Le corbeau blanc, un poème de Philippe Wolfenberg

Publié le par christine brunet /aloys


 

http://www.bandbsa.be/contes3/etatsame.jpg

 

 

Le corbeau blanc

  

Songe d’une nuit fébrile, l’image d’un corbeau blanc

Possédant l’étrange pouvoir de réunir les amants,

Dérisoires lueurs perdues dans des abîmes profonds,

Par delà la mort et par delà l’abandon.

  

Un cœur déchiré comme une tombe profanée,

Une mémoire encombrée d’un passé suranné,

Un chemin égaré dans les méandres de la tristesse

Et une souffrance aussi forte et exquise qu’une caresse.

  

Quand les promesses d’éternité ne sont pas tenues

Et qu’il ne reste que la vérité dépouillée, presque nue,

Malgré la haine, sournoise jumelle de l’amour,

Les souvenirs heureux, au présent, s’accrochent toujours.
 
Très bonne soirée à toi...
 
Philippe WOLFENBERG
http://www.bandbsa.be/contes3/wolfenbergtete.jpg

Publié dans Poésie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
<br /> Les pouvoirs d'un corbeau blanc, qui pourrait réunir les amants le temps d'un songe ...<br />
Répondre
E
<br /> Oui Claude! Tant qu'elle est souffrance. Un temps peut venir où il ne reste que quelques pincées de "bon", assez pour amener un sourire. Sinon oui, pourquoi garder ça en nous?<br />
Répondre
C
<br /> Même si l'on ne fait pas ce que l'on veut, il est quand même vain de rester amoureux d'une souffrance.<br />
Répondre
E
<br /> Le corbeau est le messager des dieux... et oui, il peut peut-être aussi apaiser les souvenirs qui brûlent et attiser ceux qui réchauffent...<br />
Répondre
C
<br /> une lueur d'espoir au bout du chemin, quand même...Un texte qui crie une souffrance, des mots qui valsent si bien que je pensais écrits en alexandrins. <br />
Répondre