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avis de lecteurs

Christine Brunet a lu "T'oublier" de Sam Guetof

Publié le par christine brunet /aloys

 

Une fois n'est pas coutume, j'ai décidé de découvrir un roman policier. Pourquoi l'avoir choisi ? Sans doute à cause du domaine d'expertise de l'auteur : la criminologie. De quoi titiller, forcément, ma curiosité !

"T'oublier" n'est pas un thriller (bien que...)... et si peu un roman policier. C'est un ouvrage qui parle de violences conjugales de façon sous-jacente (quoi que...), de leurs conséquences aussi mais également... de proies et de chasseurs (et je vais mettre un s)... Un jeu complexe, une approche multifacettes... Des personnalités différentes, des terrains de chasse différents, des stratégies. Mais quand la proie devient à son tour chasseur ou que le chasseur devient alors chassé, tout s'accélère.

Sarah, l'héroïne, est criminologue... enfin, étudie la criminologie. Un QI élevé, une mémoire eidétique, plutôt intravertie,  pas plus jolie mais plus petite que les autres... en fait, rien ne semble vraiment la différencier des autres... proies. Et pourtant... 

A l'affût, le prédateur ultime, froid, déterminé, patient salive déjà. Et puis, comme un petit satellite presque inconsistant, il y a le chasseur d'un soir, trop impatient, qui devient une proie à son tour. Il ne fait pas bon marcher sur les platebandes du prédateur, de se mettre entre lui et sa proie.

Ce roman analyse les processus psychiques, les comportements, joue sur les émotions. Il surprend, il nous apprend, nous tient en haleine alors que proie et prédateur s'effleurent, se reniflent, palpitent en une étrange danse hypnotique. 

La raison prendra-t-elle le dessus sur l'émotion, les sensations, les sentiments fulgurants ? A vous de le découvrir ! Un roman qui se lit à toute allure et qui vous entraînera sur des chemins de traverse de l'âme humaine !

 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com

 

Publié dans avis de lecteurs, actutuv

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Christine Brunet a lu "A la poursuite du lapin blanc" de Chloé Derasse

Publié le par christine brunet /aloys

 

Je pense avoir lu tous les ouvrages de Chloé Derasse avec un très grand plaisir... mais celui-ci est différent. 

Je le referme et ne peux m'empêcher de prendre la plume immédiatement pour écrire le flot d'émotions qui me secoue, me submerge. 

Ce livre est une claque... un choc... un cri. 

Il s'agit d'un récit écrit comme une fiction mais il s'agit également d'un récit si personnel, si poignant, si lucide à la fois qu'il prend le lecteur aux tripes et lui montre l'impensable. 

"A la poursuite du lapin blanc" est l'histoire d'un combat psychique violent, une course de l'héroïne après ce lapin blanc imaginaire. Chloé parvient à nous faire participer aux acoups de la vie d'Alice (l'héroïne), à ses chutes, ses désespoirs, ses crises... Elle nous fait ressentir ce corps honni, ses minutes de folie, ses dérapages incontrôlés... Et nous la sentons, cette odeur de vomi... nous endurons au fond de la gorge la brûlure de l'acide destructeur...

"A la poursuite du lapin blanc" est aussi un livre sur l'amitié, sur la volonté, l'espoir et l'amour de la vie. 

Difficile de décrire toute l'émotion qu'ont fait naître ces mots... Je m'arrête donc là... 

Un immense coup de coeur !

 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com

 

Publié dans avis de lecteurs, actutuv

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Ani Sedent a lu "Les tribulations de deux Liégeois à Paris et en Province" de Bruno Scannamea

Publié le par christine brunet /aloys

  D’une plume légère, parfois un peu acide, mais toujours pleine d’humour, Bruno Scannamea nous brosse avec vivacité les aventures et mésaventures de deux Liégeois à Paris et en Province.

  Il ne s’agit pas ici d’un roman, mais plutôt d’un florilège d’anecdotes illustrant les incursions de l’auteur et de son compagnon en terre gauloise.  Et si d’autres régions que l’Île de France sont joyeusement explorées, la plus grande partie du livre est consacrée à Paris.  Aussi amoureux de la ville aux cent villages que de leur bonne vielle cité ardente, les deux compères flânent dans ses rues, enrichissent ses bouquinistes, marchandes avec ses antiquaires, visitent ses musées et dégustent sa gastronomie autant que leurs moyens le leur permettent… ce qui n’est pas toujours simple, surtout quand il faut se loger et que le budget n’est pas élastique !

  C’est très bien écrit et décrit, dans un style décomplexé, avec des textes courts, aux références littéraires et artistiques nombreuses, émaillés de passerelles ramenant à cette bonne ville de Liège.  Un voyage sympathique et fort divertissant.

 

 

Ani Sedent

 

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Ani Sedent a lu le dernier tome de la saga de Joe Valeska " Meurtres surnaturels : le triomphe de Julian Kolovos"

Publié le par christine brunet /aloys

  Laisser, à la fin du second épisode, Julian Kolovos faire face à l’opprobre, en raison des infâmes accusations de sa propre sœur, était un parfait moteur pour donner à la lectrice que je suis l’envie de connaître la suite.

  Dès le début de ce troisième tome, alors que certains « disparus » se montrent plus actifs que ce que leur état mortifère ne devrait leur permettre, se dévoilent les raisons du comportement d’Ivana. Cependant, cette entrée en matière dynamique n’est que le prologue aux périls auxquels notre héros va devoir faire face.  En effet, dans le luxueux décor du château Kolovos, une dangereuse partie va bientôt se jouer.

  Si certains personnages réapparaissent, quelque soit leur état, de nouveaux entrent en scène : des vampires.  À leur tête, le charismatique Alcibiade, un jeune homme de plus de deux mille ans, bien décidé à prêter main forte à Julian et sa meute.  Le château ancestral devient alors un refuge où, envers et contre tout, le patriarche Francesco Kolovos continue à être ce vieux monsieur charmant et théâtral qu’on ne peut s’empêcher d’apprécier.

  Car au-delà de l’histoire elle-même, c’est l’amour le moteur et le cœur de ce roman.  Celui entre les protagonistes bien sûr, mais aussi, celui de Joe Valeska pour ses personnages.

  Un troisième opus qui clôt (peut-être) une série dont on aime ses loups-garous en smoking.

 

Ani Sedent

 

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Laurent Femenias a chroniqué dans Babelio le dernier roman de la saga de Joe Valeska "Le Triomphe de Julian Kolovos"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Après Les métamorphoses de Julian Kolovos, roman sorti initialement en 2016 aux éditions Chloé des Lys, puis dans une édition révisée et étendue en 2020, La chute de Julian Kolovos, un deuxième volume paru chez le même éditeur en 2021, voici le triomphe de Julian Kolovos, le troisième (et dernier ?) tome des aventures du héros de Joe Valeska, qui vient de paraître début 2024.
Pour qui a aimé les précédents, ce nouveau livre ne pourra qu'être une excellente lecture. D'autant plus que le tome deux appelait forcément une suite ! En effet, on retrouve tout ce qui avait fait le succès de cette histoire : un style fluide qui nous fait passer du sourire à la crainte en quelques secondes, des personnages bien écrits et attachants (on sent que l'auteur a pris un grand plaisir à les faire vivre !). L'un de mes préférés est peut-être Francesco, le père haut en couleur de Julian et Ivana Kolovos.
Je ne reprendrai pas ici les éléments de présentation de l'intrigue et des personnages car, si vous lisez ceci, vous avez probablement déjà lu les deux premiers volumes, mais pour faire bref, tout ce qui faisait la force de cette histoire est ici à nouveau présent, mais amplifié, magnifié : des dialogues ciselés qui font un peu penser à du théâtre (j'aime particulièrement les scènes se déroulant dans le château du héros dans le Kent), une présence du fantastique et d'êtres surnaturels peut-être plus marquée qu'auparavant (sans spoiler, de nouveaux personnages apparaissent, qui viennent enrichir la « mythologie » de l'auteur), qu'ils soient du côté des amis du héros, ou bien des antagonistes. J'aime les influences distillées ça et là, en particulier Anne Rice, même si l'univers créé par Joe Valeska est en réalité très personnel, beaucoup axé autour de la famille.
On sent, et l'auteur l'explique d'ailleurs dans ses commentaires à la fin, que rien n'est dû ici au hasard, et que tout était planifié pour arriver au dénouement de ce livre, et ce dès le premier tome, mais je ne peux en dévoiler plus sous peine de vous gâcher la lecture !
Ce roman est une conclusion, il est pensé comme tel. Toujours est-il que j'espère que cet univers, ces personnages, reviendront sous une forme ou sous une autre dans un nouveau livre dans un futur proche. En attendant, je ne peux que vous conseiller de découvrir en quoi consiste ce « triomphe ». Bonne lecture !

LAURENT FEMENIAS

 

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Christine Brunet en invitée du blog avec la chronique de son nouveau thriller "Malfarat" signée ANI SEDENT

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Malfarat, un domaine au cœur d’une intrigue qui débute pendant la seconde guerre mondiale, quand la haine et les rivalités conduisaient à la mort, quand le secret était roi.

  C’est à cette même époque que naît ce qui va devenir une légende urbaine.  Mais les disparitions de jeunes filles sont-elles vraiment une légende ?  En tout cas, celles qui préoccupent la FSE et son double non officiel, dont fait partie Gwen St-Cyrq, sont bien réelles et la détermination de la légiste à retrouver ces jeunes filles n’est que plus grande quand c’est une amie qui disparait.

  L’action et les découvertes se succèdent dans cette histoire ou la confiance est une denrée rare et la traîtrise un fil rouge.

  D’une écriture qui laisse peu de place aux temps morts, Christine Brunet nous plonge dans une enquête trépidante où les protagonistes, loin d’être des enfants de chœur, poursuivent des buts rarement avouables.  Et alors que nous n’avons qu’une seule envie : tourner la page et découvrir la suite de l’intrigue, elle nous entraîne sur des chemins dangereux où la malfaisance côtoie les faux-semblants.    

  Enfin, elle nous livre une histoire consistante et un livre du genre de ceux qu’on n’a pas envie de lâcher avant d’en connaître le dénouement.  Du très bon thriller !

 

 

Ani Sedent

 

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Edmée de Xhavée a lu "Le Bic et les pierres" de Pascale Gillet-B

Publié le par christine brunet /aloys

J’ai lu Le Bic et les pierres de Pascale Gillet-B. Edmée De Xhavée.

 

Voici un livre qui va au-delà d’une « histoire », même si c’est cette histoire qui emporte le lecteur dans de multiples réflexions. L’histoire d’une rencontre, une de ces rencontres qu’on ne remarque pas tout de suite, dont on n’imagine pas qu’elle soit autre chose qu’un de ces charmants moments que l’on aime évoquer ensuite en regardant des photos.

 

Clara et Lucien. Mais aussi Léone et Jeanne. Et puis les douloureusement absents, Ihsan et Justin. 

 

Il était une fois un petit curieux de tout, Lucien, qui eut grande envie du bic de la gentille dame venue de loin pour apporter de l’aide à son village. Un bic, objet important, presque magique. Le petit curieux grandit, et la gentille dame revient maintes fois parce que voilà que le fameux bic se met à dessiner un nouveau parcours dans leurs vies. 

 

Je ne raconterai pas ce parcours, que le lecteur aura grand plaisir à découvrir, mais l’auteur a su, sans pédanterie ou maladresse, souligner que l’amour ne suffit pas : il faut aussi subtilement accorder les notions de cadeau, imposition, intuition… et déceler les réticences, malaises, inquiétudes propres à l’éducation de chacun et ses codes culturels. J’ai particulièrement apprécié cet aspect du récit, on n’a pas d’un côté la dame aisée et animée de son sens de la générosité et de l’autre le jeune Africain qui ne peut être qu’éperdu de reconnaissance, loin de là. Tout est délicat, hésitant, respectueux. Et au fil des ans, alors que Julien grandit et s’étonne de ce qu’il a su mettre dans ses pierres, Clara se libère de certaines de ses convictions emprisonnantes.

 

Le Bic et les pierres, Pascale Gillet-B

Editions Chloé des lys

136 pages

24,30 €

Edmée de Xhavée

 

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Pascale Gillet-B  a lu et chroniqué "Le Transfert" de Carine-Laure Desguin

Publié le par christine brunet /aloys

Le Transfert, Carine-Laure Desguin, théâtre, Editions Chloé des Lys.



 

Dans cette pièce de théâtre, un seul décor : une chambre d’hôpital. 

Les personnages sont anonymes, aliénés à une fonction, étrangers à eux-mêmes. Existent-ils seulement ? 

Un clown en face d’un patient allongé veut jouer envers et contre tout. 

Progressivement inquisiteur et autoritaire, il semble dicter les règles du jeu au détriment de celui qu’il est venu faire rire. 

Le patient, triste et morose ne rit pas. Est-il fou ou puni ? Il doute de tout et interroge le clown.

D’abord résigné, il ne comprend rien, il ne reçoit pas de réponse de son étrange interlocuteur. Il souffre, il souffre atrocement, il se souvient. « Le parfum des roses me paraît si loin, si loin, si loin… »

Un robot sorti de nulle part apporte le remède à sa douleur, un carton blanc, vierge et vide !

Les visites sont terminées, le clown quitte la chambre.  

Le docteur et l’infirmière entrent en scène. Ils discutent de l’existence du patient ou plutôt de sa non-existence. Un dialogue complètement burlesque s’engage entre ces deux nouveaux personnages à propos du malade. 

Le patient comprend lentement, il se souvient, il réfléchit maintenant, il veut pisser, il a faim, il a soif… il sourit même ! Il se rebelle.

Mais non, il ne sera pas sauvé. Il est fou, il ment, il n’existe plus. Il est devenu non-patient, englouti dans le néant. 

Il n’a pas ri, le clown lui avait bien dit pourtant qu’il devait rire. 

Il ne reste rien, même pas le souvenir d’un parfum… 

 

Prodigieuse, Carine-Laure Desguin nous emmène dans un dédale abracadabrant par la seule puissance de ses mots ! Dans ce texte court et dense, elle dépasse avec audace les limites de la raison pour le plus grand plaisir du lecteur. 

Une lecture hors-norme dans la forme comme dans le fond! Bravo ! 



 

Pascale Gillet-B 

 

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Ani Sedent a lu le road trip signé Bob Boutique "Les aventures extraordianires de Bob le Belge en Islande"

Publié le par christine brunet /aloys

Dernièrement, j’ai voyagé en Islande.  Si si.  J’ai voyagé en compagnie de Bob l’aventurier, Poussin l’organisée, et Juju le mélomane.  Une petite famille bien sympathique qui voyage à bord d’une Yaris de location et emprunte les chemins réservés au 4X4 (pas tous, rassurez-vous).  Ça cahote pas mal, mais ça vaut le détour !

  Dans ce style qui lui est propre (et qui m’a rappelé l’époque ou je lisais Les dix petites négresses) l’auteur nous emmène dans un pays de marmites d’eau bouillante et de géants de glace, de plages de sable noir et de champs de mousses grisâtres ‒ quand ils ne sont pas de souffre aux incroyables teintes fluo ‒.  Mais si Bob joue les guides touristiques, ne croyez pas qu’il se contente de décrire ce qu’il voit, non, il commente, alterne humour et poésie, fait un peu d’histoire et parvient à nous donner l’impression d’être du voyage.  C’est éminemment sympathique, amusant et, oui, instructif.  Le croirez-vous ? J’ai appris, une chose sur la distillerie écossaise de Glenfiddich, une chose que je ne savais pas, que je n’ai pas vue quand je l’ai visitée il y a quelques années, et qui m’a fort amusée.  Si vous voulez savoir de quoi je parle il faudra lire le livre.  Non non, je ne vais pas spoiler.

Bref, un récit de voyage plein de gaité, d’aventures et de tartines de confiture.  Un vrai régal !

 

Ani Sedent

 

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J’ai lu Pourvu qu’il pleuve de Bernard Depelchin... Une chronique signée Edmée De Xhavée

Publié le par christine brunet /aloys

 

J’ai lu Pourvu qu’il pleuve de Bernard Depelchin – Edmée De Xhavée

 

Un mariage qui se fatigue un peu, en douceur. Un souvenir d’enfance qui surgit dans les souvenirs, Anna. La découverte du visage de l’Anna de maintenant. Les mille questions, les retours aux infinies possibilités, les reproches – pourquoi l’avoir laissée se faire perdre de vue ?

Anna, la gente enfant à protéger à la lointaine époque du preux chevalier en culottes courtes. Elle n’a pu devenir que douce et belle… Plus douce et plus belle. L’obsession s’installe, se répand, refuse de s’apaiser. Le mariage fatigué tombe dans un brouillard bienveillant, à quoi bon trop y penser alors qu’Anna se révèle, au fil des rencontres, de plus en plus nette et envoutante. Le premier baiser, les confidences, les sourires, l’époux d’Anna qu’elle avoue aimer même si… L’attente brûlante de son retour de vacances en famille…

Il est si facile de rendre un amour impossible, dit l’auteur, le narrateur. Il suffit de ne pas avoir gardé le contact, d’avoir mis assez de temps entre les deux amants potentiels.

L’auteur est belge, et donc ce « pourvu qu’il pleuve » est surprenant : aucune incantation n’est nécessaire pour que la pluie s’invite. Et cependant, c’est à mes yeux une partie délicieusement romantique et lumineuse dans le récit, ce qui se passe juste avant la pluie. Une déclaration qui contient tout, avec décence mais aussi impudeur. Décence pour Anna et impudeur pour son ancien preux chevalier en culottes courtes.

J’ai suivi les espoirs et projets du narrateur et ses rencontres avec Anna en quelques soirées de lecture, sans hâte. Un voyage agréable, un peu fou, surprenant, une vénération du souvenir, de l’enfance, d’une période où certes toutes les options existaient encore. Une aventure vécue à coups d’attentes folles et nimbée des fantasmes de la mémoire.

Et puis, l’espoir de la pluie, en beauté !

 

Edmée de Xhavée

https://edmeedexhavee.wordpress.com

 

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