Christophe Steynen présente son livre "Vulgarisons !"

Publié le par christine brunet /aloys

Christophe Steynen présente son livre "Vulgarisons !"

Biographie

Christophe Steynen est né durant le froid et humide mois d‘août 1977. Sa curiosité illimitée le pousse à s’investir dans des domaines très divers . Écrire était il y a peu toutefois pour lui un territoire encore inexploré mais la naissance de sa fille Charlotte l’a inspiré a écrire un premier recueil de poèmes pour enfants. Avec “Vulgarions!”, il signe son premier roman qui emmênera le lecteur sur les chemins d’une réflexion sur la vie, l’amour et la foi.

Résumé

Tout réussi à Philippe Decaille, du moins, c’est ce qu’il pense. Sa vie va pourtant être le témoin d’un bouleversement total qui va faire table rase des fondations sur lesquelles il avait jusqu’alors basé son existence. Dans les méandres d’une histoire d’amour au déroulement tragique, il tente de tirer quelques leçons des erreurs qu’il a commises et essaie de réorganiser sa vie, au lieu de se lamenter sur son triste sort. Son désir le plus cher est de voir se réaliser un jour le merveilleux secret que son épouse avait précieusement dissimulé et qui est dévoilé à la suite d’un terrible coup du sort. Le destin l’oblige à réfléchir au-delà des seuls raisonnements cartésiens qu’il maitrise et il découvre ainsi un monde où sentiments et émotions s’entremêlent au doute et à l’espoir. Guidé par une foi dont il ne connaissait jusque-là pas l’existence, il tente de trouver des réponses à des questions essentielles, mais auxquelles il n’avait jamais pris le temps de s’attarder.

Extrait

Incrédule, je transgresse les limites du savoir. Je suis confiant, l'expérience me dictera bien que faire. Lucide mais surtout naïf, j'agis sans écouter. Idée salvatrice, montre-moi que j’ai raison. Qui oserait venir me contrarier, moi le roi de la perspicacité, savant cartésien, analyste dubitatif, sceptique athée ? Cependant voilà, le monde a beau être rationnel, nous ne le comprenons pas encore. Et l’ignorance nous plonge dans le doute, et le doute, l’esprit humain n’apprécie guère. Le doute c’est la peur, l’inconnu, la frontière parfois toute proche mais que l’on ne veut pas transgresser. Alors l’homme invente, c’est même un de ses passe-temps favoris. Ce qu’il ne comprend pas le tourmente et l’obsède. Pour refouler ses angoisses, il donne un visage à l’inconnu, il fournit un passeport à cet étranger venu d’on ne sait où. Il a besoin de cela pour se sentir bien. Il se sent bien car il imagine cet individu bienveillant et rempli de bonnes volontés. Il suffit de ne pas trop l’agacer et de penser parfois un peu à lui, peut-être pour que lui aussi ne se sente pas seul. L’homme s’est donné un Dieu, une réponse, une conscience. La foi est la clé pour qu’il nous ouvre sa porte. Mais parfois cela ne suffit pas. Parfois il faut être deux pour forcer la serrure. Ce que l’on a l’habitude de faire seul devient soudainement une tâche impossible. Et on appelle à l’aide, on montre ses faiblesses, on se dévoile, on s’accepte. On apprend à se connaître. Accepter ses défaillances, c’est grandir.

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N
Cet article me parle et titille ma curiosité. J'ai envie d'en connaître plus sur un sujet qui me passionne. Il va aller rejoindre ma pile déjà haute. Bonne suite à vous.
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N
Cet article me parle et titille ma curiosité. J'ai envie d'en connaître plus sur un sujet qui me passionne. Il va aller rejoindre ma pile déjà haute. Bonne suite à vous.
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C
Merci beaucoup Nicole! Je te souhaite bonne lecture et j'espère que le livre te plaira. J'espère que tu me feras parvenir tes impressions.
J
Oui, j'abonde en les propos d'Edmée. J'ai déjà déposé un commentaire à propos de cet article précédemment. Très jolie page de couverture, beau texte.
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C
Bonsoir Jean-Louis. J'ai longtemps hésité en ce qui concerne la couverture, mais ton commentaire me réconforte et me fais prendre conscience que je n'ai pas fait un si mal choix que cela. Merci!
E
J'aime bien ces histoires qui portent à la réflexion, au partage d'expérience. Il y a "l'histoire" et son tissu...
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C
Bonjour Edmée. C'est exactement le message que j'ai voulu faire passer: une réflexion sur tout un ensemble de choses qui me touchent au travers d'une histoire fictive. Merci pour ton commentaire.