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Luce Caron nous parle de son recueil de nouvelles "Mères indignes"

Publié le par christine brunet /aloys

 

 
Biographie :
 
Luce Caron est née en France en 1984 et réside en Belgique depuis 2004.
Elle a étudié au conservatoire Royal de Bruxelles et est actuellement violoniste de profession. Elle se produit en concert avec de prestigieux orchestres en Belgique et en Europe.
Après avoir remporté en 2020 un concours de nouvelles pour son texte « Un clic pour une claque », Luce Caron publie son premier recueil de nouvelles, intitulé « Mères indignes », aux éditions Chloé des Lys. En 2022, elle crée également Mères indignes - Le Blog, qui traite de parentalité avec humour et second degré.
 
Mères indignes, le résumé :
 
Huit histoires de "mères indignes" teintées d'humour noir. Des drames familiaux, des situations cocasses qui choquent ou font sourire.
 

Céline est une jeune mère célibataire qui, épuisée par les pleurs de son bébé, va commettre l’impensable.

Aurélie rêve de calme. Elle a trois enfants à la maison, trente-deux à l’école. Elle n’a plus la force de répondre aux questions incessantes et décide de prendre la fuite.
Agnès est démunie face à son fils de dix-sept ans qui ne lui répond plus que par monosyllabes et se réfugie dans un monde virtuel.
Elsa se rend dans la maison de son enfance pour l’enterrement d’un être cher. Sa mère a organisé un éloge funèbre un peu particulier.
Olivia tente de faire entendre à sa grand-mère son enfance meurtrie, passée aux côtés d’une mère perverse narcissique.
Caroline a sombré dans l’alcoolisme. Sa débauche a duré une journée de trop.
Sabine est surnommée madame Oups. Son trouble de l’attention lui gâche la vie. Elle a peur de décevoir sa fille et son mari. Elle oublie tout, même de leur dire qu’elle les aime.
 
 
Critiques de lecture :
 
"un style fluide, vif, percutant et direct. J'ai adoré le côté mordant et cynique que l'auteure a choisi pour aborder des thèmes choc. » (@pepin_de_lecture)
 
"Dans ce recueil, nous avons le portait de 7 femmes qui vivent la maternité de manière plus ou moins douloureuse.
La première nouvelle fait 4 pages et m'a mis une claque...
Chaque portrait traite d'une thématique de la maternité...et nous montre parfois la solitude qui entoure les mamans.
Je l'ai lu en une soirée… j'ai beaucoup aimé…. j'avais envie de tendre la main à ces femmes..la fin du recueil est habile mais triste. »
(@serial_liseuse)
 
"J'ai beaucoup aimé le style direct, sans fard de l'auteur qui vous emporte tout de suite dans le coeur de chaque nouvelle.
J'ai été chamboulée comme rarement lors d’une lecture. »
(@audrey.et.les.mots)
 
"Voir les mères et la maternité avec un regard neuf et sincère.
J’ai aimé ces nouvelles si dérangeantes mais au fond si vraies, qui posent de bonnes questions sur le regard et le jugement d’une société qui exige sans contrepartie. Une société qui considère normal qu’une femme ait des enfants, que devenir mère c’est être enfin une femme accomplie. Un vrai regard neuf, direct, sans pathos ni faux-semblants."
(@domi_c_lire)
 
Plus d’infos sur le site : www.lucecaron.com
Mères Indignes - Le Blog : www.lucecaron.com/meresindignesleblog
 

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Aurélien Dubois nous présente son ouvrage "Messieurs, n'allez pas aux putes."

Publié le par christine brunet /aloys

Biographie :

Anthropologue de formation, Aurélien Dubois travaille aujourd’hui dans l’enseignement mais n’est pas un donneur de leçons. Contrairement à ce que le titre de ce livre peut laisser supposer.

 

Résumé :

Cet ouvrage s’intéresse au sujet tabou de la prostitution.

Il ne prétend pas chercher des problèmes, ni trouver des solutions.

Il ne prétend pas tout savoir. Il ne prétend pas tout comprendre.

Il ne prétend pas détenir la vérité sur cette profession.

Il ne prétend pas que cette profession est comme les autres.

Tout ce qu’il prétend, c’est qu’on prétend beaucoup de choses sur elle. Et sur elles, ces femmes, qui prétendent beaucoup aussi, malgré elles.

 

Extrait :

Messieurs, n’allez pas aux putes.

N’allez pas aux putes en vous disant que vous les aidez à survivre. Et n’osez pas leur demander de rapports non protégés. Elles n’ont déjà souvent aucune protection dans leur travail.

N’allez pas aux putes en vous disant que, de toute façon, le monde est injuste. Ce n’est pas une fatalité que vous en profitiez.

Et en tout cas, n’allez pas aux putes en étant persuadés que tout ça ne vous regarde pas. Même si en faisant leur travail avec vous, elles évitent de vous regarder.

N’allez pas aux putes. Même si on dit que la prostitution est de toute façon le plus vieux métier du monde. Le monde a-t-il évolué de façon positive jusqu’à aujourd’hui ? Si votre réponse est non, alors convenez qu’il n’a peut-être pas conservé les meilleures choses parmi les plus vieilles.

Et d’ailleurs, Messieurs, quand vous serez vieux et que vous ferez le bilan de votre vie, vous n’aurez pas envie de vous rappeler que vous avez fait partie de la plus vieille clientèle du monde. Car à votre âge, c’est un coup de vieux supplémentaire qui risquerait de vous être fatal.

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Coraline Buchet nous présente son nouvel ouvrage "Une petite Belge en Aotearoa Nouvelle-Zélande

Publié le par christine brunet /aloys

 

Extrait de livre :

Le soleil me rejoint à mi-parcours. J’accueille sa chaleur douce avec bonheur. L’air reste sec et froid. Plus je m’élève, moins le soleil a d’emprise, plus le paysage est rocheux et stérile. Seules les touffes d’herbe sèche trouvent encore le moyen de subsister. Au pied de Ngauruhoe, je devine la scène du Seigneur des Anneaux au Mordor. La montagne du Destin est face à moi. Le film ne ment pas. En grimpant le long de la pente vers le sommet, je me prends pour Frodon, glissant à chaque pas sous la grenaille qui couvre le volcan. J’ai l’impression de faire deux pas en arrière pour un pas en avant. La montée est éprouvante, surtout avec mon gros sac à dos. Mais je prends mon temps. Je fais des pauses pour observer le paysage de plus en plus dramatique. La plaine au loin, la forêt, la terre volcanique qui s’élève irrégulière, les crêtes grises, le relief saccadé, le lac jauni par le soufre. Je devine la suite de ma randonnée contournant Ngauruhoe le long du plateau. En un dernier effort pour affronter la pente qui s’accentue, j’arrive au sommet du cratère. Là, le rouge enflamme l’espace.

 

Biographie :

Déterminée, éclectique et l’esprit fourmillant d’idées, Coraline réalise ses rêves l’un après l’autre. Après une vie désorientée en Belgique et 5 ans de voyage, elle se passionne à présent dans une vie proche de la terre et riche en expériences en Aotearoa Nouvelle-Zélande.

Résumé de livre :

Après son périple à rebondissements en Australie, Coraline choisit une destination pour elle. Aotearoa Nouvelle-Zélande, un pays où reprendre plaisir à randonner, où retrouver les montagnes, où s’épanouir en solo. Jusqu’au jour où sa patronne lui donne le numéro de téléphone qui va changer sa vie. À ses côtés, foulez la terre au long nuage blanc dans un récit poignant d’émotions et d’aventures. Découvrez comment lâcher prise. Apprenez comment repousser les limites et faire de l’infini une possibilité…

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Claude E nous présente son roman "Virus" Fuite à Pattaya

Publié le par christine brunet /aloys

Extrait choisi :

« À l’intérieur, l’atmosphère était démente. La musique – uniquement des chansons thaïes très cadencées -, diffusées par d’immenses haut-parleurs, était si forte que les verres posés sur les tables de bois en tremblaient. Et, en liesse, la foule des consommateurs en redemandait. Des jeunes Thaïs, des trois sexes, se démenaient tels des possédés devant la scène illuminée comme en plein jour. Derrière une fumée bleue factice, les musiciens s’en donnaient à cœur joie et nombre d’admirateurs, déjà ivres, tentaient d’escalader l’estrade pour s’approcher de leurs idoles d’un soir. Ils étaient aussitôt refoulés par des agents de sécurité en noir, habitués à en découdre. » (p. 103)

 

Claude E/ Biographie:

Originaire de Nice, Claude E a longtemps enseigné le droit à l’université d’Ottawa. Retraité, il vit maintenant en Thailande. Il a publié « Les filles du vrai Nord aiment le Sud » en 2009 et « Vastes Peines » en 2012, chez Chloé des Lys.

 

Virus/ Résumé:

Nicholas, traducteur à Montréal, traverse une crise qui menace son couple et mine sa vie. À l’insu de Luo, son épouse, il rejoint son frère, Olivier, retraité à Pattaya. Là, alors qu’il s’interroge sur son avenir et que Luo cherche à localiser son point de chute, Nicolas découvre la Thaïlande, ses parfums ses mœurs, ses habitants. Sa rencontre avec Nuttawan lui donne l’envie de prolonger son séjour au pays des mille sourires et, peut-être même, d’y refaire sa vie. Fort de sa propre expérience, un divorce désastreux ainsi qu’un terrible secret, Olivier cherche à l’en dissuader. Lorsque le projet de Nicolas se précise, un profond malaise s’installe entre les deux frères. Convaincu que Nicolas est sur le point de commettre une irréparable erreur, Olivier décide de prendre les choses en main, avec l’aide de Dao, le kathoey qui partage sa vie. C’est toutefois compter sans le corona virus, qui gagne du terrain en Thaïlande, et qui s’invite dans l’histoire.

 

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Bernard Depelchin nous présente son premier roman "Pourvu qu'il pleuve"

Publié le par christine brunet /aloys

Biographie :

 

Originaire de la région de Bruxelles, Bernard Depelchin habite depuis plus de vingt ans près d’Arlon, dans le sud-est de la Belgique. Âgé de quarante-huit ans, il occupe un poste de juriste dans une entreprise luxembourgeoise. En plus de l'écriture, il occupe son temps libre principalement en jouant du piano ou en composant de la musique électronique (projet Arcus). Pourvu qu'il pleuve est son premier roman.

 

Résumé :

 

Ludovic est assis sur un banc public. Pause-déjeuner après une pénible matinée au bureau.

Engourdi par les rayons d’un soleil radieux, il plonge dans son passé. Soudain, venu de nulle part, le souvenir d’Anna, son amour d’enfance. Qu’est-elle devenue ? Trente-cinq ans qu’il ne l’a plus vue. Troublé par cette fulgurance, il la recherche sur Internet et tombe sur une photo de son visage. Un visage qui le bouleverse profondément et ne le quittera plus.

Une seule photo aura suffi à bousculer le quotidien lassant de Ludovic. Son obsession pour Anna ne faiblit pas, lui colle à la peau et déclenche en lui un profond séisme. Une remise en question de toute sa vie. La raison s’éloigne petit à petit et une idée folle agite son esprit : partir à la conquête d’Anna. Mais après tant d’années écoulées, que lui reste-t-il à offrir ?

 

Extrait :

 

Nous étions neuf à jaillir de quatre maisons du quartier. Nous habitions tous à moins de deux cents mètres les uns des autres. Pas d’enfant unique, trois nationalités. Et une différence d’âge de cinq années entre le plus jeune et le plus âgé. C’était beaucoup. C’était trop pour que le temps nous accordât plus que trois ans à demeurer tous ensemble. Le plus souvent, cela se passait le dimanche après-midi. Plutôt que de moisir dans le divan des parents, nous nous retrouvions à l’air libre, peu importait la couleur du ciel. Notre terrain de prédilection avait été un parc ou une plaine – je ne savais plus trop – soit, un coin de verdure de toute évidence délaissé par les services de la ville et constitué notamment d’un bosquet d’une trentaine d’arbres. Lors de chacune de nos retrouvailles, nous nous emparions de ce décor en apparence des plus ordinaires, mais qui eut la force de me replonger dans une mer de souvenirs fabuleux. C’est fou comme la simplicité donne souvent de la valeur.

 

Les jeux se répétaient, les scénarios aussi. Et on aimait ça. Presque toujours une histoire de bagarre initiée par les garçons. Les filles, elles, suivaient, sans fâcherie. Moi, ma seule préoccupation, c’était elle. À chaque fois, j’espérais que dans le camp d’en face, il y aurait de la résistance, du costaud. Pour lui montrer ma vaillance. Ça tombait bien : les grands se mettaient souvent ensemble contre nous. Quatre contre cinq. Ils avaient une fille, nous trois. Et moi, la plus jolie. On se marrait bien. Ils attaquaient, on défendait. Je défendais. Elle avant les autres. En secret, au fin fond de mon coeur, j’en faisais une affaire d’amour-propre. Mon dévouement ingénu à son égard devenait total. Sans doute n’a-t-elle jamais rien remarqué ni jamais rien ressenti. M’en foutais. Je la voyais quand même toute à moi. Je me la réservais à l’exclusion de toute autre. Lorsque les grands nous fonçaient dessus, au milieu des cris de fausse frousse s’élevant de notre camp, je restais près d’elle. J’étais sa garde. Son garde. Parfois, j’osais l’enlacer, mais surtout sans serrer. Ne pas l’étouffer. Ne pas l’incommoder. La laisser jouer. Avec ma maladresse et mes prétextes, je l’entourais de mes bras d’enfant. Une muraille que je voulais infranchissable. C’était pour la protéger. Des grands et de tout. Puis, dans un cri de guerre à gorge déployée, je fondais sur eux pour espérer gagner. Surtout pour l’éblouir. Je n’avais pas souvenir qu’elle riait. L’image qui me revenait était juste un large sourire et des yeux émerveillés. Pourvu que ce fût parce qu’un petit garçon de son âge lui attachait tant d’importance.

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Robert Fiess nous présente son roman "Un amour de Hamster"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie :

 

Robert Fiess a un parcours de journaliste. Après RMC, E1, L’Express, Newsweek, Antenne 2, également boursier de la Fondation Nieman à Harvard, il a cofondé l’édition française du magazine Géo ainsi que l’Académie Prisma Presse pour la presse magazine. Il anime aujourd’hui un blog d’imprégnation écologique lecrapaud.fr et écrit sur les problèmes liés à l’environnement. Il est également auteur d’un ouvrage Celui qui marche dans la beauté, publié aux Éditions Nuage rouge, à savoir l’itinéraire d’un Européen ayant partagé la vie des Indiens Navajos d’Arizona.

 

 

Plop & KanKr, alias Julie Besombes et Simon Baert, est un duo de dessinateurs français, installé dans le Béarn, publiant régulièrement dans la presse régionale, nationale et internationale (Le Monde, Siné Mensuel, Sud Ouest dimanche, Le Temps, Le Sans-Culotte 85, L’Anjou Laïque, La Galipote…) et à la télévision (Une semaine dans le monde sur France 24).

Julie Besombes est diplômée d’un DNSEP aux beaux-arts d’Orléans et Simon Baert d’un master EPIC en sociologie à l’université de Nantes. En 2017, ils ont rejoint l’association des dessinateurs de presse francophones France-Cartoons et en 2020 le réseau international de dessinateurs de presse engagés Cartooning For Peace ainsi que Cartoon Movement. Depuis 2020, ils sont aussi membres d’ARCAD, une association de rencontre pour la création artistique et son développement, situé à Bayonne et de L’Encre Sympathique, un atelier regroupant une dizaine d’artistes issus des arts graphiques, situé à Billère.

Ils publient des recueils de leurs dessins chaque année depuis 2015 et contribuent à des ouvrages collectifs. Ils participent par ailleurs à différents festivals de caricature et de dessin de presse et animent des ateliers et rencontres, autour du dessin de presse et de l’illustration, en milieu scolaire, hospitalier, carcéral…

 

 

 Résumé :

 

Après une longue lutte avec leurs parents, une fillette de neuf ans et son jeune frère obtiennent enfin l’autorisation d’avoir un animal à la maison. Un petit hamster sera la seule concession faite par la maman dans le choix de l’animal de compagnie tant souhaité. La fillette va cristalliser toute son affection, ses jeux, ses propres coquetteries aussi autour de ce rongeur, dont elle affirme de plus en plus la propriété exclusive. Ce nouvel ami va l’aider dans un difficile passage de sa vie. Mais, un an à peine après l’arrivée de cette boule de poils, survient le drame...

 

 

Extrait :

 

Page 21

 

Le hamster que j’avais choisi était bien moins expressif que le colley, mais il montrait des signes d’éveil et de curiosité encourageants. Il restait en effet à nous regarder de ses petites billes noires.

Qu’il fût le seul à sortir de son sommeil, cela voulait déjà signifier quelque chose, non ?

J’observais ma mère.

— Hein, qu’il est mignon ! lui dis-je.

Elle ne voulut pas gâcher ma joie.

— Très mignon, chérie, répondit-elle. Très, très, très… mignon, sur un ton ironique.

— Maman arrête, s’il te plaît.

— Je plaisante…

Elle embraya vite.

— Tu as déjà un nom pour lui ?

— Soubisou, déclarai-je sans hésitation. Je l’appellerai Soubisou !

Ça allait de soi, me semblait-il, pour un hamster que j’aimais déjà.

Il fallait maintenant lui choisir une cage.

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Bob Boutique nous présente son nouvel ouvrage, un roadmovie en Islande...

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

 

Bob Boutique…Un nom comme ça, ça ne s’invente pas, c’est déjà tout un programme !  Si on ajoute à ça un esprit un peu borderline, une propension à ne rien prendre au sérieux (surtout pas lui-même) et un cœur gros comme ça…

Et puis, il y a les histoires en elles-mêmes…

 

Résumé

Dans tous mes écrits publiés ou non, j’ai toujours évité d’employer le pronom «je», pour bien faire comprendre au lecteur que tout était inventé et issu d’une imagination débridée.

Une seule exception, ce livre qui raconte, comme un «road-movie», un  voyage  effectué voici quelques années avec ma tendre moitié (Poussin) et notre fils Julien alors âgé de onze ans à travers l’Islande.

Nous avons beaucoup «pérégriné» dans notre vie et traversé de nombreux pays et continents mais le plus beau, le plus étonnant, fut sans conteste l’Islande, une île sortie voici cinquante millions d’années de la mer du Groenland, en bordure du cercle polaire.

Nous n’avons rien édulcoré ou travesti, tout est vrai du début à la fin, les prix, nos mésaventures, nos «conneries», nos découvertes, nos déceptions et nos franches rigolades sans oublier l’inattendu que bien entendu nous n’avions pas prévu.

Vous pouvez prendre des notes, car tout est exact et que peut-être vous y passerez un jour. C’est le seul mal que je vous souhaite avec un traditionnel «bon voyage».

Une dernière chose : partez en juillet et n’oubliez pas un bon pull en mohair !

 

Extrait

 

1. Il faut un début à tout !

 

On est arrivé aux alentours de minuit (via Copenhague) à l'aéroport de Kevlavik (ça se trouve à 40 kms de la capitale Reykjavik). Il fait encore clair comme en plein jour, un peu gris et venteux. Onze degrés.

Un tout petit aéroport désertique mais super propret, que nous traversons d’un pas fatigué, mon Poussin, mon fils de 13 ans et moi-même pour rejoindre le tapis roulant des bagages. À pied, mais à deux pas de l’avion. D’ailleurs nous l’apprendrons bientôt : ici tout se trouve à deux pas tant qu’on reste dans de la vie civilisée. Après c’est autre chose !

On expliquera plus tard.

En attendant, consternation. Il manque une valise, celle du petit, un grand fourre-tout dans lequel nous avions rangé, en plus de ses affaires, nos godasses de marche et les sacs de couchage ! On attend, on s'inquiète, on regarde défiler la bande de caoutchouc tandis que petit à petit les autres voyageurs s’en vont avec leurs valises... rien. Ça commence bien.

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Lili Bonnet présente son recueil "Je ne reste pas là"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

Titulaire d’un Master en Sciences politiques et Relations internationales de l’ULB, experte en genre, elle a travaillé dans les domaines de la lutte contre les violences faites aux femmes et la défense des droits des femmes durant plusieurs années.

 

Résumé

Dans le recueil de poésie Je ne reste pas là, la poétesse, Lili Bonnet, dépeint son ressenti et ses observations, met l’accent sur la dignité, la résistance, sur les chemins qui permettent de s’extirper de l’invisibilité des brutalités imposées par le patriarcat, des limites assignées par le racisme, pour être au plus près de ses sensations et de ses rêves ou de la façon de dépasser les regards clivants, les freins.

Elle nous fait découvrir aussi dans de jolis portraits la trajectoire de plusieurs femmes qui, à leur manière, avec fermeté et puissance, ont dépassé les discriminations et les difficultés dans leur travail.

 

Extrait

Parce que je suis

 

Parce que je suis une femme

Certains me disent quoi faire, comment me comporter

Certains portent atteinte à mon corps, le traitent comme un objet

Certains parlent à ma place, m’interrompent si je parle ou se moquent de ce que je dis

 

Parce que je suis une femme et que je ne suis pas née ici

Certains me disent quoi faire, comment me comporter

Certains portent atteinte à mon corps, le traitent comme un objet

Certains parlent à ma place, m’interrompent si je parle ou se moquent de ce que je dis

Certains refusent de m’engager

Certains ne reconnaissent pas mes compétences

Certains s’approprient mon travail

 

Parce que je suis une femme et porteuse d’un handicap

Certains me disent quoi faire, comment me comporter

Certains portent atteinte à mon corps, le traitent comme un objet

Certains parlent à ma place, m’interrompent si je parle ou se moquent de ce que je dis

Certains me mettent d’office dans une filière professionnelle

Certains me parlent comme si j’avais six ans

Certaines refusent de m’engager

 

Parce que je suis une femme et que j’habite dans un quartier dit « sensible »

Certains me disent quoi faire, comment me comporter

Certains portent atteinte à mon corps, le traitent comme un objet

Certains parlent à ma place, m’interrompent si je parle ou se moquent de ce que je dis

Certains m’ignorent

Certains refusent de m’engager

Certains ne reconnaissent pas mes compétences

Publié dans Présentation, Poésie

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Rebeca Lorg nous présente succinctement son ouvrage "Clac"

Publié le par christine brunet /aloys

1. Extrait

Laisser l’émotion exploser, mes pensées jaillir, mon attention les regarder sans faillir afin de permettre à mon malaise éventuel de se vider de sa substance puis savourer alors le sentiment étrange que rien ne peut être différent à ce moment-là. Et ce calme tant espéré, un peu redouté, se dévoile enfin, entièrement dévêtu de sa pudeur, envoyant toute sa richesse couler dans mes veines.

 

2. Biographie

Soignante depuis 35 ans, l’auteure a toujours été interpellée par le pouvoir de l’esprit sur le corps, entre autres sa capacité à lui imposer des comportements douloureux. Un épisode difficile de sa vie l’obligera à concentrer ses recherches sur la véritable fonction de la pensée.

 

3. Résumé

Lorsque la porte claque et nous projette dans les ténèbres angoissantes de l’isolement, quelque chose en nous se met à murmurer. Si notre conscience, de toute sa sagesse, s’y concentre, les paroles de ce chant deviennent distinctes et nous révèlent où trouver la fenêtre, comment l’ouvrir et nous libérer.

Lorsqu’une chienne, créée dans le Pur Amour, nous accompagne tout au long de cette recherche.

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Rolf Morosoli nous présente son recueil de nouvelles "Clin d'oeil"

Publié le par christine brunet /aloys

BIOGRAPHIE

Rolf Morosoli a fait ses études universitaires à Genève. Il émigre au Québec où il complète un doctorat en biochimie à l’Université Laval. Chercheur au conseil national de la recherche scientifique à Ottawa, puis professeur à l’Institut Armand-Frappier à Montréal, l’auteur a surtout contribué à des publications scientifiques en génétique microbienne. Parallèlement à ses activités scientifiques, aux côtés de sa conjointe sculpteure, il s’est investi dans la réalisation de sculptures et d’œuvres d’art public. Depuis quelques années, il se tourne vers l’écriture de fiction.

 

 

RÉSUMÉ

 

Légères comme le vol d’un papillon, ces courtes nouvelles sont inspirées de mots prononcés au hasard d’une rencontre, d’observations furtives et d’expériences personnelles.

Ce recueil reflète la variété des sources d’inspiration qui concernent des anecdotes de voyage, quelques aventures et certaines incongruités des comportements humains et animaux.

 

 

Court extrait

Hold up

 

Ce jour-là, l’attaque devait avoir lieu à la tombée du jour avec l’intention d’intercepter la dernière livraison de cannes à sucre de la journée... Le camionneur ne comprit pas tout de suite les raisons d’un tel attroupement de pachydermes dont la stratégie singulière l’avait manifestement pris au piège…

Discipliné, le commando… était occupé à récupérer la cargaison … Quand le camion fut vide, le commando de tête s’écarta du chemin et notre pauvre chauffeur… put reprendre sa route alors que la noirceur commençait à s’installer… Par quel mystère ces éléphants savaient, comme des voleurs professionnels, qu’il fallait que les traces de cette attaque disparaissent complètement avant le petit matin pour qu’il ne subsiste aucun indice de cet incroyable Hold up…

Pas d’empreintes, pas de suspect, le chauffeur ne put dissiper les doutes de son employeur…

Publié dans Présentation

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