, habite à Chaudfontaine : « l’avantage des espaces verts à quelques minutes de la métropole », se plaît-il à dire !
Ce sagittaire célibataire cohabite avec des félins, seule race à supporter, sans doute, son impossible caractère!
L’auteur, qui se dit blasé et cynique, n’en est pas moins passionné par l’écriture et la lecture, bien entendu. L’image aussi l’exalte à travers la photographie, ainsi que la musique mais pas uniquement celle des mots, l’informatique, l’ésotérisme, les minéraux et la nature dont il se sent forcément très proche... Loup y es-tu ?
 
Un livre chez CDL : un titre un peu bizarre, on dirait une nouvelle du 18e avec Rousseau ou Diderot.
Pourquoi ce titre ?
 
La lune représente la Femme (le Yin), le soleil représente l’Homme (le Yang)... Deux astres appelés à ne pas se rencontrer... Pourtant, dans mon roman, l’incroyable se produit...
Leurs différences qui, loin de les éloigner les attirent, sont à la base de ces “fameux” états d’âme qui finiront par les guider vers la passion...
 
Cette longue phrase, voulue évidemment... est-ce qu'elle colle au texte ?
 
Non seulement elle colle au texte mais, plus encore, elle en est le parfait – et fidèle – résumé...
 
 Tu m'expliques le visuel de ta cover ?
 
Le chapitre deux commence par la description d’un château... Celui de la couverture... La “tanière” du narrateur... Un lieu où, entouré de “ses créatures” (puisqu’il est écrivain), il se protège
des désillusions nées d’une vie qu’il trouve bien terne (paradoxal alors qu’il semble avoir tout)... Cet édifice a réellement existé et se trouvait, comme je le fais dire au “héros”, presque à la place
de la maison familiale... C’était une très belle demeure...
 
Est-ce un roman, des nouvelles ? Quel genre ? Suspense, philosophique, autobiographique
 
C’est un roman (assez court)... Je parlerais de chroniques amoureuses... Qui racontent les tenants et aboutissants d’une rencontre obligée de la dernière chance... Il n’y a pas de suspense (reproche que l’on m’a parfois fait) mais
c’est un hymne à la passion amoureuse (qui, à mon avis, est la seule chose qui donne sa valeur à la vie puisqu’elle consiste en une quête de l’âme jumelle, cette partie de nous-même dont on a été amputé)...
En alchimie, c’est l’intégration des parties contraires qui mène à l’harmonie parfaite sous forme de “pierre philosophale”... Tout au long du récit, j’instille un peu de philosophie de vie, quelques questions existentielles...
Le chapitre un est entièrement autobiographique... Le reste mêle fiction et souvenirs...
 
Dans l'extrait que tu nous as proposé pour l'auteur mystère en décembre, l'un de tes personnages s'appelle Phil. Toi ?
 
Je ne conçois aucun de mes textes sans m’y impliquer... Une manière de vivre d’autres vies, d’exister autrement...
 
Tu me parles un peu du sujet du bouquin ?
 
Une “météorite” rencontrée au hasard d’Internet en a brillamment parlé :
 

Phil (écrivain à succès) et Caterina (écrivain en devenir) se rencontrent lors d’une soirée mondaine où la magnificence des décors semble être une invitation à un luxe de sensations à venir.


Mais ils ne savent pas encore la folle passion que fera naître leur premier baiser.


Le temps, la permanence, la lassitude, la banalité… Telles sont les hantises de ces deux « aventuriers ».

Depuis qu’ils se sont avoué qu’ils s’aiment, ils tremblent – au sein même de leur passion et du désir éperdu de l’autre – de se réveiller et de voir leur bonheur d’être ensemble à jamais disparu.


Des héros des temps modernes (où tout vient et disparaît trop vite) marqués du sceau de la fragilité des êtres et des choses. Des héros poursuivis par un anathème : celui du destin, ce traître qui broie sur son passage les espoirs les plus fous. Des héros conscients que l’inconstance humaine déploie ses ailes sur toute chose mais résolus à combattre cette cruelle évidence.


Un roman doux-amer, clair-obscur, hésitant entre l’ombre (la lune ?) et la lumière (le soleil ?). Un roman où les mots peignent le portrait d’une passion née de la solitude, du manque et de l’impuissance à pouvoir contrôler tous les éléments de la vie. Qu’advient-il de Phil et Caterina, à la fin de l’histoire ? Phil, le narrateur, ne se sent pas obligé de tout dévoiler au lecteur… Comme s’il regrettait de s’être trop confié…
Ou alors, il laisse à ce dernier le soin d’imaginer tout ce qu’il ne dit pas.
 
Tu décrirais ton style comment ? Très dialogué ? Très vivant ? PLus un récit ?
 
Très descriptif avec des dialogues qui hésitent entre l’introspection, l’humour et la connivence  (enviable) entre deux êtres qui ne pouvaient pas ne pas se rencontrer...
C’est aussi le récit d’un naufragé qui imagine son sauvetage avant de le vivre et d’y prendre un plaisir incomparable (même s’il doit se pincer souvent pour être sûr qu’il ne rêve plus)...
 
Un projet en cours ?
 

 

Plusieurs mais qui risquent de ne pas voir le jour par un mélange paradoxal d’entêtement et de découragement... Il paraît, en effet, que les écrivains baissent vite les bras...  
Il ne nous reste plus qu'à découvrir ton livre !!

Christine Brunet
www.christine-brunet.com

Publié dans présentations

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