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Bernard Wallerand nous présente son roman "Dans la soupente des Artistes"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Bernard Wallerand a été  professeur de français et de religion catholique à l'institut Saint-Luc de Ramegnies-Chin (Belgique).  Il a donc côtoyé de près l'univers artistique et le monde de la jeunesse. Au sein de son école, il était aussi membre du sas d'écoute ainsi que de l'équipe de solidarité agissant en faveur des élèves en difficulté.

Passionné depuis toujours par Van Gogh pour ses qualités humaines et artistiques, Bernard Wallerand signe un roman empreint de poésie, où dans une espèce de fondu-enchaîné, se superposent la vie d'un étudiant et la vie du peintre, à travers la relation amoureuse et ses échecs, à travers les tumultes de l'existence.

 

Résumé

De ses yeux rêveurs, Eliott achève son travail de fin d’étude en 6ème illustration. Il fixe le visage de Van Gogh dont il a toujours été fan. Les yeux de l’Artiste sont cependant à ce point sombres qu’ils viennent obscurcir les pensées de l’étudiant. La palette que Vincent tient à la main, a beau être variée de couleurs, le jaune citron apporte une certaine amertume et le vert de mer est bien trop pâle... Il n’y a donc pas de quoi raviver l’âme d’Eliott qui, dans sa soupente, se pose encore tant de questions. Si Antonin avait été là, il aurait pu être le confident de ses amours déçus. S’il avait été là, son adolescence et son parcours scolaire n’auraient peut-être pas été à ce point tourmentés...

 

Extrait

Dans le hall central de l'école, il manque une pièce du patchwork. Les mains frêles de Margot tapotant le piano ne sont plus. Au poignet de Margot, le bracelet bleu décoré à la Van Gogh n'est plus. Les Rommy Tilfiger font place aux Adodas ! Eliott emprunte dans une solitude pesante le long couloir de l'école. Les yeux de tous sont rivés sur lui. C'est clair pour tout le monde que Margot et lui ne sont plus ensemble. Ainsi Margot a-t-elle préféré tapoter sur le piano un début de romance à quatre mains avec un certain Adelin plutôt que de tapoter des "je t'aime aussi" sur son écran !   Les mains d'Adelin ont effleuré celles de Margot, juste au moment où, sur le clavier du piano, les graves ont rejoint les aigus. Sur la portée de musique ont ainsi fleuri les demi-pauses, les pauses, les soupirs et les crescendos. Eliott en crie de chagrin. Il en rugit d'amertume. Il en hurle de désespoir ! Dans sa soupente, le soir même, le cœur meurtri, il se décide à écrire à Margot, de ses mains tremblantes, une lettre. Il la glisse furtivement dans son sac qu'elle a oublié dans le grand couloir de l'école, sans doute emportée dans ses rêves frivoles !

Publié dans Présentation

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Chiara Stella Aquino Benitez présente son ouvrage " Si on est une femme convenable"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie :

 

Née en Italie en 1977, d’origine paraguayenne, Chiara Stella Aquino Benitez s’installe en Belgique à l’âge de 17 ans. Elle travaille depuis 18 ans dans le domaine de la santé mentale. Passionnée de littérature et d’écriture depuis toujours, elle publie ici son premier roman. 

 

Résumé :

 

À travers une passion brève et déchirante, la narratrice prend conscience de sa féminité, de son désir, de ses contradictions.

Le parcours d’une femme qui trébuche sur ses abîmes, aux limites de la folie. Qui tente de donner sens à ce qui la déborde et lui échappe. Qui vacille entre authenticité et souffrance, funambule de l’urgence.

Une ode à l’amour, l’amour du corps et l’amour de soi.

Une trame au rythme soutenu qui nous tient alerte et fébrile. Un texte puissant et profond, qui nous questionne sur nos propres ambivalences. Un roman qui bouscule les convictions et ne laisse pas indemne.

 

Extrait :

 

On dit que pour certains écrivains, écrire est non seulement une évidence, mais également une question de vie ou de mort. Je n’ai jamais vraiment compris cette idée. Jusqu’à cette nuit.

Une urgence, oui, parfois je le vivais de cette façon. J’écris depuis que je suis toute petite, mais jamais je n’avais eu l’impression que j’allais mourir si je n’écrivais pas. Parfois que j’allais un peu étouffer. Ou que je n’allais pas savoir sortir l’idée de ma tête jusqu’à ce qu’elle soit sur la page. Mais mourir, non.

Jusqu’à cette nuit, disais-je. Cette nuit.

Je n’ai pas écrit tout de suite après, à la place j’ai pris mon premier somnifère depuis plus de quinze ans. J’ai pris le somnifère pour dormir. Je l’ai pris surtout pour être certaine de ne pas hurler de douleur toute la nuit et réveiller tout l’hôtel.

Publié dans Présentation

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Bénédicte Decleye nous présente son recueil de textes "A tendre vers moi - A la vie, à la mort"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

 

Née en 1982 à Bruxelles (Belgique), Bénédicte Decleyre écrit depuis l’enfance. Elle publia ses premiers textes dès l’âge de 10 ans et fut éditée dans plusieurs revues et ouvrages collectifs. Lauréate de concours d’écriture (poésie, nouvelles) à l’adolescence, elle consacra sa plume, adulte, à la défense des droits des personnes fragilisées par un accident de vie dans le cadre de ses métiers d’avocate et de juriste en droit social. A l’âge de 34 ans, un ensemble d’évènements difficiles la ranimèrent à l’écriture : par réflexe, elle se saisit d’un bic, et d’un carnet, et le flot de mots qui ne s’était jamais     tari reprit son cours.

 

Longtemps demeurée dans le monde du silence, de l’observation, de l’expectative et de la réflexion, douée d’une très grande sensibilité et jonglant avec les sons, l’écriture de Bénédicte est imprégnée de délicatesse et de poésie. Nourrie de ses études complémentaires en Droit de l’enfant, Langue des signes, Ethique des soins de santé, Troubles du spectre de l’autisme, massage et de ses nombreuses lectures dans les sphères du handicap, de la psychologie, de la santé, du développement personnel, Bénédicte propose dans ses textes un regard atypique et des mots, des émotions, des émaux-sons.

 

Atypique, ce sont aussi les prix « coup de cœur » « prix du jury » qui furent parfois créés spécialement pour elle, qui n’entrait pas tout à fait dans les cases, dénotait, mais qui retenait le souffle et l’attention.

 

Toujours aussi merveilleux de te lire, un délice pour l'auditive que je suis. Tes mots résonnent avec leurs rimes et leurs rythmes dans ma tête, comme une douce musique à réécouter et à savourer.

Juste cette note de bonheur et d'espoir dans un monde en désespérance est un doux mets pour les sens. (Katia, une lectrice)

 

 

Extraits

L’inconception

    A toi, mon ange, mon amour, la raison de ma vie, de mon existence, de mon espérance. A toi, mon ange, mon bébé, mon amour. A toi, chéri de mon cœur qui n’existes que dans nos espoirs, nos rêves et nos tristesses, qui s’accrochent à nos pas jour après jour. A toi, notre espoir déçu, notre angelot déchu, notre chagrin, ma douleur, ma déchirure, mon cœur en lambeaux, mon âme en morceaux, ma souffrance, mon cri.

 

Te dire combien j’aurais tellement voulu découvrir ta venue, au détour d’un beau jour, comme une surprise, un cadeau inattendu et pourtant tellement espéré. Au détour d’un souffle, d’un doute, d’une certitude. Eblouir, éclabousser ce matin d’un élan de tendresse immense, et sourire, sourire à n’en plus finir. Te savoir, là, au creux de mes mains, au creux de mon ventre, blotti. Présent…

 

L’ancrage

Engloutie, ailleurs

J’écoute battre ton cœur

Mon petit, tout petit bonheur !

Tant de vie, déjà ! Et tant de peurs

Je ris, oh ! que je ris ! Et je pleure… 

 

Sortir les mots pour ne pas les hurler

Et demeurer, les bras ballants.

Ceux-là même qui avaient bercé l’enfant.

 

Demain pousse hier

Quand j’étais petit, j’étais dans le ventre de ma maman. Et bien avant, elle me raconte que j’étais dans sa pensée. Une poussière dans l’univers. Alors je regarde le ciel, les étoiles, et je m’imagine, une petite flamme, un point qui brille, loin, dans la nuit.

 

Etoile, ça me plait, j’étais un grain aussi fin que le sable, dit-elle, et je volais.

 

Hier cependant, mon sablier s’est cassé. J’ai regardé le verre brisé, l’objet à terre, et je me suis demandé. Comment cela se passe, dis, maman, lorsqu’on se blesse ? Lorsqu’on perd tout son sang ? Quand on a un accident ? Est-ce que tu peux mourir, toi, dis ? Et moi ?

 

Elle m’a pris dans ses bras, et j’ai vu ses grands yeux me regarder, aussi doux qu’un baiser, aussi tendres que le vent. Elle m’a pris dans ses bras et je me suis laissé bercer. J’étais petit, j’étais grand, j’avais tous les âges et j’étais son enfant.

 

Caché sous ses cheveux, le monde découpé en filaments dorés, j’ai entendu sa voix me murmurer…

Publié dans Présentation

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Carine-Laure Desguin en invitée du blog Aloys avec son nouvel ouvrage "Mises à nu"

Publié le par christine brunet /aloys

 

MISES A NU, c’est un dialogue percutant entre Christine et Marielle. Les deux femmes que tout sépare pourtant, de l’âge jusqu’au statut social, se connaissent depuis longtemps. Ce jour-là, Christine a une question très précise à poser à Marielle. Le secret est alors dévoilé, Marielle en a décidé ainsi. 

 

Quatrième de couverture :

 

  • Toutes les femmes ont des secrets, madame Libert. Quelle est la femme qui ne dissimulerait pas, tout au fond d’elle-même, quelque chose d’inavouable, quelque chose rien qu’à elle ? Et c’est si beau, parfois, un secret. J’en oublie votre question. Parce que vous aviez une question à me poser n’est-ce pas ? Quelle est cette question ?

 

 

Extrait :

 

[…] — Je continue ou vous en avez assez entendu ? Ah oui, en parlant de voitures... Je vous annonce que s’il insistait pour que vous gardiez chacun votre voiture, c’était bien entendu pour avoir plus de facilités pour venir chez moi. Venir avec votre voiture, cela aurait été comment dire... inconvenant, oui c’est bien le mot, inconvenant.

— Continuez, je veux souffrir encore. Rassurez-vous, je ne m’évanouirai pas. C’est la rage qui maintient ma conscience en éveil.

— Puisque vous insistez... Souvent, j’étais nue sous mon long manteau gris et je portais des cuissardes. J’ouvrais la porte du garage. Étienne était là, il attendait. Je déboutonnais alors mon manteau et qu’importe si une voiture passait dans la rue. Dans ces moments-là, on se fout de tout, on ne pense qu’à offrir du plaisir à celui qu’on aime.

— Voyez-vous donc, quel altruisme !

— Ensuite, Étienne garait sa voiture dans mon garage. Bien souvent, il suçait un bonbon et lorsque nous nous embrassions la première fois, le bonbon migrait de sa bouche à la mienne. C’était un de nos rituels. […]

 

C.-L. Desguin est née à Binche un soir de carnaval. Elle a commis pas mal de choses en littérature et dans d’autres espaces aussi. Sa dernière publication : Misha, le poisson rouge et l’harmonica (Éditions Lamiroy, 2021). Ses textes poétiques (ou pas) se lisent dans des revues littéraires comme Aura, La Nouvelle Revue des Élytres, etc. MISES À NU est son deuxième texte théâtral.

Retrouvez toutes ses publications sur son blog :

http://carineldesguin.canalblog.com

 

Lien vers le site de l’éditeur :

https://www.jacquesflamenteditions.com/514-mises-a-nu/

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Méliane Sorgue nous présente son roman "Bouquet artificiel"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie :

Méliane Sorgue est née dans le sud-ouest de la France.

A l’adolescence elle compose des poèmes, puis elle écrit des paroles pour chansons. A sa majorité elle part travailler à Paris où elle rencontre son futur mari. Lorsqu’elle devient mère elle trouve l’inspiration pour écrire des contes pour enfants ou des fables qui seront éditées dans le journal de l’école où elle a placé son fils. Son désir d’écrire la pousse à participer à des concours, de nouvelles, puis de lettres d’amour. Elle obtiendra un deuxième prix lors d’un concours européen pour la plus belle lettre d’amour et se placera dans les dix premières lors d’un concours de lettre maternelle, style Madame de Sévigné.

Méliane Sorgue a attendu l’âge de la retraite pour finaliser un roman. Son premier livre « Bouquet artificiel » est édité chez Chloé des Lys depuis décembre 2021.

Elle vit aujourd’hui à Vichy.

 

Résumé du roman  

 

L’auteure, Méliane Sorgue, nous plonge dans les drames de l’existence. Elle nous fait découvrir les aspects tragiques de la vie de trois femmes évoluant dans des milieux différents à la même époque. Elles sont nées dans les années trente, en France, dans un milieu ouvrier pour Violette, sans foi, un milieu bourgeois catholique pour Anémone et rural pour Marguerite, sans obligation ni opinion religieuse. Elles ont connu la guerre à l’adolescence sans traumatisme flagrant mais leurs vies n’ont pas été agréables à partir de leurs mariages. Deux d’entre elles ont été malmenées lors de leur nuit de noce car, en ces temps-là, on arrivait vierge au mariage, sans préparation, sans conseils, mais le pire était à venir. Elles ont affronté des épreuves terribles telle la mort d’un enfant et ont trouvé, chacune à sa manière, le moyen de survivre jusqu’à leur confrontation avec l’Au-delà. L’auteure nous fait quelques révélations sur ce qui peut nous attendre dans le monde de l’invisible. La mort est parfois plus douce que la vie. Quelques citations d’écrivains célèbres adoucissent l’événement irréversible. 

Leurs prénoms, Violette, Anémone, Marguerite ont inspiré le titre du livre « Bouquet artificiel ». Le choix de ces prénoms est déjà révélateur d’un problème de société. Ce bouquet est artificiel puisqu’il est créé sans amour et puisqu’il aboutit au cimetière. Ces trois femmes ont un point commun révélé par une femme prénommée Rose. 

Méliane Sorgue veut rendre un hommage à ces femmes qui ont existé et faire comprendre à la génération actuelle, plus libre et plus éduquée, plus au fait de tout ce qui nous concerne, nous les femmes, la chance qui les protège.

 

 

Extrait :

 

Elle vient de partir laissant flotter dans son sillage son parfum tenace à base de roses. Elle se parfume trop, elle devrait être plus discrète dans son métier. Ses effluves de roses me perturbent, moi qui ne sentais plus rien, qui ne me parfumais jamais. Cependant qu’il est doux de quitter la terre entourée de cette odeur pour leurrer ma solitude, pour me propulser dans une roseraie comme celle de Bagatelle où j’ai souvent déambulé avec volupté.

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Petite présentation du collectif "Faits d'hiver: 20 journées ordianires de la vie de 50 femmes" aux ed. Jacques Flament

Publié le par christine brunet /aloys

Présentation du recueil collectif "Faits d'hiver/ 20 journées ordinaires de la vie de 50 femmes"

chez Jacques Flament Éditeur, 2022

(560 pages – 40,00 €)



 

LES AUTEURES

 

Cinquante auteures se sont investies et ont consacré beaucoup de temps à l'écriture du recueil. Les cinquante auteures viennent d'horizons différents et manifestent des sensibilités diverses. Elles sont de tout âge et de toute condition. Les textes reflètent assez bien une représentation des personnes qui composent la société dans laquelle nous vivons. 

 

Savoir que quarante-neuf autres femmes parcouraient le même type de chemin, écrivaient elles aussi leur journal au quotidien avait, n'en doutons pas,  quelque chose d'émouvant et d'excitant pour chacune de ces auteures.  

Les espaces blancs entre les différents journaux des cinquante auteures sont agrémentés d'extraits de journaux de femmes au renom des plus éclatants, il s'agit en effet de Georges Sand, Anne Franck, Anaïs Nin, Marta Hillers et Virginia Woolf.

 

L'OUVRAGE

 

Comme le signale Jacques Flament, le livre, qui est de format A4, fait plus de deux cent cinquante mille caractères soit dix fois plus qu'un roman classique. Il pèse un kilo et demi de bonheurs, de joies, de plaisirs, de blessures, de colères, de craintes, de solitude, d'amour, d'amitié, d'ironie, de détresse, de tendresse. Il offre de nombreuses heures de lecture en perspective et "cinquante nuances de plaisir…littéraire" comme l'a écrit Valerie Morales, une des diaristes. 

Bordo Moncsi a, par exemple, écrit un texte très émouvant sur la mère, l'enfance, la douleur. Carine-Laure Desguin a, par exemple, quant à elle écrit un texte très fort et très poignant sur le quotidien des infirmières en période de pandémie. 

On découvre dans le recueil de la poésie aussi bien que des pages qui s'en tiennent à des faits précis, de l'humour aussi bien que des réflexions philosophiques. La plupart auraient probablement pu commencer l'écriture de leur journal de bord comme l'a fait Micheline Boland : "Cher journal, je me livrerai à toi sans calcul…"   

La couverture apparaît comme un magnifique kaléidoscope : elle est, en effet, constituée des portraits des auteures.  

Tous les textes de ce recueil ont été écrits par des femmes durant la période s'étendant du 21 décembre 2021 au 9 janvier 2022, soit durant une vingtaine de jours pour passer de l'année 2021 à 2022. Il y a eu des désistements, des hésitations, des rajouts au fil de l'aventure. Ce fut une très grande aventure pour l'éditeur Jacques Flament qui lui consacra quarante-deux journées de travail consécutives après avoir reçu les textes.   

Le journal ou le journal intime est un genre littéraire à part entière. Ce journal certaines s'en servent dans l'ouvrage pour parler de l'actualité, des livres, de la nature, de leur vie familiale, de leurs émotions, et cetera. On en vient ainsi à parler plutôt de journal personnel. Cela devient alors un récit littéraire qui peut se rapprocher de l'autobiographie par le fond.   

L'ambition du recueil est de mettre en avant des femmes auteures que l'on ne rencontre pas habituellement sur le devant de la scène littéraire, mais dont l'écriture n'a souvent rien à envier à leurs illustres consœurs médiatisées. Les Éditions Jacques Flament remplissent ainsi pleinement leur rôle de découvreur, défricheur et donnent à lire à contre-courant de la scène littéraire des textes qui parviennent à séduire.  

 

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Jean Louis Minot nous présente son dernier ouvrage "Les statues"

Publié le par christine brunet /aloys

Biographie

Né en 1952. Retraité de l’Éducation Nationale sans avoir été enseignant. Abandon des études après le baccalauréat par manque d’idée sur l’avenir. Aime la lecture qu’il a pratiquée en autodidacte. D’où une culture hétéroclite.

Aime toutes les formes de culture. L’écriture est un moyen de mettre son monde intérieur en ordre. Depuis toujours plus spectateur qu’acteur. Curieux de tout. Fanatique de rien.

Publie ici son 5ème roman après trois policiers et un roman à énigme :

La serpette (en cours de réédition chez CDL)

Le rire des gargouilles – CDL

Chroniques I – CDL

Le Lac – CDL

 

Résumé

Guillaume sort de prison et erre sur les routes plutôt que de rentrer chez lui. Il a peur de devoir affronter son passé. Deux femmes vont se succéder pour le ramener à la vie. Deux femmes aux pouvoirs étranges qui vont l’aider à accepter ses erreurs passées et envisager l’avenir.

 

Extrait

     -  Trop de questions sur toi, le monde qui t’entoure, ton bout de bois. Sur moi.

Cette voix… il l’attira contre lui et elle ploya comme une branche de saule.

     - Tu veux tout contrôler. C’est perdu d’avance.

Il se contracta, la repoussa à bout de bras.

-   Je sais ce que ça donne quand je ne contrôle plus. Je ne veux pas recommencer.

-   Une fois tout, une fois rien : des réactions d’enfant.

Il la maintint fermement à distance, les bras raides, inconscient de sa force.

    -  Lâche-moi, tu me fais mal.

Surpris, il la lâcha.

  -  Fous le camp ! laisse-moi tranquille !

Il se retourna vers son établi. Trop de questions ? Non, pas de questions.  

-   Depuis les meurtres, je fais que survivre. En prison ou au-dehors, c’est pareil, pas plus de liberté. Pas plus d’avenir non plus. Je suis revenu vivre ici pour une raison… qui m’échappe, une espèce d’obligation. C’est juste une épreuve supplémentaire, histoire d’en chier un peu plus. J’ai eu la rage pendant des années, plus maintenant. Mon avenir est simple : vivre ici, travailler avec Émile et dans trente ans je serai à la même place.

-   En tête-à-tête avec ta bûche jusqu’à ce qu’elle tombe en poussière et toi avec !

La voix avait claqué. Il se retourna d’un bloc, les poings serrés, eut envie de frapper ce visage impassible. Sa tension chut brutalement, le laissant sans énergie, tremblant.

  -  Bon Dieu, mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Dis-le puisque tu sais tout.

Elle se précipita contre lui, le serra dans ses bras. Le chagrin monta en lui comme une vague de fond. 

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Jeanne R. nous présente son nouveau roman "Mémoires d'une âme"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

 

À Lyon, après avoir étudié les Lettres, Jeanne R. se consacre au théâtre et crée sa troupe qu’elle dirige et met en scène. MÉMOIRES D'UNE ÂME est son troisième roman.

 

À L’OMBRE DES DÉSIRS de Jeanne R.

Éditions Chloé Des Lys (©2013)

 

LES NOCES D'ÉTERNITÉ de Jeanne R.

Éditions Mon Petit Éditeur (©2010)

 

Résumé

Le roman MÉMOIRES D'UNE ÂME de Jeanne R. se présente comme une flânerie sur les bords de la lagune en compagnie d’un jeune couple d’artistes ; avant que Venise ne se noie dans son eau, tous deux vont arpenter le labyrinthe des ruelles de la vieille cité en racontant leur propre histoire, entrecoupée de réflexions sur ce qui fait la vie : les rencontres, l’amour, l’amitié, le désir, la mort, la maladie, le deuil, la chance et la malchance, les humeurs des uns et des autres, l’humour, les Arts... 

 

Extraits

Voici quelques extraits de cette histoire où l’oisiveté régnante ne va pas sans rappeler le monde des années 30 :

 

« Soudain, une porte dérobée s’ouvrit. Un homme aux cheveux gris apparut, l’air avisé. En blouse blanche, avec un sourire apaisant, il s’approcha de la femme et d'une main tendue la pria de le suivre dans la pièce en retrait. Quelques secondes plus tard, la porte se referma sur eux : la femme en question venait d’entrer en silence dans l’antre de la Médecine. » 

« Elle reconnaissait que la maladie ne l’avait pas empêchée de se cloîtrer chez elle, alors même qu’elle était présentable, sortable, visitable, enfin baisable. »

« Du temps qu’elle était autre, du temps qu’elle était chauve… Les moins courageux baissèrent les yeux et passèrent leur chemin en faisant mine de ne pas la reconnaitre ; les plus courageux, prétextant un rendez-vous fortuit, partirent promptement sous ses yeux ahuris. Et alors… Alors quoi ? Ô mes semblables, mes frères, regardez tous ces pleutres ! Honte à eux ! S’ils avaient appris qu’elle était morte, morte de maladie, ils seraient venus s’effondrer sur sa tombe, pff. » 

« Ayant chassé mainte fois en nocturne dans une Venise discrète, son ami le poète en déroute savait qui convoquer après l’heure de minuit. Il lui était même arrivé d’aller braconner chez les autres, mais les femmes mariées étant plus jalouses que les maris, il se lassa très vite et prit l’option de n’honorer que des filles légères. »

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"Chroniques de l'invisible: le sixième domaine" d'Ani Sedent : présentation

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie :

 

  Ani Sedent est née en été dans la très ardente cité de Liège où elle a fait des études d’illustration.

  Si elle consacre ses loisirs au dessin, à la lecture et aux RPG, elle a toujours aimé inventer et écrire des histoires.  C’est sa participation à un concours de contes organisé par la bibliothèque de sa commune qui l’a encouragée à faire des démarches pour faire publier son premier roman : Chroniques de l’Invisible – Magie en péril.

  Le sixième domaine est le second roman publié chez Chloé des Lys.

 

Résumé :

 

  Accusé d’avoir dérobé le « Songe d’Oberon », un livre d’une importance capitale pour le peuple elfique, et malgré l’excellente défense de l’archimage Atanasius, Merlin a été jugé et condamné à l’exil.

  Valerian et Hortie se lancent alors dans une périlleuse mission de sauvetage.

  De Valurane, la troisième lune de l’Invisible, au domaine de Bellépine ‒ amas d’îlots flottant entre mer et ciel ‒ en passant par la caverne du seigneur Azimuth, le jeune chevalier et la marraine-fée prennent tous les risques pour retrouver Merlin.  Mais entre ruses et faux-semblants, l’affaire va s’avérer plus compliquée que prévu et ses conséquences… inattendues !

 

Extrait

 

  La fée et le jeune chevalier regagnèrent rapidement leurs départements respectifs et empaquetèrent quelques affaires en prévision du voyage qui les attendait.

  Valerian boucla son baudrier et ajusta Cherche-moineau qui reposait dans son dos.  Il avait revêtu son équipement de chevalier en quête : une tunique sous une cotte de maille en durcidium magitraité – aussi solide qu’une armure mais légère et fluide comme un bliaud de coton – et un surcot bleu, serré à la taille par une ceinture à laquelle crochait une escarcelle ; des bottines à boucles, solides et confortables, dissimulaient un petit couteau.  Il vérifia que son anneau-bouclier – cadeau de Mornebouille1 générant un pavois capable de résister aux attaques magiques et à tout ce qui coupe, tranche et écrabouille – fonctionnait correctement.  Il ferma le poing, où l’épais anneau avait fusionné avec sa chair, et pensa protection.  Un bouclier scintillant, d’aspect fantomatique, apparut.

  Satisfait et fin prêt, il saisit sa besace, enjamba le rebord de la fenêtre, sauta lestement sur le toit en contrebas et sautilla silencieusement le long du faîtage jusqu’à l’angle du toit voisin où il se laissa glisser vers la corniche, avant de dégringoler dans les branches du bel-au-bois roncier qui assiégeait le mur de ses solides vrilles.

  Si, à l’origine, avoir testé diverses manières de quitter l’académie sans se faire remarquer n’avait été pour Valerian qu’un entraînement supplémentaire à sa formation de chevalier, il se réjouissait maintenant de pouvoir filer en catimini pendant que ses copains discutaient et plaisantaient dans les couloirs.

  Dès qu’il eut atteint le sol, il se fondit dans les ombres jusqu’aux serres où Hortie devait le retrouver.

  Magifabriqués par Prosperius, d’après des plans de Millefeuille, ces palais de verre, tout en rondeurs et légèreté, abritaient une importante représentation de l’aristocratie magico-végétale de l’Invisible ainsi que des milliers de plantes qui faisaient la joie des botanistes et herboristes, guérisseurs et druides.  Elles abritaient également une fabuleuse collection d’herbes aromatiques et épices aptes à combler les vœux de tous aux heures des repas.

  Une demi-heure plus tard, alors que le soleil se parait de pourpre et embrasait les vitres des serres, Valerian attendait toujours et, bien que l’endroit soit parfait pour cela, il craignait de prendre racine.

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"Le présent du chameau" de Virginie Richel : présentation

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

Perchée dans un petit nid à Bruxelles, le quotidien de Virginie se partage entre son travail de professeur dans l’enseignement spécialisé et ses deux garçons. Elle aime les voyages, sur terre et intérieurs, ceux qui rendent possibles les belles rencontres, avec les êtres et les mots. De ses pérégrinations, naissent des histoires à vivre ou à écrire.

 

Résumé

C’est une histoire insensée, l’histoire d’un vieux chameau, calme et sage, qui avale une planète.

C’est une histoire de liberté, d’échelles à construire et de chemins à explorer.

C’est une histoire d’enfants qui dessinent un monde aux crayons de couleur et d’adultes sans lunettes.

C’est une histoire pour petits et grands, pour tous ceux qui, un jour, ont été enfermés dans un monde fou et sublime à la fois.

 

Extrait

Terreferme est une planète unique. Comme toutes les planètes d’ailleurs. Quand certaines comptent des millions de kilomètres carrés, d’autres mesurent la taille d’un petit pois. Si petites, qu’un ours polaire pourrait les gober toutes entières. C’est le cas de Terreferme, une planète remplie d’eau et qui fut avalée très récemment, non pas par un ours polaire, mais  … par un chameau. Oui, un chameau ! Un chameau aussi vieux que le soleil, aussi calme qu’un nuage, aussi sage que l’arbre. Un chameau a avalé Terreferme avec tous ses habitants. Dans son ventre, il fait noir. Tout noir. Les enfants ont peur bien sûr, les adultes aussi. Plus d’électricité. Les bougies fondent vite. Les portes des maisons restent closes, cadenassées par les familles apeurées et confinées dans les entrailles de la bête.

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