Stéphane Colin nous présente "Promenade au pas hanté" Dix petites histoires de fantômes...

Publié le par christine brunet /aloys

 

Né à Saint-Quentin (France) en 1970. A peine sorti au grand air, emmailloté comme un saucisson par les bonnes-sœurs, à l’ancienne (dixit sa maman). Peut-être l’origine de son goût pour les vieilles choses et les habitudes d’autrefois ? Passe son enfance en France d’abord, en Belgique ensuite, entre le Condroz et le vieux village familial de Ferrières. Que des bons souvenirs d’une belle et heureuse enfance, avec ses parents et ses deux sœurs.

 

Musicien, il joue du violon depuis l’âge de 9 ans et de la contrebasse depuis quelques années, et s’intéresse aussi beaucoup aux musiques traditionnelles et populaires. Après des études d’histoire de l’art et archéologie à l’université de Liège, il commence par enseigner quelques années dans des écoles secondaires de Liège, Huy et Namur, pour finalement rentrer, en 2000, au musée des instruments de musique de Bruxelles. Comme il aime l’art autant que la musique, il voyage aussi à travers l’Europe et les Etats-Unis, pour faire découvrir à des groupes d’amateurs motivés les merveilles des musées du monde et les beautés architecturales des petites et grandes cités.

 

Stéphane Colin vit à Namur, avec sa femme Anne-Sophie et ses trois enfants, Victorine, Lucie et Pierre, à qui il aime raconter beaucoup d’histoires.

 

Résumé :

« Promenade au pays hanté » est, comme son nom l’indique, un petit voyage à travers une Belgique mystérieuse. En chaque endroit, ville ou campagne, a lieu une rencontre avec un fantôme, gentil ou inquiétant, amusant ou effrayant. Chacun de ces êtres venus de l’au-delà plonge le lecteur au cœur d’un aspect historique, géographique ou encore artistique du paysage. Ces dix petites histoires, accessibles de 10 à 99 ans et même au-delà, sont autant de contes ludiques qui feront découvrir, ou apprendre à voir autrement, notre petit mais bien joli pays.

 

 

Extrait

Le soir tombe. Le ciel d'un bleu sombre tire au jaune orangé vers l'horizon. Je suis seul sur la route de la crête. À mes pieds s'étend la vallée de l'Amblève. Au-delà les collines s'échelonnent dans le lointain bleuté du soir. Plus loin, en contrebas de la route, le chemin du Thier monte depuis le village. Tout est tranquille. Un chien aboie par là-bas. La cloche d'une église tinte doucement, assourdie par le froid. Il est temps pour moi de rentrer.

 

Soudain, dans le calme de la nuit, un véhicule monte de la vallée. Sans doute un tracteur : je reconnais les coups d’accélérateur qui font ronfler le moteur. Mais … ? Non ! Il y a aussi un autre bruit. Un cliquetis caractéristique. Ça fait plutôt penser à un engin à chenilles. Un bulldozer ? La clairière ravagée me revient à l'esprit. Les mystérieux bûcherons sont-ils de retour ? À une heure aussi tardive ? Bientôt apparait le véhicule. Je l’aperçois à intervalles réguliers, entre les peupliers dénudés qui bordent la route. De couleur pâle, il avance lentement. Il faut vraiment bien regarder pour le distinguer dans la neige. Mais lorsque, dépassant les derniers arbres qui le cachent partiellement à ma vue, il se trouve complètement à découvert, ma bouche s'ouvre toute grande de stupéfaction. Ce n’est pas un bulldozer ! C'est …

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Commenter cet article
J
Oups, oui, cela s'arrête au point où la porte s'ouvre à la liberté de notre imaginaire ... Agréable. Bravo à ce conteur auteur et voyageur et papa et passeur de rêves et de culture. Bonne route et souhait de succès.
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C
Merci :-)
S
Des points de suspension qui nous laissent sur notre fin... <br /> Effet réussi ! Bravo et succès à l'auteur :-)
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C
Ah, si ça peut donner envie de lire la suite ... Merci pour vos encouragements.
P
Une balade à travers notre petit pays aussi particulière m'attirerait bien...<br /> L'idée est bonne en tout cas !
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C
En livre ou en vrai, il y a toujours de quoi voir par chez nous. Merci pour votre commentaire :-)