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poesie

"Le ressenti", une poésie signée Salvatore Gucciardo parue dans la revue "Magie poétique"

Publié le par christine brunet /aloys

"Le ressenti", une poésie signée Salvatore Gucciardo parue dans la revue "Magie poétique"

 

 

Le ressenti

 

 

Je connais le hurlement du vent

Dans les plis de la pierre

L’épaisseur de la brume

Dans la profondeur des yeux

 

Je connais le poids  de la nuit

Au sein de l’écume

Le frissonnement de la terre

Dans la sève de l’écorce

L’attrait des nuages

Sur l’onde vagabonde

L’embrasement des sentiments

Dans la rougeur de la cendre

 

Je connais la fusion du ciel

Avec le feu de la roche

L’ondulation des ondes

Dans la chair des vagues

 

Je connais l’exaltation  de l’argile

La fragilité des bourgeons

Dans la dérive des âmes

L’étalement de la fange

Dans la carte du rêve

Les nœuds de l’espérance

Dans la bouche du volcan

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"Le regard lumineux", un poème signé Salvatore Gucciardo paru dans la revue 'Magie poétique'

Publié le par christine brunet /aloys

"Le regard lumineux", un poème signé Salvatore Gucciardo paru dans la revue 'Magie poétique'

 

Le regard lumineux

 

Une myriade

D’êtres

Aux cheveux d’or

Surgis

Des nuages

Flamboyants

 

Le visage

Resplendissant

Les corps célestes

Brandissent

Une colombe

Scintillante

 

Les ailes déployées

Le regard imposant

Ils lorgnent

Les lointains

Rougeoyants

 

Habité

Par une Force

Les âmes

Scintillantes

Répandent

L’énergie  lumineuse

 

Pluie d’étincelles

Sur la toile noire

Les astres  solaires

Illuminent

L’océan

De ténèbres

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"L'encre de Vie", un poème signé Salvatore Gucciardo paru dans la revue "Magie poétique"

Publié le par christine brunet /aloys

"L'encre de Vie", un poème signé Salvatore Gucciardo paru dans la revue "Magie poétique"

 

L’encre de la vie

 

Rosée matinale

Larmes de sel

L’ombre caresse

Une gerbe de lumière

Sur les dunes de l’âme

 

Aux premières

Lueurs de l’aube

Un volume gonflé de plumes

Emprisonne

Un corps

Lacéré

 

Il porte en lui

Le poids du silence

L’éclat du soufre

La rougeur du feu

Le souffle du cyclone

La profondeur du gouffre

La fragilité du monde

Le mystère l’univers

 

Le buvard

De l’espoir

Absorbant

L’encre

De la vie

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"Les arbres", un poème signé Salvatore Gucciardo paru dans la revue 'Magie Poétique"

Publié le par christine brunet /aloys

"Les arbres", un poème signé Salvatore Gucciardo paru dans la revue 'Magie Poétique"

Les arbres

 

 

À  présent

Les arbres

Se sont dénudés

 

Ils se sont recroquevillés

Dans l’espace intemporel

Au sein de la sève sphérique

Loin des âmes mortes

 

En fusion

Avec  la terre

Les éléments

Charrient

Le souffle

De la germination

 

Aux sources

Régénératrices

Aux croisements

Des mandalas

La métamorphose

Aura lieu

Au cœur du sous-sol

 

Embrasements

Des soupirs

Maelström

D’atomes

Embryons

De racines

 

Loin de l’agitation

Du monde

Dans un recueillement

Sacral

La vie renaitra

De ses cendres

 

SALVATORE GUCCIARDO

 

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Pour arrêter le temps, un poème signé Louis DELVILLE

Publié le par christine brunet /aloys

 

Pour arrêter le temps


 

P rendre la vie du bon côté. Pour arrêter le temps…

rganiser ses journées sans excès. Pour arrêter le temps…

tiliser ses charmes. Pour arrêter le temps…

aconter de belles histoires. Pour arrêter le temps…


 

A imer à perdre la raison. Pour arrêter le temps…

ire tous les jours de sa vie. Pour arrêter le temps…

R assembler plein d'amis. Pour arrêter le temps…

Ê tre à l'écoute des autres. Pour arrêter le temps…

T enir un bébé dans les bras. Pour arrêter le temps…

E nfermer ses soucis à double tour. Pour arrêter le temps…

R evenir sur son lieu de naissance. Pour arrêter le temps…


 

L ibérer un chien de sa laisse. Pour arrêter le temps…

E mprunter un livre et ne pas le rendre. Pour arrêter le temps…


 

T irer à l'arc sans fatigue. Pour arrêter le temps…

nrubanner un cadeau. Pour arrêter le temps…

ettre de l'ambiance à une fête. Pour arrêter le temps…

asser sa vie avec ceux qu'on aime. Pour arrêter le temps…

S ourire comme la Joconde. Pour arrêter le temps…


 


 

Louis Delville

 

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"Rêves d'enfant", une poésie signée Micheline BOLAND

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Rêves d'enfant


 

Laisse germer tes rêves d'enfant

Tes désirs sont triomphants

Quand ils s'animent à nouveau

Et la barque devient vaisseau.


 

Laisse réchauffer tes rêves

Dans l'espoir qui les soulève.

La vie tu apprivoiseras

Dans les graines que tu semas.


 

Laisse tes rêves te nourrir

Et tes projets refleurir.

Laisse hier comme un oiseau

Te surprendre et faire le beau.


 

Tes tristesses se sont voilées

Et tes craintes sont gelées.

Tu es heureux et tu vis

Dans le rêve inassouvi.


 

(Paru dans la revue 2000 Regards, thème : "Dessine-moi un rêve")


 


 

Micheline Boland


 

De toutes les couleurs


 

De couleurs sont mes racines,

Des coloris les déclinent.

Carmins sont mes souvenirs,

Bleus mes projets d'avenir,

Blanches les traces de bonheur,

Jaunes les relents de douceur,

Gris les regrets ressassés,

Roses les soucis dépassés.

De couleurs sont mes racines

Qui tendrement me fascinent.


 

Les couleurs chantent la vie,

Bouderies ou féeries.

Jaune d'or et vert printemps

Porte-bonheur aveuglants.

Rouge feu, vermeil, orange,

Mises en appétit étranges.

Bistre, kaki, gris fer,

Papillons noirs du bourdon.

Les couleurs chantent la vie,

Rêveries et griseries.


 


 

Micheline Boland

 

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"Le souffle du rêve", un poème signé SALVATORE GUCCIARDO dans la revue "Magie poétique"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Savoir écrire c'est savoir exprimer le cri de toute chose et de toute âme qui vive, et celui qui l'étouffe ou le condamne pour grossière indécence...

 

LE SOUFFLE DU RÊVE et autres poèmes de SALVATORE GUCCIARDO

 

 

https://2.bp.blogspot.com/-sy6Qs_GgCOU/WogjI6Xo1fI/AAAAAAAADOk/epk9sQd9QocxtcLeiNXypCNlaljPjdtRgCLcBGAs/s320/FB_IMG_15188291314262306.jpg

Par Dierf Dumène, 17 février  2018

 

 

Le souffle du rêve

 

Poussière lumineuse

Sur les jeux d’écume

L’âme suscite

L’élan divin

 

Fragments de nostalgie

Au cœur de l’immigré

Reflet d’éternité

Dans les écailles du néant

 

Les récifs coralliens s’habillent

D’une élégance raffinée

Féeries carnavalesques

Au sein des villes

 

J’embrasse les lèvres du monde

Dans la constellation de l’être

Les eaux sereines se déversent

Dans les rizières du corps

 

Le flux du sang

Solidifie

L’essence spirituelle

L’essor brûlant

Enflamme l’humain

 

Géologie ancestrale

Les racines

S’enroulent

Dans l’ivresse musicale

Aux confins du rêve

Les peuples s’unissent

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Le rivage d'un océan sans terre... Extrait proposé par son auteur, André Elleboudt

Publié le par christine brunet /aloys

Un extrait

 

"Installez-vous !" Je ne savais pas que pendant des semaines, des mois, des années, cette phrase allait devenir une des (trop) nombreuses clés ouvrant les portes sur le chemin de ma… possible guérison. La table de soin des kinés, faite de délicatesse, de douceur, de vigueur, de douleur, de rire et de sourire aussi, de paix mais aussi de craintes. S'en remettre à la compétence (espérée et reconnue) et aux mains de kinés, praticiennes et praticiens généreux, chercheuses et chercheurs audacieux qu’il me fait toujours plaisir de rencontrer parce qu’ils sont pros et surtout attentionnés, délicats et de chez qui je sors dans un meilleur état que lors de mon entrée mais, malheureusement, pour un laps de temps toujours trop bref à mon goût. Plus de dix ans de kiné, deux fois par semaine en moyenne et un bien-être réel mais trop fugace et faisant parfois rêver à cette période où tout va tellement bien dans la vie que l'on n'imagine même pas que cela peut être autre. Terrible insouciance. Apprentissage douloureux de m'accepter tel dans l'espoir d'une guérison dont je ne connais que le mot.

 

Assis près d'un chemin de terre ocre et de pierre,

le regard déposé, la main sous le menton,

ses pensées s'en venaient, tantôt oui, tantôt non,

fallait-il en l'état oser d'autres traverses ?

 

Souvent ce que l'on n'a rend le pas plus alerte.

Inerte son audace. Beaucoup de lassitude

rendait la foulée morne ; l'envie d'en rester là

emplissait peu à peu le sang d'incertitude.

 

Le cœur ne se battait, le flanc ne saignait pas,

les coups n'en pouvaient plus de tant vouloir virer

de caps en espérances vers d'océans lointains,

il est loin le rivage d'un océan sans terre.

 

Que la force fait mal quand elle vient à manquer,

que la souffrance est vaine, les matins éphémères

lorsqu'en le cœur s'enfonce la dent de la douleur

et que, tel un baiser sur des lèvres d'épines,

les jours perdent saveur ; la vie est assassine.

 

Ce qui aux jours de feu, au plus profond de l'être

rend les corps fous et moites, les passions violentes,

se perd, meurt et l'amour rendu tiède et sans joie

ne peut non plus suffire, simplement à survivre.

Il est malaisé d'être à moins que d'avoir l'air.

Publié dans Poésie, Textes

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"Floche", une poésie extraite du nouveau recueil de Patrick Beaucamps "En chemin jusqu'ici"

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Floche

 

Nous emmenons notre fils

à sa première fête foraine.

Je l’installe sur le carrousel

et remarque qu’il n’y a plus

de floche !

Un coup d’œil rapide

aux alentours m’affranchit.

Plus de pommes d’amour

tenues par les amoureux.

Plus de barbes à papa

maculant les joues des enfants.

Plus de blousons en cuir

bravant les auto-tamponneuses.

Plus de ballons perdus

s’évaporant dans le ciel.

Même les chevaux de bois

ont disparu du tableau

que je gardais en mémoire.

Ma femme me tend un croustillon.

Nous soufflons sur mes souvenirs.

Publié dans Poésie

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Le rayonnement éphémère, un poème de Salvatore Gucciardo dans Magie Poétique

Publié le par christine brunet /aloys

 

Le rayonnement éphémère

 

L’œil du cyclope

Lorgne le papyrus

Coucher sur le sable

 

Les rêves

S’acheminent

Vers les sarcophages

 

L’éclat éphémère

Triomphe

Sur les écrans

Du monde

 

Tous les chemins

Aboutissent

Au cimetière

Des éléphants

 

On ignore

Le rayonnement

Du soleil

Qui se cache

Dans l’antre de l’âme

 

L’image volubile

Nous invite

Aux voyages artificiels

On étouffe

La flamme sacrée

Pour un terrain

De jeux

 

L’homme se réfugie

Dans le musée

Du carnaval

Pour s’offrir

Des habits

De parade

 

SALVATORE GUCCIARDO

 

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