Geneviève Dehareng nous présente son ouvrage à paraître "Au nom de l'Amour, avec Margaux
Biographie
Née en 1964, Geneviève Dehareng habite à Ciergnon en Belgique. Assistante de laboratoire, elle travaille en milieu hospitalier. Elle a toujours aimé écrire que ce soit pour d’autres personnes, ou pour elle. Pendant plusieurs années, elle a fait partie d’un groupe de « rédacteurs bénévoles » au sein de la clinique où elle travaille, et a rédigé des articles pour la revue trimestrielle distribuée à tous les membres du personnel, aux médecins traitants et aux abonnés. Jamais, elle n’aurait pensé éditer ce recueil qui est son chemin parcouru depuis le premier « flash » envoyée par sa fille Margaux décédée en 1999, à l’âge de 5 mois. Son livre est le récit des signes qu’elle reçoit, agrémenté de réflexions personnelles.
Geneviève emprunte, malgré elle, le chemin de l’invisible et se trouve de plus en plus intuitive et sensible. Pour elle n’a d’importance que la personne humaine, ses joies, ses souffrances… Le reste ne représente plus grand-chose à ses yeux. Elle est passionnée par la relation avec autrui, les soins palliatifs, la spiritualité, l’écriture, la lecture, la cuisine, la céramique, les plantes, la forêt, la nature, l’aromathérapie.
Geneviève Dehareng nous propose 2 extraits de son ouvrage :
Mai 2016
Tôt le matin entre 5h et 6h, je transcris mes écritures à l’ordinateur. Concentrée sur mon ouvrage, je savoure la quiétude de l’instant. Quand tout à coup apparaît sur l’écran une image fugace et furtive remplissant la totalité de l’écran avec, comme message, « Si vous voulez changer d’image… cliquez ici. » Même si c’est très joli, je n’y prête guère attention. L’image reste quelques secondes devant mon regard avant de disparaître. Je retrouve mon texte à l’endroit laissé et continue à œuvrer. Ce n’est que quelques jours plus tard que je comprends ! Cette image si forte, tellement symbolique, si belle ornera la couverture de mon livre ! Eh oui, comment n’ai-je pas compris plus vite ? Oui, cette image représente un sublime coucher de soleil, dans les tons orangés, au bord de la mer avec une silhouette fine, élancée aux longs cheveux… vue de dos ! « Mais oui, c’est toi, Margaux ! » Tu as dix-sept ans en nos cœurs… Quelle invraisemblable similitude entre cette image et le « flash » de 2006. Nous ne sommes que dix ans plus tard !
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Régulièrement, je me mets à rêver d’un monde sourire aux lèvres, authentique et bienveillant aux couleurs de la gratitude. Et le fait d’y penser, c’est déjà l’instaurer un peu car la force de la pensée dépasse l’entendement. Aujourd’hui, je sais que la pensée n’a pas de frontières, elle va à l’infini. La pensée constructive cumulée à l’action forme un délicieux mélange mais il est vrai que notre condition humaine nous enferme dans des stéréotypes, des préjugés, des clichés. Enchaînés par nos croyances, notre ego et nos peurs, nous limitons inconsciemment notre horizon de vie. Nous ne prenons plus le temps de nous occuper de notre « être », accaparés que nous sommes par tant de choses à « faire pour paraître », devenant dépendants de notre image. Alors, on court sans se poser de questions, aveuglément mais vers quoi ? Vers la course à l’illusion ? C’est comme si nous marchions à côté de notre ombre !