Méandres de Salvatore Gucciardo... Un extrait !

Publié le par christine brunet /aloys

Méandres de Salvatore Gucciardo... Un extrait !

Le souffle était puissant. Le flot percutant.

L’embrasement intense. Le défi complexe.

On cherchait un foyer pour réchauffer la terre qui avait

subi les assauts de l’hiver. On recherchait un grain de

lumière qui puisse percer l’épaisseur des ténèbres. Ce

granule tant convoité tardait à venir. On avait beau

évoquer les dieux, ils étaient sourds aux doléances.

Comment sortir de l’Impasse ? Comment solutionner le

problème ? L’engourdissement était là, sous la forme

d’une tumeur. Il fallait trouver le médecin doué d’un

grand savoir et d’une grande sagesse pour irradier le

mal ; guérir le malade, afin que ce dernier puisse

s’épanouir. On était dans l’attente ; à l’affût d’un

messie qui emporterai l’homme et la femme vers les

hauteurs.

Les portes s’ouvrent

Aux rêves les plus fous

Aux éblouissements

Le vent caresse le ru

Et nous incite

À boire son eau divine

………………………………..

www.salvatoregucciardo.be

Publié dans Poésie

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S
Chers amis, je suis particulièrement ému par vos commentaires qui me touche beaucoup. Merci par votre chaleureuse amitié! Bien cordialement.
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P
Un extrait qui me parle...<br /> Bravo!
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P
Les portes s'ouvrent <br /> Aux rêves les plus fous<br /> J'aime cet envol, l'onirisme, les couleurs ...<br /> Bel univers !
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M
Un très beau texte, à la profonde originalité. Une poésie très personnelle mais qui, pourtant, touche aussitôt à l'universel.
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M
Salvatore Gucciardo, pour moi, est le savoir de la transmission des mots, des formes et des couleurs de l'Univers imaginaire, dans une harmonie parfaite.
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S
Je suis particulièrement touché par ton commentaire Jean-Louis! Je suis fort ému par ton écrit.<br /> Je t'en remercie vivement. Amitiés.
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J
" Le souffle était puissant ... ", comme l'est ce texte fort de Salvatore le sauveur. Belle musicalité, parfum grave de cosmos et d'insolite, sens pluriels des appels. Je ne peux m'empêcher de rattacher le poème à des images réelles, récemment survenues et d'autres qui datent un peu plus, dont la commémoration vient de se faire. Les six dernières lignes sont un petit bijou. Joie aussi de retrouver l'emploi du point virgule, si rarement encore utilisé. Merci et bravo pour ce texte profond, Salvatore.
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