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Anne Renault a quelques mots à nous dire...

Publié le par aloys.over-blog.com

                                              

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  QUELQUES MOTS A VOUS DIRE...

 

 

Je suis née il y un peu trop de temps au coeur de la Charente, pays des vignes et de la lenteur, dans la lumière dorée du Sud-Ouest. C'est l'amour de ce lieu d'enfance et le désir de le faire renaître avec mes mots qui est à l'origine de mon écriture.

J'ai exercé le métier de professeur de français, après avoir obtenu un CAPES de Lettres Modernes et  une maîtrise de Littérature Comparée sur Kafka, Borges et Buzatti à la faculté des Lettres de Poitiers. Je vis en Touraine et écris des nouvelles depuis une dizaine d'années. Mon premier recueil « Suicide dans l'après-midi » est en cours d'édition chez  Chloé des Lys.

Ma deuxième source d'inspiration, je l'ai trouvée dans le Nord, particulièrement à Ostende, ville avec laquelle j'ai un rapport que l'on ne peut qualifier que d'amoureux. Ici, le ciel est plus grand qu'ailleurs, une promenade sous la colonnade qui longe la plage est un parcours magique, et la mer du Nord me murmure les histoires de personnages bizarres, douloureux et presque fous, que n'accompagne que leur solitude.

En exergue de mon recueil de nouvelles se trouve une citation de Kafka: « Le sens de la vie, c'est qu'elle a une fin... ». Et en effet, la mort, redoutée, subie ou souhaitée, la mort donnée à l'autre aussi, est le ressort de mes récits. Mais c'est une mort comme enchassée dans la douceur et la beauté sensuelle du monde, de ses paysages, de ses atmosphères, qui s'imposent à mes personnages d'une façon parfois presque insoutenable.

Un deuxième recueil de nouvelles est en phase d'achèvement. Il y sera toujours question d'Ostende, mais dans une tonalité plus apaisée, même si mes histoires expriment toujours, comme le dit Camus dans « L'étranger », « l'amour » mais aussi « le désespoir » de vivre.   

 

 

Anne Renault

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LISA DI SANTE SE PRESENTE...

Publié le par aloys.over-blog.com

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Comment dire en quelques mots qui je suis ? Pas facile. Née le 16 octobre 1979 à La Louvière, en Belgique ; enfant de la révolte ouvrière, des mouvements contestataires et littéraires surréalistes, je m’installe à Bruxelles pour suivre des études de philologie romane à l’ULB. Tant que j’y suis, je continue sur ma lancée et poursuis avec un diplôme dans la gestion d’événements socioculturels, puis décroche un boulot d’animatrice socioculturelle dans une ASBL d’éducation permanente. Et pendantcouverture-lisa-de-sante.jpg tout ce temps, je me marie, achète une maison, adopte trois chats, un chien, enterre mon poisson rouge, travaille, deviens maman, fais du théâtre, redeviens maman, … et puis, surtout, j’écris. Depuis toute petite. Un peu de tout, comme on dit : poésie, nouvelles, romans… L’année de ma trentième année est aussi celle de la publication de mon premier roman, « Quand j’étais moi », chez Chloé des Lys.  

 

Quelques mots sur le livre ?


Étudiante en lettres à l’université, la narratrice partage sa vie entre ses cours et un bar mal famé ou elle est serveuse le soir pour payer ses études. Entre une mère tyrannique, un père absent, un physique qu'elle n'assume pas, et l'absence de vie amoureuse, elle se terre dans ses lectures et une vie imaginaire remplie d’aventures. Sa seule alliée est sa meilleure amie, Arinna. Mais celle-ci disparaît soudainement. Bravant sa trouille, la narratrice décide de se lancer à sa recherche. Surveillée, poursuivie, emprisonnée, elle va se retrouver entraînée malgré elle dans une suite d'événements dont elle perdra peu à peu le contrôle.


«  Un roman de fiction qui mêle le récit intime, l'intrigue et le fantastique. Un roman sur ce qui fait de nous des individus et ce qui nous relie au monde, sur Dieu, la nature humaine, l’immortalité. Et les mères tyranniques. »

 

Un extrait ???

 

C'était un jour où le soleil brillait par son absence. Un jour où la pluie marmonnait au trottoir sa rancœur. Un jour où le four micro-ondes, le ventre chaud, bipait sa solitude au robinet malade, qui ne cessait de crachoter. C'était un jour où le poulet réchauffé avait le goût de poulet, ni plus ni moins. Un jour où le parapluie dégoulinait de bon sens et le bus éclaboussait sa monotonie.

La jeune fille baissait la tête en marchant vite sur le trottoir. Peut-être qu'elle observait les crottes de chien, peut-être qu’elle ne voyait rien. Peut-être qu’elle ne voulait pas croiser le regard des passants qui marchaient tête baissée pour ne pas voir les autres passants. La jeune fille était banale, pas très jolie, pas très gaie. Elle était un peu grosse.

Elle arrivait devant la classe. Les autres étaient indifférents. Elle avait l'habitude de passer inaperçue. Elle n'avait pas de dessins sur le corps ni d’anneau sur le visage. Elle ne portait pas de vêtements trop courts, ni trop colorés. La jeune fille était trop ordinaire pour être remarquée.

 

 

Lisa Di Sante


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