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poesie

Christophe Poirier nous propose une nouvelle poésie

Publié le par christine brunet /aloys

Christophe Poirier nous propose une nouvelle poésie

Quand j’irai me promener
J’aimerai vous rencontrer,
Hélas! C’est avec une ombre
Que j’aurai passé la journée.
Un oiseau s’est alors posé
Mais sur la terre il n’avait que faire.
Sa place est meilleure dans le ciel.
Puis j’ai chanté et chanté,
Des fleurs se sont mises à pousser,
Les feuilles ont vibrées,
Une brise les caressait.
Dans la rivière les flots ont dansés.
À midi mon ombre s’est détachée
Et vous êtes arrivée.
Dans les yeux on s’est regardé
Dans lesquels on voyait le ciel
Et tout a changé,
Les fleurs à nos pieds,
L’oiseau qui volait,
La rivière enchantée.
On s’est pris la main
Et sur nos visages
Un sourire s’est dessiné.
Nos esprits se sont mélangés
Quand une pluie a dégringolé.
Dans vos cheveux entremêlés
Naissaient des étoiles par milliers.
Plus tard,
Sur le soir,
Dans le noir,
Mon coeur imprégné du soleil de vos lèvres,
Succombant à la tentation,
Je mourais de désir,
On brûlait de plaisir,
Dans les bras l’un dans l’autre,
On s’est embrassé.
La vie est amour


CHRISTOPHE POIRIER

Publié dans Poésie

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Choses dites, choses tues, un poème de Nathalie Druant dans l'Inédit

Publié le par christine brunet /aloys

Inédit nouveau n°276 - Septembre-octobre 2015

Inédit nouveau n°276 - Septembre-octobre 2015

Choses dites, choses tues, un poème de Nathalie Druant dans l'Inédit

Publié dans Poésie

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Une poésie de Laurent Dumortier dans la revue BLEU D'ENCRE

Publié le par christine brunet /aloys

Une poésie de Laurent Dumortier dans la revue BLEU D'ENCRE
Une poésie de Laurent Dumortier dans la revue BLEU D'ENCRE

Laurent Dumortier dans la revue ETE 2015 Bleu d'Encre

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Joel GODARD nous propose quelques extraits de son recueil "Ailleurs est un pays aux rivières lentes"

Publié le par christine brunet /aloys

Joel GODARD nous propose quelques extraits de son recueil "Ailleurs est un pays aux rivières lentes"

LXV

Aller loin dans les souvenirs

Le filet des rêves à bout de bras

Comme un nageur à contre-courant

Remonter le fil de la vie

Et tout au bout qui nous attend

Le doux secret de nos âmes

XXV

Mes mains sur ton corps avancent en arabesque

Sur ton flanc aux pentes douces mes mains sont en voyage

Au sel du désert je demande le repos

A ses nuits la fièvre

A son ciel le silence des âmes

Ciels de ma vie les paumes de mes mains

Ouvertes sont criblées d’étoiles

IX

Sous ta jupe

Tu chantes un chant d’étoiles

Fille bleue

La barque de nos corps glisse dans l’immensité

Laissons la suivre sa voie entre deux soleils

Main sur main portons notre regard vers l’avant

Dans l’attente

Dis Quel rayon de lune unira d’un ricochet

Le cœur des amants

XIX

Si un jour nos chemins devaient se séparer

Qu’une fleur de givre naisse dans nos cœurs

Et fasse s’y réunir et ton sang et mon sang

XXIII

L’herbe des années se posera sur nos lèvres

mon amour

De toi ou de moi qui le premier emportera

la flamme

Les jours passés s’engouffrent dans nos dos

ouverts comme des portes

Ailleurs est un pays aux rivières lentes

XXXI

C’est dire le temps que de ne pas décompter les heures

Dire l’amour que d’aller deux à deux bord à bord

Le temps de l’amour nous a enveloppés dans un seul geste

C’est être ensemble que respirer d’une seule haleine

oOo

Joel GODARD

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Un extrait du recueil IMPALA de Marie-Thérèse CARLIER

Publié le par christine brunet /aloys

Un extrait du recueil IMPALA de Marie-Thérèse CARLIER

IMPALA, recueil poétique... Une courte présentation

une saine philosophie et 1 (puis 2) êtres de lumière m'ont "guidée" :

Ces poèmes sont très différents, en thèmes et en écriture, parfois légers, parfois plus lourds, visent à briser des moments de solitude, de morosité, ou à interpeller l'être humain à propos de ses manquements, à pointer du doigt certains négatifs que, tous nous pouvons, un jour, "connaître" ces moments qui peuvent briser un élan de joie, ou d'amour...

Ces poèmes furent écrits sans revenir 20 fois "sur l'ouvrage", la spontanéité qui fait se fuser des flèches de lumière ou des éclairs d'orage leur est propre...

L'écriture en rimes est peut-être obsolète, j'essaie de mélanger les genres (rimes et pas rimes) et la rime est un support de "rédaction", avis personnel.

J'aimerais simplement ne pas "fatiguer" le lecteur, qu'il ne referme pas ce livre après avoir lu un poème qui ne l'accroche pas la lecture de la poésie est libre, je n'ai pas un thème dominant.

S'y mêlent l'espoir, l'amour, la douleur, la vie, la mort, tout ce qui pourrait faire une note personnelle...

UN EXTRAIT

futur

Diables encornés

Taupes aveugles,

Entre l'enfer et le terreau

Glissent sur nos os.

Nos liens, divine texture

Equation idéale

Volent à l'éternité qui a forgé nos tombes

Nos indélébiles regards,

Yeux grands sur l'infini

Se tournent vers l'empyrée.

Echelle entre ciel et souterrain,

Une liane se déplie

A l'abri des démons frivoles

Nous projette, entités en parfaite osmose,

Vers l'Alpha et l'Omega.

Marie-Thérèse Carlier

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Marie-Noëlle FARGIER nous propose une poésie "Le magicien"

Publié le par christine brunet /aloys

Marie-Noëlle FARGIER nous propose une poésie "Le magicien"

Le magicien

Si j'étais magicien

Je t'enverrais à mille lieues

Pour ne plus voir tes yeux

Urne sur ta cheminée

Effleurée de tes mains

Si j'étais magicien

J'enterrerais les fleurs

Pour ne plus sentir ton odeur

Lampe Aladin

Génie de nos mots dits et chantés

Si j'étais magicien

Je changerais de peau

Pour ne plus te toucher

Fil d'Ariane

Inventé pour Thésée

Si j'étais magicien

Je pourrais t'oublier, pour ne plus t'aimer

En te faisant mourir.

Indestructible liane

Invisible et si vraie

Mais même de là-haut

Tu m'offriras ton sourire

Et je te rejoindrai...

Fille de Pasiphaé

Marie-Noëlle Fargier

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Méandres de Salvatore Gucciardo... Un extrait !

Publié le par christine brunet /aloys

Méandres de Salvatore Gucciardo... Un extrait !

Le souffle était puissant. Le flot percutant.

L’embrasement intense. Le défi complexe.

On cherchait un foyer pour réchauffer la terre qui avait

subi les assauts de l’hiver. On recherchait un grain de

lumière qui puisse percer l’épaisseur des ténèbres. Ce

granule tant convoité tardait à venir. On avait beau

évoquer les dieux, ils étaient sourds aux doléances.

Comment sortir de l’Impasse ? Comment solutionner le

problème ? L’engourdissement était là, sous la forme

d’une tumeur. Il fallait trouver le médecin doué d’un

grand savoir et d’une grande sagesse pour irradier le

mal ; guérir le malade, afin que ce dernier puisse

s’épanouir. On était dans l’attente ; à l’affût d’un

messie qui emporterai l’homme et la femme vers les

hauteurs.

Les portes s’ouvrent

Aux rêves les plus fous

Aux éblouissements

Le vent caresse le ru

Et nous incite

À boire son eau divine

………………………………..

www.salvatoregucciardo.be

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Laurent Dumortier nous propose un extrait de "La fille à la Mercedes", son dernier recueil de poésies

Publié le par christine brunet /aloys

Laurent Dumortier nous propose un extrait de "La fille à la Mercedes", son dernier recueil de poésies

Le fort rouge

Elle a garé sa mercedes non loin d'un hôtel, là où elle passera la nuit, avant de reprendre la route, jalonnée de souvenirs pesants et de tristes regrets...

*

Près du fort rouge,

Elle entend

Les murmures du vent

Près du fort rouge,

Elle écoute

Ses secrets chuchotés

Près du fort rouge,

Elle ferme ses yeux

Oubliant l'hiver d'un adieu

Près du fort rouge,

Elle s'étonne

De rêves presque possibles

Près du fort rouge,

Elle aperçoit cet homme

Qui semble pensif et triste

Près du fort rouge,

Elle se rappelle

Les promesses formelles

Près du fort rouge,

Elle a encore le goût

Amer de la trahison

Près du fort rouge,

Des larmes de tourbillon

S'écoulent comme l'Achéron

*

L'homme sur le banc s'approche et sèche ses larmes...

*

Près du fort rouge,

Elle croit encore

A la force du destin

*

Mais ça n'est qu'un mirage, une illusion

*

Près du fort rouge,

Elle espère

Rester pour mieux repartir

*

Elle ne sait pas encore que c'est juste une pause, un répit...

*

Près du fort rouge,

Un baiser elle lui donne

Avant de se donner

*

Il n'y aura plus d'abandon, seulement une disparition...

*

Près du fort rouge,

Elle se lie à lui

Jusqu'à la lie

*

Et il s'éloignent ensemble vers l'hôtel...

*

LAURENT DUMORTIER

gsl.skynetblogs.be

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Blues, un poème de Rolande Michel

Publié le par christine brunet /aloys

Blues, un poème de Rolande Michel

Blues

Parfum, tiédeur, évanescence,
Sur la palette de mes maux,
Mes pinceaux voguent en silence,
Au fil des mots,
Reflets de ma désespérance...
Rescapée de mille naufrages,
Encore ivre de chants d'oiseaux,
Je partirai dans leur sillage,
Au gré d'un voilier qui prend l'eau...
J'accosterai sur ce rivage
Où mes rêves devenus cendres
Mêleront aux nuits de décembre
Des vers inconnus de Rimbaud...
Les pieds dans les nuages,
Accrochée aux étoiles,
Terminés mes bagages,
Je bouclerai la malle.

Rolande Michel

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Noirs, un poème de Jacques Degeye extrait des Poèmes Inédits

Publié le par christine brunet /aloys

Noirs, un poème de Jacques Degeye extrait des Poèmes Inédits

NOIRS

*

*

Extrait des POÈMES INÉDITS, de Jacques DEGEYE (Chloé des Lys, 2015).

*

*

Noir cloaque de nos organes,

Lacis de nos entrailles,

Impénétrable tombeau,

Enchevêtrement de nos viscères,

Étrangers nous sommes

À l'intérieur de notre corps.

*

Sombres sont nos intentions,

Les jours de colère où nous projetons

De maléfiques actions.

Nous venger souvent nous importe,

De notre amour-propre blessé.

Faire du mal parfois sans raison.

*

Noir regard sur le couple

Qui dérange, trop heureux

À notre estime. Noirs blousons,

Matraques, couteaux et poignards

Au fond de leurs fourreaux,

Mais prêts à servir dans l'empoignade.

*

Convoitise de la femme ou de l'homme

Qui a allumé notre passion

Par la volupté de ses formes,

L'étincelle de ses yeux,

Son sourire aux lèvres entrouvertes.
Noir désir dans le secret de nos songes.

*

Dans la nuit noire de nos rêves

De drôles d'oiseaux apparaissent.

De noirs corbeaux aux ailes immenses

Menacent notre sommeil ;
Leurs becs démesurés

Déchirent les chairs et nous réveillent.

*

Sang noir qui coule de la cheville

De ma grand-mère, qu'une vipère

Se rebiffant, a mordue

Sous un andain par elle ramassé.

Son mari, ses filles se rongent les sangs,

Tandis qu'elle gémit sous le garrot.

*

Dragons, bêtes immondes

Peuplent nos films et bandes dessinées.
Dracula, vampires s'abreuvent

De sang, le nôtre et celui de nos enfants.
La peur au ventre saisit les victimes,

Incapables de résister à l'hypnose.

*

Bile noire des médecins anciens,

Rate gonflée d'humeurs noires,

Siège de la mélancolie.

Tristesse sans fond, accablement,

Mantille jetée sur nos vies, filet

Enveloppant le radeau dérivant sur l'océan.

Jacques Degeye

Publié dans Poésie

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