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poesie

Gaëtan Faucer et Serge Guérit... Deux commentaires pour le recueil de Carine-Laure Desguin, Album number one cinéma magique

Publié le par christine brunet /aloys


 

Carine-Laure Desguin, Album number one cinéma magique, poèmes, éd. Chloé des Lys.


 


 

Titre qui résonne comme un album de chansons, tel un collector ou une compilation du genre


…et pourtant, on pourrait presque dire que c’est le cas.

Les poèmes se suivent et ne se ressemblent pas ou pas trop.


 

C’est justement là le point fort de ce recueil, on croirait des textes composés pour un chanteur/ une chanteuse ou un groupe.
On y retrouve des balades, des textes qui riment, d’autres pas. C’est agréable à lire, on imagine facilement
la musicalité qui accompagne, qui n’est jamais loin.

Cinéma magique ? Les mots sont des images, les images des films, les films passent dans notre
tête lors de la lecture des textes. Un florilège de petits clips, un régal.

Bref, un recueil de poèmes qui date de 2016…mais il n’est sûrement pas trop tard pour y revenir.


 

Gaëtan Faucer


 

Lien vers le site : https://www.areaw.be/carine-laure-desguin-album-number-one-cinema-magique-poemes-ed-chloe-des-lys /

Un peu plus au sujet de Gaëtan Faucer ?

https://www.youtube.com/watch?v=yM3ArxTMJm4


***

 

Et dans la foulée, voici le commentaire de Serge Guérit

 

Salut Carine, je viens de lire Album number one Cinéma magique, ouf ... j'avais les mots qui dansaient devant les yeux sur le rythme de la musique de Soprano, de Maître Gims, qui dansaient à ne plus finir, à vouloir qu'ils ne finissent plus. J'ai aimé tous ces mots écrasés, ces phrases écorchées, cette vie telle que tu l'écris et que j'aime lire comme tu l'écris. Merci. Si depuis sa sortie en 2016 ça n'a pas été fait alors il faudra que quelqu'un mette des notes sur ces textes. C'est trop bien. Bonne nuit Carine.

Lien vers la page Album number one :

http://carineldesguin.canalblog.com/pages/album-number-one--cinema-magique--editions-chloe-des-lys--2016/34066595.html

Lien vers le site Chloé des Lys :

https://www.editionschloedeslys.be/catalogue/997-album-number-one.html

Publié dans Fiche de lecture, Poésie

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Luc Harache nous présente son nouveau recueil de poésies "La félicité"

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

 

Ma biographie :

 

Né en 1964 à Saint-Lô, dans la Manche, en France, je suis bachelier en 1983. J’ai déjà composé, à 16 ans, mon premier poème solide, « L’Ange », avant d’être édité une première fois chez Corlet, pour mon premier recueil de poèmes « Les anges », en 2000, suite à l’obtention du Prix de l’Espoir de la Société des Ecrivains Normands. Ce même recueil sera couronné, en 2001, du Prix Pierre Corneille, à titre exceptionnel. Il connaîtra une édition seconde chez Chloé des Lys en 2011, après plusieurs corrections.

Puis viendront mon second recueil de poèmes « Le miraculé » (chez Chloé des Lys), et, finalement, mon troisième et dernier ouvrage « La félicité » (chez Chloé des Lys), récompensé par le prix Louis Bouilhet, toujours par la Société des Ecrivains Normands.

Il clos la « Trilogie sincère de ma vie sublimée ». J’ai le désir, encore embryonnaire, d’écrire une œuvre en prose, dont j’ai déjà l’idée…

Je suis écrivain par vocation, fonctionnaire de profession, aux Finances Publiques.

 

Résumé de La félicité

 

Après « Les anges » qui était un premier essai littéraire et le romantisme mystique du « miraculé », la félicité, teintée d’amour, de bonheur et de sagesse, vient clore logiquement la trilogie en vers de ce que j’ai pu extraire en images et en pensées des événements et spectacles qui m’ont touchés, durant mon existence.

Court extrait de La félicité :

 

A Annie

 

 

As-tu donc un pouvoir, ma fée de Balleroy,

Pour projeter si haut mon âme, à chaque fois

Que tu m’offres ton corps, comme on offre une fleur,

Et que du Paradis je cueille la faveur ?

Publié dans présentations, Poésie

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Viktoria Laurent-Skrabalova nous présente son recueil de poésie "Le berceau nommé mélancolieé

Publié le par christine brunet /aloys

Biographie

Viktoria Laurent-Skrabalova est née dans un pays qui n'existe plus, la Tchécoslovaquie. Le fait d’avoir connu un régime avant de passer à un autre a très probablement influencé son écriture. Depuis l'âge de huit ans, elle écrit des courts textes nourris de son imagination. Elle a été primée plusieurs fois dans des concours littéraires en Slovaquie et en République Tchèque. De nombreux poèmes ont été publiés dans diverses revues littéraires françaises (Ce qui reste, Florilège, 2000 Regards, ...).

Elle a publié quatre livres de genres différents (recueil de nouvelles, livre pour enfants, recueil de poésie) chez des éditeurs en Slovaquie et en France.

 

Résumé

Le Berceau Nommé Mélancolie est une plongée dans une mélancolie palpitante, vibrante d'énergie et d'espoir. Chaque mot a sa place et son importance. Les vers dansent dans un tourbillon, dévoilent les pensées de l'auteure sans trop les dénuder. Ils peuvent être remplis de mélancolie comme ils peuvent n'être qu'un calme avant la tempête. Avant que la révolte, la volonté de surmonter les difficultés de vivre, ne reprenne leur règne.

 

Extrait

La femme d’une ville morte

 

Dans des rues vides,

Sous les réverbères torturés,

Je suis ton ombre.

Je serai ta femme.

 

Sous un ciel éclairé

De lanternes éternelles,

Ton nom sera oublié.

Je serai son écho.

 

Quand l’aura des souvenirs

Pulsera comme un cœur,

De peur d’être effacée.

Je l’envelopperai dans la soie

Pour la ranger avec

D’autres mémoires.

 

Dans le sifflement du vent,

Perdu dans les restes des cheminées.

Je danserai avec la poussière,

Couverte du regard des vitres cassées.

 

Sous le poids du temps,

Je serai ton pilier.

Dans une tempête d’oubli,

Je suis l’épouse d’une ville morte.

Publié dans présentations, Poésie

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Luc Harache nous propose une poésie "L'oiseau de nuit" extraite de son recueil "La félicité"

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

L’oiseau de nuit

 

Mon âme se déploie quand s’étoile le soir,

Et je me prends, parfois, pour un oiseau de nuit

Qui part en direction d’un lieu bien défini,

Comme on vole à l’appel d’un incurable espoir !

 

 

C’est un manoir, avec des sapins tout autour,

Que l’on peut espionner, de jour, discrètement !

Une femme l’habite, où je l’ai vue, souvent,

Flâner, sans se savoir l’objet de mon amour !

 

 

J’invente, intimement, conduit par Cupidon,

Que je hante, à la brune, ainsi qu’un chat-huant,

L’arbre le plus voisin de sa chambre, brûlant

De la séduire avec ma galante oraison…

 

 

Mais la dame a son prince, et sa porte privée

Ne saurait m’accueillir sans que je n’importune !

Or je n’irai, pour rien, provoquer la rancune

De celle que je loue comme une humaine fée !

 

 

Je ne peux qu’en pensée me changer en chevêche,

Pour chérir son sommeil de mes intenses ailes,

Et hululer des sorts propices, envers elle,

Afin de la garder des sorcières revêches !

 

LUC HARACHE

Publié dans Poésie

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Christine Brunet a lu "Le voyageur intemporel" de Salvatore Gucciardo à paraître aux Editions Chloé des Lys

Publié le par christine brunet /aloys

 

Ce court texte d'une soixantaine de pages est déstabilisant. Nous connaissons tous le double talent de Salvatore Gucciardo : la peinture et la poésie. 

Avec "Le voyageur intemporel", nous plongeons dans une fantasmagorie poétique, une longue allégorie sur la Nature Humaine. Le rêve révélateur de l'inconscient... Freud a analysé le phénomène sous forme d'expérimentation. Salvatore Gucciardo l'expose dans un enchevêtrement permanent d'oxymores, de métaphores et d'hyperboles qui explosent en couleurs et sensations charnelles. 

Le rêve devient réel, se joue des conventions, des inhibitions, de la bienséance. 

Le monde imaginé est à la fois monstrueux, répugnant et délectable, coloré et monochrome car la couleur qui prédomine au-delà de la chair est celle du métal, froid, représenté comme impur. Le mouvement est ondulant, représentation du serpent (péché originel), de la langue et des corps désinhibés.

"Le voyageur intemporel" est un récit poétique très visuel, pictural, un voyage au coeur d'un rêve presque cauchemardesque, une explosion de couleurs et de sens qui interpelle.

 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com

Salvatore Gucciardo n'étant pas d'accord avec ma lecture de son ouvrage, je vous livre sa réponse à ma chronique :

"Je respecte tes impressions sur mon roman. 
Tu as le droit de penser ce que bon te semble.
 
Ma vision de l'univers que je décris est différente que la tienne. 
 
Celle-ci  décrit les instincts primitifs de l'être  sous la pulsion symbolique et animale
du serpent qui se mord la queue  qui symbolise  l'éternel recommencement
de la vie. La nudité de la nature n'est pas agréable à voir. Il suffit de faire abstraction
de notre éducation pour qu'on voit le vraie visage de la vie.
 
En effet, certaines images, certaines descriptions,
choquent le lecteur et j'en suis conscient.
Lorsqu'on lit le roman dans son récit romanesque, on ne perçoit pas 
les messages  qui se cachent dans la symbolique du récit. Tu oublies de citer
un élément important "l'Amour démesuré"  du narrateur pour sa dulcinée
 qui  donne à cette fiction une  crédibilité chaleureuse et  humaine.
 
Ma fresque intemporelle décrit les mystères de la vie, de l'univers.
C'est un message d'amour, d'espoir  dans un univers où
la cruauté domine le monde."
 
Salvatore Gucciardo

 

Publié dans Fiche de lecture, Poésie

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Viktoria LAURENT-SKRABALOVA voit deux poèmes publiés dans le numéro 173/ Decembre 2018 de la revue littéraire et artistique Florilège

Publié le par christine brunet /aloys

Viktoria LAURENT-SKRABALOVA voit deux poèmes publiés dans le numéro 173/ Decembre 2018 de la revue littéraire et artistique Florilège
Viktoria LAURENT-SKRABALOVA voit deux poèmes publiés dans le numéro 173/ Decembre 2018 de la revue littéraire et artistique Florilège
Viktoria LAURENT-SKRABALOVA voit deux poèmes publiés dans le numéro 173/ Decembre 2018 de la revue littéraire et artistique Florilège

Publié dans articles, Poésie

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Christine Delcourt nous présente son recueil de poésies "lèse-intérieurs"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

 

Christine Delcourt est née sous le signe des Poissons, dans la ville du Grand Jeu, dans le Nord-Est de la France. Elle écrit depuis l'âge de quinze ans. Une vingtaine de ses recueils de poésie, en vers libres ou prose, ont paru chez divers éditeurs en France et en Suisse. Nombreux sont ses textes qui ont été publiés dans une centaine de revues et anthologies.

 

Résumé (4e de couverture)

 

Lèse-intérieurs réunit un ensemble de poèmes qui sont autant de petites pierres serties sur le chemin de l'évolution spirituelle. Pierres douces comme galet dans la paume roulé, pierres dures comme cristal qui tranche le coeur.

L'être est déchiré entre l'âme qui aspire à s'élever dans l'éther et le corps qui prend racine dans l'écorce terrestre. Dans le doute, la progression est lentes, mais semée d'étoiles qui mènent vers la lumière.

Le souvenir d'univers perdus, archivés en mémoire, guide les pas hésitants et parfois rétifs dans la confrontation aux grands mystères de l'univers. Les yeux se dessillent peu à peu, les mots résonnent pour mieux se fondre en la musique des sphères.

Et c'est dans le creuset d'un sentiment universel que prend forme la quête finale.

 

Court extrait

 

 

 

La corne de cristal

 

 

 

                                               Eprouver le silence

                                               dans le tanin de l’être

 

 

                                               c’est déjà perfectible

                                               croire en cette symphonie

                                               de nos organes vains

 

 

 

                                                                       et accepter en la première note

                                                                       cette pluie de poussières

 

 

                                                                       qui nous liquéfie

                                                                       puis soudain nous magnifie

Publié dans présentations, Poésie

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Viktoria LAURENT-SKRABALOVA a été publiée dans l'Anthologie de poésie 2018 de l'U.N.I.A.C. de Dijon.

Publié le par christine brunet /aloys

Viktoria LAURENT-SKRABALOVA a été publiée dans l'Anthologie de poésie 2018 de l'U.N.I.A.C. de Dijon.
Viktoria LAURENT-SKRABALOVA a été publiée dans l'Anthologie de poésie 2018 de l'U.N.I.A.C. de Dijon.

La Campagne avant l’orage

 

Le vent souffle

Et nous nous égarons

Dans la salive des prairies,

Le pollen douçâtre

Caressant nos voies.

Sous le chapeau

De trilles des alouettes

La terre ouvre son ventre,

Accueille la semence

Fine de poussière.

En attendant de l’orage

Qu’il vienne l’engrosser.

Pour faire pousser

L’audace de sauvagerie.

 

Publié dans Poésie, articles

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La chanson d'Helga, une poésie de Louis Delville

Publié le par christine brunet /aloys

 

LA CHANSON D'HELGA

(Sur la musique de l'Ange bleu avec Marlène Dietrich)


 

J'ai toujours aimé venir à Paris

C'est une ville qui me rappelle Berlin,

Le Berlin des années vingt


 

Notre Dame se mire dans la Seine

Depuis des centaines d'années

Et pourtant personne ne s'en lasse.


 

Les Folies Bergère attirent les hommes

Les Français comme les étrangers

Les femmes nues n'ont pas de nationalité.


 

Et puis c'est là que vit mon homme

Celui que j'ai dans la peau

Celui avec qui le ciel est toujours bleu.


 

Pourtant un jour il m'a trompée

Une américaine me l'a volé et il est parti

Je l'ai cherché partout dans la ville.


 

Puis un jour, dans un couloir de métro

Je l'ai aperçu et je l'ai suivi

Il est entré dans un immeuble cossu.


 

J'ai attendu longtemps dans la rue

Puis je suis montée au premier

C'est là que je les ai trouvés.


 

Dans le même lit tous les deux

J'ai ouvert mon sac et sorti le revolver

Il ne m'a fallu que quelques secondes.


 

Une balle pour elle

Une balle pour lui

Et une balle pour moi.


 

J'ai toujours aimé venir à Paris

C'est une ville qui me rappelle Berlin,

Le Berlin des années vingt.


 

Louis Delville

Blog : http://louis.quenpensez-vous.blogspot.com/

 

Publié dans Textes, Poésie

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"Amie blonde" une poésie extraite de Fairy, le prochain recueil de Joël Godart

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

                     Amie blonde

 

                     Laisser glisser

                     Laisser vous glisser au bas des chutes

                     Chutes d'eau chute de rein                   

                     Que rien ne vous arrête si ce n'est

                     La petite larme au coin de l'oeil

                     Larme de joie larme de deuil

                   

                     Sachez saisir le grand frisson

                     Frisson qui vient du froid

                     Et pourtant vous accueille

                     Frisson d'eau frisson de mousse

                    

                     Partez sur les routes et sachez savourer

                     En chemin la mie gourmande

                     L'amie à la bouche gourmande

                     La blonde amie 

 

 

 

JOËL GODART

 

Publié dans Poésie

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