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Marguerite Debois nous présente son roman "L'île, elle et nous"

Publié le par christine brunet /aloys

Biographie

 

 

Née en 1954 à Verviers (Wallonie, Belgique), Marguerite Debois y poursuit ses études jusqu'à la fin des humanités secondaires.

Elle effectue ensuite trois années d'études à Liège, où elle obtient son graduat en logopédie.

Engagée dans une école primaire d'enseignement spécialisé à Verviers, elle y effectuera toute sa carrière.

Ses parents étaient violonistes professionnels. La maman aimait les mots, le papa, les jeux de mots,   la grande sœur était régente littéraire et écrivait des poèmes.

Dès l'âge de sept ans, elle prend conscience que l'écriture permet de témoigner et de s'exprimer.

Elle s'essaie à la poésie. On lira quelques-uns de ses poèmes sur une chaîne nationale.

Une fois à la retraite, elle s'inscrit dans un atelier d'écriture à Spa, ville proche du village où elle s'est installée.

Grâce aux conseils de l'animateur et au soutien de ses collègues, elle réalise un de ses rêves : se lancer dans l'écriture d'un roman.

 

Résumé

 

Sur une petite île grecque, un drame familial se joue en trois temps.

Dans un coin isolé de l’île, naissance d’Athanasia dans des conditions difficiles. La fillette grandit entourée de parents aimants mais étouffants.

Alors qu'elle a quatorze ans, une violente tempête s'abat sur l'île et  laisse d’importantes séquelles. Athanasia est portée disparue. On accusera d'abord son professeur de guitare mais pour la police et la plupart des habitants, c'est la crue d'une rivière qui a emporté Athanasia.

Durant l’été qui suit cette catastrophe automnale, un couple de touristes fait une étrange rencontre sur une route isolée. Ils aperçoivent fugacement une jeune fille qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Athanasia.

Peu après, la maison des parents d’Athanasia disparaît dans une explosion, tuant ses deux occupants.

Villageois ou touristes, tous se posent des questions, pragmatiques ou existentielles, au sujet de ces événements choquants.

Remords et soupçons mais aussi compassions et nouvelles amitiés tissent la trame de cette histoire.

 

Extrait


 

Un incendie ?

Le village entier semble aspiré vers la colline.

Sirènes d'ambulances et de pompiers, portières qui claquent, voitures démarrant sur les chapeaux de roues, cris, appels.

Je reste tétanisée dans ma chambre.

L'année dernière, je me suis risquée dans la tempête et je garde le souvenir épouvanté de mon corps charrié par les flots.

J'en ai fini de rechercher les impressions fortes.

Les turpitudes de la vie quotidienne et les petits bonheurs glanés suffisent désormais à nourrir ma curiosité de «l'entomologie humaine ».

Au bout d'un moment, je me risque sur le balcon.

Silence total dans le village, ciel rougeoyant sur la colline.

Impression de drame dans le temps suspendu.

 

Publié dans Présentation

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Pierre Koole Paulus nous présente son ouvrage "Dans les yeux d'une jumelle"

Publié le par christine brunet /aloys

À propos de l’auteur

 

Politologue de formation, c'est grâce au journalisme que Pierre Paulus, né en 1989, parvient à vivre de ses vocations : être le messager d’autres passionnés et valoriser des initiatives trop souvent ignorées.

« Dans les yeux d'une jumelle » est son premier ouvrage.

 

En quelques mots

 

Stéphanie, 28 ans, se bat contre un cancer. Une fois de plus. La cinquième en à peine quatre années. Malgré les épreuves, elle garde un moral d'acier et une étonnante légèreté. 

Pour sa jumelle, Hélène, c'est une autre paire de manches. Frustration, impuissance et injustice la hantent. « Pourquoi elle ? Pourquoi pas moi ? », ressasse-t-elle. « Si seulement je pouvais être malade à sa place. Au moins une fois. »

Et l'auteur de fondre le lecteur dans le corps et l'esprit d'Hélène tandis que Stéphanie est hospitalisée. Le temps d'un récit de vie intense, aux regards croisés et à la complicité sororelle, sinon fusionnelle.

 

Extrait

 

Stromae résonne dans la bagnole. Assise à la place du mort, Stéphanie chante, danse et sourit malgré sa maladie. Je feins de dormir sur la banquette arrière, assise vaille que vaille entre le brol et les jambes de Mummy, notre mère. La route nous emmène de notre maison, à Enghien, jusqu’à l’hôpital de Louvain. Elle me paraît courte. Peut-être parce que je la connais bien ? Comme si nous l’empruntions pour la millième fois. Et cette fois, qui plus est, ça roule. Pas de bouchons. La bagnole fend les paysages à une vitesse folle. Le soleil donne malgré l’hiver. Les chants claironnent malgré l’itinéraire.

- Hélène, tu connais celle-ci ?, me demande Stéphanie.

- Non, dis-je, ce n’est plus Stromae. Si ?

- Non non… C’est qui encore ça Pierre ?, demande-t-elle à son copain qui nous conduit.

- CharlElie Couture, répond-t-il, enthousiaste.

- Écoute Hélène, le texte est comique, reprend Stéphanie.

La mauvaise sono crache ces paroles : « L'amour est solide comme la glace. Mais au fond, l'amour fond. Comme les petites marionnettes, ainsi font, font, font… » Je demande à Stéphanie de mettre moins fort. J’apprécie les paroles, mais la piètre qualité de la sono atteint mon cerveau. Ça bourdonne dans ma tête. Je retiens mes larmes, ce qui accentue mon mal de crâne. Stéphanie comprend. Elle ne se vexe pas et baisse le volume. Pierre fredonne le texte. Un mot sur deux, parfois à côté. Stéphanie continue à dodeliner. Je l’admire et lui réclame sa main par-dessus le siège. Elle me la tend, je la tiens. Je ne la lâcherai plus jusqu’à la fin de notre chemin, enfouissant mon chagrin dans l’appui-tête qui la soutient. Pendant ce temps, Mummy tapote sur le clavier de son smartphone. Ça m’énerve un peu.

- Mummy, tu peux arrêter s’il te plaît ? Tu n’as pas déconnecté plus d’une minute depuis qu’on a démarré.

- Mais je dois répondre à des messages, justifie Mummy qui, ce jour-là, fête ses 65 ans.

- Et alors ? Tu peux débrancher Facebook.

- Il n’y a pas que sur Facebook que je reçois des messages… Je ne suis même pas sur Facebook, là.

Je ris. Qu’est-ce qu’elle peut être de mauvaise foi celle-là parfois ! Je vois à travers le reflet de ses lunettes pendues à son nez son fil d’actualités Facebook défiler. Elle zappe illico et sélectionne l’appli photos. Elle prend quelques images que je juge inutiles.

- Mummy, please… Coupe au moins le son de ton smartphone.

- Mais je ne sais pas comment on fait.

- Je vais te montrer.

Nous nous approchons de l’hôpital de Louvain, ma main toujours serrée à celle de Stéphanie. Aussi fortement que mon ventre est noué. Stéphanie, elle, garde sa légèreté. Elle remonte le son. Je ne connais toujours pas l’artiste, mais la mélodie me file des frissons. Des violons portent ce refrain : « Après la nuit, avant le jour et à travers les roselières. Après la nuit, avant le jour, j'irai chercher les hautes lumières. » Stéphanie chante en chœur avec Pierre. Je partage leur message. Voilà ce que nous venons chercher à l’hôpital pour la millième fois : de l’espoir par-delà toutes formes de barrières.

 

Publié dans Présentation

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Valérie Velle présente son ouvrage autobiographique "Les yeux tournés vers la mer"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie de l’auteur :

 

Valérie Velle est née le 19 janvier 1971 à Bruxelles, où elle a grandi. Elle a étudié le chant au Jazz studio à Anvers, où elle a vécu durant 7 ans , ainsi que les percussions afro - cubaines à La Havane. Elle s’est produite dans différents groupes de 1992 à 2001. Après la naissance de son fils , elle a repris des études d’assistance sociale et a ensuite travaillé dans différents centres de santé mentale à Bruxelles. Depuis 2012, elle  se consacre essentiellement à ses passions, la musique, l’écriture, les animaux et la nage. Elle a vécu dans le sud de l’Italie à laquelle elle reste très attachée et elle se rend régulièrement mais réside désormais la majeure partie du temps à Bruxelles.

«  Les Yeux Tournés vers la Mer » est son premier roman.

 

 

 

Extrait :

 

 « J’aime ses fonds, sa surface, j’aime sa caresse sur ma peau, son sel qui fripe mes lèvres et guérit mes blessures. J’aime par-dessus tout son mouvement perpétuel, sa respiration, sa force. »

 

Résumé :

 

Durant toute son enfance, Salomé n’a qu’une idée en tête, fuir ses parents. Cette perspective l’aide à supporter l’insupportable. Elle les quitte le matin même de son dix-huitième anniversaire. Mais partir, même loin, n’efface rien … Il va falloir faire avec ce qu’elle a reçu, même si le bagage s’avère intransportable.

Le temps est venu de défaire la lourde valise et d’y découvrir l’histoire de Salomé, sans le moindre fard. Celle-mise déroule en deux temps. Le passé y est raconté sous forme d’&échanges sur le divan d’un psychanalyste, tandis que de réguliers sauts dans le présent permettent au lecteur de suivre le cheminement du livre, au fur et à mesure de sa rédaction. Salomé y parle d’une enfance atypique et très chahutée, de tumultueux amours passés ainsi que d’une longue et étrange psychanalyse pleine de rebondissements. Le présent, quant à lui, est à l’image de la narratrice, extrême, intransigeant, gorgé de craintes et d’espoirs.

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Coraline Buchet nous parle en images de son ouvrage... Une petite Belge en Australie

Publié le par christine brunet /aloys

Publié dans Présentation, vidéo

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Jef Deblonde présente "Poésies passe-portes"

Publié le par christine brunet /aloys

Biographie

Jef Deblonde est né le 21 juin 1980 à Uccle (Bruxelles). Son apprentissage scolaire tant en primaire qu’en début secondaire est difficile. À 16 ans, il commence la guitare et découvre les chansons de Jacques Brel. L’attrait pour la langue française et les jeux de mots apparaît dès lors. La flamme de la poésie est lancée. À 18 ans, il écrit son premier poème. Son diplôme secondaire finalement obtenu, il entame des études de communication à l’Université libre de Bruxelles. Sa soif d’écriture s’y développe au fur et à mesure des exercices stylistiques proposés par le professeur Thomas Gergely. C’est à la suite de ses études supérieures que Jef entame ses premiers projets d’écriture poétique. En 2008, il s’associe à son père, peintre et dessinateur, et entame un dialogue artistique dans lequel la poésie viendra répondre aux œuvres picturales. Cette entente familiale aboutira sur la création du livre « Ut pictura poesis ».

En 2009, la poésie de Jef prend une tournure politique et se dévoile en plein air, apposée à la craie sur les blocs de parpaings condamnant l’accès à une cinquantaine de maisons sociales du quartier de la Roue à Anderlecht. En 2014, le projet remporte le prix du jury d’un concours de poésie organisé par la Bibliothèque Royale de Bruxelles. En 2018, trois photos sur bâches représentant les poèmes sont exposées lors de l’exposition REVLT "les artistes belges se manifestent" au Centre Vanderborght à Bruxelles. La même année, ces bâches ainsi que d’autres photos font également l’objet d’une exposition au Centre culturel d’Anderlecht. En 2020, le livret « poésies passe-portes » est publié aux Editions Chloé des Lys. Il est préfacé par Laurence Vielle, poète nationale belge de 2016 à 2018.

En 2018, Jef entame le projet poétique « Arbroésies ». Toujours animé de cette envie de décloisonner les mots et de les partager au grand jour, ce sont désormais sur des troncs de hêtres qu’il inscrit ses mots de craie. La forêt devient son second lieu de résidence et ses écritures s’accrochent à l’éphémère, imitant le temps du cycle végétal. En 2020, les « Arbroésies » se déclinent sous forme d’un livret.

La musique et l’apprentissage de la guitare ont toujours fait partie intégrante de l’univers de Jef. Il compte une vingtaine de chansons à son répertoire.

Site web : jefdeblonde.weebly.com

 

Introduction :

 

À l'origine du projet "La Roue, quartier des mots", Jef Deblonde poursuit l'impulsion déclenchée lors de la journée du 28 Février 2013 et la collaboration avec le Passa Porta, Maison Internationale des Littératures à Bruxelles.

C'est désormais avec ses poésies que l'auteur tapisse de craie les portes des maisons murées de la cité jardins de la Roue à Anderlecht.

Cloisonnées pour cause de squattage et de non conformité, ces demeures prennent dès lors allure de cimaise. Le quartier se transforme en espace de jeu laissant place à tous les possibles. Le but étant de redéfinir l'aspect négatif et répulsif transporté par ces blocs empêchant le passage.

La poésie rend possible le passage de la porte. Passage éphémère ouvert le temps d'un baiser de craie

 

Court extrait :

 

Passe-porte

Regard changeant

Vers le levant

S’élève la morte

Craie à la clef

Tourne lumière

Espace ouvert

S’est déployé

Sitôt entré 

L’illuminé 

S’égare

Tourne regard

Déjà la morte

Passe-porte

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Jean-Pierre Kempeneers nous présente son ouvrage "Avant d'être Belges"

Publié le par christine brunet /aloys

Biographie

Né le 19 juin 1943

Marié  - 2 enfants –  5 petits-enfants

Licencié en Communication appliquée (IHECS)

Service militaire à la Force Navale (1er maître)

Copywriter au service publicité/promotion de Avon Cosmetics Belgium

Evolution de carrière au sein de la Direction commerciale de Total Belgique-Luxembourg

Dernière fonction occupée : Communication & Special Events Manager

Situation actuelle : retraité actif – activités bénévoles au sein de diverses associations caritatives.

 

Résumé

Août 1789. La lame de fond générée par la Révolution française provoque des remous jusqu’au cœur des Pays-Bas autrichiens et de la Principauté de Liège. Celle-ci supporte de plus en plus mal l’absolutisme de son prince-évêque, ceux-là sont opprimés par le despotisme centralisateur de Joseph II…

Inspiré d’une collection d’archives familiales, ce roman balaie la période 1789-1830, ces quarante années tumultueuses qui ont marqué la gestation de la Belgique. Il est subdivisé en trois parties :

- Les Autrichiens – époque de Renier

- Les Français – époque de Maximilien 

- Les Hollandais – époque de Nicolas

De la bataille de Ramillies qui a laissé des traces à la ferme de Morivaulx jusqu’à la révolution brabançonne de 1790, des soulèvements du peuple liégeois jusqu’à la victoire du général Dumouriez à Jemappes, de la déroute de ce dernier à Neerwinden au triomphe de l’impétueux général Jourdan à Fleurus, de l’annexion à la République française à la chute de l’Empire, de l’enfer de Waterloo aux journées de septembre 1830. Comment les populations de l’époque ont-elles vécu ces temps agités ? Dans le cas présent, comment trois générations de fermiers évoluant dans un univers clos, éloigné des villes importantes et des grandes voies de circulation, ont-elles appréhendé ces événements ?  De quelle manière ces hommes ont-ils été informés, alors qu’ils ne disposaient d’aucun des moyens de communication que nous connaissons aujourd’hui, si ce n’est de quelques courroies de transmission aléatoires : récits de voyageurs, rumeurs et « on-dit » qui constituaient, pour ainsi dire, les seuls médias de l’époque ?

D’éminents historiens ont analysé cette période avec brio. N’étant pas historien, mon propos ne se situait pas à ce niveau. En utilisant un autre angle de vue, j’ai tenté de répondre à ces questions en mettant en scène des « petites gens » dans le cadre de leur vie quotidienne qui fut, inévitablement, bouleversée par les événements dont ils furent les acteurs involontaires ou, à tout le moins, les spectateurs impuissants.

 

Extrait :

... La moisson de l’été 1790 fut abondante. A Morivaulx, les conditions climatiques aidant, on prit la mesure des effets positifs des techniques de culture intensive imposées par l’intendant Coulon.

      La récolte se terminait quand des agents recruteurs arrivèrent au village, accompagnés par une escorte de volontaires en armes. Ils frappèrent aux portes de chaque maison, invitant les hommes en âge de prendre les armes à se rassembler sur la place publique, à l’appel du tocsin.

     Quand il sonna, vers deux heures de l’après-midi, Maximilien s’y rendit en compagnie de Simon, plus par curiosité que par intérêt. Il constata que tous les jeunes gens du village étaient là. Il y avait également pas mal d’hommes d’âge mûr et quelques femmes, déterminées à éviter que leur mari ne commette une bêtise.

     Les recruteurs s’installèrent derrière des tréteaux sur lesquels étaient disposés des registres, des flacons d’encre et de longues plumes d’oie. Deux hommes armés de fusils se tenaient derrière celui qui était assis à l’extrémité. Ce dernier ouvrit un coffret à couvercle semi-circulaire dans lequel étaient rangées des bourses en tissu. Tous étaient revêtus de l’uniforme de l’armée Belgique. L’un d’eux monta sur la charrette qui avait véhiculé le matériel. Il leva le bras pour imposer le silence. 

- Hommes de Villers-la-Chaussée, harangua-t-il, la Patrie en danger a besoin de vous. Les Autrichiens se font à nouveau menaçants. A plusieurs reprises, des escarmouches ont sondé nos résistances, mais, chaque fois, l’ennemi a été repoussé. Nous savons que l’empereur autrichien est en train de rassembler une armée pour reconquérir nos provinces. Nous risquons donc de retomber sous le joug de Vienne. Enrôlez-vous aujourd’hui. Venez renforcer l’armée des Etats-Belgiques Unis. Avec vous, nous serons invincibles. Nous vous proposons un engagement limité à trois semaines. Nous vous offrons armes et bagages, une nourriture abondante et une solde de huit sous par jour, payable pour moitié immédiatement par l’officier payeur ici présent. Approchez, les registres sont ouverts.

     Parmi les hommes en âge de s’enrôler, on se concertait. La solde était alléchante, surtout qu’une partie était payée tout de suite. On vit la petite Marie Lemans, se fâcher toute rouge à l’encontre de son mari, le gros Maturin Fossion, ce benêt qui, de sa vie, n’avait jamais tenu un fusil et qui était juste bon à guider les bœufs. 

     Ce fut Gérald, le fils aîné de la veuve Biernaux, qui s’avança le premier. Plusieurs le suivirent, tandis que quelques femmes fondaient en sanglots. Il y eut notamment Félicien Delmelle, le fils de François et de Thérèse qui étaient journaliers à Morivaulx, Auguste Soquet, le cousin de Jeanne, une des servantes de la ferme, Julien, le neveu de François Lemoine, le rebouteux… En tout, ils furent neuf à signer….

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Christelle Legros nous présente succinctement son ouvrage "Parallèles"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

 

Née en décembre 1973, Christelle Legros aime ses trois filles, la pluie, les fleurs et les livres, et son compagnon. Licenciée en philologie romane, elle se consacre à la relecture via son projet La Plume alerte !

 

Résumé

 

Histoire d’une passion sage qui se déroule lentement, délicatement, du début jusqu’à sa fin, au travers de courts textes, et qui veut dire ce qu’elle n’a pas dit.

 

Extrait

 

« Les amants amoureux

Veulent se promener

Dans les forêts et les prés

Juste quelques heures

Pour échapper

Au temps féroce

Et partager

Quelque lueur »

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Coraline Buchet nous présente son ouvrage "Une petite Belge en Australie"

Publié le par christine brunet /aloys

Extrait de livre :

Une fois le bateau à l’ancre, nous plongeons en sautant par l’arrière en maintenant le masque devant les yeux et le nez. L’eau est à 25 degrés. Je flotte. J’ajuste, place mon respirateur sur ma bouche, enlève l’oxygène de mon gilet. Le poids fait le reste. Nous longeons une corde jusqu’à 14 mètres de profondeur. J’équilibre la pression dans mes oreilles. J’inspire et expire. Les bulles s’échappent en un bruit d’air qui se mélange à l’eau vers la surface. Alors que la relaxation s’opère au fond de moi, je prends conscience de l’espace, du bleu, de la visibilité et du silence oppressant teinté de bruit camouflé. Quelle expérience ! Je retiens un cri de surprise lorsqu’au fond de l’eau un requin gris et blanc d’un mètre cinquante s’éloigne en frôlant le sable.

Biographie :

Avant son voyage en Australie, Coraline Buchet était puéricultrice à Bruxelles, à la recherche du sens de sa vie. Passionnée de voyages et d’une vie dans le présent, ses décisions sont prises dans l’instant suivant les « signes ». Elle vit à présent en Nouvelle-Zélande où elle partage sa vie entre permaculture, écriture et alpinisme.

Résumé de livre :

Tu me rejoins en Australie ?’- Il suffit d’une question pour changer une vie. Une petite Belge en Australie suit Coraline pas à pas hors de sa zone de confort. Le parapente, l’escalade et les road trips la guident dans son besoin de liberté. Deux années de voyage comme remède aux peurs et aux doutes. Six mois dans l’Outback désertique. Vivez les paysages de la terre rouge à travers une histoire humaine et naturelle. Découvrez comment une goutte d’eau de pluie peut faire renaître l’espoir…

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" Au fil de la Dendre"... Présentation du collectif

Publié le par christine brunet /aloys

 

 
Le lancement d’un second numéro est toujours un moment particulier. C’est le moment où le
navire, après avoir quitté le quai, s’engage pour un voyage qu’on espère sans fin.
Une revue de poésie, une de plus, diront certains.
Certes, mais elle a une particularité : elle est le fruit d’une collaboration entre une bibliothèque et
une maison d’édition toutes deux situées en Wallonie Picarde.
La revue se veut ouverte sur le monde et ce pari semble réussi pour ce second numéro vu que des
auteurs belges, français, mais aussi du continent africain, nous ont envoyé leur texte.
La sélection a été rude car pour ce second numéro, le nombre de textes réceptionnés est allé bien
au-delà de nos espérances.
Je vous invite dès lors à monter à bord, à vous laisser emmener vers des destinations inconnues, et
surtout à prendre beaucoup de plaisir lors de vos découvertes. Car à côté des autoroutes, il y a
également des chemins de campagne qui valent le détour…
 

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Jean-Jacques Manicourt nous présente son nouvel ouvrage "Blues pourpre"

Publié le par christine brunet /aloys

Biographie

 

L’auteur écrit depuis ses premières amours, ce qui laisse à penser que l’écriture, pour le coup, est une sorte de travail de deuil. Ou, pour le dire autrement, parce que les femmes l’y conduisent. Il y a là comme un réel indicible, un incontournable.

Résumé

Narrateur de merde,

 

Le fait que vous écrivez sous l'emprise de l'alcool, de la drogue et du sexe dégoûtant ne vous excuse en rien. Cessez-donc de projeter sur vos personnages de roman, votre goût pour le stupre et la décadence, de les identifier à votre nature perverse et salace. Mon obsession pour la propreté exclut la présence chez moi d'une blatte. Ma maniaquerie pour l'ordre ne supporte pas des murs détapissés et des vêtements qui gisent.

 

Extraits

Durant quelques semaines, nos deux amants fixèrent leur désir de chaque côté d'une cornée d'amour, en image inversée sur la rétine de l'autre-distance focale assurée.

Juliette désirait un enfant sans se marier, Laurent voulait épouser Juliette mais n'envisageait pas une paternité.

Cette période d'optique amoureuse trouble cessa après que Juliette opéra un habile changement d'angle. Plutôt que d'asséner son désir d'enfant, elle dit à Laurent « Je te donnerai un fils ou une fille dont tu seras fier. »

Publié dans Présentation

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