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interview

Carine-Laure Desguin sous le feu des questions de Polichinelle

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Si ma mémoire ne me trahit pas; les "drôles de dames" étaient trois... il en manque donc une ! Après Anne-Sophie Malice et Edmée de Xhavée, voici donc la troisième chroniqueuse d'Actu-Tv; Carine-Laure Desguin !


1) Chroniqueuse sur Actu-Tv, pourquoi ?
- Je glandouillais toute la sainte journée sur le Net et, très tard un soir de java à l'eau de rose, j'ai bousculé une petite chose avec une mine taillée comme un crayon, c'était Bob Boutique. Il m'a demandé si j'aimais schtroumpfer du virtuel vers le réel, que ça me changerait de mes étroites étiquettes une ou deux fois par mois et que de toute façon, une bonne transfusion de culture XYZ, ça ne pouvait qu'embaumer mes rêveries et grandir mon dictionnaire. Comme il n'y avait aucun contrat à lécher, j'ai tourbillonné de joie.


 

2) Ton meilleur souvenir, ta pire galère ?
- Ben justement tiens, y'a quelques jours d'ici, excursion dans les bois. De vrais bois tu sais, avec de la mousse sur les écorces en guise de boussole. Une escalade sur des feuilles humides et pourries, bref, Kho-Lanta mais en plus hard, tu vois l'genre ? En équilibre instable sur des talonnettes et en guise de sac à dos, la caméra de Bob, du grand art, monsieur, du grand art. Mais j'ai juré en crachant entre deux ornières de la boucler et de ne plus rien gribouiller à ce sujet, zappons donc le truc. C'est compris ça, Carine-Laure, hein ?
Un bon souvenir ? Absolument tous les reportages. Quand je serai bien jeune dans une trentaine d'années, j'aurai de quoi gamberger au lieu de chercher après ma prothèse dentaire dans je ne vous dirai pas quoi.


3) Quel reportage rêves-tu de faire ?
- Chaque reportage est une aventure et j'ai aimé tous les interviewés depuis André Guyaux, ce prof qui enseigne la littérature du 19ème à la Sorbonne, jusqu'à Benoit Goffin qui nous a si bien raconté la vie mouvementée de Maurice des Ombiaux. En passant par Olivier Leborgne, le fantôme de Jean-Jacques Rousseau, les ombres des surréalistes à Montbliart, etc.


4) Qui rêves-tu de rencontrer ?
- Pour le moment, j'ai envie de rencontrer Marc Danval, il a très bien connu Robert Goffin, une personnalité tout à fait hors du commun... ça m'intéresse car j'ai parfois de sacrées ondes de jazz qui me traversent la casquette ! Sinon, je pensais au roi Philippe. Mais avec Bob est-ce possible ? Se garer n'importe comment dans la cour du Palais Royal, se perdre dans une chambre alors qu'on cherche les chiottes, oublier sa caméra dans le coffre de la voiture et donc rebelote, il faut faire demi-tour, trouver du réseau dans l'une ou l'autre salle pour téléphoner à Poussin car bien sûr les lunettes sont-elles restées sur la boite à pain, t'es sûre de ça, Poussin ? Alors tu vois, Alain, Philippe ne comprendra rien à tout ça, j'imagine déjà le regard interrogatif...


5) Ton actualité ?
- Oh, ça foisonne dans tous les sens, comme d'hab'. Je m'excite sur les corrections d'un roman

dont je n'ose même plus prononcer le titre mais les meurtres se passent à Maubeuge, ça, c'est OK. Il y a un autre roman dans un tiroir, une espèce de road-movie dans les rues de ce putain de Pays Noir. Et plus concrètement, la diffusion de deux recueils collectifs édités chez Jacques Flament et les revues auxquelles j'aime participer, Aura, Lichen, Les Petits Papiers de Chloé. Je sais que je m'éparpille mais je suis comme ça, un peu "foufouille".
Plus concrètement, la préparation du 6ème Salon du Livre de Charleroi qui aura lieu le dimanche 12 novembre à la Bibliothèque Marguerite Yourcenar de Marchienne-au-Pont. Tiens, une idée de reportage sur les traces de Marguerite Yourcenar dans la région de Charleroi.
Et en février 2018, il y aura la lecture de ma pièce "Le Transfert" par le Box Théâtre de Mons. Là, t'es sensé me demander de quel genre de transfert il s'agit, cher Alain. Ben Le Transfert, c'est l'histoire d'un type qui est hospitalisé et voilà que son dossier se perd dans la corbeille virtuelle de son ordi. Et si tu n'existes plus dans le virtuel, comment veux-tu encore exister dans le réel ? Peut-on prendre la température d'un type qui n'existe plus ? Franchement ?


Je pense qu'en 2018, il se passera pas mal de choses ! 

 

 

Publié dans interview

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Sur les traces de Bob Boutique... Sur le blog "Les yeux fertiles"... Une chronique signée Cathie Louvet

Publié le par christine brunet /aloys

https://lesyeux-fertiles.com/2017/10/19/sur-les-traces-de-bob-boutique/#more-2587

https://lesyeux-fertiles.com/2017/10/19/sur-les-traces-de-bob-boutique/#more-2587

Sur les traces de Bob Boutique

Pour ma première contribution sur le site, je voudrais vous présenter un très talentueux romancier belge, auteurs de recueils de contes et de deux thrillers musclés particulièrement bien ficelés. Aujourd’hui, je vais vous parler de « 2401 », le premier d’une trilogie mettant en scène le commissaire Verdriet et son équipe.

 

2401 a été publié en 2015 par les éditions Chloé des Lys, maison d’édition belge implantée à Tournai, éditant de la poésie, des BD, des nouvelles, des biographies, des romans ainsi qu’une revue littéraire intitulée « Les petits papiers de Chloé ». La visée humaine qu’il véhicule est très profonde, pour preuve les divers thèmes abordés: la lâcheté; la corruption; l’exploitation de la détresse humaine; le regard de la société sur le handicap physique ou mental, mais aussi la réponse apportée à ces handicaps; le concept que chacun d’entre nous cache des squelettes dans son placard.

L’intrigue: Monsieur Jacques Durieux, brave retraité qui coule des jours heureux dans le bon village de Chamy sur Semois, reçoit une lettre anonyme plutôt inhabituelle: pas de demande de rançon, pas d’argent…Françoise Laloux, pharmacienne qui officie dans le même paisible village, reçoit une lettre identique. De même les « sœurs » Renard, Lise Deroubaix caissière dans la ville d’à côté et Alain Birnbaum, le médecin.

Que peut bien signifier cette pluie de lettres anonymes adressées à de braves citoyens qui, bien entendu, n’ont rien à se reprocher, ni dans le présent, ni dans le passé. Alors quoi? Mais Renée et Monique Renard sont bien décidées à ne pas se laisser faire et

Lettre anonyme

découvrit, à l’aide du médecin et du curé qu’elles entraînent à leur suite, quel corbeau se cache derrière.

Toute cette histoire pourrait se résumer à une vaste farce bourgeoise, dans le genre vaudeville, mais n’oublions pas que nous sommes dans un thriller; et qui dit thriller, dit frisson, angoisse, tension dramatique…Aussi, quand la piste de l’attentat permet aux policiers de remonter jusqu’à Chamy, la blague prend des allures de drame. Fini de rire!!!

Dans ce thriller très riche et très original, Bob a imaginé une société secrète dont les membres ne seraient pas mus par les habituels moteurs: « Le corbeau n’a rien à voir avec la religion, la philosophie ou la politique. Il n’est pas une secte mais une organisation secrète qui prend et qui donne. Vous avez le droit de demander n’importe quoi, n’importe quel service légal ou pas, pour autant que vous acceptiez d’en offrir un de même valeur. Donc, pas d’argent, l’opération serait nulle, puisque vous devriez donner autant de billets que vous en recevriez en retour (…)Il n’y a pas de limite morale. Vous donnez, vous recevez…vous donnez beaucoup, vous recevrez beaucoup. A vous de vous situer. » (Pages 43/44) => Avec pour obligation évidente de ne JAMAIS en parler ni poser de questions.

Pour autant, même s’il est clair que l’auteur ne se fait aucune illusion sur ce dont l’homme est capable par appât du gain ou goût du pouvoir et de la puissance, aucune trace de cynisme ni de cruauté gratuite. Le ton reste léger, même quand Bob évoque les « monstres » qui vivent dans l’hôpital psychiatrique du docteur Strassen, tissé de répliques bien sonnées et d’un humour grinçant mais jamais méchant, de ce genre-là, par exemple: « Comme quoi, rien n’est plus dangereux qu’une femme, que vous l’invitiez dans votre trou de célibataire (et ça commence toujours en tout bien tout honneur) ou la laissiez tomber comme une crêpe. De celles qu’on retourne d’un coup de poêlon en l’air, bien chaude, et qu’on ramasse alors brûlante sur le nez. » (Page 55)..

L’essentiel de l’action se déroule principalement en Belgique, dans le petit village de Chamy sur Semois, et en Suisse, dans la ville de Sion. Dans 2401, les descriptions de lieux n’occupent pas une place prépondérante; quelques phrases suffisent pour poser le décor et permettre au lecteur de se les représenter afin d’y situer les événements; rien de plus, car Bob, en bon conteur qu’il est, ne s’encombre pas de détails inutiles, juste le temps de nous faire regretter de ne pas avoir le bonheur de connaître ces lieux enchanteurs… Ainsi, « les gens qui connaissent Chamy et son environnement de forêts de hêtres et d’épineux ne manquent pas de faire une halte le long de la Semois dès que le temps le permet. » (Page 30)

Sans oublier toutefois de situer les lieux à leur juste échelle, toujours avec la pointe d’humour qui caractérise son style: « Le stade de Chamy, comme l’appellent pompeusement les joueurs, ressemble grosso modo à une prairie dont on vient de sortir les vaches, sauf que l’herbe est rasée, qu’il n’y a plus de flattes ( bouses), qu’on a délimité un terrain à la craie et qu’on a posé, à chaque bout, des piquets blancs avec un filet pour recevoir les ballons. » (Page 85)

L’ambiance « village de province » est décrite d’une façon savoureuse qui rappelle celle des films de Pagnol: « Sur la petite place de Chamy ( vous vous souvenez, au bord de la Semois) entre l’église et la maison communale, les braves dames commencent leurs conversations par « vous avez appris? » et commentent avec force gestes et roulement d’yeux le suicide de cet abbé qui était quand même un peu curieux, vous ne trouvez pas…rien que sa façon de marcher… » (Page 209)… »Et que dire de ces superbes villages de pierre aux toits d’ardoises avec une ferme à l’entrée, une autre à la sortie et la douce odeur du crottin dans l’air? » (Page 96)

La Semois

Pour conclure, je dirais que 2401 réunit dans ses 448 pages tous les ingrédients qui constituent non pas les bons, mais les excellents thrillers, car tout ici est à sa place: pas de fausse note, pas de fioritures, pas de descriptions inutiles. Le lecteur en a pour son argent, et pas une seconde ne s’ennuie. Au moment où il ouvre la première page, il met non pas le doigt mais tout le bras dans l’engrenage, et fébrilement tourne, tourne les pages jusqu’à la dernière…Au point de se dire: « Vivement la suite »!!!

Petite citation pour vous mettre définitivement l’eau à la bouche: « Cette histoire est pourrie, pleine de dangers incertains, comme s’il avançait dans le noir, les bras tendus pour ne pas se heurter à Dieu sait quoi… » (Page 115).

En cliquant sur ce lien, vous pourrez lire une interview exclusive de l’auteur:

https://legereimaginareperegrinareblog.wordpress.com/2017/10/19/interview-de-bob-boutique-auteur-de-2401-et-chaos/#more-24014

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Séverine Baaziz interviewée par Philippe de Riemaecker pour l'émission "Les fruits de ma passion"

Publié le par christine brunet /aloys

https://www.youtube.com/watch?v=09Fl8poxo0o&feature=youtu.be

Séverine Baaziz interviewée par Philippe de Riemaecker pour l'émission "Les fruits de ma passion"

Publié dans vidéo, interview

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Le blog Legere imaginare peregrinare interviewe Christine Brunet

Publié le par christine brunet /aloys

https://legereimaginareperegrinareblog.wordpress.com/2017/03/30/interview-de-christine-brunet-auteur-de-venus-en-re-et-convergences-romans-chroniques-dans-ce-blog/#more-11977

Interview de Christine Brunet, auteur de Vénus en Ré et Convergences, romans chroniqués dans ce blog.

 

Après avoir lu « Vénus en Ré » et « Convergences », j’avoue que ma curiosité a été éveillée ; deux thrillers si riches, si denses, surtout « Convergences », j’ai voulu en savoir un peu plus sur l’auteur, ses influences, sa façon de travailler. Voici l’interview que Christine Brunet a eu la gentillesse de m’accorder en exclusivité.

 

  1. Ma première question concerne vos influences littéraires, les œuvres ou auteurs qui vous ont marquée, les livres qui vous suivent.

Aucun livre ne me « suit » mais je dois dire que j’ai des auteurs incontournables, sans doute de ceux que les lecteurs considèrent aujourd’hui comme « dépassés ». Ce sont des écrivains qui ont façonné mon imaginaire, dont j’ai lu et relu les écrits et qui ont su m’emporter dans leur univers : Jules Verne, Alexandre Dumas, Maurice Leblanc… Dostoïevski, Proust, L’Abbé Prévost, Molière, Hugo et j’en passe.

  1. Quand vous étiez enfant, lisiez-vous ou écriviez-vous ?

J’ai appris à lire très tôt, « seule », pour pouvoir vivre en direct les aventures de… Oui-Oui… Ben oui… Extraordinaire personnage pour un enfant : courageux, aventureux, honnête… Ensuite je ne me suis plus jamais arrêtée. La lecture est un aspect incontournable de ma vie. Quant à écrire, non… Comment se mesurer à de tels auteurs ? Impossible. J’ai sauté le pas alors que j’habitais en Grande-Bretagne et seulement parce que je m’ennuyais. Je ne pensais pas partager un jour mes élucubrations avec des lecteurs.

  1. J’ai lu dans votre biographie que vous avez une soif d’apprendre. Comment cette soif se manifeste-t-elle dans votre travail d’écrivain ?

Pour moi, un roman policier, un thriller, un sf n’est crédible que lorsqu’il colle à la réalité. La base est donc la documentation. J’apprends à chaque roman, je rencontre des tas de spécialistes, je découvre, je me documente, je voyage… Passionnant !!! Je sais à présent crocheter une serrure (ça peut servir), reconnaître les différents insectes nécrophages, ou des dépôts sédimentaires. Je suis incollable sur la Main rouge ou les Vorys, sur les rayonnements alpha ou gamma… Tout ce travail est un enrichissement personnel incroyable que je tente de partager avec mes lecteurs.

  1. En général, combien de temps vous faut-il pour écrire un roman ? Et pour « Convergences », plus longtemps que les autres ? Combien de temps de préparation avant de passer à l’écriture proprement dite ?

Tout dépend du temps de documentation… On va dire de 6 mois pour Non nobis domine (j’habitais sur place et la documentation était historique donc plus facile d’accès) à 3,5 ans pour E16 ou même Poker menteur. Pour Convergences ? Un peu plus de deux ans… Mais il n’y a jamais de préparation à l’écriture : dès que j’ai le point de départ, les scènes tournent dans ma tête et lorsque la documentation sur l’instant que j’ai imaginé est parfaite, j’écris la scène et ainsi de suite. Je ne connais pas la fin de mes romans au début de mon écriture : je ne travaille pas sur scenario. J’ai besoin d’être également tenue en haleine, de frémir, de ressentir sur le coup les émotions qui secouent mes personnages. En fait comme j’imagine une enquête, je la fais au fur et à mesure grâce aux indices qui tombent, aux hypothèses lancées par mes héros, etc.

  1. Votre organisation : avez-vous un moment défini dans la journée ou dans la semaine où vous écrivez pour vos romans ?

JAMAIS : je ne peux pas écrire sous la contrainte. Si je m’oblige, c’est mauvais. Par ailleurs, imaginer une scène, un dialogue, une rencontre me prend parfois plusieurs jours… des jours durant lesquels les images me hantent, m’agacent, me perturbent… mais durant lesquels je n’écris rien. Lorsque la scène est « prête », qu’il y a tout (les couleurs, les odeurs, certaines réparties, les sensations) je l’écris d’une seule traite, la tête dans le guidon, avec frénésie… Ce n’est que lorsque cette étape est terminée que je laisse mon imagination poursuivre son travail…

  1. Les lieux décrits dans vos deux derniers romans sont très précis, avec carte et plans à l’appui. Vous rendez-vous sur place ou vous documentez-vous à partir de guides ou sur internet ?

Je vais toujours dans les endroits que je décris. Parfois, j’y suis allée plusieurs années auparavant, parfois juste avant l’écriture. Mais impossible de décrire un site, une maison, un pays via maps google ! J’ai besoin de faire passer les odeurs, les impressions ressenties sur place… C’est cela qui va participer à l’ambiance, qui crée le suspense et fait voyager le lecteur… Les odeurs sur l’Île de Ré sont très différentes de celles des collines provençales, par exemple. Londres et Paris ne se vivent pas de la même façon. Comment faire ressentir la jungle birmane aux lecteurs si on n’y est jamais allé ?

  1. Les parties techniques sont particulièrement précises et réalistes. J’imagine que vous menez des investigations en amont : comment procédez-vous ?

Je vais voir des spécialistes, je les écoute, je regarde, je prends des notes. Parfois, comme dans Nid de vipères ou dans mon prochain bouquin, HX13, j’utilise les recherches de mes contacts et je les amène sur un terrain plus « futuriste » mais en gardant le côté plausible, toujours.

  1. Venons-en maintenant à votre personnage principal Gwen Saint-Cyrq. J’avoue qu’elle me fait penser, par son look et par son comportement à l’héroïne de Stieg Larsson Lisbeth Salander. Qu’en pensez-vous ? Avez-vous lu Millenium ?

Vous allez sans doute hurler, mais je n’ai pas lu Millenium ! Impossible d’accrocher… Mais mes lecteurs m’ont en effet parlé de cette héroïne décalée.

En fait, pour Gwen, je cherchais un look atypique sans le trouver. Et puis, j’ai été opérée de la main : lorsque j’ai vu mon infirmière à domicile, ce fut une révélation ! Un look très atypique… Celui que je cherchais !!! En fait, je m’inspire de personnages vrais pour créer mes personnages… A part Axelle qui est le résultat d’un mix.

  1. Comment avez-vous choisi le patronyme de Gwen ? Saint-Cyrq => SIRC : la ressemblance des deux mots est-elle un hasard ?

Gwen ? C’est le prénom de l’une de mes lectrices/consultante. Saint-Cyrq ? Une invention. Le SIRC : j’ai associé des initiales de façon « sexy » pour exprimer en 4 lettres le champ d’action d’une entité de police. Un hasard, pour cette homonymie.

  1. Raconterez-vous un jour les circonstances de la mort de Jerôme Signac ? En ferez-vous un roman dont l’action se situerait deux ou trois ans avant « Convergences » ?

Très possible, oui. Pour l’instant, je travaille sur un 3e opus avec Gwen qui s’intitulera… « Gwen, Adieu… ». Mon prochain thriller, HX13, met en scène plusieurs années après « Poker menteur » et « Vénus en Ré » mes anciens héros (Axelle de Montfermy et Sean Sheridan) et Gwen avec Signac… Très amusant de confronter deux univers.

  1. Je sais que vous êtes également rédactrice en chef de la revue littéraire « Les petits papiers de Chloé ». Comment cette collaboration s’est mise en place ? Pouvez-vous nous parler un peu de cette revue : quel genre de livres y sont chroniqués ? Quelles sont les infos, les rubriques qui la composent ?

En fait, mon premier roman, Nid de vipères, a été édité par les Editions Chloé des Lys (CDL). Il s’agit d’un éditeur belge à compte d’éditeur, mais un éditeur très particulier puisqu’il ne fonctionne qu’avec une équipe de bénévoles (c’est une ASBL). Dans le même temps et à une semaine d’intervalle, mon second thriller, Dégâts collatéraux, a été accepté par un éditeur français à compte d’édition également, plus important que CDL. J’étais diffusée et distribuée partout en France par De Borée. Je commençais à avoir une bonne vision de l’univers de l’édition, de la promo, etc.

A l’époque (2011), pour ma promo, j’avais créé deux blogs en plus de mon site, l’un d’eux dédié exclusivement aux auteurs de Chloé des Lys. Je n’y croyais pas mais ça a marché. Un jour, l’une des bénévoles de CDL a jeté l’éponge : il faut dire que son travail (promo des auteurs) demandait du temps et que certains auteurs, très désagréables, l’injuriaient, la harcelaient… Le boss de CDL m’a demandé si je ne voulais pas reprendre le flambeau. Par reconnaissance, j’ai accepté. Puis Bob Boutique, le patron d’Actu-tv.net m’a demandé de présenter l’émission… J’ai trouvé ça marrant, j’ai accepté. Puis le boss m’a demandé de reprendre le concept de magazine qui avait capoté quelques années plus tôt… Je ne pensais pas que ça prendrait beaucoup de temps… J’ai accepté mais le temps n’étant pas extensible, j’ai fermé l’un de mes blogs, passion créatrice, pour ne garder que celui dédié aux auteurs CDL. J’ai réuni autour de moi des auteurs fiables, on a trouvé un visuel, un titre. Certains des collaborateurs sont partis depuis mais le noyau dur reste fidèle et nous avançons sans nous créer de pression.

Nous y chroniquons des livres « coup de cœur » mais attention, des ouvrages d’auteurs inconnus ou peu connus : les auteurs connus n’ont pas besoin de plus de pub. Aujourd’hui, il y a un tas d’auteurs de talent qui ne parviennent pas à percer mais qui ont été remarqués par des structures comme CDL. « Le blog aloys », « Les petits papiers de Chloé », Actu-tv, autant de structures qui sont là pour leur rendre hommage.

Que contient notre revue ? Une bande dessinée (Bob le Belge), depuis le dernier n°, un manga créé par une jeune fille de 15 ans. Nous y publions les textes gagnants des concours que j’organise sur le blog aloys, vous savez, celui dédié aux auteurs CDL. Nous parlons également édition, etc. Il y a des rubriques qui, tout en suivant un thème, aborde un aspect culturel ou un mouvement d’humeur.

  1. Vous êtes également responsable de Chloé des Lys Collection : en quoi cela consiste-t-il ? Quelles sont les répercussions de votre travail d’éditrice sur votre activité de romancière ? Je pense surtout au temps passé pour l’un et pour l’autre.

Les Editions Chloé des Lys évoluent en permanence. Nous avons plus de 450 auteurs au catalogue. Certains vendent peu (poésie, autobiographie, essais…), d’autres vendent beaucoup. Collection a été mis en place pour cette dernière catégorie d’auteurs. La qualité du livre est différente, le prix couverture également. Les livraisons pour les dédicaces sont plus rapides.

Mais il est vrai que toutes ces occupations grignotent sur mon temps d’écriture. Lorsque j’ai besoin d’écrire, lorsque je suis en dédicaces, lorsque je pars en documentation ou en voyage, je ne m’occupe pas des auteurs CDL. A contrario, je suis toujours là en cas de coup dur : pour moi, CDL est un éditeur atypique, proche de ses auteurs, qui sait les prendre par la main et les accompagner tout au long du processus d’édition puis au-delà. Pour l’instant, j’arrive à tout gérer. Le jour où je ne le pourrai plus, on verra.

Merci beaucoup pour cet interview et pour votre implication auprès des auteurs !

L'interview est ici !

Le blog Legere imaginare peregrinare interviewe Christine Brunet
Le blog Legere imaginare peregrinare interviewe Christine Brunet
Le blog Legere imaginare peregrinare interviewe Christine Brunet
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Les fruits de ma passion pour "Auprès de ma blonde" de Thierry-Marie Delaunois

Publié le par christine brunet /aloys

Les fruits de ma passion pour "Auprès de ma blonde" de Thierry-Marie Delaunois
Les fruits de ma passion pour "Auprès de ma blonde" de Thierry-Marie Delaunois

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Jacques Degeye nous parle de son nouvel ouvrage "Sale temps pour les héros"...

Publié le par christine brunet /aloys

 

SALE TEMPS POUR LES HÉROS. Le prix de la liberté sous le règne de M. Poutinede JACQUES DEGEYE, Éditions CHLOÉ DES LYS « Collection », 2016, 571 p., 22 EUR.

__________________________________________________________________________

 

 

Jacques, ta conférence du 11 janvier 2017 a-t-elle été un succès ?

Un succès inespéré. La salle du Centre Culturel de Rochefort était pleine.

 

Un public intéressé ?

Oui, très concentré et réactif.

 

Pourquoi, à ton avis, les gens s'intéressent-ils à ton livre sur la Russie ?

Le sujet est actuel. Tous les jours, tous les soirs, on parle de Poutine : « Poutine par-ci, Poutine par-là ! Un grand homme ! Un homme à poigne ! Voilà ce qu'il nous faudrait : un homme qui n'a pas froid aux yeux ! »...

 

Pourtant, tu n'es pas tendre avec lui : c'est le moins que l'on puisse dire !

Oui, et c'est la raison pour laquelle j'ai été l'objet de quelques critiques, parfois

virulentes, à la limite de la correction, voire pire... C'est le risque à courir.

 

Les Russes aiment leur président actuel. Pourquoi t'acharnes-tu contre lui ?

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 82 % d'opinions favorables au 16 avril 2016.

Source : Le Centre Levada, un institut indépendant. Alors, quel est le problème ?

Ne suis-je pas « à côté de la plaque » ? Si la réponse mérite d'être posée, elle appelle

toutefois une réponse claire : un an avant ce sondage, après avoir été réélu président,

après avoir promis beaucoup (à la suite des manifestations de l'hiver 2011/2012)

et après avoir mis en œuvre quelques réformes, M. Poutine ne récoltait qu'entre 40

45 % d'opinions favorables.

Quelle est l'explication ? La guerre en Ukraine et l'annexion de la Crimée (mars 2014)

ont changé la donne : elles ont dopé le sentiment nationaliste, la fierté d'être Russe, le

sentiment de prendre leur revanche et de compter à nouveau sur la scène internationale.

 

Pourquoi cette charge anti-Poutine ? Que lui reproches-tu au juste ?

À titre personnel, rien ! MAIS comment est-il parvenu au premier rang ? Comment

s'y maintient-il ? Quelles forces le soutiennent-elles, et pourquoi ?

Et puis : quelle politique mène-t-il à l'intérieur de la Russie ? Et à l'extérieur ?

Ce sont des questions importantes, et il ne s'agit pas de dire : c'est très bien, la Russie

fait ce qu'elle veut, elle nous en remontre, elle est redevenue une grande puissance, etc...

À toutes ces questions, mon livre répond honnêtement.

 

Et tes sources : ne sont-elles pas toutes traduites ?

Et alors, quel est le problème ? Les ouvrages en russe sont rapidement traduits en

français ou en anglais. Ce sont des livres très au courant des questions russes :

sociologues, historiens, politologues, géographes, philosophes, journalistes, écrivains.

Par contre, si vous ne lisez, en tant que slaviste, que des ouvrages ou des articles en russe,

si vous ne regardez que la TV russe ou si vous n'écoutez que la radio russe, vous n'aurez pas de regard critique, car toute la presse écrite et audiovisuelle est contrôlée

par les hommes du Kremlin. Même les exceptions sont sujettes à caution, car les capitaux

de ces médias « indépendants » appartiennent (au moins en partie) à des oligarques proches

du pouvoir actuel.

 

Conclusion ?

Lisez « SALE TEMPS POUR LES HÉROS », et vous exercerez votre esprit critique,

sans être pour autant antirusse. C'est là plus qu'une nuance : je ne suis nullement

antirusse. Au contraire, c'est une grande joie pour moi de parler de la Russie, de son peuple

merveilleux, de ses espaces immenses, de ses cathédrales et de ses monastères, de ses musées, de ses artistes géniaux, de ses scientifiques de premier plan, de ses entrepreneurs.

 

Qu'est-ce qu'un héros ou une héroïne selon toi ?

C'est une femme ou un homme que nous pouvons imiter parce qu'il (elle) est un modèle

de courage et de probité. Il (elle) a fait ses preuves dans des cas bien concrets.

Il en est ainsi d'Anna Politkovskaïa, d'Alexandre Litvinenko ou de Boris Nemtsov,

qui ont payé de leur vie leur recherche de la vérité, les deux premiers en 2006 et le dernier en 2015.

 

Ton livre n'est-il pas le reflet de l'ère Obama (2009-2017) ? N'est-il pas dépassé

par l'arrivée de M. Trump à la Maison-Blanche ?

Sincèrement, je ne le pense pas. Ce n'est pas parce que la politique étrangère qu'annonce

M. Trump sera toute différente de celle de son prédécesseur, notamment vis-à-vis de la Russie, que le blason de M. Poutine en sera redoré. Tous les FAITS que j'allègue dans mon

ouvrage sont vérifiés et recoupés. Et les faits sont têtus. Est-ce que les Russes profitent de la politique économique et sociale de leur président ? Prenons un seul exemple : le PIB par habitant de la Russie est d'environ 9 000 dollars US, tandis que celui de la Belgique est de + ou - 40 000 USD et celui de l'Allemagne, de + ou - 41 000 USD (chiffres de 2015). L'évolution du PIB de la Russie était meilleure lorsque les prix du pétrole et du gaz étaient élevés. Depuis la crise de 2008 et les sanctions réciproques de 2012-2014, cette évolution est négative. Ce n'est pas brillant.

 

Pourquoi faut-il lire « SALE TEMPS POUR LES HÉROS » ?

Pour garder nos yeux grands ouverts sur les réalités de notre monde : ni catastrophisme ni angélisme. Nous savons quand les pouvoirs forts commencent, mais jamais quand ni comment ils se terminent. Méfions nous des démagogues et des semeurs d'illusions, car nous pourrions le payer cher. Méfions nous également des cyniques : regardons-les bien en face. Défendons les hommes et les femmes sans voix, sans poids, les victimes, les êtres souffrants. Faisons preuve de tolérance. SUIVONS EN CELA LES FEMMES ET LES HOMMES INTRÉPIDES, ceux dont les récits foisonnent dans « SALE TEMPS POUR LES HÉROS. Le prix de la liberté sous le règne de M. Poutine », aux Éditions Chloé des Lys « Collection », 2016.

 

Jacques Degeye

Publié dans présentations, interview

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Bob Boutique interviewe Christine Brunet au sujet de son nouveau thriller "Vénus en Ré"

Publié le par christine brunet /aloys

 

www.christine-brunet.com

 

Avec « Vénus en Ré », c'est un huitième thriller que tu lances sur le  marché du polar ! Bon sang, ça commence à compter…  Ton nom devient familier et pas seulement en France. En Belgique aussi où beaucoup s’étonnent de constater que tu es en fait la présentatrice d’ACTU-tv ?

Disons que j'ai surtout la chance incroyable d'avoir de supers lecteurs qui aiment ma prose et mes héros ! Je ne les remercierai jamais assez !

Pourquoi as-tu publié ces romans chez trois éditeurs différents ?

Trois ? Non, désormais plus que deux puisque De Pierregord a fait faillite.

Mais là encore, j’ai eu de la chance puisque Chloé des Lys a accepté de reprendre dans un seul volume les deux titres qu'ils m'avaient édités : Dégâts Collatéraux et Le dragon bleu.

OK, deux éditeurs alors ?

Oui, Nid de vipères, Dégâts Collatéraux, Le dragon bleu et E16 chez Chloé…

… dont tu es devenue entre-temps l’une des administratrices ?

Exact, et les Éditions Gascogne pour les quatre titres suivants : Non nobis domine, Poker menteur, Convergences et le petit dernier qui sort dès demain dans les bacs, 12 décembre 2016, Vénus en Ré.

Pourquoi es-tu passée chez Gascogne ?

Parce que Chloé, qui est une asbl, n’a pas les moyens d’assurer la diffusion et la distribution de ses livres. Or il faut être réaliste, un titre non diffusé a peu de chances d'être remarqué par les libraires. Jean-Paul Lafont, le patron des Editions Gascogne a opté pour une diffusion/distribution de ses ouvrages même si cela veut dire "beaucoup de retours".

Et quelques déboires comme il nous l’a expliqué dans l’émission ACTU-tv de novembre ?

Oui, la faillite du premier diffuseur/distributeur de France avec qui il travaillait. Il a subi une grosse perte financière mais c’est un battant, un vrai passionné : il continue et grâce à lui, mes livres sont en librairie. 

Deux éditeurs passionnés ?

Tout à fait, proches de leurs auteurs et à l'écoute : que demander de plus ? D'ailleurs, je dirais plus : deux équipes de passionnés au service de leurs auteurs.

Dans tes thrillers il  y a un fil rouge qui est la commissaire Axelle de Montfermy et sa famille pour le moins tourmentée. Mais depuis deux titres, tu as introduit une nouvelle héroïne Gwen, pourquoi ?

Il faut se renouveler.  Il faut surprendre le lecteur, l'amener ailleurs avec un nouveau rythme. Ce nouveau personnage est très différent, c’est une légiste décalée, atypique… Mes lecteurs ont eu un peu de mal à l’accepter (remplacer Aloys, pas simple) mais les retours sont positifs, tant mieux.

Décalée ? C’est le moins qu’on puisse dire. Elle ressemble à une punk, pleine de piercings, de tatouages et de mystères….

Punk ? Son look est certes décalé mais pas punk… Peu importe. En fait, dans le prochain thriller, elles enquêteront même ensemble... Ah là là... Que la vie d'un auteur est compliquée lorsqu'on vit 24h/24h avec des personnages qu’on n’a pas envie de quitter mais qu’il faut quand même renouveler !

Bon, ces héroïnes sont très différentes physiquement, je te l’accorde. Mais pour le reste, je les trouve toutes deux aussi noires et torturées ? Je me demande parfois si tu n’es pas toi-même noire et torturée ?

Boff…  Je doute comme tous les auteurs, je suppose, mais je ne suis ni torturée ni "noire". Le thriller correspond à un rythme de lecture que j'aime. Et puisque tu m’as lue, reconnais que je ne décris pas, ou très peu, de scènes gores, sanglantes ou ultra violentes… même si dans mes livres, les cadavres sont légions. Mais ça, c’est la signature du genre !

Alors j’ai dû lire une autre Christine Brunet car je trouve, au contraire, que tes livres sont remplis de scènes sanglantes et barbares. Mais soit…   

Ton univers d’écrivain est beaucoup moins noir que le mien, voilà pourquoi tu ressens ce décalage : tes héros sont moins torturés mais on ne peut pas dire que tu oublies de semer des cadavres en chemin : ton « Bouledogue » ne fait pas dans la dentelle et Lieve est du genre "je fonce et je réfléchis après" !

Autre chose : dans ton œuvre, tous les mecs sans exception sont des seconds couteaux, souvent des bouchers ou des summums d'hypocrisie et du mensonge. Et lorsqu'ils se trouvent du bon côté de la barrière légale,  ils sont souvent lâches ou quasi minables ! Je me sens tout petit, tout petit devant toi ?

Pas d'accord. Mes héros masculins sont essentiels au processus de l'enquête. Ils évoluent. Gwen vit dans le mensonge face à un Signac plus "cash". Mais il est vrai que le couple Axelle/Sheridan est, du moins dans les premières enquêtes, dans le schéma que tu décris. Pourtant, tout cela est appelé à basculer... Rien n'est figé et c'est ce qui apporte de l'humain à mes personnages. Et puis, voyons les choses en face : le mensonge, la mesquinerie et l'hypocrisie font partie de la nature de l'Homme, non ?

On est quand même très loin de « La petite maison dans la prairie » ? Re-soit.

Pas vraiment le même genre littéraire, tu en conviendras…

Es-tu féministe ? Pourrais-tu rejoindre les Femen ?

Absolument pas, je ne suis pas féministe : je crois qu'une femme doit pouvoir s'épanouir autant qu'un homme. Elle doit avoir les mêmes libertés. Pas toujours le cas dans nos sociétés évoluées... Et ça, ça m'agace. Mais passer dans l'extrême avec les Femen, non. Il y a d'autres façons de se démarquer et de gagner notre place dans la société, tu ne crois pas ? 

Autre observation, vraie ou fausse, tes bouquins ne sont jamais politiques et ne parlent pas ou n’évoquent jamais de grands principes : philo, religion, idéologies… C’est voulu ou ne t’intéresses-tu qu'au scénario policier ?

J'ai des idées politiques arrêtées et je suis capable de me battre pour elles MAIS pas question de placer mes enquêtes à ce niveau. Les lecteurs ont besoin de déconnecter en se plongeant dans une enquête policière : la politique est partout dans la vie quotidienne, alors exit de la vie fictionnelle de mes héros. Aucun intérêt pour développer un mystère, pour faire frémir les lecteurs, pour les faire rêver. Toi, la politique, ça te fait rêver ?

Joker.

Tu es une grande voyageuse, je pense que tu as parcouru presque tous les continents et pourtant à quelques rares exceptions près, tes histoires se confinent à la France ? Why ?

Lorsque j'écris, je ne sais jamais où mes héros vont m'entraîner. Nid de vipères propose un voyage entre Hong Kong, Malte, Hawaii, etc., Dégâts collatéraux (la réédition) amène Axelle à Naples, E16 se déroule à Londres…

Mais il est vrai que sur les enquêtes suivantes, mes héros n’ont plus voyagé sauf dans ce nouveau thriller, Vénus en Ré, où ils refont leurs valises. L’affaire propulse Gwen en Sierra Leone. Je reviens à l’instant d'Ethiopie et j'ai découvert à Lalibela le point de départ d'un autre thriller avec Gwen...

Ceci dit, le voyage doit être pertinent, aller de soi. Si mes personnages restent en France, c'est que le processus de l'enquête ne leur a pas permis de s'expatrier. Le voyage pour le voyage, aucun intérêt (sauf pour moi). 

L’Éthiopie, les femmes plateaux, les tignasses crépues, le Simien… voilà une autre enquête que je manquerai à aucun prix… après avoir lu Vénus en Ré, of course.

Pas pour tout de suite en librairie : l’année prochaine, Axelle revient et le voyage sera bien différent puisqu’il s’agit d’un thriller SF…


Bob Boutique

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Bob Boutique interviewe Christine Brunet au sujet de son nouveau thriller "Vénus en Ré"
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Carine-Laure dans le Capital des mots

Publié le par christine brunet /aloys

Carine-Laure dans le Capital des mots

— Carine-Laure, tu mitrailles les revues ….de … poèmes !

— Oui, je vois que c’est assez régulier. Les revues numériques ont un réel succès, la toile est fréquentée par de nombreux lecteurs et la diffusion est sans faille. Il y a des feed-back et tout cela m’enthousiasme. Je ne sais vivre sans écrire de la poésie…C’est une arme, la Poésie.

— Tu nous rappelles les revues dans lesquelles tu publies ?

— Voilà trois textes qui viennent d’être publiés dans le Capital des mots. C’est la deuxième fois qu’Eric Dubois accepte mes textes et j’en suis ravie. Le Capital des mots est un important carrefour pour pas mal d’auteurs et Eric Dubois est un artiste incontournable dans la sphère poétique francophone. Il est très actif sur la toile et aussi dans la vie réelle, puisqu’Eric Dubois propose des lectures dans pas mal d’endroits à Paris et dans la région parisienne.

Voici donc les trois derniers textes publiés dans Le Capital des Mots :

— du cerceau au bancal

— dépiauter les bouches

— tout le broc a coulé

Lien vers les textes :


LE CAPITAL DES MOTS - CARINE-LAURE DESGUIN - Le Capital des Mots - Magazine.

Un peu plus au sujet d’Eric Dubois :


http://ericdubois.info

http://ericdubois.net

http://le-capital-des-mots.fr

http://www.myspace.com/poete66

http://fr-fr.facebook.com/eric.dubois.auteur

http://twitter.com/#!/ericdubois

— Oui, un artiste très actif, comme tu dis, il est partout, ce poète.

— Eric Dubois, un poète qui se bouge, ça oui ! Mais la Poésie ne peut rester statique, elle doit se gueuler.

— Carine-Laure, tu publies dans d’autres revues, on en parle ? Ou si tu souhaites gueuler maintenant un ou deux de ces textes, c’est toi qui décides.

— Ah oui, à présent, il y a pas mal de revues dans lesquelles je publie. Lichen, c’est une nouvelle revue numérique et chaque mois, un ou deux ou trois de mes textes sont lancés. Lichen, j’aime bien cette revue. Un concept original puisqu’à chaque passage sur le site, on laisse un mot.

— On laisse un mot ?

— Oui, un don de mot…Et chaque mois, Guillemet de Parentez (un nom original n’est-ce pas ?) triture les mots reçus dans tous les sens et il nous propose un texte cohérent. J’adore ce concept !

— En effet, Carine-Laure, c’est tout à fait ton style ! On lance les mots et on les rattrape comme on peut, tant pis pour les dégâts collatéraux !

Lien vers Lichen :

http://carineldesguin.canalblog.com/archives/2016/08/31/34261092.html

— Bien dit, Christine Brunet ! Revenons à nos textes. Le Capital des Mots, c’est dit. Lichen, c’est ok. Signalons aussi que ces deux revues sont numériques uniquement et mensuelles. On passe aux revues trimestrielles, Christine ? Oh non, une info de dernière minute, je reçois un mail que la revue Infusion publie un de mes textes. Il s’agit de Hormis l’ombre et les flous.

Voici le lien :

https://infusionrevue.wordpress.com/2016/09/05/carine-laure-desguin-hormis-lombre-et-les-flous/

Voilà, nous pouvons passer aux autres revues…

— On t’écoute, Carine-Laure !

— Eh bien ma fidélité est sans faille pour la revue Aura. C’est une revue éditée par le cercle hainuyer Clair de Luth. Chaque trimestre, un sujet est suggéré et les auteurs proposent leur texte. Tous les genres sont acceptés, la nouvelle, le poème, le texte théâtral. Facile, on s’abonne et hop, on reçoit la version papier chaque trimestre dans sa boîte aux lettres. Le dernier thème « Qu’est-ce que la Poésie ?» éveille ma curiosité, j’ai hâte de recevoir la revue Aura 90. Toutes les infos ici :clairdeluth@yahoo.fr

— Qu’est-ce que la Poésie...Vaste sujet. Tu nous parles de ton texte pour Aura 90 ?

— Oh publier en revue signifie aussi s’exercer à tel ou tel genre. Pour ce thème, je voulais quelque chose qui claque et qui surprend. J’ai opté pour un texte en écriture spontanée. Vraiment, une libération de l’esprit.

— Inquiétant…

— À lire !

— Et cette revue Le Spantole, tu nous en dis deux mots ?

— Je publie dans Le Spantole depuis plusieurs années. C’est une revue éditée par Les Artistes de Thudinie.

— Un cercle dont tu fais partie aussi, Carine-Laure ?

— Oui et j’en profite pour signaler qu’il se murmure qu’un livre d’artistes est en cours. Quelques artistes de Thudinie rassemblent dans un ouvrage un peu de leur jus. Je suis impatiente de voir ce travail. En attendant tout ça, Le Spantole continue ses publications trimestrielles. Là, pas de thème spécifique. Je viens de donner au rédacteur en chef Thierry Haumont quelques textes concernant Thuin. Et je pense d’ailleurs que pour Le Spantole, j’écrirai d’autres textes concernant ce petit joyau verdoyant si cher à Roger Foulon, Thuin. Pour les infos :www.lesartistesdethudinie.be

— Une autre revue ?

— Bleu d’encre, une revue éditée par Claude Donnay. Une revue trimestrielle et disponible en version papier. On retrouve dans cette revue de Haute-Meuse de nouvelles voix poétiques mais aussi des commentaires de lecture de Philippe Leuckx et de quelques autres. Claude Donnay, on ne le présente plus, c’est un auteur qui publie des textes poétiques, principalement aux éditions Le Coudrier. Infos ici :c_donnay@live.be

Et nous terminons par la revue Les Petits Papiers de Chloé ! Une revue trimestrielle, disponible en version papier et en version numérique. Dans cette revue éditée par les éditions Chloé des lys, je suis heureuse de dévoiler à chaque fois un versant de la ville de Charleroi. Eh oui, je joue parfois au Tintin reporter…Dans cette revue aussi, d’autres textes bien sûr…Un thème à chaque fois, n’est-ce pas Christine Brunet ? Je dis ça car le thème, c’est Christine qui le pond et croyez-moi, c’est pas toujours du gâteau ! Une façon comme une autre de remuer nos neurones. Infos ici :

https://www.facebook.com/Revue-Les-Petits-Papiers-de-Chlo%C3%A9-193006607385455/?fref=ts

— On a fait le tour de toutes les revues dans lesquelles tu publies, Carine-Laure ?

— Je pense que oui mais de toute façon, on arrête là l’interview. On en a assez dit !

— Dis plutôt que tu en a marres et que tu désires replonger dans l’écriture de tes textes et aussi un nouveau roman, si mes infos sont exactes.

— Christine, ce n’est pas un secret, tout est sur ce blog…Merci Christine pour ce bon moment. Tu aurais pu prévoir une bière supplémentaire car j’ai parlé longtemps, non ? Ah oui j’oubliais, voici le site de Christine Brunet http://www.christine-brunet.com/ , un auteur qui mitraille aussi mais au sens propre…

— Arrête tes sottises, Carine-Laure. Pour en savoir un peu plus sur Carine-Laure Desguin, voici son press book

http://carineldesguin.canalblog.com/pages/press-book/32061526.html

— Encore un mot, merci Christine ! Les inscriptions pour le Cinquième Salon du Livre de Charleroi sont ouvertes ! Toutes les infos ici :

http://carineldesguin.canalblog.com/archives/2016/07/20/34102425.html

— Carine-Laure, opportuniste…


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Carine-Laure Desguin sous le feu des projecteurs !

Publié le par christine brunet /aloys

Carine-Laure Desguin sous le feu des projecteurs !

— Carine-Laure, un de tes textes sera lu lors de cette soirée du 07 octobre ? Explique-nous, on n’y comprend plus rien à toutes tes histoires d’expo, de ceci, de cela…

— Mais tout est si simple, Christine! C’est Bernadette Michaux, une amiartiste qui …Oui, une amiartiste, ne me regarde pas comme ça, Christine…Ah ben oui, je viens d’inventer le mot, c’est un ou une amie qui est artiste, tout comme moi.

— D’accord Carine-Laure. Et si tous tes amiartistes sont aussi fêlés que toi, c’est pas gagné.

— Je continue. Bernadette Michaux, une de mes amiartistes donc, est une sculptrice de grand talent. Avec Germaine Hurlet, Josiane Renson et Dina Valerio, elles exposent depuis le 20 août 2016. Une expo formidable, tu sais Christine.

— Le thème, où, comment, pourquoi, qui, que, quoi … ?

— C’est la Maison de la Poterie de Bouffioulx (rue Général Jacques, 4, à 6200 Châtelet www.Chatelet-anime.jimdo.com qui organise tout ça. Le thème ? Les artistes ont interprété à leur façon le phénomène de migrations, tous ces mouvements qu’ils soient d’ordre botanique, chimique…Mais l’actu a rattrapé nos artistes et nous pensons tous à ces migrants…

L’expo est visible du 20 août au 13 novembre 2016

— Et quel rapport avec toi, Carine-Laure ? Tu migres ?

— Ah ben moi j’avais écrit un texte, Les enfants du voyage. Ce texte mis en musique par Ernest Hembersin sera donc interprété par ce guitariste carolo lors de cette grande soirée du 07 octobre à 19 heures.

— Merci Carine-Laure ! On a tout compris ! Ouf !

— Concert donc d’Ernest Hembersin pour cette soirée « Migrations – Mon pays, ta culture » qui aura lieu le 07 octobre 2016. Le texte Les enfants du voyage sera interprété mais aussi d’autres textes qui ont pour thème Les migrants. Rendez-vous vers 19 heures car avant le concert d’Ernest Hembersin, nous aurons le plaisir d’écouter Bernard Pierre et Armine Avetisyane qui nous joueront une dizaine de morceaux de musique traditionnelle de pays différents. Bien sûr, présentation de l’expo et des intervenants par l’échevine du Tourisme. Une soirée de partages et d’échanges, une soirée comme je les aime. Suis heureuse lorsqu’un texte prend de l’envol, du mouvement, un texte qui migre…

— Carine-Laure, tu n’a rien oublié ?

— Non, je ne crois pas, Christine. Tout est dit, l’heure, les différents intervenants, les liens vers La Maison de la Poterie. Ah oui, un tout grand merci à Sabine Gille qui a orchestré tout ce petit monde et mis en place cette exposition. Et merci à Ernest Hembersin. Grâce à son talent, plusieurs de mes textes se retrouvent sur des CD…

— Bien bien, Carine-Laure, on peut dire que tu te bouges !

— N’est-ce pas, Christine Brunet ? Pour rappel, Christine Brunet est l’auteure de plusieurs romans policiers, infos ici : http://www.christine-brunet.com/ !

— Et pour ceux qui ne connaissent pas Carine-Laure, voici le lien vers son press book :http://carineldesguin.canalblog.com/pages/press-book/32061526.html

Et un lien vers son dernier article dans lequel cette aventurière des mots explique ses publications en revues :

http://carineldesguin.canalblog.com/archives/2016/09/06/index.html

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Une interview de Bob Boutique pour la rentrée d'Actu-TV...

Publié le par christine brunet /aloys

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