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Edmée de Xhavée a lu "bouquet artificiel" de Méliane Sorgue

Publié le par christine brunet /aloys

J’ai lu “Bouquet artificiel” de Méliane Sorgue (Edmée De Xhavée)

 

Une bien jolie couverture où une colombe s’élance avec, dans son bec, un fouillis de fleurs sauvages.

 

Car sauvages, elles le sont plus qu’elles ne s’attendaient à l’être, Violette, Anémone et Marguerite, que Rose rencontre à la fin de leurs vies pleines d’épines, et dont elle parfume doucement le départ. Elle est, nous dit-elle, un baume pour les plaies inguérissables, l’ultime soulagement, la porte d’entrée vers l’inconnu qui représente un espoir immense, sinon le bonheur, au moins l’apaisement total

 

Et c’est que Violette, Anémone et Marguerite ont bien besoin d’un apaisement total après ces existences qui furent plus de la résistance. 

 

Chacune vient d’un milieu différent, mais elles sont toutes de la même cuvée. De cette cuvée où le mariage représentait le salut (rester vieille fille était l’échec abominable). 

 

Violette nait de parents catastrophés par le résultat de leur union charnelle, comme un chien, chat ou cochon, sans avoir été attendue avec joie et projets, et grandit « comme une chose sans importance »  dans l’indifférence la plus froide. Ils reproduisaient ce qu’ils avaient vécu eux-mêmes avec des parent encore plus durs.  Décidément pas choyée par la vie, elle est, en prime, plutôt vilaine : un regard stupide dû à de petits yeux marrons, ronds et sans éclat, comme ceux d’un ragondin. (…) Pour un effet encore plus désastreux, mes géniteurs avaient oublié de m’attribuer un cou. (…) Ma démarche était lourde, sans grâce, comme si on m’obligeait à porter en permanence sur la tête une bouteille de Butagaz. Et cependant, elle trouve un mari. Ce qui lui donne l’illusion que le monde, soudain, est plus vaste : aller au cinéma, avoir pour une fois une jolie robe, trouver un appartement, préparer un trousseau…

 

La nuit de noces la propulse dans une nouvelle vérité amère, avec un jeune époux dépourvu de douceur qui, pour prendre son dû, l’éventre à tel point qu’elle finit à l’hôpital avec une hémorragie. Hémorragie du peu de joie trouvée aussi, finie la tendresse et l’affection, place à l’horreur. Une horreur de l’époux qui détruira toute sa vie, celle de l’époux et… celle du fils adoré, unique consolation à cette union barbare. 

 

Anémone, quant à elle, grandit entre deux parents excentriques, infidèles, beaux et jouisseurs. Sa grand-mère est, dans ce paysage instable, la vraie mère-grand des contes, toujours présente, admirative, aimante. Anémone est jolie. Elle a une cousine avec laquelle, gloussant comme on le fait dans la jeunesse, elle rêve de qui elle aimerait épouser plus tard, qui elle choisirait au magasin des maris parfaits, nouvelle collection. 

 

Vient l’âge de la mettre sur le marché. Comme j’étais encore mineure, je devais me plier à l’autorité parentale et me laisser présenter comme un bel objet d’art dont on débattrait du prix et des capacités de l’acquéreur. Mais elle est un peu impertinente, Anémone, et s’amuse à faire frissonner les prétendants en leur affirmant que l’idée de la femme au foyer, l’épouse qui resterait à leur côté, qui élèverait leurs enfants est un schéma décevant, loin d’être attractif. Car elle fait des études d’infirmière. Mais hélas un jour, le prétendant est assez séduisant pour ébranler ses résolutions d’indépendance. Et le destin galope et les porte en calèche jusqu’au mariage. Et là, tout comme pour Violette, la nuit de noces a transformé le prince charmant en bête. Elle a épousé un monsieur c’est moi qui commande et il commande tout. Sans égards ou affection. Se confiant à sa mère, décrivant les horreurs dégradantes au menu de la chambre à coucher, elle est bien un peu soutenue mais s’entend parler de patience, accuser d’exagération, puis conseiller d’accepter des infidélités conjugales qui la soulageraient de cette « charge obligatoire du mariage ». 

 

Ici aussi, la consolation viendra de la naissance d’un enfant, qui détournera l’époux de son corps et lui permettra d’aimer. Et la perte de cet enfant sera l’anéantissement de l’âme même d’Anémone.

 

Marguerite, elle, grandit avec des frères et sœurs entre deux parents que la vie a brisés : le père est revenu changé de la guerre 14/18, et meurt en laissant une veuve de 40 ans, incapable de se prendre en charge et dépressive, et quatre enfants que Marguerite, en tant qu’aînée, protègera. Marguerite s’attire les regards d’un veuf sans enfants, qui l’achète à sa mère (avec des termes plus élégants, mais c’est bien de ça qu’il s’agit). C’est un homme bon, qui ne désire que deux choses : bien manger, et un enfant, en échange de quoi Marguerite sera choyée et initiée à la lecture de bons livres, à une vie confortable. 

 

Hélas cet homme gentil et délicat meurt lorsque l’enfant tant attendu fête ses deux ans. Et des années plus tard, le pire, qui arriva en plein dimanche après-midi, un jour ensoleillé, un jour d’automne radieux où l’or et la pourpre illuminent votre horizon et vous enflamment l’esprit reconnaissant de tant de beauté… 

 

Oui il y aura encore du bonheur pourtant dans la vie de Marguerite, qui à la cinquantaine vit un nouvel amour. Amour qui se repose sur l’amitié alors que les années ont passé et que la vieillesse enlaidit le corps, ternit les âmes et invente mille tortures pour lasser tout optimisme, tout désir, tout plaisir

 

On le voit, ce bouquet artificiel n’est pas un livre optimiste, mais j’ai vraiment apprécié les descriptions minutieuses des environnements, personnages, l’ambiance, les diktats de l’époque, les hypocrisies incontournables, et aussi l’analyse de ces jeunes âmes qui, dès le début de leur vie, qui devrait être un début si heureux – le mariage, l’amour, des familles aimantes… - doivent déjà se reconstruire, se contenter, s’adapter.

 

Edmée de Xhavée 

 

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Joseph Bodson a lu et chroniqué "Les chroniques de Baltus T2 : Equaam" de Laurent Dumortier

Publié le par christine brunet /aloys

Joseph Bodson a lu et chroniqué "Les chroniques de Baltus T2 : Equaam" de Laurent Dumortier

 

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Notre invité du blog Aloys, Bob Boutique avec une lecture signée Edmée de Xhavée pour son opuscule "Point d'interrogation"

Publié le par christine brunet /aloys

Notre héros est un anti-héros : il n’a plus vingt ans depuis … oh, n’insistons pas. Il revient de loin : d’un AVC qui a presque voulu le garder tout bien serré contre son cœur. Son côté droit lui joue des tours en lui faisant croire qu’il est bien là, pour méchamment le laisser tomber, c’est le cas de le dire.

Notre anti-héros est loin d’être un froussard, il ne l’a jamais été mais franchement, ça ne l’aide plus beaucoup dans la situation actuelle. Il n’est pas non plus de ceux qui abandonnent facilement, car – qui dit mieux ? – il monte et descend les escaliers de sa spacieuse demeure, tout seul, malgré ce fichu côté droit qui ricane et fait de parfois de lui, involontairement, un Fred Astaire assez souple ma foi.

Et un beau jour qu’il est seul, une voix perturbe sa quiétude de héros fatigué et l’attire en bas, plus bas, plus bas encore, tout en bas de la maison. C’est là qu’un singulier dialogue du genre « mon cher enfant, confiez-vous à moi, je suis votre confesseur » « oui mais bon, pas question de répéter tout ça, hein » prend place.

Des points d’interrogations constellent l’échange, rebondissent et retentissent. Des perles aussi, car tout anti-héros qu’il est, il a une femme qui l’aime et qu’il aime, il a obéi tout seul ou presque à l’injonction « lève-toi et marche » en ajoutant « et monte, et descend », il écrit encore et encore, il a une cagnotte aux souvenirs pleine à craquer et une autre, la cagnotte du futur, qui luit dans le noir. James Bond n’a pas eu une pension semblable, lui… Ni Hulk.

Que de points d’interrogations sur une vie, et que de destins programmés reçoivent une autre programmation spectaculaire d’une main inconnue. Que de pessimismes qui déposent des épines sur les hanches rondes de ce point de ponctuation, alors que les optimistes en font luire les courbes…

Un opuscule qui oui, pose des questions comme le fait notre anti-héros héroïque, dans lequel on retrouve certes l’écriture de Bob Boutique, mais un Bob Boutique nouveau style, avec un changement de vitesse. L’amour y a pris une autre dimension et une autre expression. Il n’est plus accessoire, il est l’enveloppe même du récit, même s’il est peu mentionné…

 

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Pascale Gillet-B a lu Joe Valeska, Meurtres Surnaturels, volume 1 : Les Métamorphoses de Julian Kolovos

Publié le par christine brunet /aloys

 

La veille de Noël, une soirée étrange se déroule chez les Kolovos.

Dans le salon du château familial, une multitude de personnages complexes et baroques se retrouve.

Nous découvrons Julian, acteur narcissique et orgueilleux en attente d’un rôle qui relancerait sa carrière. Susceptible et sarcastique, il a rejoint sa famille pour fêter le réveillon. 

Une tension tangible aux limites de l’explosion règne entre le jeune-homme et son père, Francesco. Ornella, belle-mère de Julian et secrètement amoureuse de son beau-fils participe aux réjouissances ainsi que Sofia, sœur de Francesco et son époux, Dimitrios, écrivain raté et alcoolique.

Daphnée est l’élément extérieur. Agent artistique de Julian, elle complète ce tableau familial. Le champagne, servi par la boniche, Caroline, coule à flots dans cette ambiance artificielle et mesquine. Ce soir-là,  il ne manque qu’Ivana, actrice comme son frère, la fille adorée de Francesco, sa colombe, son principal centre d’intérêt.

Au fil de la lecture, d’autres créatures fantasques s’immiscent avec naturel dans l’histoire : Jacobo Kolovos, un ancêtre corsaire du roi George IV dont Julian est la parfaite réplique ou Jiminy, une conscience encombrante et matérialisée.

Certains personnages se métamorphosent comme Daphnée, élégante jeune femme et douce attachée de presse de Julian et d’Ivana.

L’auteur nous offre une histoire inattendue et passionnante. Chaque héros est si parfaitement croqué qu’il  évolue sous nos yeux, comme indépendant de l’auteur, et crée au détour d’une page la surprise, le dégoût  ou le mépris.

Dans une atmosphère angoissante,  l’auteur nous tient en haleine et nous guide vers un dénouement époustouflant. 

A l’opposé de cette ambiance pesante, l’écriture de Joe Valeska est légère, les mots sont choisis avec sensibilité et finesse, les dialogues sont riches, remplis d’humour et de verve.  

Merci à Joe Valeska pour cette  riche lecture !

 

 

Pascale Gillet-B

 

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Philippe Destebecq a lu "Tri sélectif" de Joachim Bourry

Publié le par christine brunet /aloys

Description : Tri sélectif de Joachim Bourry - Grand Format - Livre - DecitreJ'ai rencontré Joachim Bourry à une foire aux livres. J'ai été attiré par le titre de son roman qui m'a fait penser directement à l'écologie, sujet qui me tient particulièrement à cœur. 

L'auteur m'a prévenu : ce n'est pas un traité sur l'écologie, mais bien un roman, une fiction dans laquelle les personnages sont imaginaires. Même si le livre est écrit à la première personne, le héros dont il est question n'est pas l'auteur, même si on met toujours un peu de ce qu'on est dans ce qu'on écrit. 

Thomas est un être que je qualifierais peut-être de faible, sans opinions ou au moins c'est quelqu'un qui ne les exprime pas. Sa femme, Céline, est militante écologiste et, pour lui faire plaisir, il adopte sa façon de vivre et participe à des actions sur le terrain. 

Un jour, le couple (chacun de son côté) s'inscrit à un programme (qui me fait un peu penser à des émissions de télé réalité). Céline s'y donne à fond; elle est d'ailleurs de plus en plus souvent absente le soir. Thomas, lui, en profite pour faire tout ce dont il a envie. 

Le voilà invité à participer à un congrès, à des tests qui ont lieu en Amérique. Il n'en parle pas à sa femme qui, elle aussi, aurait dû recevoir cette invitation, mais qui n'en parle pas non plus. Thomas va donc emmener son épouse en vacances en Amérique, mais rien ne va se passer comme prévu...

J'ai aimé la façon qu'a Joachim Bourry de relater les événements avec un certain humour (pas du tout potache), une ironie qui, j'imagine, doit le caractériser. 

La fin est tout à fait inattendue (même si je l'ai en partie devinée juste avant qu'elle ne survienne) et le héros doit faire face à des choix.

Ce qui manque dans ce couple est certainement le dialogue. Si les gens se parlaient plus et partageaient leurs points de vue (sans nécessairement être d'accord), les choses iraient peut-être beaucoup mieux...

Un roman qui pose donc questions sur l'écologie, la crise sanitaire et aussi le couple. 

 

Philippe Desterbecq

 

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Carine-Laure Desguin a lu "L’île, elle et nous", de Marguerite Debois

Publié le par christine brunet /aloys

   Roman choral ponctué de courts chapitres à travers lesquels l’auteure donne la parole à chacun des acteurs de cette histoire, des touristes, mais aussi des autochtones. Une histoire aussi étrange qu’inattendue sur cette île grecque qui aurait tout du paradis sur terre …

   Elle, c’est Athanasia Katsofé, une jeune adolescente éprise de liberté et de légèreté. L’an dernier, durant la crue soudaine d’une rivière, une seule personne disparait, elle, Athanasia. On n’a jamais retrouvé son corps. C’est Corin Peters, un Belge qui réside désormais sur l’île qui serait la dernière personne à avoir vu l’insulaire. Celle-ci n’avait pas voulu monter dans la voiture de Corin (son professeur de musique) qui lui proposait de la ramener chez elle, les inondations devenant dangereuses. Les parents d’Athanasia, Dimitri et Anna, furent ravagés par la disparition de leur fille. D’autant plus qu’ils avaient déjà perdu la jumelle d’Anathasia à la même date, des années auparavant. Curieux n’est-ce pas ?

   Aujourd’hui, c’est la maison des Katsofé qui explose. Ils meurent tous les deux. Accident ou crime ?

   Arthus et Marjolaine, des touristes qui louent un studio sur l’île aperçoivent Athanasia sur une route boisée. Corin entend un air de guitare qu’il avait enseigné à son élève disparue. Apolline, elle, sent une odeur de roses et elle se souvient qu’elle avait offert à son amie une eau de toilette à la rose. Hallucination collective ? Et ce John Bannerman, riche plaisancier désaxé et prestidigitateur d’un soir qui ne trouve rien de mieux au cours de son spectacle annuel que de faire disparaître une poupée dans une bassine remplie d’eau … Et il y a Séverine, une touriste célibataire, qui veut rester inabordable par son aspect bizarre mais qui néanmoins avait elle aussi observé Athanasia l’été dernier.

   Ces cent septante pages dans lesquelles s’entremêlent profondes émotions et incessantes interrogations ne sont pas celles d’un thriller et encore moins d’une enquête policière pimentée de fantastique. Non, rien de ça. Et toute la prouesse de l’auteure se situe là, donner l’illusion au lecteur, par une écriture limpide et sans fioriture, qu’il évolue pas à pas sur la piste d’un criminel. Étrange n’est-ce pas ?

Carine-Laure Desguin

http://carineldesguin.canalblog.com

 

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Carine-Laure Desguin a lu "Au nom de Pierre, de Luc, de Marc et de Jacob", de Salomé Roussel,

Publié le par christine brunet /aloys

 

   Si vous cherchez l'âme soeur, lisez ce livre, dégustez-le, avalez-le, collez chacune de ses pages sur les murs de votre chambre. Vous ne serez pas déçue (ou déçu) et jamais la désespérance ne viendra vous étrangler. Au nom de Pierre, de Luc, de Marc et de Jacob, c'est l'histoire de la vie d'une femme, tout simplement. Et de ses rapports, tumultueux le plus souvent, avec les hommes, depuis son adolescence jusqu'à … Les jeunes gens d’aujourd’hui découvriront d'ailleurs dans ce livre ce qu'étaient les relations entre ados ou même jeunes adultes voici une petite cinquantaine d'années, quand Internet n'existait pas, et que les smartphones n'étaient que des objets appartenant à la science-fiction.

   Toutes les relations (avortées ou pas) sont relatées sans aucun pathos, car des déceptions et des claques, il y en a. Mais qu'importe, à chaque fois la vie reprend son cours car il faut vivre, n'est-ce pas? On voyage, on fait des rencontres. l'Italie, l'Amérique. On croise untel dans une auberge de jeunesse, tiens oui je me souviens de lui là-bas le mois dernier. Des échanges de baisers, de câlins. On se marie, on élève des enfants, on divorce, tout cela c'est la vie. Entretemps, le numéro deux s'est pointé de nouveau et on a passé de belles heures ensemble. Et puis on repart à la recherche d'une autre moitié, on s’accroche car la vie se traverse à deux quand on peut donner et recevoir, dixit l’auteure.  

   Du réalisme mais aussi pas mal d'humour et en tout cas, une écriture très bien rythmée. Ce livre est-il une fiction ou une autofiction, rien ne le confirme ni l'infirme. L'auteure utilise la première personne. Et donc le lecteur est plongé dans ce récit plein de rebondissements et accompagne à chacun de ses pas l'héroïne. Et des pas, elle en fait notre brave dame.  Mais c'est elle, c'est vous, c'est moi, c'est chacune d'entre nous. Qui n'a pas fait quelques petites entailles au contrat? Et qui n'a pas répondu à l'invitation d'untel ou d'un autre? On a toutes, à certains moments, nos hormones qui se mettent en branle et puis voilà, boum. Parfois, on tombe dans le panneau comme on dit, on croit les bobards de X, on essaie de réparer l'un ou l'autre et puis pan, la déception. Mais on se relève (est-on vraiment tombée?) et on redémarre. Les années deux mille ouvrent des opportunités, il y a les sites de rencontre. Tiens oui, pourquoi pas? Et là aussi, des espoirs, des rendez-vous amoureux, on partage le même parapluie et puis une rafale de vent et le pépin se retourne. Et un jour .... Ouiiii! 

   Au nom de Pierre, de Luc, de Marc et de Jacob, le livre de la résilience amoureuse. Le cadeau idéal pour toutes celles qui bientôt fêteront la Sainte-Catherine. Et pour les autres également. 

Carine-Laure Desguin

http://carineldesguin.canalblog.com

 

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Joelle Rochard a lu "Les 'Apprent-histoires'" de Julie Toussaint

Publié le par christine brunet /aloys

 

Petit coup de cœur pour « Les Apprent-histoires » de Julie Toussaint aujourd’hui.

Tout d’abord une présentation des différences d’utilisation du point, des points d’interrogation et d’exclamation. Puis vient la comparaison entre les différentes lignes ! C’est léger, ludique et joliment écrit.

Deux historiettes s’en suivent.

L’une nous raconte l’importance dans notre vie d’un des plus petits éléments visibles : le grain de sable. C’est une façon d’attirer l’attention du jeune lecteur sur le fait que ce qui est petit est loin d’être négligeable.

L’autre évoque l’amour impossible dont souffrent la grande et la petite aiguille d’une horloge car elles ne vivent pas au même rythme…

Dans des styles variés et plaisants, ces « Apprent-histoires » sont agréables à découvrir !

 

JOELLE ROCHARD

https://www.joellerochard.com

 

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Christine Brunet a lu « Le présent du chameau » de Virginie Richel pour ActuTV

Publié le par christine brunet /aloys

 

Pour une fois, j’ai lu la 4e de couverture (ce que je ne fais jamais pour avoir la primeur du texte et être surprise), peut-être parce que le dessin de couverture est curieux ? Et donc, j’y lis en toute fin de pitch : « c’est une histoire pour petits et grands, pour tous ceux qui, un jour, ont été enfermés dans un monde fou et sublime à la fois. »

Une fois terminé cette étrange histoire, je me pose la question… « Le présent du chameau » est-il un conte pour enfant ? Sans doute par son côté loufoque, aberrant, joyeusement coloré, à l’imaginaire débridé. Et pourtant, j’hésite… parce que l’histoire est « compliquée », opposant les adultes d’un monde réglé, en noir et blanc, lisse, sans imagination au monde des enfants débridé, chamarré, fou et inventif.

En fait, je crois cette histoire faite pour être lue à voix haute, cadencée et mimée par le conteur.

Quant au chameau, il est le lien, le passage entre adultes et enfants. Il est celui qui fait grandir, crée les interactions, transforme… Il n’est pas le temps car cette dimension, même si elle existe, veut être gommée par les protagonistes de l’histoire. Il est, en fin de compte, le trait d’union entre rêve et réalité.

« Le présent du chameau » peut être lu aux enfants, expliqué, mais il est destiné, à mon sens, aux grands. D’ailleurs, une réflexion du chameau résume à elle seule l’ambiguïté du positionnement du textez en exposant son degré de réflexion : « Les adultes déforment-ils la réalité des enfants ou est-ce la réalité des enfants qui déforme les adultes ? »

A méditer…

 

Christine Brunet

 

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Chronique du livre de Virginie Richel "Le présent du chameau" par Joëlle Rochard

Publié le par christine brunet /aloys

 

Histoire pour les adultes ou pour les enfants ?

En effet à qui s’adresse ce conte où, tour à tour, les habitants de Terreferme doivent s’adapter à leur nouvel environnement ? Tout ça, parce qu’un chameau a avalé leur minuscule planète !

Changer de monde génère de la peur.

Les parents n’y voient que des problèmes, ils réfléchissent à des solutions, courent partout et en oublient de serrer leurs enfants dans leurs bras…

Dans le noir, les enfants se rapprochent, s’appuient les uns sur les autres et découvrent un nouveau monde. Ils vont vers tout ce qui les intriguent, expérimentent, rêvent, créent. Ils vont même jusqu’à croquer des morceaux de nuages et découper un bout de soleil, mais ce qu’ils veulent par-dessus tout, c’est que les grands retrouvent le temps et l’envie de s’occuper d’eux, de les câliner.

Regarder le monde qui change avec des yeux d’enfants, accepter de perdre nos repères pour mieux l’appréhender et nous recentrer sur l’essentiel. C’est difficile quand on est un adulte, mais encore faut-il essayer…

J’ai été séduite par le côté surréaliste de cette histoire : regarder au-delà de la réalité, découvrir le monde sous un autre angle de vue, et saisir les opportunités que peut générer un grand bouleversement.  Nous y serons de plus en plus confrontés, non ?

 

Joëlle Rochard

 

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