Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

poesie

L'homme si beau, un poème de Marie-Noëlle Fargier

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

 

L’homme si beau

 

L'Homme si beau

A la mode Rousseau

Doté d'un titanesque cerveau

Il parle, compte, écrit, construit jusqu'aux étoiles

Il sait, pense, agit jusqu'au fond des mers

Il aime, sent, respire jusqu'au cœur de la terre

C'est l'Homme et sa flatteuse Toile !

 

Du primate à l’homo-sapiens

Comme il devient, comme il devient !

Quelle métamorphose !

Et ses créations grandioses !

N’est-ce pas Monsieur Darwin ?

Et pourtant, J’ai un sacré spleen

Quand je vois cet animal évolué et pelé

Et son air de supériorité

Ecraser de son orteil

Tout être pour un peu d’oseille

 

Je me demande si du capucin

Ou de l’humain

Qui est le plus sain(t) ?

 

Y-aurait-il une faille, un oubli, une malfaçon génétique ?

Quelques données effacées d’une mémoire un peu trop éclectique ?

Quelques prières mal dites

Rendant l’âme… maudite ?

 

Je me réjouis tout de même,

Il reste le primate….

 

M-Noëlle Fargier

 

 

Publié dans Poésie

Partager cet article
Repost0

Albert Niko dans l'Inédit Nouveau n°281 avec ces "apparitions"...

Publié le par christine brunet /aloys

Paul Van Melle a publié ce qu'Albert Niko appelle des "apparitions" dans son dernier numéro 281 d'Inédit Nouveau (d'oct./nov./déc 2016). Ce sont, comme l'indique son auteur, des "Haïkus qui ne disent pas leur nom pour leur non-respect des 17 syllabes usuelles, découpées en trois vers."

Albert Niko dans l'Inédit Nouveau n°281 avec  ces "apparitions"...
Albert Niko dans l'Inédit Nouveau n°281 avec  ces "apparitions"...
Albert Niko dans l'Inédit Nouveau n°281 avec  ces "apparitions"...

18 apparitions

 

 

Une course, deux boîtes, trois bananes

 

***

 

Comme la vie entre et sort – fumée de cheminée

 

***

 

Consolation de la pluie, personne à qui dire bonjour

 

***

 

Sorti de ma vie revient en rêve un ami

 

***

 

Les arbres étendent leurs branches dans la vie

 

***

 

Nulle part de brebis que j’ai entendue bêler

 

***

 

À la lumière du réverbère, par deux fois, un homme revient sur ses pas

 

***

 

Les voix vibrantes des enfants jouant dans le soir d’été

 

***

 

Un visage en chaque rocher de la montagne

 

***

 

Je jette un œil sur le journal, puis au revoir

 

***

 

Sa béquille, quand il marche, le suit comme elle peut

 

***

 

Premiers jours de printemps : l’homme se hâte de se débarrasser de son sac poubelle

 

***

 

Le cycliste sourit encore avant l’ascension

 

***

 

Épluchant les poils de mon balai par la fenêtre, souvent me reviennent les poussières

 

***

 

La vieille dame mal aimée qui part tous les jours au bout de son bâton

 

***

 

En arrière-plan de la cheminée, un cheval, de sa queue, en chasse la fumée qui ne sort pas

 

***

 

Son chien à l’entrée du magasin : elle dont je ne sais rien

 

***

 

L’arbre me cachant l’homme tondant sa pelouse

 

 

 

Publié dans Poésie

Partager cet article
Repost0

Voyage, un extrait du recueil de "L'ombre du reflet" de François Iulini

Publié le par christine brunet /aloys

Voyage

 

C’est ainsi ; la beauté parfois ça devient laid

Les yeux rouges, éblouis ; le stop veut qu’on le marque

On doit si c’est possible chercher ailleurs… un arbre

Et faire le mort ; rajeunir un lacrymal lac

Ou torcher désinvolte la morve des regrets


 

Sur un ferry swinguant sa vieillesse flemmarde

J’ai reposé mes yeux sur le rien de la mer

Et le bleu tambourin a fait danser mes songes

Libidineux refrain ; chanté les doigts diserts

Vogue rancœur vogue, seule la vie cauchemarde


 

Et te voilà ma ville où tous les fleuves plongent

Rhône, Saône, Bosphore, oued, Uélé

Niqabs et boubous de semoule ont blanchi

L’asphalte certitude qui nous avait menés

Aux cimes ;


 

- Nous partageons désormais nos mensonges ! -

 

 

François Iulini

Publié dans Poésie

Partager cet article
Repost0

Brune SAPIN nous propose un poème...

Publié le par christine brunet /aloys

Dans ce chant d'oiseau qui annonce le lever du soleil, Dans le souffle revigorant du vent qui fait rougir les joues et fouette le sang, Dans le défilé des étoiles qui s'estompe et feu d'artificera ce soir, Dans les prières à la lune, Dans le mystère des fleurs qui poussent, de la mousse et des champignons, de la rosée qui givre, de la flaque d'eau, des arbres qui chuchotent entre eux, des fruits qui mûrissent de sève, des vestiges des temps passés, Se dévoilent les secrets de la nature qui vibre et qui vit. Et tous les coeurs qui battent d'amour, de haine, et d'aigreur et de tendresse, Inspirent le miracle d'un équilibre renaissant aux prémices de l'éternité des âmes, bourgeons de sentiments à venir, qui fluctueront selon que la gifle ou la caresse se décideront à frôler la peau ou les plumes. Le rêve est là, se revêt de sens, Et s'estompe la brume. La réalité ne serait que le délire universel de l'existence.

Publié dans Poésie

Partager cet article
Repost0

Home Sweet Home, le dernier poème de Christian Van Moer publié dans l'Inédit d'oct/nov 2016

Publié le par christine brunet /aloys

Home Sweet Home, le dernier poème de Christian Van Moer publié dans l'Inédit d'oct/nov 2016
Home Sweet Home, le dernier poème de Christian Van Moer publié dans l'Inédit d'oct/nov 2016
Home Sweet Home, le dernier poème de Christian Van Moer publié dans l'Inédit d'oct/nov 2016

Publié dans Poésie

Partager cet article
Repost0

Poème barbare, extrait de "L'ombre du reflet" de François Iulini

Publié le par christine brunet /aloys

Poème barbare

Je regarde le jour renoncer sur l’Arno,

Périssent les couleurs en poésies barbares

Quand le soleil se barre, s’enluminent les mots


 

La nuit cachée dans l’ombre au règne se prépare

Renaissance violette d’un bleu à l’agonie

Dans l’ultime soupir la palette s’égare


 

Plus lumineuse encore sous la lune qui luit

La noire solitaire chuchote ses étoiles

Et chinoise la ville dans l’Arno qui s’ennuie


 

Quand viendra le moment du regard qui se voile

Ô poème barbare viens apaiser mon cœur

Et réchauffer mon âme à l’incendiaire toile


 

Eloigne la clarté et les sombres douceurs

Rappelle à ma mémoire le dantesque chaos

Lorsque les rimes heurtaient les dernières lueurs


 

Laisse-moi voir le jour renoncer sur l’Arno

 

 

François Iulini

Publié dans Poésie

Partager cet article
Repost0

Deux petites poésies signées Joël Godart, extraites de son recueil "A la fin de ces longues années"

Publié le par christine brunet /aloys

               

 

 

                Elle est dans la magie des mots

                Dans le bruissement des arbres aux matins bleus

                Dans le vent qui glisse sur nos visages

                Elle vibre et tire sur nos chaînes

                Passagère aux pas légers elle sait se faire ombre

                Se mêle à nos gestes et suit nos paroles

                Nous nous prêtons à sa folie et quand elle nous appelle

                De sa voix de reine

                Nous répondons à sa musique

               

                Elle est dans la magie des mots

 

                                

                      

                                      Amis

 

                     Je passe entre les anges

                     Je marche les yeux fermés

                     Mes amis souvenez-vous de moi

                     Mes mains vont vers vous comme ces feuilles

                     D'automne glissant sur les chemins

                     Je navigue entre vos ombres

 

                     Debout dans la rosée du matin

                     Je cueillerai la cendre de vos regards

 

 

Joël Godart

                      

Publié dans Poésie

Partager cet article
Repost0

Brune Sapin nous propose un poème...

Publié le par christine brunet /aloys

Brune Sapin nous propose un poème...

La nuit tombe, et personne ne l'aide à se relever. Elle s'affaisse, pèse, écrase la ville.
Festival des réverbères.
La ville nocturne.
Plus qu'un syndrome, un symptôme.
Un drame continuel aux terrasses chauffées et enfumées des bars. Sous les néons.
Jeux d'ombres.
Se faufiler entre les verres.
L'alcool brûle, s'enflamme, corrompt les entrailles, fait vibrer les regards et hausse le ton que voilà donné.
Rues bruyantes, rues en fête.
Poussière, feuilles mortes, mégots, et autres trésors des trottoirs où les longues traînes des plus belles se gênent et se bousculent.
Tout s'ombre. Flou de la nuit noire.
Insomniaques aux postes.
Errance des futilités.
Echangées d'ivresse.
Maintenant le temps presse de s'émouvoir.

BRUNE SAPIN

Publié dans Poésie

Partager cet article
Repost0

Pélerins, un poème extrait du nouveau livre de Joël Godart "A la fin de ces longues années"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Pèlerins


 

A mes regrets cachés sous la pierre grise des matins

A vos folies vos désespoirs – vos mensonges

Aux jours qui passent – à la musique des âmes


 

Pour nos marches dans l'herbe des chemins

Pour la chaleur de ta main – l'éclat de ton regard

Pour les battements de ton cœur après l'effort


 

Aux mots qui s'abandonnent sur la page blanche

A l'ordre qui pointe sous le désordre de nos nuits

A mes soleils tombés bas à qui je donne liberté


 

A ce vers quoi nous tendons – pèlerins de l'indicible

 

Joël Godart

Publié dans Poésie

Partager cet article
Repost0

Brune Sapin nous propose un nouveau poème

Publié le par christine brunet /aloys

« Symboliquement vôtre »

*

Si tout va, la vie va, Tout ira, rira bien

Mais qui donc le premier Ne dira jamais rien

Qui puisse ébouriffer À temps le va-et-vient

Du temps, du trou, du train

Puisque tout s’accélère

En illuminations

Clair-obscur, demi-teintes

C’est fou ça sent la fin

Du moins de tous ceux-ci

Qui ne voient pas plus loin

Que la main à couper

Et dans le cœur l’écrin

De l’amour suspendu

Au fil du juste titre

Mais à qui les écrire

Ces trois petits points-là : …

 

Brune Sapin

Publié dans Poésie

Partager cet article
Repost0

<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 40 > >>