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poesie

Sélène Wolfgang lit ses textes...

Publié le par christine brunet /aloys

 

Sélène Wolfgang fait une lecture de quelques uns de ses poèmes (extraits de son prochain ouvrage "Odes Ophélines et Purpurines") dans le cadre de la soirée du Cénacle du Cygne à la Cantada II à Paris. Cette soirée a été organisée par Marc-Louis QUESTIN, écrivain et éditeur de la revue "La Salamandre".

 

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Un poème de Silvana Minchella....

Publié le par christine brunet /aloys

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Silvana Minchella

 


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Une poésie de Jean-Marc Brogniez... Tripel karmeliet's blues

Publié le par christine brunet /aloys

 

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TRIPEL KARMELIET'S BLUES.

La fée des estrans
alerte de godets, de danses et de chants,
chemine le long des fortifications
dans les brumes crépitantes de l'aurore
de bien après Carnaval.

Les cheveux rouges travaillés en de multiples tresses africaines
balayant des épaules seulement fragiles d'apparence,
insensible au froid des clameurs et des gens,
vêtue d'une simple chasuble en dentelles,
elle sème derrière elle
un apaisant parfum d'allégresse et de sincérité.

A ses côtés,
des chevaux de trait puissants, attentifs,
attendent les marées à crevettes
entrecoupées de processions et de promenades dans les dunes.

Les maisons basses,
les canaux,
les jardins populaires
somnolent encore.
Il n'y aurait qu'à de pencher,
qu'à demander à se reposer,
qu'à recueillir la rosée ébahie des songes.
Oui, mais pourquoi importuner?

Les ailes immobiles,
silencieuses,
privées de voiles,
des moulins
chantent la berceuse
des marins disparus à la pêche en Islande.


La mer ne se tient pas loin
mais pourtant, déjà, on ne l'entend plus.

Alors,
assis,
hébété de sérénité,
vient l'instant où l'on se demande
s'il ne serait pas utile
de simplement devenir fou
ou alors d'apprendre à prier.

 

 

Jean-Marc BROGNIEZ

 

 

 

 


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"Le ciel est comestible", un poème de Micheline Parmentier

Publié le par christine brunet /aloys

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Le ciel est comestible

 

 

 

 

 

 

 

Le ciel est comestible

Quand je le porte en moi

Ce vêtement réversible

Imprime toute ma joie

 

 

D’exister pour le chant

De l’ alouette en fête

Grisolle l’antre de ma tête

Nourrie de cosmos ambiant

 

 

Se saturer le crâne de gris

Coupe l’aile de l’oiseau

Le réduit au plumeau

Léchant une poussière de vie.

 

 

Micheline Parmentier

 

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Le jeu d'ombre, une poésie de Micheline Parmentier

Publié le par christine brunet /aloys

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Le jeu d’ombre

 

 

 

 

 

 

Le jeu d’ombre s’est tu

Dévoile le temps perdu

A jouer à cache-cache

Avec l’âme sans relâche

 

 

Mon double de lumière

M’enveloppe toute entière

Pour un instant seulement

L’Amour fuse au présent

 

 

L’ombre épouse la lumière

Mais l’aura est passagère

Car la connaissance de Soi

S’éprouve semblable à la Joie.

 

 

Micheline Parmentier

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Ciel Divin, une poésie de Charles Traoré

Publié le par christine brunet /aloys

 

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Ciel divin

 

Ciel, ciel, ciel divin

Qu’est-il advenu de l’amour

Celui-là semé dans le cœur des mortels

Pourquoi à l’oiseau des ailes

S’il ne peut voler

Pourquoi souffle le vent

S’il n’emporte nos rêves

Vers un horizon nouveau

Pourquoi aux Hommes un cœur

S’ils ne savent semer l’amour

S’ils ignorent faire germer

Un monde nouveau sans haine

Dans ce champ immense

De leur main, de leur yeux, de leur cœur

 

Charles Traoré

 

 


 

 

Qui est Charles Traoré ?

 

Je suis Charles Traoré, j’ai commencé à écrire depuis l’âge de 14 ans…au début j’écrivais pour moi-même…sans doute pour meubler la solitude…puis un jour  j’ai reçu un cahier d’une religieuse à qui j’avais écris une lettre…ce fut le début du partage de mes écrits avec les autres…


J’ai publié des haïkus dans Haïkaï et Ploc qui sont des revues littéraires de haïkus


En 2007 j’ai remporté en poésie  le Prix Léopold Sedar Senghor au 11e concours littéraire international duCEPAL (Centre Européen pour la Promotion des Arts et des Lettres).

En 2009, j’ai obtenu  la Mention Excellence en conte au 13e concours littéraire du CEPAL


Je publie bientôt un roman chez Chloé de Lys, intitulé "A la rencontre de l'autre"           


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Douceur à l'unisson, un poème de Ghislaine Renard

Publié le par christine brunet /aloys

 

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Douceur à l’unisson

 

Quand chante à mes oreilles

La musique des mots doux,

Mon cœur vibre doucement

Se dilate de tendresse

Et s’exprime avec fusion.

Rien ne vaut mieux que l’amour

Pour éprouver l’émotion.
La musique des mots doux

Très souvent vibre entre nous.

 

Le 9 octobre 2009 

Ghislaine Renard

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Un poème d'Yves Oliver "Désir de nuits calmes"

Publié le par christine brunet /aloys

 
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Désir de nuits calmes
    - les bases souples -
    Recherche de liberté
    Près des tôles ondulées
    Avec les svastikas levées
    Sur le ciel d'hiver
 
    La honte incroyable
    De nous
    Et l'incorrigible volonté
    Qui nous pousse à vivre
    Encore
    Sur ces amas de peaux brûlées
    Des croix de métal noir
    Cousues sur nos paupières
    Nous mangeons la chair
    Des enfants perdus
    Le désespoir tatoué sur nos coeurs
 
    Cette nuit encore il neige
    Il neige sur la grande forêt
    La grande forêt qui est en feu
    Cette nuit encore
    Les morts parlent aux morts
    Et aucun vivant
    Ne les écoute

Yves Oliver

 Poème tiré de mon recueil "La théorie du plaisir" (Ed Chloé des Lys) 

  www.yvesoliver.com

 

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Les cathédrales, la dernière chanson d'Hugues Draye

Publié le par christine brunet /aloys

 

H.draye

 

Non, je ne crache pas devant les cathédrales
Surtout quand leur style architectural,
Leurs nefs, leurs voûtes, leurs clochers, leurs portiques,
Leurs statues de Saint-Jacques, leurs reliques
Croisent mon ch'min, s'imposent à moi, me saluent
Et m'en fichent carrément plein la vue
  
Je me contenterai juste d'ajouter :
Quand je pénètre dans ces lieux sacrés,
Les murs, les coupoles dignes des cathédrales
Gothiques, baroques ou tendance médiéval
Me semblent si hauts, si impressionnants,
Si froids, si écrasants, si terrifiants
Et comme par hasard, je n'y croise pas
Le Dieu que je cherche et qui vit en moi
  
Non, je ne crache pas devant les cathédrales
Surtout quand des vitraux siugnés Chagall
Avec leurs dominantes bleu translucide
Eclairent, illuminent ou élucuident
Les mystères supposés des tabernacles
Je m'incline devant un tel spectacle
  
Je me contenterai juste d'ajouter :
Quand je visite, quand j'explore ces lieux sacrés,
Où voguent, où défilent des gens comme moi,
Index porté au bout des livres ... ou Nikon sous l'bras,
Marchant poliment sur la pointe des pieds,
Je ne capte aucun signe d'accueil ou d'amitié,
Et comme par hasard, je n'y croise pas
Le Dieu que je cherche et qui chante en moi
  
Non, je ne crache pas devant les cathédrales
Même quand on y vend des cartes postales
De braves grands-mères toujours en fonction
Y trouvent sans doute un sens à leur mission
Les marchands du temple, jadis éconduits,
S'intègrent dans le monde d'aujourd'hui
 
Je me contenterai juste d'en sourire,
De poursuivre ma route et de me dire :
Quand un lieu sacré devient consacré,
Officialisé, ritualisé,
Il perd, il annule (est-ce une évidence ?)
Son âme, son essence, sa quintescence
Et comme par hasard, je n'y croise pas
Le Dieu que je cherche ... et qui hurle en moi
 

 

 

HUgues Draye

www.myspace.com/huguesdraye

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Sécatives, un poème de Carine-Laure Desguin

Publié le par christine brunet /aloys

desguin

 

Sécatives

 

 

Sécatives

Sont les poussières, dans les sommeils

Des longs feux éteints.

Sécatives

Sont les poussières

Des coquilles, tourments de l’œuf,

Sur les rives

Des longs fleuves magiques.

Sécatives

Sont les éclipses, naufragées

Entre les étoiles

Des mers,

Entre les sables,

Les photos idylliques,

Les horizons allumés

Des sept soleils.

 

 

Carine-Laure Desguin

carinelauredesguin.over-blog.com

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