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journal de bord-a la une

Journal de bord... Et A la UNE !

Publié le par aloys.over-blog.com

H.draye

journal de bord, samedi 22 janvier 2011
 
 Un oiseau royal (est-ce un aigle ?) picore sur les hauteurs d'un rocher (ou d'une montagne). Et ... lorsque le terrain d'en d'ssous est complèt'ment plat, il s'agit, si mes souv'nirs sont bons, d'une seconde qui passe dans l'éternité.
 
Image, image, vision, vision.
 
Et les forêts d'Ardenne qui sont longues, longues, longues ... surtout quand un petit Jean, très déluré, file dans un château, que tout l'monde lui déconseille, sans se décourager. Et même, pire : il appelle l'écho, sur place, quand il s'ennuie.
 
Image, image, vision, vision. Ah ! Je connais la région mentionnée, pour y avoir habité quelques années.
 
Un pays où les filles sont tenues d'accoucher dès l'âge de quinze ans. Et ... gare à celle qui n'obéit pas à la règle.
 
Image, image, vision, vision. Plausibilté, quelque part ?
 
Un espace de carré, une espèce de terrain, dans lequel on marche, et duquel il est interdit de s'échapper.
 
Encore, encore ...
 
Un tsar, en Russie, qui met au défi un "moujik" ... qui finit par lui balancer une trempe ... du vent mêlé à un air d'accordéon ... un mendiant, à Bagdad, qui se sent, qui se sait plus haut que Dieu ... des squelettes qui sourient ...
 
ET ...
 
"Pour un oui, pour un nom, sans oui ni non ..."
Sa femme le trompe.
"Chérie, moi qui t'aime tant, pourquoi me trompes-tu ?"
"L'homme que j'aime est un assassin"
"Alors, il la serra, la serra ..."
On raconte, on raconte ... qu'elle ne le trompa plus jamais.
 
Voici, dans l'désordre, des images capturées sur le vif, lors de la dernière soirée contes, où j'ai assisté, hier.
 
Vu le monde qui affluait, ça s'est passé dans une autre salle (un peu plus grande), au bout de l'estaminet.
 
C'est pas tout.
 
"J'attends qu'il dégage !"
 
Disait un conteur, au début de sa prestation.
 
"J'attends qu'il dégage !"
 
Disait un conteur, au début de sa prestation, en prenant à témoin un gars qui était derrière lui.
 
"J'attends qu'il dégage !"
 
Disait un conteur (au moins deux fois), au début de sa prestation, en prenant à témoin un gars qui était derrière lui. Le public, pris à parti, en riait, bien sûr.
 
Quant au gars, qui était derrière lui, qui était sensé dégager ...
 
C'était moi. J'avais eu mon temps de passage juste avant lui. Très rapid'ment, dans la dynamique de la soirée, il m'avait suivi. Et ... il me falllait le temps, vous l'aurez compris, de remettre ma guitare dans la housse. Donc, derrière le conteur, j'effectuais mes derniers rang'ments.
 
"J'attends qu'il dégage !"
 
D'accord, ça valait le gag. La situation le montrait. Mais n'empêche que ... je n'aime pas beaucoup ça. Même en supposant, en me doutant que c'était pour le gag, je ne trouve pas le procédé heureux. Tel est mon ressenti. Je dirais même plus : je le trouve de mauvais goût. Et s'il me faisait bien comprendre, le gaillard, sous le couvert de l'attitude de scène, que j'ai réell'ment intérêt à dégager !
 
Tiens ... et si mon témoignage dev'nait un conte ...
 
A un moment donné, quand j'étais assis, que j'assistais aux spectacles ...
 
"Hugues, tu veux bien aller prévenir à côté qu'on entend de la musique ?"
 
Je me trouvais, du début à la fin du passage des conteurs (je suis aussi intervenu, à un moment donné, en tant que chanteur), juste à côté de la porte d'accès à la salle, où la soirée avait lieu. Oui,de la musique nous parvenait, et c'était gênant pour tout l'monde. J'étais encore ... claqué (résultat d'une longue journée). Franch'ment, l'idée de me mettre debout, c'était trop. Franch'ment, l'idée de risquer de demander à un serveur de diminiuer la musique, ça me paraissait le bout du monde. Final'ment, devant l'insistance de l'un ou de l'autre, je me suis quand même appliqué ... avec succès.
 
En fin de soirée, je me suis installé à l'une ou l'autre table, afin de profiter encore un peu de l'instant présent. Mais mon état de fatigue ne s'améliorait pas. Mieux (ou pire) : il m'envoyait des signes ("Hugues, il te faut rentrer, maint'nant, demain soir, tu chantes ailleurs, tu comptes arriver déjà sur place dans l'après-midi" ...). J'hésitais un peu. J'attendais (une fois de plus) un miracle (qui s'est "miraculeus'ment" produit ... quand j'ai pris la résolution de sortir).
 
Je le répète ...
 
Je porte un intérêt aussi réel pour les conteurs que pour les chanteurs. Sans quoi ... je ne m'attarderais pas avec eux. Tout en percevant une différence entre les deux.
Bien sûr, la discipline varie dans les deux cas. Mais l'état d'esprit aussi.
 
J'ai toujours l'impression, la conviction que les chanteurs (surtout s'ils écrivent leur texte) font avant tout, quand ils s'expriment en public, passer leurs émotions, leur vécu, leur coeur, leur âme.
J'aurais le même ressenti pour les peintres, les sculpteurs, les compositeurs de musique. Les photographes, souvent (mais pas systématiqu'ment).
 
J'ai toujours l'impression que les conteurs (tout comme les humoristes) font surtout passer une technique, une manière de construire quelque chose. C'est sans doute la discipline qui veut ça. On bâtit une histoire sur un thème, on dose les effets, on suit une progression, pour arriver une chute. On y met le langage approprié, le ton approprié, les respirations appropriées (entre deux phrases), le temps, parfois, de laisser le public rire de l'allusion. J'admire le travail. Mais ... je ne pressens pas forcément l'âme, le coeur, l'authenticité de la personne qui s'exprime. Et je me sens souvent, à cause de ça, en tant que spectateur (ou en tant que personne, tout court), en manque, en attente de quelque chose (j'en suis même frustré, malheureux).
 
Et, lorsque je me retrouve à table avec pas mal de conteurs (ou de conteuses), après la soirée. J'entends volontiers "oui, j'ai suivi un stage avec untel ou une telle, il est bien", suivi de "y a un stage pendant les vacances, untel il paraît qu'il est bien, mais c'est cher". Ok, OK. Mais ... là, encore, je me sens en décalage. J'entends des propos pratiques, pragmatiques. Qui me serviront p'têt le jour où je décid'rai d'entamer une formation de conteur (j'y pense, parfois).
 
 Mais ... j'ai du mal. Surtout, avons-le, quand les conteurs, les conteuses, entre eux, parlent à la même table que moi, sans m'accorder un regard, un sourire. Ego bafoué ? Disons que ... je ne demande pas à être le centre du monde, non (quand je passe en public, j'ai droit à ma note de succès). Mais de là, à se sentir transparent, c'est pas toujours évident à vivre. J'aime trop les rapports de tendresse, les rapports de fraternité, les confidences humaines d'homme à homme, les prises dans les bras, les mains posées spontanément sur une épaule ...
 
Conteurs, conteuses ... et si je vous donnais de la matière par mes propos ...
 
 
 
 
mais ... je retournerai à la prochaine séance, prévue le 18 février, si je ne m'abuse
 
 
la charmante THérèse, coiffée déjà d'un chapeau, n'a pas hésité à repasser avec ... le chapeau, pour le plus grand bonheur des artistes
 


 

 

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malades-manteaux-penche-K-Cahboum.JPG

 


 

 

Comment taire ces réflexions qui toutes viennent de France, de femmes qui écrivent, photographient

et y jouxtent des mots qu’elles chérissent et dorlotent et partagent et recherchent de par le monde ?

 

Marouscka a dit :

J’aime, j’aime, j’aime, énormément tes textes et les admirables illustrations qui les accompagnent. Pourquoi ? D’une part, j’adore la poésie, ensuite la tienne renferme un langage qui se distingue des autres, un ton qui me fascine. Tes textes me font penser à un coffre à charades. Lorsque je l’ouvre

 j’en retire un mot, puis un autre et encore un autre. Les mots se mêlent et se démêlent, je découvre

 alors

un sonnet empreint de douceur, de profondeur, de délicatesse.

http://marouscka.blogspot.com/

_____

 

Equinora a dit :

à propos de Ô triste :

MAGNIFIQUE, GRANDIOSE !
Tu as touché mon coeur avec ce récit d'une petite fille que tu as vraiment su comprendre et déceler.

 Mais elle n'est pas seule... ``IL`` est là .... Et bientôt elle verra ... comme tu dis, elle sera JoieYah et

 bien sûr tout ceux qui l'on aimée l'aimeront encore !!!!
Merci pour ce beaux texte qui ma ému au plus haut point....

___

lilia a dit…

à propos de : « Échec et matérialisme »

c'est criant de vérité!
j'en suis médusée
devant cet "Échec et matérialisme"
je saute le Mat car à la base, il signifiait mort(en arabe) mais votre poème bien que cru n'est qu'un

 appel à la lucidité donc à la VIE! Merci.

___

Kat Imini a dit… à propos de« Les ailes de tes yeux » :

Superbe  texte qui m’a fait frissonner la peau et bruiner les yeux.

____ 

Françoise a dit :  Bonjour Karl,

 

Merci infiniment de m'avoir envoyé "Tête de pioche". Il est extraordinaire ce texte !... je me répète,

 mais il est d'une richesse inouïe !... C'est forcé que votre jardin s'ouvre aux autres, il est trop beau,

 ce ne serait pas normal si vous n'arriviez pas à ouvrir votre fenêtre sur le monde.

____ 

                       Mes fenêtres sur l’horizon :

http://karlchaboum.blogspot.com/            http://mapalettedemots.blogspot.com/

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Ils et elles y seront... 

 

 

 

Visuel Auteur - PDNANous y serons...

"Nous" ? C’est Sophie Vuillemin, auteur de - C'est quoi ton stage -

(Ed. Chloé des Lys) et moi-même.

 

Vous pourrez nous rencontrer prochainement,http://www.bandbsa.be/contes/vuillemin.jpg

Et pour notre plus grand plaisir ...

 

===> Le dimanche 20 Mars 2011, de 10 à 18 h, aux Salons Mauduit de Nantes (10, rue Arsène Leloup) où nous participerons à l'EXPOSITION d'ART organisée par l'Association nantaise ART & CULTURE. Nous présenterons nos livres, aux côtés d'artistes peintres, de sculpteurs et de photographes... L'Art sous toutes ses coutures et dans tous ses états !

 

===> Le dimanche 15 Mai 2011, de 10 à 18 h, à la FETE DES ARTS-LIVRES EN FETE, organisée par l'Association LES ATELIERS d'ARTS de SERVON sur Vilaine (35)  en compagnie de nombreux auteurs, de peintres, de sculpteurs, de graveurs.... Encore de l'ART dans tous ses états !

Voir le site ici --> http://atelierdartservon.over-blog.com/

 

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claude colson

 

Je serai au salon du livre de Chailly en Bière -77  le dimanche 6 mars
(9 km de Melun et Fontainebleau) 8h-18h


et à celui de Fontenay-Tresigny -77 (25km environ de Meaux et Melun) le dimanche 10 avril, 10h-18h.

 

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Photo Christine Brunet

 

 

Présentation en avant-première de Nid de vipères au salon de Lanobre le 27/02 puis participation au salon du livre de Villeneuve-sur-lot du 20 au 22 mai. Séance de dédicaces à l'espace culturel Leclerc d'Enval le 04/06, puis le 11/09 présence au salon du livre de Salvagnac, le 02/10 à Lalinde, le 09/10 au salon du livre de l'Ain à Attignat.

 

 

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http://www.bandbsa.be/contes/depaoli.jpg

 

Je présenterai mon livre "Après tout" à la bibliothèque R. Rolland, Evene, Bruxelles le 19/03 à 10h30 puis le 26/03, 11h au cabaret littéraire de Morlanwelz.

 

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Marie-Ange Gonzales Lunessences
Lunessences sera du 1er février au 5 mars 2011

a Corbarieu dans le Tarn et Garonne

 

Exposition de photo montages à partir de photographies réelles personnelles.lunessences.png

Cette expo est la deuxième que je fais, mais j'y ajoute aujourd'hui des photographies naturelles (sans montage)


Vernissage le samedi 12 février

 

Expo-a-LA-PERGOLA.jpg

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A la Une... le teaser d'Adam Gray, l'article sur Rue Baraka et C-L Desguin, puis une facétie de Karl chatBOUM et le journal de bord... Hugues Draye...

Publié le par aloys.over-blog.com

 Vous avez des évènements à annoncer ? Contactez-moi, ils seront mis dans cette rubrique et dans l'encart prévu à cet effet dans la marge du blog.


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http://www.bandbsa.be/contes2/logopodcastactutv.jpg
Le podcast de l'émission ACTU TV du 23/01  est arrivé !!!



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Adam Gray et Euphoriques & désespérées


 

 

 

Ed. Chloé des lys, 2011 !

 

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trottier
Karl chaBOUM !!!!

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UN AUTEUR CDL A L'HONNEUR !!! CARINE-LAURE DESGUIN !!!!

article-carine-laure.jpg

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H.draye
Lundi 10 janvier
Reprise du boulot.
 
Les oiseaux chantent, même quand il fait noir.
 
Y a une éternité que je n'ai plus bossé (même pas quinze jours). Ca va, les clés des immeubles (dans lesquels je pénètre, sur ma tournée) se trouvaient toujours dans ma veste.
 
Plus besoin de souhaiter la "bonne année" à ceux (ou celles) qu'on croise pour la première fois depuis ... le 1er janvier. Les automatismes quotidiens reviennent. C'est p'têt pas plus mal. Après tout, la "bonne année", ça doit surtout ... se vivre.
 
J'ai pas eu b'soin, ce matin, d'attendre le tram. Un collègue, en voiture, s'est arrêté et ... m'a pris avec lui. Ainsi tourne la vie. L'insomnie d'hier soir, c'est déjà dans les annales. De la musique africaine, rythmée, parsemait le soleil de la voiture du collègue (africain, lui aussi).
 
L'Amblève et l'Ourthe, ces belles rivières, auraient dépassé les bornes.
 
5 heures 46.
 
Un cadeau, déjà, au p'tit bistro où je prends mon café, tous les matins : un ouvre-bouteille, avec un p'tit couteau et une mini-mini-mini lampe de poche incorporés dedans.
 
Les lacets de ma paire de godasses (ou de bottines) sont longs et ... volages.
 
Je ne prévois rien, aujourd'hui, après l'boulot, sinon ... récupérer, pioncer.
 
Demain, rendez-vous chez le dentiste.
 
Faudra que je savonne le haut de ma housse de guitare.
 
Saint-Guillaume, aujourd'hui.
 
Horoscope : les Béliers (mes semblables) ont beau mettre la gomme, les retours feront automatiqu'ment mal. D'après ... les potins de la radio, évidemment.
 
La nouvelle Miss Belgique a 18 ans, notre roi pourrait relancer un conciliateur, pas de pluie prévue, des pensionnaires d'un home de la région d'Esneux ont du être évacués (because : l'Amblève ou l'Ourthe), le Dakar se poursuit ...
 
"La démocratie, chez nous, ne s'est jamais aussi bien portée depuis que nous n'avons plus de gouvernement", ai-je entendu, y a quelques jours.
 
Six heures 46.
 
J'ai eu le temps d'arriver sur les lieux boulot. Et ... mon caddy s'était volatilisé. Je l'avais pourtant laissé à sa place, y a deux s'maines, quand j'ai travaillé le dernier vendredi (juste avant ma s'maine de congé). Mouis. Ils ne nous appartiennent pas, ces caddys. Tout le monde en fait ce qu'il veut. Si un facteur remplaçant file sur une autre tournée, le jour où je reviens, il emporte, le plus naturell'ment du monde, le caddy vers sa nouvelle place. Celui qui revient au boulot n'a qu'à ... se démerder pour en retrouver un. Ainsi, quand j'arrive, avant de commencer à trier, je parcoure l'aile du bureau, au risque de ne tomber sur aucun caddy ... disponible. Je l'ai signalé. Heureus'ment, au rez-de-chaussée, il y en avaient toute une rangée.
 
Et pendant ce temps ...
 
Gwendoline erre le long de la Moselle. Son gamin (ou son RObin des Bois) apprend-il toujours la guitare ? Se réveille-t-il encore tous les matins en riant à pleines dents ?
 
Catherine poursuit-elle son traité d'astronomie, avec un papa de remplacement ? En toute logique, elle habite toujours Bruxelles. Sur un SMS (début octobre), elle disait "on pourrait aller boire un verre". En toute logique ...
Je pass'rai, sur ma tournée, au café "La Loire", rue de Vergnies, là où un chien dort par terre, là où un chat dort sur une espèce de buffet, là où elle était en face de moi, un lundi où ... un gars l'avait engueulé parce qu'elle lui avairt demandé de parler moins fort.
 
Gisèle prend p'têt un train pour refiler du fric à un voyou, emprisonné à Braine-l-Alleud, Nivelles ou Fleury-Mérogis.
 
Lucienne dépsse-t-elle, une fois d'plus, les limites de la voracité ?
 
Céline enfile un anorak, Charlotte parcourt l'Amazonie, une serveuse arpente les rues d'Anderlecht et les tunnels en voiture (calmement, il fait encore noir), une autre serveuse rentre dans ses pénates ...
 
Quinze heures.
 
Rue de la Croix, 70.
 
De justesse, en déposant le courrier dans une boîte aux lettres (dorée), j'ai (encore) évité d'être mordu par un chien.
 
 


journal de bord, mercredi 12 janvier 2011
Dans un snack de hasard ... ou une gal'rie revue et corrigée ...
Mex yeux fixent un tableau sur un mur d'en face.
J'y vois du bordeaux ou du mauve (déjà plus du violet). Dans son ensemble. C'est violent. Un peu comme un tableau de Goya. 
Au centre, deux points clairs de lumière.
Pas de doute : ce sont ... deux doigts de pied. Et les lignes, parsemant la couleur générale (mauve ? violet ?) représentent, j'en suis certain, une couette ou un drap d'lit épais.
Les jours s'écoulent. Je repasse dans le même endroit. Et ... mes yeux fixent le tableau.
Une fois n'est pas coutume, je me lève et je m'en approche.
Je revisionne l'ensemble.
Je revisionne ... les deux doigts d'pied, au centre.
Et je m'aperçois qu'il s'agit de deux dos de deux personnes qui s'aiment.
Illusion d'optique ? Trompe l'oeil ?
Je m'attarde une nouvelle fois (dans les jours qui passent) devant ce tableau ... plus que surprenant.
Entre les deux "dos", on perçoit dans le noir ...
Une des tresses de l'amoureuse se mariant avec la chev'lure de son Roméo.
Illusion d'optique ? Trompe l'oeil ? Cadeau du ciel ? 
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Journal de bord...

Publié le par aloys.over-blog.com

H.draye

journal de bord, samedi 8 janvier 2011

 

Un rideau rose (ou mauve), transparent, nouveau, ouvre ses portes. Une route pavée, qui se prolonge, au loin, sans grosse flaque d'eau apparente, s'y rallie.

Et le PC est lent ... à faire démarrer, ce matin.

A vol d'oiseau, derrière les champs, derrière les sentiers, la France somnole.

Trois buches sommeillent sur les carr'lages.

Et le PC est lent. La "base virale" a pourtant été mise à jour.

A vol d'oiseau, un bistro (devant lequel les courses cyclistes ont lieu en été) a pris feu. Depuis quelques mois, déjà. Du rouge et du bleu (dans des espèces de sachets en plastique élargis) recouvrent encore le toit.

Tiens ! Une lampe de mineur (miniature) accrochée sur un fil.

Tiens ! Des femmes chauffeurs de poids lourds coupent leurs cheveux pour ne pas être la cible des "mâles" qui pratiquent le même boulot qu'elles. Des aires d'autoroute en sont témoins.

Tiens ! Un sapin qui danse ... sous la folie du vent.

Tiens ! Dans un appart', à Ganshoren (ou Wahington), résidence Mozart, là où le bus passe tous les matins (ou toutes les sept minutes), un homme ne supporte pas son voisin, qui ne remarque pas sa femme (à l'arrêt de bus) et dont les beuv'ries, le sam'di, sont loin d'être reluisantes.

Tiens ! La nuit dernière, je voyageais dans une fusée. Trois secondes plus tard, un compère astronaute, qui s'était laissé pousser le collier de barbe, me croisait, rue du Grand Central, Charleroi, et me ... tirait la gueule.

Tiens ! La nuit dernière, j'ai croisé une petite fille, en train d'engueuler, en compagnie d'un de ses p'tits frères, son autre petit frère ... qui pleurait à gros bouillons et qui (apparemment) le f'sait exprès.

Tiens ! Dans un appart' moderne, intérieur américain, je marchais à vide, j'avais peur de la réaction de mes proches et j'avais peur de recommencer la s'maine (lundi approche déjà).

Tiens ! A Dour, ville de Belgique, où un festival célèbre a lieu en été, les rues se perdent ... malgré l'échafaudage vert (à peine flagrant) au dessus de l'église.

 

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Pluie d'un jour, pluie d'amour.
 
Temps plus doux que la veille, quand même. Ma factrice me l'a confirmé.
 
J'ai ... mon youkoulélé, chez moi. Je me l'étais promis. Le moins cher était à ... soixante euros (selon le vendeur, il était déjà de qualité). Allez, je pouvais aller jusque ... 200 euros, et j'ai pris celui à 165. Bien.
 
Paraît que le fonctionnement, la disposition des doigts, est celui (ou celle) de la guitare. La seule différence, c'est que, sur le youkoulélé, y a que quatre cordes (contre six à la guitare). Simple question d'habitude. On a juste retiré les deux cordes graves de la guitare. Bon : quand on a déjà les mécanismes de départ, je suppose que ça aide.
 
Grâce au vendeur de guitares ...
 
J'ai obtenu une autre adresse : rue d'Artois, pas loin du boul'vard du Midi et de la Place Annesseens.
 
Là, y a un spécialiste en ... accordéon. Ca me tente, aussi.
 
Arrivé sur place (après avoir quand même cherché) ...
 
On m'a dit que l'accordéon diatonique le moins cher se chiffrait à ... un peu plus de six cents euros. Evidemment. Bien sûr, on peut payer par parties mensuelles. Déjà ça. Mais ... tant qu'on n'est pas arrivé à l'échéance finale, on ne peut pas emporter l'instrument.
 
Et pendant ce temps, rue de la Gouttière ...
 
Geneviève étudiait probablement. Aux dernières nouvelles, elle a reçu mes voeux de Nouvel An et elle aurait aimé les dessins que j'avais inséré dans mon courrier.
 
Deux heures du matin.
 
Je n'arrive pas à trouver le sommeil.
 
 
à l'Imaige Notre Dame, estaminet bien connu, pas loin de la Grand'Place, on retapisse
 


 

Hugues Draye

huguesdraye.over-blog.com

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Journal de bord 22 janvier 2011 


 

Comme j'ai initié cette rubrique, je vais vous y raconter une rencontre qui me fait encore sourire quelques heures après...


Nous avons une bibliothèque dans notre village ouverte quelques heures par semaine. Flambant neuve. Les bénévoles qui s'en occupent sont franchement sympas, très enthousiastes... peut-être un peu décontenancés lorsque j'arrive. Pourquoi, me demanderez-vous ? Disons que je fais office d'extraterrestre et à plus d'un titre, surtout depuis que le bruit court que je suis éditée.

 

Donc, aujourd'hui, je m'y rends pour leur donner quelques livres. Deux personnes en train de référencer les nouveautés dont un homme d'une cinquantaine d'année peut-être, que je n'ai jamais vu. Il est grand, mal rasé, élancé, la bouche un peu dédaigneuse.

 

Sa collègue me présente:

- Madame... euh...

 

Mon nom lui échappe sur le coup. Voilà qui augure bien. Du coup, je supplée à son trou de mémoire de bonne grâce. Elle reprend :

...Tu sais... Elle écrit... Tu as forcément entendu parlé d'elle !

- Euh oui, vaguement, je crois...


Tu parles qu'il connaît au moins mon nom ! Dans ce village, comme dans tous les villages de France et de Navarre, tout le monde sait tout avant même que ça se soit passé ! Il me toise, me déshabille quasiment du regard, puis grimace vaguement:

- Alors vous écrivez... Quoi ?


Peut-être s'attendait-il à ce que je lui parle poésie ou roman sentimental, quoique... Il doit savoir ça aussi...

Je réplique sans sourciller:

- Des polars.

- Des policiers ? Ah bon !


Il me dévisage à nouveau et poursuit:

... genre Agatha Christie ?

- Ah non... genre...

 

Je cherche une réponse qui, de toute façon, est évidente et je la lui livre avec un sourire:

... Genre moi... 

- Ah... Avec des meurtres ?

- Ben, un polar sans meurtre... C'est compliqué...

- Avec du sang ? complète-t-il alors que je le sens mal à l'aise.

- Oui... Des meurtres, du sang, enfin la totale...

- Ah... Alors pas mon genre... murmure-t-il en reprenant son petit air dédaigneux.

 

Sa collègue, pour désamorcer la tension qu'elle croit sentir soudain, fait dévier la conversation sur le monde de l'édition. Une lectrice entre pour ramener ses bouquins. Je m'esquive alors sur la promesse d'une nouvelle visite.

J'aimerais bien savoir ce que mon interlocuteur pense de moi, à présent...

Me voilà peut-être haussée au rang d'extra-terrestre sanguinaire, qui sait...

 

www.aloys.me


 

 

****************************** AVIS *********************************************

1282193-1681385 Jacques de Paoli présente son livre, Après Tout, ed. chloé des lys,  le 13/02 à Amay (Belgique) Chaussée Roosevelt 65, dans le cadre de la Saint Valentin (Heure à fixer) et le 19/03 à Evere à la Bibliothèque Romain Rolland, Square Hoedemaekers, 10, 1140 Bruxelles. (Dix heures trente à douze heures trente) et le 26/03  à 11 heures cabaret littéraire à Morlanwelz.
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journal de bord... Karl Chaboum et Hugues Draye...

Publié le par aloys.over-blog.com

chaboum

 

 

Trop toto Trop tata


-Attention à gauche. Serre pas trop à droite. Pense à la superbe auto.http://api.ning.com/files/l63vmMOM2Rc5W*HV90NcdIZ8fIVA1zrDKSFoSW4R1G8V-FbVtxLR4*hGdnVxkL9rx9BhTcg6LkZcOaD9T3bLzu49zX6iXzX*mSqHu-jf*tY_/autofuturiste.jpg

-Arrête ! Ça fait quarante ans que j’ai mon permis.

-Permis de parler non…

-OK. Prends le volant. J’en peux plus. Je N’EN peux plus.

-Ouf  ! Merci. Non non non… Ferme tes yeux chérie : BANG !!!


 

Karl CHABOUM

http://karlchaboum.blogspot.com/

 

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H.draye

journal de bord, vendredi 17 décembre 2010 

 

Quatre heures et d'mie du matin.

 

Je suis déjà l'vé.

 

Hier, durant la journée : pluie, pluie, pluie et re-pluie.

 

Le soir, la neige prenait l'relais. La place du Rinsdelle, que j'observais, une ou deux s'condes (pas plus), me l'confirmait.

 

Et j'ai bossé dans la flotte, toute la journée, hier. Je me suis accroché. Même si, une fois d'plus, j'ai fini sur le coup de ... 17 heures.

 

Sur la tournée, pas d'incidents graves.

 

Si ce n'est que je me suis surpris à dire à un client : "t'es collant !"

 

Si ce n'est que ... l'approche du spectacle du vendredi 17, au "Cercle Diogène" ne me laisse pas tranquille. Et que j'y pense, même en tournée.

 

Aude m'a même téléphoné. Elle était enrouée. Ca ne s'arrangeait pas vraiment pour une répét', le soir, comme on l'avait prévu.

 

Et puis ...

On ne sait pas exactement quoi.

Y a une assiette campagnarde prévue. OK, mais, aux dernières nouvelles, il n'y aurait que quatre réservations.

Et Anastasia, la tenancière du lieu, avait dit que ... s'il n'y avait pas un minimum de dix personnes, elle annulait l'assiette campagnarde.

OK, OK.

 

On comprend tout ça. Mais ... après tout, ce ne sont pas nos oignons. Nous, nous venons pour chanter. Point barre.

 

Même si (là, je prends une extrême) j'apprenais, en dernière minute, que le spectacle est annulé, ce ne s'rait pas encore mon problème.

Même en ayant envoyé des mails à droite et à gauche, même en ayant informé un minimum (ou un maximum) de gens.

On fait ce qu'on peut dans la vie.

 

Tiens, encore un truc, en tournée, qui s'est passé, y a deux jours, à peu près.

 

Je me trouvais encore en plein dans la rue des Champs Elysées.

 

Je devais à tout prix aller ... pisser.

 

Pas moyen de trouver un endroit libre.

Pas un bistrot dans l'secteur.

Et je devais encore accomplir trois longues rues, avant de déboucher sur l'école d'architecture, 55 rue de l'Ermitage, où, souvent, après avoir présenté mes r'commandés à l'accueil, je m'accorde un entr'acte ... à la toilette.

 

Mmm.

 

La seule personne chez qui je pouvais sonner était la concierge d'un immeuble.

 

Je tombe sur elle et lui explique mon cas.

 

"Désolé", me répond-elle, "mais ce s'ra pour une autre fois, il y a quelqu'un chez moi sous la douche"

 

Plus de peur que de mal : je me suis trouvé un endroit discret aux alentours.

 

 

*****************************************************

 

 

chanteurs, conteurs, musiciens
 
si vous voulez vous faire entendre, vous faire connaître
 
une scène ouverte, bienvenue aux artistes
on s'inscrit quand on arrive
 
public bien aimé, on t'attend ... au rendez-vous
 
VENDREDI 21 JANVIER 2011, dès 19 h
 
 
FLEUR EN PAPIER DORE
rue des Alexiens, 55
1000 BRUXELLES
 
dans le cadre des Zapéro-contes
  
la rue des Alexiens donne sur la rue du Midi
le métro le plus proche : Annessens
 
Tous les troisièmes vendredi du mois, se déroule à l'Estaminet " La Fleur en Papier doré", au centre de Bruxelles, les Zapéro-contes. Il s'agit d'une scène ouverte aux conteurs de la francophonie, qu'ils soient conteurs émerites ou en devenir.  Début à 19h30. L'entrée est gratuite.
 
 
Le public retrouve le charme des veillées d’autrefois, lors de ces soirées qui se déroulent au sein d'un estaminet bruxellois historique. Installée au 55 rue des Alexiens, à quelques pas du Quartier du Sablon, "La Fleur en papier Doré"  fût autrefois un lieu assidument fréquenté par les surréalistes dont Magritte et Marcel Mariën. Son décor (classé) est unique au monde.  On peut assister à nos  Zapéro-contes le plus agréablement du monde tout en dégustant une gueuze artisanale (entre autres...) et en profitant même, en salle, avant ou après spectacle, d'une restauration légère.
 
 
Dans une ambiance conviviale, la soirée est orchestrée par Dominique Brynaert, animateur et conteur.  Chaque artiste dispose de dix minutes maximum pour emmener le public dans son univers. Selon le nombre de conteurs présents, ceux-ci présentent, au cours de la soirée, un ou deux textes. Les musiciens sont également les bienvenus pour de courtes prestations en version acoustique ou pour l'accompagnement des conteurs.
 
 
Modalité pratique pour les artistes : Pas de réservation à l'avance. L'inscription se fait le soir même à partir de 19h.Renseignements supplémentaires :  racontance@hotmail.com
 
 
 
              *****************************************************
N'oubliez pas, dimanche 23 janvier, la première émission 2011 de l'actu TV... Un programme superbe...

http://www.bandbsa.be/contes2/rombauxclip.jpg










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Journal de bord... Hugues Draye...

Publié le par aloys.over-blog.com

H.draye
journal de bord, jeudi 30 décembre 2010

 
 "Oh, facteur, ce n'est pas facile de travailler quand il y a de la neige ou du verglas !", me dit-on, régulièr'ment, sur ma tournée, depuis quelques jours ...
 
"Oh, facteur, travailler quand il pleut !", me dit-on régulièr'ment, à d'autres moments.
 
"C'est chouette pour vous, facteur, maint'nant, y a du soleil !", me dit-on aussi, régulièr'ment, en été ou ... à d'autres moments.
 
Rien n'est évident et ... tout est simple, parfois.
 
Faisons l'tri.
 
Bien sûr, quand il neige, dans les conditions que je connais (dans mon boulot), il faut être vigilant (et le mot est faible).
 
Mais ... quand on le vit, au quotidien, comme c'est le cas, ces jours-ci, les difficultés n'ont pas non plus les proportions qu'on imagine.
 
Suffit parfois d'observer la situation, de l'accepter et de s'organiser en conséquence.
 
Quand il neige, quand le verglas s'impose sur les trottoirs, eh bien je m'efforce de repérer les endroits (sur ces mêmes trottoirs) qui sont dégagés, de flanquer une des rues de mon caddy dessus, de poser au moins une de mes chaussures dessus (aussi), et d'avancer, à pas lents (mais sûr'ment) de ce côté-là, de faire un pas, un autre pas, et le travail s'écoule, coule, quand même.
 
Quand il pleut, eh bien, je profite parfois d'un moment où je me trouve à l'intérieur d'un immeuble, où 22 (ou 32) boîtes aux lettres se trouvent, je prends le temps qu'il faut pour y distribuer (au chaud) mon courrier, de papoter (quand ça se presente) avec des gens de l'endroit quand ils passent ... et la pluie a le temps de se calmer (ou de cesser).
 
Quand il y a du soleil, ne vous y méprenez pas : ce n'est pas forcément plus évident. Dieu sait si les fortes chaleurs et moi, ça fait ... deux ! Et ... même quand le ciel est bleu et clément, les chagrins, les états d'cafard, les hivers mentaux, les essoufflements font partie du programme. Bien entendu, quand on l'accepte (aussi), quand on s'organise (aussi) en conséquence, quand on sait (aussi) que le bonheur surgit à l'horizon, ces journées ont (comme n'importe quelle journée) leur valeur, leur importance, et on est fier de les avoir accomplies.
 
"Oh, facteur, ce n'est pas facile de travailler quand il y a de la neige ou du verglas !"
 
Ces commentaires ne manquent pourtant pas de bienveillance, d'intérêt.
 
Et puis ...
 
Tout un chacun aperçoit, remarque, identifie celui qu'il rencontre ... à partir de ses propres lunettes.
 
De l'extérieur, on peut s'imaginer, projeter les pires difficultés chez quelqu'un d'autre, quand on ... se met à sa place.
 
De l'extérieur, on peut s'imaginer, projeter les pires difficultés chez quelqu'un d'autre, quand on ... ne vit pas la situation.
 
Je tombe aussi dans le panneau, sur ma tournée, quand j'observe certaines personnes, dans leur contexte, dans un aspect de leur vie quotidienne.
 
Ma pensée s'attarde, ce matin, sur Léonore.
 
Elle est grande, elle est gracieuse. On peut imaginer une colombe sur ses épaules. Elle pourrait atterrir sur une photo de David Hamilton. Avec ses longs cheveux blonds, ses tresses, son sourire d'une beauté extrême.
 
Quand je la vois passer, rue de Vergnies, avec ses six enfants (qu'elle élève seule et qui la suivent proprement et gentiment), je me demande toujours comment elle s'en tire. Moi qui n'ai jamais, de ma vie, tenu un ménage.
 
Je lui ai posé la question.
 
Elle m'a répondu : "Ca vient tout seul"
 
Elle a ajouté : "Les enfants, c'est que du bonheur !"
Hugues Draye
huguesdraye.over-blog.com
www.myspace.com/huguesdraye
********************************* ANNONCE *****************************************

SAMEDI 22 JANVIER 2011, dès 20 heures

  

 

péniche CARPE DIEM, 6530 THUIN

(région de Charleroi)

 

Concert de chanson Française

 pour aider une famille en difficulté ...

  

avec

  

 

Philippe Mai

  

 

Michel Stennier

  

  

Jean-Marie Dollé

  

 

 Hugues Draye

  

 et plein d'autres artistes au grand coeur ...

(souhaitez-vous en faire partie ? ça nous ferait plaisir)


Le prix de l'entrée est fixé à 8 € par personne, pour les adultes

(enfants gratuits)

 

 

  

Email : phil@bateau-carpediem.be

 

GSM/portable : 0 (0 32) 475 44 24 47




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Carol Trottier alias Karl Chaboum et Hugues Draye nous parlent, à leur manière, de la nouvelle année

Publié le par aloys.over-blog.com

 

http://api.ning.com/files/cdNAli7mu8hEtYQpUCwBWNBys328BZ5k6w1Xg1Z9FHPdM2r7SexbSOqZljLm9Rlkl1Ta2jQ2pHq8*ao*Xl3mhp3KGuaUl340SBy*1eEbgkM_/jeunegaron.jpg

Papa, où as-tu mis la fin de l’année ?

Dans l’armoire de la chambre, sur la deuxième tablette.

Et la nouvelle année ?

Elle est en face de toi, voyons.

 


Carol Trottier

http://karlchaboum.blogspot.com/


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H.draye
journal de bord, vendredi 31 décembre 2010

 
Eh bien, je ne suis pas (trop) mécontent de cette année 2010, qui se terminera plus ou moins demain, à cette heure-ci.
 
Quatre heures (du matin, on l'aura compris).
 
Bien des choses (positives), en ce qui me concerne, se sont passées : je joue du piano, je me suis mis au dessin, j'ai rencontré beaucoup de gens, j'ai avancé sur les chemins de Compostelle, des réponses me sont venues en amour, je me suis réconcilié avec pas mal d'entre eux, je me suis acheté une tente, j'ai tondu une pelouse pour la première fois de ma vie, j'ai monté deux ou trois chaises pour la première fois de ma vie ...
 
Peut-être qu'en 2011 : j'apprendrai le youkoulélé (je me suis déjà renseigné sur les prix, je suis passé, la s'maine dernière, dans deux magasins de guitare, les moins chers se chiffrent à ... 150/175 euros, bon ça reste abordable dans mon budget).
 
Peut-être qu'en 2011 : j'apprendrai à faire le clown (en février, si ça tombe dans ma s'maine de 4/5ème, je f'rai p'têt une semaine de stage).
 
Peut-être qu'en 2011 : Geneviève, Karine et Pierre feront leur ré-apparition (tant qu'il y a de la vie, y a de l'espoir).
 
Restons sur notre lancée.
 
"Tu pourrais en faire une chanson !", me dira ... untel ou une telle.
 
A ret'nir. L'inspiration, à quoi, ça tient ?
 
Tiens ! Ca tire, à nouveau, du côté de mon oreille droite.
 
"Tu pourrais en faire une chanson !"
 
Oui, oui, je note.
 
"Le problème, chez moi, c'est que je n'ai aucune inspiration !", m'ont déjà dit certains.
 
"Comment tu fais pour écrire autant ?", ai-je, pas mal de fois, entendu.
 
Mon amie Irène Deneuville, chanteuse, elle aussi, m'a dit, à plusieurs reprises : "tous les jours, je me demande de quoi je pourrais parler". Je m'associe, je me rallie à cette pensée.
 
Quand je regarde autour de moi ...
 
Je me rends compte que ...
 
Tout, en soi, est inspiration. Il n'est pas nécessaire de chercher de midi à quatorze heures (que du contraire : "chercher de midi à quatorze heures", ça bloque beaucoup de choses).
 
Il suffit, peut-être ...
 
Il (me) suffit, peut-être ...
 
De regarder la chambre où je me trouve ...
 
De pointer un oeil sur les posters sur les murs, le PC sur lequel je tape, la lampe allumée sur le tabouret, les trois portes ouvertes (l'une donne accès à la cuisine, l'autre à la salle de bains, la troisième au porte-panteau ... en dessous duquel trois paires de chaussures sont alignées).
 
Et, en partant de l'idée qu'une chanson se tient avec un refrain et trois couplets ... et que "le PC sur lequel je tape", "la lampe allumée sur le tabouret" et les autres objets cités (plus d'autres, encore) valent tous, individuell'ment, un couplet ...
 
En sachant que ...
 
Rien qu'en m'attardant sur "la lampe allumée sur le tabouret", je peux évoquer les quatre pieds en oblique formant le tabouret, le bois qui est la matière de "ce même tabouret", la couleur blanche de la lampe posée dessus, la lape qui est penchée et qui me fait penser à un bossu (par association d'idées, je pourrais évoquer Lagardère) ...
 
Et, en sachant qu'un couplet se tient avec huit phrases de douze pieds (qu'on essaie de faire rimer) ...
 
Eh bien, j'ai peut-être, j'ai sûr'ment, déjà, trop de matière, pour écrire une chanson. Je suis déjà obligé de faire un tri.
 
Je peux renouveler les exemples ...
 
D'ici une demi-heure, je f'rai couler mon bain ... autour de moi, y aura l'armoire à ma droite, le lavabo derrière moi, les traces de dentifrice sur le lavabo, le savon sur la baignoire, les rêves qui pass'ront dans ma tête quand je prendrai mon bain, le séchoir contre un des murs ...
 
Que de matières pour trois couplets !
 
Dans un peu plus d'une heure, je prendrai le tram, afin de me rendre au boulot ... et dans le tram, y aura p'têt un type avec un bonnet, un autre gars que je croise tous les jours dans le même tram et qui monte un arrêt avant moi, la couleur jaune qui pré-domine dans ce même tram, les secousses (sismiques ?) quand ce tram fait un arrêt force (devant une voiture qui stationne sur le rail ou juste devant un feu rouge) ...
 
Que de matières pour trois couplets !

Hugues Draye

Huguesdraye.over-blog.com
www.myspace.com/huguesdraye

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journal de bord, samedi 1er janvier 2011
 
 13 heures 21
 
Le train m'emmène déjà vers un inconnu ... que je connais, pourtant.
 
Jemelle, Grupont, Poix-saint-Hubert, Libramont.
 
Il pleuvine aussi ... un peu.
 
Je n'ai pas encore ôté ma veste ... même si j'ai chaud dans l'train.
 
Sapins. Maisons de pierre (grise). Passages à niveau. Prairies où les camps scouts émergeront l'été prochain. Rails. Paysages familiers.
 
2011 préserverait-il les espaces naturels ?
 
J'ai marché pas moins d'un kilomètre, avant d'atteindre la gare (de Jemelle). Sac à dos et guitare sur l'épaule. Le GSM restait calme.
 
J'ai (déjà) reçu de bons voeux très précieux.
Et ...
Dans le train, je les reçois, les ressens, les apprécie.
 
Sur le ch'min, quand je marchais, c'était différent. Je pensais à quelqu'un de la région, qui m'est cher et qui ... n'app'lait pas. L'énergie physique que je dépensais, pas à pas, m'essoufflait, je devais faire des arrêts. L'appel "Gsmique" qui ne venait pas, c'était à la limite de l'obsession. Mais enfin, Hugues, pourquoi ne prenais-tu pas l'initiative, le risque d'appeler ?
 
Sur le ch'min, aussi ...
 
Un pont avec une rivière. Une statue (de la Sainte-Vierge ?). Un musée ... du rail et de la pierre. Un ... bordel. Un ... ravel. Un doigt de pied incarné ; faudra que je passe à la pharmacie, demain.
 
En attendant ...
 
Les chiens courent (toujours) sur les chemins d'Ardenne. Les champs de maïs les escortent. Les d'moiselles, dans l'train, savourent des mandarines. Des enfants-rois grandissent. Des chalets, le long de la Lomme, n'ont sans doute pas (encore) été démolis.
 
En attendant ...
 
Ma maman m'attend encore ... aujourd'hui.


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Quelques Haïkus de Micheline Boland en ce jour de Noël... et puis ? Karl Chaboum et Hugues Draye, des textes pour nous surprendre !

Publié le par aloys.over-blog.com

 

boland photo

Quelques haïkus de Micheline pour célébrer la fin de l'année : 


Les rois mages passent
À la lueur des bougies
Audace du rêve

Retourner chez soi
Messe de minuit finie
Une étoile brille

Les bas suspendus
Devant le foyer ouvert
Viens Père Noël !

Parmi les déchets
Les emballages cadeaux
Déguster la bûche

Sur le carrelage
Une boule de Noël
Le chat est passé

Les boules incassables
Le sapin artificiel
Seuls les vœux sont vrais.

Gui porte-bonheur
Attaché au luminaire
Voler un baiser.

 

 

 Micheline Boland


Visitez le site de Micheline : http://homeusers.brutele.be/bolandecrits/
Visitez le blog de Micheline : http://micheline-ecrit.blogspot.com/

 

 

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grosse-camerachaboum.jpg

 

 

Mammarizzou 

 


Sa tactique est différente des pappa.

Elle se maquille en mère portant un gros bébé.

Quand la vedette sort de chez elle, elle se met à pleurer :

« J'ai une crevaison. Je ne peux pas rentrer à la maison. »

Tandis que l’autre cajole l’enfant...

 la mamma prend ses photos, et les planque là.

 

 

 

KARL CHABOUM

http://karlchaboum.blogspot.com/

 

 chaboum

 

 

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H.drayeJOURNAL DE BORD, MERCREDI 17 NOVEMBRE 2010


 
"Tu m'excuses mais je dois aller bosser !", me dit, derrière un grand sourire, une barbe, une casquette, un gars qui a pourtant pris l'initiative (il me connaît, sans doute) de me saluer.
Encore une porte qui s'ouvre pour se refermer ensuite ?
Allez, Hugues, ne le prends pas pour toi !
 
Avenue des Celtes, Etterbeek, un bistro a pris la place d'un ancien, en travaux depuis belle lurette. Endroit select (apparemment). La serveuse, grecque d'origine, lisait un bouquin sur ... l'énergie.
 
Verrai-je ma chérie ce soir ?
 
En langage informatique, j'aim'rais qu'on méclaire sur le sens du mot "podcast".
 
Delphine, qui habite au 18 rue de ..., avec laquelle j'ai repris le train depuis Tournai, me laisse une empreinte ... plus que forte. Son sourire ! Ses longs ch'veux ! Son apparence de fermeté, de dur'té, quand elle écoute, quand elle ne rit plus ! D'accord, je suis déjà pris ... et j'assume, j'assure (la Delphine est aussi prise, sûr'ment). Mais voilà, j'aim'rais la r'voir.
 
Et Catherine, qui, une demi-heure avant que je ne reprenne le train depuis Tournai, dimanche dernier, et qui attendait sa fille qui rev'nait de Louvain-la-Neuve (le train qu'elle attendait avait du r'tard à cause des inondations), qui habite à Villeneuve d'Ascq (près de Lille), avec ses ch'veux courts et frisés ... encore une qui m'a laissé quelques étoiles dans les yeux, dans mon coeur et dans ... (vous m'avez compris). Je pourrais, sur le champ, reprendre une correspondance et filer dans son île, si les circonstances le permettaient. D'accord, encore une fois, je suis déjà pris (et je ne le regrette pas). Et notre Catherine n'est sûr'ment pas le genre de femme qu'on laisse seule !
 
Et N..., avec ses longs cheveux noirs, sa robe noire, son nez de clown, accompagnée de sa fille qui ne termine pas sa glace ... mmmm, je ne dis pas non, non plus ...
 
ET E..., avec sa voix rauque, de vingt-quatre ans ma cadette (je pourrais être son père), qui étudie au Conservatoire, dont le compagnon (avec lequel elle est depuis trois ans) est chanteur ...
 
J'ai bien voyagé le week-end dernier.
 
Je parcoure "Mauvais enfant", un livre "témoignage" de Julie Poncelet. Poignant ! 
  
une écluse, déterminante pour mon retour
les sgraffiths ont d'autres légendes dans d'autres villes
celui qui me sauve

celle que je découvre
 
 Aïe ! Je ne retrouve pas le petit carnet de dessin, sur lequel je tente volontiers quelques ébauches.

 
Nerveusement, je cherche, tandis que deux p'tites vieilles entrent dans le bistrot, et n'attendront sans doute pas trop longtemps, avant de vouloir s'asseoir.


 
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UN QUART D'HEURE AVANT D'ALLER CHANTER

  
Maint'nant ...
 
Le fameux bloc de dessin se trouve probablement à la maison, dans une caisse où je l'ai remis.
 
Dans un cas extrême ...
 
J'en ai un autre, déjà.
 
J'aurai p'têt l'opportunité de chanter, rue des Tongres, d'y faire une animation, le sam'di 4 décembre prochain.

Hugues Draye
huguesdraye.over-blog.com


*********************************** A LA UNE **************************

Bibliothèque de Lessines

(Grand Place)

Mercredi 12 janvier 2011 19h30

 

A la rencontre d’un auteur :

 

Jean-Philippe Querton

 

 http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:c7Xy0siilgPexM:http://www.meurs.be/images/publiques/Jean-Philippe_Querton.jpg

 

 

Auteur de romans (Le Poulet aux Olives, Pronunciamiento, Mortelle Praline, L’homme à la Chimay bleue, Les Perdants), de centaines d’aphorismes, il évoquera son actualité, à savoir un livre de cuisine (Trésors de la cuisine du Hainaut) et d’un livre - témoignage à paraître en 2011 : «  La Méthadone m’a tué » 

 

Rencontre avec passionné des mots, discussion autour de l’écriture, de la création littéraire…

 

Une rencontre conviviale à ne pas manquer.

Séance de dédicaces à la fin de la soirée.

 

Renseignements : 068/27.05.20

 

http://jeanphilippequerton.e-monsite.com/

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Karl Chaboum et Hugues Draye dans le Journal de bord... Et A la UNE !

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

chaplin-moustache.jpg

Charlie black voice 


- Charlie, tu es joliment naïf charlatan.

C’est pourquoi ces dames t’aiment tant.

- C’est quoi un stichou ? Jamais entendu.

- Ah ! Ah ! j’t’ai fait parler, mon gaillard, tu n’seras jamais plus muet!

- J’le sais mieux que toi. On m’a enterré en 1977. Cause toujours mon lapin.

 

chaboumKarl CHABOUM

http://karlchaboum.blogspot.com/

 

 

 

 

 

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H.draye

 

Sans contester le sens, la nécessité de l'autorité ...

 
Sans contester les règles de vie et la nécessité des chefs, dans pas mal de cas ...
 
Je n'ai jamais aimé (et je ne suis pas l'seul) une certaine façon d'être ... autoritaire.
 
Les tons froids, les tons cassants, les tons grossiers, les tons impératifs, les tons péremptoires, les tons insultants, les tons sarcastiques, utilisés par mal de chefs (ou d'autres qui se substituent au rôle de chef), parce que la fin justifie les moyens ... alors qu'avec la tendresse, le dialogue, la confiance, l'échange, on peut arriver au même résultat ...
Non !
 
"Il y a être autoritaire et avoir autorité", dirait ma chérie.
 
Je m'en rappelle encore ...
 
De ces instituteurs qui traitaient les élèves de "bébés", de "paysans", en leur tirant les oreilles, en leur balançant les frotteurs à la gueule, en les giflant, en les fichant à g'noux sur l'estrade ...
 
De ma mère qui criait, ou déclenchait des drames épouvantables, parce qu'on n'avait pas rangé les couverts dans le bon tiroir, parce qu'on n'avait pas nettoyé l'assiette du chat dans les cinq minutes qui suivaient l'instant où elle l'avait "demandé" ...
 
De ces condisciples, en primaire, oui ces gars de mon âge, qui bénéficiaient de la confiance de l'instit', qui parlaient comme l'instit' ...
 
De ces chefs de table, au réfectoire, quand j'étais en primaire (au Collège du Sacré Coeur, à Charleroi, chez les jésuites) ...
De celui qui était en 6ème primaire, quand j'étais en 1ère ... celui à qui je disais "stop" quand il versait la bière de table dans mon verre et qui persistait à remplir mon verre à ras bord ... et qui m'obligeait, sans gentillesse, à terminer mon verre ...
 
De mon frère (deux ans plus jeune que moi), à qui on donnait l'argent de poche, parce qu'il avait (plus que moi) le sens des ... réalités ... et qui avait travaillé dans des restos, dans des hôtels, dès l'âge de 15 ans ... et qui faisait des spaghettis, lorsque, le sam'di après-midi, quand mes parents étaient partis ...
Et qui me menait la vie dure, qui m'engueulait au moment de faire la vaisselle ... parce que je n'allais pas assez vite (alors que je f'sais ce que je pouvais) ... et qui argumentait : "le jour où tu travaill'ras pour un patron !"
 
La liste est longue.
 
Ce genre de rapports de pouvoir, en sous-main, en catimini ...
 
Ca se vérifie aussi à l'âge adulte.
 
Au boulot, hier matin ...
 
J'avais encore au moins cinq bacs de lettres à trier, à jeter. Du reliquat. Des lettres datant de deux jours, parfois.
On m'avait promis de l'aide, mais ... pas assez de personnel.
 
Final'ment, Patrick, un collègue se décide à trier trois de mes bacs.
 
Ce s'rait si simple si ça s'arrêtait là.
 
Mais non !
 
A un moment donné, le Patrick arrive vers moi avec deux "Femmes d'aujourd'hui", datant de la s'maine dernière.
 
"Tu les portes aujourd'hui !", me dit-il, sur un ton affirmatif.
 
Or, la chef m'avait bien spécifié : "Tu portes d'abord ce qui date d'aujourd'hui.
"Et pour le reste ?", avais-je demandé.
"Tu fais ce que tu peux"
 
Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. J'ai, donc, commencer à classer mon courrier, selon les priorités ... et sans m'arrêter (je connais des collègues qui s'arrêtent volontiers pour descendre sur le quai et fumer leur cigarette ... je ne les critique même pas).
 
Deux de mes collègues, délégués syndicaux, ayant pu remarquer le nombre "trop" consistant de bacs qui me restaient à assumer (tout seul) m'ont dit :
"Désolé, Hugues, y a une heure où les surcharges doivent être parties ... le reste, tu le laisses ... on ne peut rien te faire"
 
Cinq minutes plus tard ...
 
Le Patrick, qui m'aide à séparer, trois bacs, revient à la charge avec ses deux "Femmes d'Aujourd'hui" de la s'maine dernière ... qu'il faut à tout prix porter.
Je me surprends à répondre : "non !"
"Enfin, ce n'est pas pour deux !", insiste-t-il.
"C'est une question de principe !", je réponds ... pour ne pas (encore) me laisser saturer davantage.
 
Cinq minutes plus tard ...
 
 "Hugues !"
 
Le Patrick revient à la charge. Ce n'est pas un timbre de voix que j'entends, que je reçois, mais ... une détonation.
Déjà ... trier le courrier, classer les abonn'ments, sans arrêt, sans relâche, durant presque quatre heures d'affilée, c'est toute une énergie (physique) qui s'amenuise, qu'on perd.
Alors ...
Une voix qui gueule, ça vous achève !
 
"Hugues !"
 
Il n'arrête pas.
 
"Hugues ! Un bac vide !"
 
Presque pas militaire, le zouave !
Sous prétexte qu'il me rend service ?
 
"Hugues ! Un bac vide !"
 
Et rebelote ...
 
Il n'est pas fichu de voir que je bosse, que j'ai b'soin qu'on me fiche la paix, que j'ai b'soin de toutes mes plumes pour voler, que j'ai b'soin du minimum de concentration (qu'il me reste encore) pour arriver à mes fins?
Est-ce trop pour lui que de se lever et de prendre deux bacs vides ? Y en a tout plein à côté de lui.
 
"Hugues ! Allez, un bac vide !"
 
Je suis trop KO pour résister. Je tremble, même. Je m'arrête, je respire. Et je finis par lui porter ... ses deux bacs vixdes, c'est (encore) plus simple.
 
Et il revient (pour la énième fois) à la charge avec les deux "Femmes d'Aujourd'hui" de la s'maine dernière, qu'il faut à tout prix porter.
 
Et je lui oppose (encore) résistance ... sans broncher.
 
Et il finit par me balancer : "t'as la vie facile, toi !"
 
Oui, Patrick !
 
Et ce matin (la nuit porte conseil), quand je suis arrivé sur ma place ...
 
J'arrivais à peine à me faufiler.
 
Le Patrick, ce gugus notoire (pas méchant, final'ment ... juste grande gueule, éparpillait, comme d'habitude, ses bacs vides à proximité de mes bacs pleins.
 
Heureus'ment (pour moi) : j'ai bien dormi, entre temps.

Hugues Draye
huguedraye.over-blog.com


***************************** A LA UNE **************************************

nadine groeneckeL'association ADILL (Associa-tion de Défense et Illustration des Littératures en Lorrai-ne) vient de décerner le prix Victor Hugo à Trop-plein, son premier ouvrage. Ce prix récompense chaque année un auteur lorrain autoédité ou publié par une petite maisonphoto couverture nad d'édition. 

 

Un énorme bravo !

 

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le-bibliothecaire.pngAvis... Dans le dernier numéro du bibliothécaire (nov-déc), des articles pour les auteurs CDL suivants : 

- Marcel Baraffe pour "Ultiméa", 
- Catherine Boy pour "Marc, si tu savais", 
- Alain Bustin pour "Albert ou la quête d'un marathonien", 
- Hugues Draye pour "chemin faisant", 
- Nathalie Marcon pour "le château imaginaire",
- le collectif "révolutions" CDL, 
- Georges Roland pour "c'est le brol aux marolles",
- Léo Sani pour "Amours et manigances", 
- Jean Vigne pour "Pensées noires".
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Marcelle Pâques se présente avec une poésie... et toujours le journal de bord... Hugues Draye...

Publié le par christine brunet /aloys

http://profile.ak.fbcdn.net/hprofile-ak-snc4/hs458.snc4/50099_1247511617_40093_q.jpg
 Les chapeaux de Lola

  
Lola crée des chapeaux
Aux couleurs flamboyantes
Poétiques et rigolos
Pour des femmes battantes
  
Ils s'en vont par les chemins
Déridant l'hiver bougon
Chahutant l'esprit chagrin
Des passants qui tournent en rond
  
Le plus beau est pour Bertille
Son petit amour, sa fille
Le bonheur comme un chaton
Ronronne dans la maison


Marcelle PÂQUES


*****************************JOURNAL DE BORD...************************JOURNAL DE BORD...**************

 

H.draye

Journal de bord, jeudi 2 décembre 2010

 
Une heure du matin.
 
La table, sur laquelle je m'applique à écrire, bouge.
 
Je suis allé jouer à la rame de métro "Montgomery", là où j'ai mon emplac'ment.
Les courants d'air, à cet endroit, étaient (heureus'ment) limités.
 
J'avais mis des gants, même si ce n'est pas dans mes habitudes.
 
 Je m'étais dit : si le froid, quand je joue, engourdit mes doigts, je peux toujours tenter le tout pour tout : mettre mes mains deux ou trois minutes en poche, ça me laisse le temps de chanter une chanson "a capella" ou de dire un texte parlé (c'est crédible aussi quand on chante en rue).
 
Dans la rame de métro "Montgomery" ...
 
La même affiche réside sur le mur (jaune) depuis au moins un an.
 
Tiens ! Parmi ceux que j'ai croisé, durant les quatre heures où j'ai joué ...
 
Un jeune gars, qui vient de Chiny, qui étudie près du Botanique (le droit ? merde : j'ai oublié), vêtu de rouge, qui s'est arrêté en me demandant "Je peux rester un peu près de vous ?", qui joue du piano, et qui, durant le temps que je chantais mes morceaux, se plantait à ma gauche, passait ensuite juste devant moi, se plantait ensuite à ma droite, repassait juste devant moi ...
 
Une dame turque, très élégante, petite de taille, le sourire plus frais que nature, je la croise très très souvent à "Montgomery", des bottes grises avec des rubans noirs, et qui porte un joli prénom (pas très courant et qui ressemble à "Chemlen") ...
 
Un  nouvel agent de la STIB (Société Transports I... de Bruxelles) qui a demandé de voir mon autorisation de jouer à cet endroit.


***************

 

H.draye

journal de bord, vendredi 10 décembre 2010
 
Journée Internationale des Droits de l'Homme.
 
Ca tire du côté de l'oreille droite. Depuis hier. Si ça ne s'améliore pas d'ici lundi, je vais voir un médecin et je me mets malade.
 
Ce soir, enfin, la soirée au Cercle Diogène. Aude et moi, avons quand même répété hier. Et on a conçu notre programme. Ca roule quand même.
 
Vers Bruxelles, j'entends, quelques ralentiss'ments venant de Liège . Ah !
 
Je tâch'rai, pour la soirée (de ce soir), de changer ma carte-mémoire dans mon appareil photo. Dans le cas plausible où je trouv'rai quelqu'un, dans le public, prêt à photographier ou à filmer, y aura, ainsi, suffisamment d'espace.
 
Ca va, grosso modo, le choix des morceaux, l'ordre dans lequel on les présente ... est bouclé.
 
"Il faudra qu'on se parle !", m'a dit ma chérie, au GSM. On se voit sam'di.
 
J'ai du semer un gars, hier, dans un bistro où je m'étais attardé.
Les discussions de comptoir, c'est parfois destructeur.
Surtout quand on s'attarde.
Parfois, on sait, on sent tout de suite à qui on a affaire. Parfois, c'est plus vicieux.
Et il n'est pas toujours facile ... de décider de partir, quand on pige ... que ça sent l'roussi.
 
Une belle chanson pase à la radio.
 
Et si ma chérie me faisait la surprise, ce soir, de passer à mon spectacle !
 
On peut (je dirais même : on doit) toujours rêver, envers et contre tout.

***************ATTENTION !!!!!!***********
point d'interrogationDemain sur Aloys, notre dernier jeu de l'année... Qui va trouver l'auteur de la nouvelle ?

************************* AVIS **********

une soirée chanson,
doublée d'une assiette campagnarde,
ça vous dit ?
 
au CERCLE DIOGENE,
 vendredi 17 décembre prochain,
dès 20 heures
 
à cette occasion
 
 
 
AUDE VAN DIEST 
 HUGUES DRAYE
avec leurs chansons, leurs poèmes
(et parfois, des chansons et des poèmes ... d'autres)
 vous attendent, vous espèrent ...
  
CERCLE DIOGENE
avenue Eudore Pirmez, 36
B-1040 ETTERBEEK (Bxl)
  
pour l'assiette campagnarde :
ça se passe sur réservations au 0479 30 01 56
(contacter Anastasia)
PAF : 15 euros
  
PAF (pour le spectacle) : 5 euros
  
bien entendu, comme le spectacle et l'assiette campagnarde sont indépendants, on peut se contenter d'assister au spectacle ...
 
PAR AILLEURS ...
 
si, vous-mêmes, vous êtes chanteur, conteur, musicien ...
après les deux parties d'AUDE et d'HUGUES,
n'hésitez pas à prendre vos instruments
y aura p'têt, en troisième partie, un p'tit moment pour vous ...
 
renseignements/réservations : 0479 30 01 56

 
pour arriver sur place : avec le tram 81,
s'arrêter à la Place Saint-Antoine,
juste devant l'église,
poursuivre sur le trottoir de droite, direction "la Chasse"
 
CONTACT AUDE VAN DIEST : 0473 473 393
CONTACT HUGUES DRAYE : 0478 40 34 17


           

**************** RAPPEL POUR LES ETOURDIS ************************

 

bobclinLe programme de l'émission web-télé "Nos amis et les amis de nos amis" du dimanche 19 décembre à 20h00. L'invité du mois est Claude Semal, une enquête sur les concepteurs graphiques de couvertures de livres, l'auteur du mois Alain Magerotte, interviewé par Dominique Leruth, et un duo magique: le Commandant Danofsky et son pote en rock'n'blues Steve Rodgers.

 

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Lunessences, Bertrand Saint-Songe et Hugues Draye dans "Journal de bord"... plus...TLP vu par Louis Delville

Publié le par christine brunet /aloys

photo-bertrand-Saint-Songe.jpgGriffures, Les couleurs du temps  (Octobre 2010) - Poésiades.

LA  Vigie  :

Matelots / Camelots,
Marins et voyageurs, ancêtres imposteurs
- Comme la vie est passante !

On la voit nue ;
Elle se vêt
et l' Inconnue
passe, et, passée,
Elle revient de par la Nue !

Là-bas, il n'y a pas de mort,
il n'y a pas de vie ;
Sans bruit,
il y a - Subtile jouissance, puis oubli.

Toujours en chacun la mémoire repose...                               

 Qui est Bertrand Saint-Songe ?

L'auteur, 52 ans, pseudonymé Saint-songe, vit sur la double ville Douarnenez-Tréboul (finistère sud) depuis 1989. Il écrit depuis 1976.

A publié 4 livres de poésie prosaïque avec l'aide du C.N.L pour l'un d'entre eux épuisé (éditions Aetm , Chambéry), travaille une écriture ainsi que "Cézanne peint", soit quasiment à l'aveugle, sans savoir où mènera la couleur des mots, des phrases, qu'il veut en finalité musicale.

Depuis deux ans, il s'essaie à l'exercice stylistique d'un blog tenu quotidiennement à la façon d'un journal poético-littéraire et spirituel, agrémenté de ses dessins, accompagnés parfois de musiques choisies.  Le Blog de Saint-songe (Google)

 
Il vient d'avoir son manuscrit accepté par les éditions Chloé des Lys (parution 2011)
- La Soudaineté des événements (l' éthique de la source)

 

Bertrand Saint-Songe

http://bertrandelporte-yahoo.fr.over-blog.com/

 

*************************JOURNAL DE BORD...**************************** JOURNAL DE BORD...


Une petite anecdote de Lunessences concernant le marché de Noël... 

lu-mar1.jpgHier soir, une dame en chapeau promenant deux chiens minuscules mais têtus, s'est approchée de mon chalet, à regardé avec insistance mes photos-montages, et au moment ou elle allait certainement donner son avis ou me poser une question, un de ces petits chiens prénommé lulu (mâle ou femelle) je ne sais pas, s'est mis à aboyer avec insistance en làlumar2.jpg regardant .
La dame s'est alors appliquée à grand renfort de voix à lui expliquer la politesse et la patience comme si c'était un enfant ! Et comme il n'a pas été sage, elle s'est excusée auprès de moi de son impolitesse, en me disant : je ne vais tout de même pas me laisser monter sur les pieds, il a lumar3.jpgquatre poils au fesses et déjà à son âge, hurle.
A 50 ans passé, ce moustique à besoin d'une leçon. Alors je reviendrai demain sans cet animal, il sera puni !
http://lunessences.unblog.fr/files/2010/11/marieangegonzaleslunessences.vignette.pngPlus de photos ???? Plus d'anecdotes ? Allez jeter un oeil sur le site de Lunessences...lunessences.unblog.fr

 

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H.draye

journal de bord, vendredi 3 décembre 2010 
 
Rue des Tongres, Etterbeek.
 
J'entre dans une bijout'rie.
 
Je reconnais le patron.
 
"Ah ! bonjour, monsieur, je voulais voir si ça tenait toujours pour demain !", lui dis-je, d'emblée.
 
Il me répond ... poliment : "Monsieur, vous m'excusez, mais je vois au moins trois cents personnes sur la journée"
 
J'embraie : "Je suis musicien et vous m'avez abordé au P'TIT PARIS (bistrot), la s'maine dernière et vous m'avrez demandé si j'étais d'accord de venir faire une animation demain et ..."
 
L'évén'ment se déroule demain, j'ai d'ailleurs vu des affiches (bleues et rouges) sur pas mal de vitrines, y compris (bien sûr) sur celle du bijoutier. Ca démarre à 10 heures du matin et ça se termine aux toutes petites petites heures.
 
Final'ment ..
 
Notre bijoutier s'est rapp'lé de moi.
Il ne m'a pas rapp'lé les 50 euros qu'il s'était engagé à me payer (je n'ai pas abordé le sujet, non plus ... j'ai souvent du mal avec le sujet "rémunération").
Il m'a demandé où je souhaitais me placer : sur le trottoir ? en plein dans la rue (ou il y aura un tapis rouge) ?
 
L'accueil, à la bijout'rie, était ... cordial.
 
L'accueil, à la bijout'rie, était ... glacial.
 
Faut dire : déjà, chez moi, la démarche qui consiste ... à pousser une porte, dans un commerce où je n'ai pas l'habitude de poser mes pieds, l'immense "peur" d'être reconduit (parce que je ne suis pas un client habituel), ça ne m'est "nerveus'ment" pas évident. Même si j'arrive, à force de volonté, d'endurance, à passer au d'ssus.
 
Et la femme du bijoutier, dans les parages, qui écoutait tout, qui flairait tout ... en gardant, derrière son rouge à lèvres voyant, ses cheveux à peine "re"teints, une attitude sévère, pragmatique et ... à la limite du "désagréable".
 
Quand je sors ...
 
Je me demande, sur les trottoirs enneigés, verglacés, dans quel traqu'nard je suis (encore) tombé.
 
Ah ! Les rapports de business !
 
On verra demain.
samedi 4 décembre 2010
Je retravaille lundi.

On m'a envoyé deux SMS, hier. Y a eu une grève, à la poste, vendredi.

Les trois jours de congé, qu'il me reste (encore) à prendre avant la fin de l'année, eh bien ce s'ra (encore) pour ... plus tard.

Et ... dans le cas extrême où je ne les verrais pas venir (faute de jours de congé non-accordés ou de rappels au boulot,  cours de congé) ...

Et ... dans le cas extrême où mes jours de congé (règlementaires, légitimes) tomb'raient définitiv'ment à l'eau, début janvier 2011, j'obtiendrais une compensation ... financière.

Allez, y a pire !
Et ... la neige tombe. Toujours. Toujours.

Onze heures trente-cinq, entre la rue des Tongres et la rue de Linthout ...
"C'est grave !", dit une dame, toque en fourrure beige sur le crâne, qui vient me faire la bise sur le front, en prenant à témoin ... les tapis d'neige exposées, étalées sur les feuilles "vertes", près des arbustes, au rond-point.

Dans un bistro, j'attends, je me détends ...
Je suis moins sceptique qu'hier, concernant l'animation musicale où je suis sensé "intervenir", dans la rue des TOngres, entre un tapis rouge, une galerie et un coin d'rue.
Et ...

Je ne demande pas mieux que de m'y appliquer, sur le champ, avec ma guitare, mon harmonica, mon souffle vocal, le lutrin où figurent les paroles de pas mal de mes chansons.
Et ...

Le bijoutier, qui m'avait contacté, s'est montré, aujourd'hui, quand je l'ai croisé (ailleurs que dans sa boutique), plus sympa, plus avenant.
Mais voilà ...
Il y a (encore) peu de monde sur le trottoir.
Et ... la froidure l'emporte.
Et ... des haut-parleurs diffusent de la musique, des chants un peu partout.
Et ...

Malgré mon endurance, je ne le sens pas trop, dans des conditions pareilles.
On verra bien.
Demain, je prends le trainn très tôt, je rejoins ma chérie chez des amis communs, dans la région de Walcourt (Charleroi).

Faudra pas que ... je me lève trop tôt (et si j'arrivais crevé sur place !)

Faudra pas que ... je me lève trop tard (je risque de passer une nuit blanche, entre dimanche soir et lundi matin, et de me farcir ensuite huit - ou dix - heures de boulot, sans avoir dormi).

Hier, j'ai passé des moments formidables au légendaire "Cercle Diogène", qui ferme malheureus'ment ses portes le 15 janvier prochain.

J'y ai redécouvert mon pote Géri, son sourire, ses blagues maladroites (qui le rendent si crédible) et son talent de guitariste.

J'ai découvert Bénédicte, la chanteuse que Géri accompagnait (à la guitare).
Une voix ! Un sourire ! Une pêche d'enfer ! Une classe !
Des textes de chansons (en anglais et en français) remarquablement bien torchés !
Je retiens le "Pauvre Jean-Luc", portrait d'un "looser".
Et ... une gentillesse pour couronner le tout !
Et ... une gentillesse qui se vérifie en coulisse !

J'ai redécouvert Raffi. Lui aussi, il me plaît.
Dire que ... il n'a l'air de rien, quand on l'aperçoit, comme ça, parmi ses potes, dans l'public.
Par contre ...
Dès qu'il se met à sortir ce qu'il a dans l'ventre ...

Des images, des métaphores, des voyages qui n'en finissent pas. Pas forcément de refrain, ni de couplet. Des mots, des mots, des mots. Un peu comme dans "La mémoire et la mer" de Léo Ferré. Où nous emmènes-tu, ami ?

Oui, "Gayiné", j'ai ret'nu un nom, au hasard (je l'écorche déjà, mais il n'est aps tombé dans l'oreille d'un sourd ... tu y parles d'un jardin).

Et ... "Gloria", cette femme que tu compares à la gloire ! Comme je te suis ! Cette gloire que tu compares à un "stimulant" ou à une ... prothèse.

Bravo, aussi, pour ceux qui t'accompagnent : Enes aux percus et Marie au violon. En les regardant, en m'en souv'nant, en re-visualisant leur visage, je devine, je subodore ... à quel point ils mériteraient, eux aussi, des pages d'écriture.

"La neige me donne soif !", ai-je entendu, ce matin.

Et ... des souv'nirs de fraîche date qui retombent.
Hugues Draye
huguesdraye.over-blog.com


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Photo-018.jpg TLP ? Tout le monde en parle... Je n'y étais pas...

Eh bien voilà... J'ai eu droit à quelques

clichés... pris sur le vif par Louis Delville.

Photo 022

Photo-025.jpg Et voilà la fameuse photo de la non moins fameuse glace... Bob, pris sur le fait !

La suite dans 5 jours... et je vais mettre toutes ces photos sur l'album aloys/facebook...

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