Carine-Laure Desguin… Aucun de ses écrits ne laisse indifférent, sans doute parce qu’elle manipule les mots avec un brio déroutant.
Ce petit recueil de 23 textes poétiques est un concentré de tous les superlatifs : il prend aux tripes peut-être parce qu’il est très personnel. Aucune ponctuation (inutile), il est pourtant rythmé par les syllabes qui percutent chaque vers, bousculent ce qui pourrait être une lettre mémoire, une lettre d’adieu, une lettre regrets. Chaque mot va à l’essentiel et parvient à chambouler le lecteur surpris malgré l’introduction d’Eric Allard qui donne le ton avec justesse.
Je ne vais pas m’étaler mais vous voulez un conseil ? Lisez ces 23 textes… et laissez-vous alpaguer par leur chant singulier !
Une publication du bimestriel Les chants de Jane n°34
Quand je vous disais que Carine-Laure Desguin est une auteur incomparable ! Mise à nu est un méga coup de cœur !
Il s’agit non pas d’un recueil poétique, ça non… mais d’une sorte de mise… au point… succulente, jouissive, amusante et grinçante, tout à la fois ! Je vous assure !
Mais de quoi s’agit-il ? D’une partie de ping-pong… un tête à tête échevelé entre l’épouse et la maîtresse d’un directeur d’Industrie décédé depuis deux ans… L’épouse veut savoir… La maîtresse lui dit tout… ou presque.
Ironie, hargne, agressivité, menaces, humour noir… Carine-Laure utilise toute la panoplie des émotions (à part la joie) pour tenir ses lecteurs et les faire réagir au fil des passes vindicatives des deux femmes. Un jeu complexe où les personnages n’ont rien de lisse ou de conventionnel : la maîtresse est aimante, libre, peu intéressée par son apparence tandis que l’épouse est à la fois tordue, vénale, bon chic bon genre et autoritaire… Enfin, vous voyez le genre… Duo de choc. Tout le long de l’échange, une question revient en boucle : le choc se soldera-t-il par un KO ?
Mises à nu (dans tous les sens du terme) est un roman qui fait sourire… et jubiler !
Les treize nouvelles qui sont à découvrir dans le recueil sont lauréates du concours organisé en 2023 par les Éditions du Basson situées rue de l'Ange, 28 à Marcinelle (Belgique).
"Sanglante" fut la seule contrainte donnée aux participants. Il s'agit évidemment d'un ouvrage où pointe l'hémoglobine…
Dans ce livre, les nouvelles sont placées aléatoirement.
Les auteurs sont : Léo Betti, Micheline Boland, Philippe Botella, Florence Bulle, Christophe Cornu, Michel Decré, Jérémy Demeure, Brigitte Guilbau, André Lalieux, Jessica Lefevre, Rose-Marie Legrain, Alain Maklouel et Lorenzo Morello. Il est possible d'en savoir plus à propos de ces différents auteurs en lisant leur présentation. Celle-ci précède la table des matières.
L'OUVRAGE
Les nouvelles de ce recueil ont un fil conducteur commun : le sang. Comme l'a écrit Jessica Lefevre les treize auteurs ont exploité le thème avec brio, diversifiant les genres abordés, afin de relever le défi littéraire.
La région lyonnaise et diverses les régions de Belgique sont représentées.
Les auteurs s'étant collés à la tâche offrent des histoires courtes de qualité en faisant passer le lecteur par un panel d'émotions différentes et parfois contradictoires: la peur, la réflexion, le dégoût, le questionnement, le rire, l'incompréhension, l'horreur.
Si ce n’est pas un chant d’amour que ce chant de Jane Carine-Laure Desguin, je n’y connais rien.
Christian-Zéphirin - dit Boule - passe dans la vie comme un boulet. En musique de fond, un rire plein d’enfance. Un rire qui ne sera jamais adolescent, mature, vieillissant, non. Autour de lui cependant, il y en a qui rient aussi, certes (comment ne pas rire, n’est-ce pas, malgré tout) mais brièvement, entre deux hurlements de désespoir.
une toute petite vie
doit-on dire si
petite si petite
si
exsangue de tant de choses
une vie de rien
une vie pour rire
une vie de rigolade
de rires de rades
je ne sais trop
Il a grandi comme un chiot indiscipliné, sans collier, sans gros yeux ou gros doigt.
alors pour toi
pas de phrases sévères
pas de refus, pas de discipline
libre enfant tu étais
errant dans la ville
juke-box à gogo
potes de comptoir très tôt
jeux de billes et puis de billards
et que sais-je
bien pire encore
Oh, Boule ne comprend pas le pourquoi de tout ce sérieux, ce besoin de mettre tout à sa place, d’ordre et propreté, des choses bien ennuyeuses et inutiles, il le sait bien, lui.
C’était d’ailleurs si bon de faire des concours de crachats et puis les 400 coups, et puis de faire rire les filles. Faites rire une femme et elle est déjà à vous. Il les a collectionnées, comme les cuites, les chats, les emmerdes, les dettes, les fous-rires, les potes-tapeurs, les grands sourires.
c’est dégoûtant de respirer tout ça
entre les crottes de ces chats chattes
chatons et combien sont-ils
incomptables comme tes bouteilles
des enveloppes fermées ou mal ouvertes
Insupportable et tant aimé pourtant. Exaspérant et incorrigible, inoubliable aussi. Et ce qui reste, c’est cette cascade de rires, mal à propos, déconcertants, mais aussi sa seule vraie richesse à partager : une joie surréaliste, une insouciance indécente – car les soucis, eh bien… les autres en faisaient les frais et les nuits blanches.
Toute petite vie, en dents de scie, en chute libre, un toboggan de plus en plus nauséabond et chaotique au fur et à mesure que l’atterrissage approchait. Boum ! Et pourtant sa cousine, il la reconnait jusqu’au bout de ce qui lui reste de souvenirs, sa complice de jeux sauvages et de crachats.
Une fois le halètement de colère/douleur épuisé, c’est l’amour qui se déploie et se dépose, comme une fleur coupée, sur ce qui reste de Boule, le boulet sans conscience…
nous regardons tous glisser
ces quatre planches bon marché
toi dedans Boule et ta toute petite vie
si petite
une vie de rien de rires seulement
et de bières fraiches
et de potes
et de meufs
Un petit livre, petit comme cette petite vie, mais qui chante fort, et imprègne, et partage cette étrange hommage fait de mots qui s’indignent et s’attendrissent, pour enfin s’apaiser et dire « C’était Christian-Zéphirin, et je l’aimais ».
Une partie de ping-pong échevelée, un tête à tête décoiffant entre l’épouse et la maîtresse d’un directeur d’industrie décédé depuis deux ans… Voilà ce que nous propose Carine-Laure Desguin avec « Mises à nu ».
L’épouse veut savoir… Tout savoir jusqu’aux détails les plus salaces. Et la maîtresse, comme un ultime pied de nez s’exécute avec une pointe de cruauté qui ravit le lecteur (faut dire que l’épouse est fort peu sympathique… Mais nous y reviendrons). Elle lui raconte tout… enfin presque. Ironie, hargne, agressivité, menaces, humour noir… L’auteur utilise toute la panoplie des émotions liées au combat engagé pour nous tenir en haleine (curiosité mal placée ? Assumons !) et nous faire réagir au fil des passes vindicatives des deux femmes.
Jeu complexe où les personnages n’ont rien de lisse même s’ils ont un petit côté conventionnel qui, justement, est amusant (le cliché de situation, des personnalités en présence interpelle en nous amusant… Curieusement, il donne un rythme à l’ensemble) : la maîtresse est « plus » jeune, aimante, libre, indépendante financièrement, et peu intéressée par son apparence ; l’épouse, elle, est à la fois plus âgée, trop sûre d’elle et de l’emprise qu’elle pensait avoir sur feu son époux, vénale, bon chic-bon genre, calculatrice et autoritaire. Duo de choc !
Tout le long de l’échange, une question revient en boucle : le combat se soldera-t-il par un K.O. ?
D’ailleurs, tiens, l’épouse était-elle si aveugle que cela aux frasques extraconjugales de son mari ? Au fil des pages, on la découvre si manipulatrice que je me demande…
« Mises à nu » (dans tous les sens du terme), voilà un livre qui fait sourire… Mais oui ! Vous ne me croyez pas ? Lisez-le !
J'ai rencontrée Joëlle Rochard au salon des Ecrits grains à La Penne-sur-Huveaune... Ma voisine de table pour tout vous dire. L'univers qu'elle a créé avec son illustratrice, Agnès Perruchon, m'a franchement interpellée : le monde d'Oupakine... Un petit personnage bleu vraiment très attachant. Les textes sont bien menés, totalement adaptés à leur public (mais que j'ai lus avec grand plaisir!), les graphismes sont attractifs et Oupakine est...
Je laisse la parole à l'auteur !
MAIS QUI EST OUPAKINE ?
Oupakine est un personnage imaginaire, tout bleu, qui a des pattes de lapin, de petites oreilles et un ventre tout rond. Une nuit de grand vent, il est tombé de son étoile sur un grand lit de nuages, où il joue tout le jour. Le soir, il demande aux étoiles de lui raconter des histoires pour s’endormir.
LE MONDE D’OUPAKINE
Le Monde d’Oupakine est une collection de livres jeunesse ayant l’ambition de réunir des albums papier et albums numériques de qualité, tant au plan des histoires, de la langue, qu’au plan des illustrations et de l’impression. Les histoires sont pour certaines des contes originaux et pour d’autres des histoires plus proches de notre monde moderne.
Elle s’adresse à des enfants de 4 à 8 ans mais l’âge étant une affaire de maturité, l’indication reste relative.
J’écris les textes et Agnès PERRUCHON les illustre. Notre totale complicité donne une vraie cohérence à l’album et plus de force aux messages qu’il véhicule, messages que les parents pourront reprendre avec l’enfant pour l’aider à vaincre ses peurs, découvrir et comprendre le monde d’aujourd’hui.
A ce jour, deux albums ont été édités sur papier : « Plume et l’ogre » et « Gare à l’orage ! »
Ils sont disponibles sur le site : www.joellerochard.com
Au fait, qui est Joëlle Rochard ?
Elle a obtenu une maîtrise de lettres modernes et est diplômée de l'IAE (Institut d’Administration des Entreprises). Elle a été professeur de Français en coopération, professeur des écoles certifiée en remédiation pédagogique et enseignante référente handicap pour le suivi des projets personnalisés de scolarisation.
Chez Itak éditions, collection « Pourquoi dit-on ? » (2 tomes), elle a réuni 20 histoires expliquant 20 proverbes aux enfants de 6 à 9 ans.
Puis, en collaboration avec l’illustratrice Agnès Perruchon, elle a publié « Plume et l’ogre » et « Gare à l’orage » (premiers ouvrages de la collection « Le monde d’Oupakine »).
Dans ce huis-clos percutant, Carine-Laure Desguin met en scène deux femmes, une infirmière et sa patiente.
Mais qui sont Marielle et Madame Libert ? Quelle malsaine relation les unit ?
Elles ne sont pas amies, certes non, … pourtant si proches !
Par la force de ses mots, sans mièvrerie, l’auteure déshabille les deux protagonistes, attirant le lecteur dans la violence et la sensualité d’un effeuillage verbal.
A travers un échange haletant et intime, CL Desguin dévoile habilement les sentiments ambigus de chacune de ses deux héroïnes. La haine et le mépris se disputent la première place dans cette étrange joute.
Au plaisir de la lecture sans repos possible, l’auteure offre un dénouement qui ravira plus d’un lecteur.
Un long long dialogue, une sorte de Strip-Talker, car au fil des accusations, défenses, révélations, remises en perspective, phrases cinglantes et autres armes verbales, les deux combattantes se mettent à nu, et c’est un régal…
Je ne peux faire « long » moi aussi sous peine d’en dire trop ou de mal le dire, ce qui serait nuire à cet absolute must read ! Mais vous présenter les dames encore vêtues telles qu’on les rencontre en début de lecture, oui.
L’une, c’est la veuve. Veuve d’une compagnie qu’on appelle fièrement « mon mari », d’un statut social, d’amis « du couple » qui commencent à prendre de la distance, de souvenirs de train de vie (les vacances de standing, la belle villa qui fait envie, les ex-collègues jalouses, espère-t-elle, car elle, elle a épousé le boss), et surtout de tout ce qui lui a échappé (l’infortunée créature n’a pas eu les mains assez grandes pour s’emparer de tout, après tout elle n’était qu’une petite main de bureau avant son mariage à l’arraché).
L’autre, la jeune femme impulsive et vraie, à qui l’homme manque, ainsi que son amour, leurs rires heureux, leurs merveilleuses étreintes emplies d’amour et de plaisir, les rendez-vous coquins et passionnés, le présent partagé dans la conscience que d’avenir, il n’y en aurait pas et qu’il fallait donc le vivre sans réserves. Dix ans de tout ça, ça n’a plus rien d’une aventure, c’est une vie d’amour.
À chacune son mépris… l’une fronce le nez en doutant de toutes ses forces qu’on ait pu la tromper avec « ça », une fille « qui ne ressemble à rien », à laquelle elle affirme presque rythmiquement qu’elle la hait, la déteste, voudrait la tuer, tant la comparaison lui est odieuse et le crime conjugal d’autant plus impardonnable. L’autre méprise la voracité vénale, la bêtise, le superficialité et le manque de vrai chagrin de sa lamentable opposante, et en a même un peu pitié : un être aussi mal construit est presque un monstre.
Je vous laisse, je l’espère, en proie à une curiosité brûlante, qui vous donnera l’envie de suivre ce déshabillage implacable.
{Mises à nu -Carine-Laure Desguin - Editions Jacques Flament 12 €}
MISES A NU, c’est un dialogue percutant entre Christine et Marielle. Les deux femmes que tout sépare pourtant, de l’âge jusqu’au statut social, se connaissent depuis longtemps. Ce jour-là, Christine a une question très précise à poser à Marielle. Le secret est alors dévoilé, Marielle en a décidé ainsi.
Quatrième de couverture :
Toutes les femmes ont des secrets, madame Libert. Quelle est la femme qui ne dissimulerait pas, tout au fond d’elle-même, quelque chose d’inavouable, quelque chose rien qu’à elle ? Et c’est si beau, parfois, un secret. J’en oublie votre question. Parce que vous aviez une question à me poser n’est-ce pas ? Quelle est cette question ?
Extrait :
[…] — Je continue ou vous en avez assez entendu ? Ah oui, en parlant de voitures... Je vous annonce que s’il insistait pour que vous gardiez chacun votre voiture, c’était bien entendu pour avoir plus de facilités pour venir chez moi. Venir avec votre voiture, cela aurait été comment dire... inconvenant, oui c’est bien le mot, inconvenant.
— Continuez, je veux souffrir encore. Rassurez-vous, je ne m’évanouirai pas. C’est la rage qui maintient ma conscience en éveil.
— Puisque vous insistez... Souvent, j’étais nue sous mon long manteau gris et je portais des cuissardes. J’ouvrais la porte du garage. Étienne était là, il attendait. Je déboutonnais alors mon manteau et qu’importe si une voiture passait dans la rue. Dans ces moments-là, on se fout de tout, on ne pense qu’à offrir du plaisir à celui qu’on aime.
— Voyez-vous donc, quel altruisme !
— Ensuite, Étienne garait sa voiture dans mon garage. Bien souvent, il suçait un bonbon et lorsque nous nous embrassions la première fois, le bonbon migrait de sa bouche à la mienne. C’était un de nos rituels. […]
C.-L. Desguin est née à Binche un soir de carnaval. Elle a commis pas mal de choses en littérature et dans d’autres espaces aussi. Sa dernière publication : Misha, le poisson rouge et l’harmonica (Éditions Lamiroy, 2021). Ses textes poétiques (ou pas) se lisent dans des revues littéraires comme Aura, La Nouvelle Revue des Élytres, etc. MISES À NU est son deuxième texte théâtral.
Présentation du recueil collectif "Faits d'hiver/ 20 journées ordinaires de la vie de 50 femmes"
chez Jacques Flament Éditeur, 2022
(560 pages – 40,00 €)
LES AUTEURES
Cinquante auteures se sont investies et ont consacré beaucoup de temps à l'écriture du recueil. Les cinquante auteures viennent d'horizons différents et manifestent des sensibilités diverses. Elles sont de tout âge et de toute condition. Les textes reflètent assez bien une représentation des personnes qui composent la société dans laquelle nous vivons.
Savoir que quarante-neuf autres femmes parcouraient le même type de chemin, écrivaient elles aussi leur journal au quotidien avait, n'en doutons pas, quelque chose d'émouvant et d'excitant pour chacune de ces auteures.
Les espaces blancs entre les différents journaux des cinquante auteures sont agrémentés d'extraits de journaux de femmes au renom des plus éclatants, il s'agit en effet de Georges Sand, Anne Franck, Anaïs Nin, Marta Hillers et Virginia Woolf.
L'OUVRAGE
Comme le signale Jacques Flament, le livre, qui est de format A4, fait plus de deux cent cinquante mille caractères soit dix fois plus qu'un roman classique. Il pèse un kilo et demi de bonheurs, de joies, de plaisirs, de blessures, de colères, de craintes, de solitude, d'amour, d'amitié, d'ironie, de détresse, de tendresse. Il offre de nombreuses heures de lecture en perspective et "cinquante nuances de plaisir…littéraire" comme l'a écrit Valerie Morales, une des diaristes.
Bordo Moncsi a, par exemple, écrit un texte très émouvant sur la mère, l'enfance, la douleur. Carine-Laure Desguin a, par exemple, quant à elle écrit un texte très fort et très poignant sur le quotidien des infirmières en période de pandémie.
On découvre dans le recueil de la poésie aussi bien que des pages qui s'en tiennent à des faits précis, de l'humour aussi bien que des réflexions philosophiques. La plupart auraient probablement pu commencer l'écriture de leur journal de bord comme l'a fait Micheline Boland : "Cher journal, je me livrerai à toi sans calcul…"
La couverture apparaît comme un magnifique kaléidoscope : elle est, en effet, constituée des portraits des auteures.
Tous les textes de ce recueil ont été écrits par des femmes durant la période s'étendant du 21 décembre 2021 au 9 janvier 2022, soit durant une vingtaine de jours pour passer de l'année 2021 à 2022. Il y a eu des désistements, des hésitations, des rajouts au fil de l'aventure. Ce fut une très grande aventure pour l'éditeur Jacques Flament qui lui consacra quarante-deux journées de travail consécutives après avoir reçu les textes.
Le journal ou le journal intime est un genre littéraire à part entière. Ce journal certaines s'en servent dans l'ouvrage pour parler de l'actualité, des livres, de la nature, de leur vie familiale, de leurs émotions, et cetera. On en vient ainsi à parler plutôt de journal personnel. Cela devient alors un récit littéraire qui peut se rapprocher de l'autobiographie par le fond.
L'ambition du recueil est de mettre en avant des femmes auteures que l'on ne rencontre pas habituellement sur le devant de la scène littéraire, mais dont l'écriture n'a souvent rien à envier à leurs illustres consœurs médiatisées. Les Éditions Jacques Flament remplissent ainsi pleinement leur rôle de découvreur, défricheur et donnent à lire à contre-courant de la scène littéraire des textes qui parviennent à séduire.