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fiche de lecture

Micheline Boland et "Nouvelles à travers les passions " lues par Carine-Laure Desguin

Publié le par aloys.over-blog.com

desguinDe Micheline Boland, je ne connaissais que ses poésies : sensibles et fraîches, profondes et subtiles, les poésies de Micheline viennent colorer presque chaque semaine une revue hedomadaire que reçoivent mes parents. Et en décembre dernier, je découvrais les talents de Micheline la conteuse, à la maison du tourisme de Charleroi : un régal...Adultes et enfants s'émerveillaient d'écouter ces histoires féériques du temps de Noël !


Quand Micheline raconte, ce sont toutes les portes de notre imaginaire qui s'ouvent toutes grandes et qui laissent entrer toutes sortes de personnages plus inattendus les uns que les autres ...  Et, ce sont ces impressions - là que j'ai ressenties en lisant  " Nouvelles à travers les passions "!


Déjà, le mot passion, moi, ça me provoque des tremblements tant je sais ce qu'il signifie ...Et, croyez-moi, je n'ai pas été déçue en lisant ces vingt-quatre nouvelles plus originales les unes que les autres. Ce qui est drôle, c'est qu'en faisant connaissance avec toute cette galerie de personnages, j'entendais la voix de Micheline qui me racontait leurs histoires..Vingt-quatre histoires donc, dans ce livre, le cinquième de Micheline, édité fidèlement chez Chloé des lys, la maison d'édition que je ne dois plus vous présenter !boland2.jpg


C'est une riche étude de caractères que nous lisons ici, plus attachants et plus troublants les uns que les autres ...Au-delà de tous ces personnages empreints de tous les sentiments contenus dans l'univers mais qui ont comme point commun le mot passion, on devine de Micheline Boland sa longue expérience de psychologue ...CAr il faut connaître les ressentis de l'autre pour savoir si finement les décrire, les faire jaillir et éclater sans jamais ni nous lasser ni nous apesantir dans ces cent septante et une pages que dissimule une couverture couleur pastel. 


Des noms, des personnages ? Une fois le livre refermé, je me souviens d'une ribambelle de gens, des hommes et des femmes. Ils sont comme vous et moi et prennent connaissance de leur faiblesse, des vérités de l'existence ...- Anna : elle désire un petit chien, un petit Milou qui deviendrait son ami...- Hélène : elle colore les situations de sa vie d'une couleur bien spécifique ...et puis un jour, une nouvelle vie commence ...allumée par une autre couleur ..- Salah : dans son atelier de calligraphie, il offre bien plus que ce que nous pensons ...- Dom Henrique : il a construit tant de choses dans sa vie et entend encore, au soir d celle-ci, la voix de Manuel, qui lui parlait du royaume du Prêtre Jean ...- L'ami du petit georges...Enfant, il enviait ce petit Georges, né à Liège ...


Et aujourd'hui, comment voit-il leur vie ? Qui a gagné, qui a perdu ?- Pascale et Maria...Revenu d'une expédition, il doutera de la bonté humaine, mais pas de l'amour de sa douce ..- Le petit henry, prisonnier de Gilles de Rais, connaissait-il les incantations qu'affectionnait Belzébuth ?- Cette jeune femme qui avait entendu une chanson, un air qui ne la quitta jamais et dont l'origine restera inconnue ...Quel lien avec ce Paul, rencontré des années plus tard ?- La maman de Simon et de Geoffrey : elle évitera le pire, une prémonition ?- Colette et Benoît, un pseudo-prêtre, quel lien entre eux ?- Quelle infantilité dans les gestes et paroles de ce cousin Jean ; un vicaire, Pffff !- Jamais plus, Lucas et Clara ne regarderont la mer de la même façon ... 


Du plaisir et , au bout de cette route qui nous emmène d'hier à aujourd'hui et d'ici vers là-bas, de la réflexion, voilà ce que je vous souhaite en parcourant ces vingt-quatre histoires ...Pourquoi n'en citer que douze, me demanderez-vous ?Lisez et vous comprendrez ...Vous n'avez pas compris ?Relisez donc !Et pourquoi avoir commencé par l'avant- dernière ?Parce que ! PArce que celle que je préfère, c'est "Eclaboussures d'encre de Chine" : Salah, c'est un homme qui éveillerait chez moi quelque chose qui ressemble à la passion, je le sais. Dans son atelier de calligraphie arabe, j'apprendrais les lettres ..." Au bout de quelques minutes, je l'entends chuchoter liberté. Sur sa chemise, les éclaboussures, les parures de cette liberté qu'il évoque" .  


 

CARINE-LAURE DESGUIN

http://carinelauredesguin.over-blog.com


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EMILIE DECAMP ET "RUE BARAKA" de CARINE-LAURE DESGUIN

Publié le par aloys

CDL.jpgJ’ai lu et je vous conseille… « Rue Baraka » de Carine-Laure Desguin (Editions Chloé des Lys)

 


Tarek est jeune. Tarek erre. Il erre dans les rues comme il erre dans sa vie. Il est révolté. Comme un adolescent qui désespère de réussir. Jusqu’à ce qu’une rencontre bouleverse le cours de sa vie.


Ce roman regroupe peu de personnages. Mais pour cette histoire, il n’en faut pas plus. Elle se joue tout en simplicité et mise beaucoup sur la réflexion. Celle de Tarek mais aussi celle du lecteur. Chacun des acteurs a son propre rôle, sa propre personnalité et donne à l’histoire un petit plus. S’il en manquait un ou, si au contraire, il y en avait un de plus, l’histoire en pâtirait. Autant dire que c’est  donc très justement dosé. Et, que ce soit à l’un ou à l’autre, on s’y attache et on les suit jusqu'au bout de la Rue Baraka.

image-1

            Alors, au gré de ces 82 pages, on évolue avec l’histoire, avec Tarek et on découvre peu à peu de nouvelles choses, de nouveaux récits, de nouveaux secrets. Comme un puzzle qui se complète peu à peu, on avance, lentement mais surement.


            Personnellement, j’ai beaucoup apprécié la lecture de ces pages, la rencontre de Tarek… Furtivement, ce texte nous emmène à la Rue Baraka, découvrir LE secret.


Parsemé de questions qui nous font réfléchir sur la vie et sur nous-même, ce roman nous oblige à nous remettre en question.


Au fond, nous sommes tous –ou avons tous déjà été- un peu « Tarek » et la « baraka » est au coin de la rue,  à nous attendre. Pour chaque individu, une –voire des- rencontres change(nt) la vie !


Sans plus attendre, découvrez celle de Tarek et le secret inestimable d’un vieil homme.

 

 

 

 

Emilie Decamp

http://www.emiliedecamp.com/

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Impressions de lecture de Christine Brunet : "Saisons d'une passion" et "Lena, une rencontre" de Claude Colson

Publié le par christine brunet /aloys

Photo-Christine-Brunet.JPGImpressions de lecture

 

 

Je suis à quelques heures de mon départ en vacances et, comme un fait exprès, je reçois deux livres de Claude Colson.

 

Je laisse tout tomber et j'ouvre Saisons d'une passion... Je lis et lis puis, incapable d'arrêter ma lecture, je poursuis dans la foulée par Lena, une rencontre... J'ai commencé... J'ai besoin de le terminer.

 

1er avril: FIN... "Comment ça, FIN ? Ah non, ça, c'est pas possible!"Lena C. Colson

 

Je m'insurge puis je me dis que j'ai dû rater quelque chose... Je tourne les pages... Rien... Non, c'est bien fini ! Je n'en reviens pas.

 

Qu'est-ce que je fais  à présent ? Une fiche de lecture ? Deux ? Non, une seule, parce que "Lena" est le prolongement naturel de "Saisons", plus pudique, plus intellectuel... Saisons d'une passion emporte par les mots, les rythmes, les non-dits... Lena prend aux tripes... Le journal intime de la fin est spontané, sans fard, expéditif, pour donner de cet amour une image de sincérité poignante. Ses mots pourraient être les miens, les vôtres : je m'insurge, je grince des dents, je comprend, j'accompagne...

 

Saisins d'une passion. Claude ColsonAlors, des fiches de lecture ? Pour quoi faire ? Ces textes, on les vit, on les ressent et puis c'est tout... Je ne veux pas parler des poésies, des styles différents, de la qualité littéraire : d'autres l'ont fait avant moi... Parler de l'histoire ? Comme si cette intimité se racontait ! 

 

Et un peu comme Bruno puis Jean-Yves qui ne parvient pas à tourner la page, à se lier à nouveau, à lâcher le stylo qu'elle lui a offert pour écrire, décrire, s'épancher, je n'ai pas envie de fermer le livre, de lire le mot "fin" de ce 1er avril...

 

Et lorsque je m'y résous, je jette un oeil sur la pile de bouquins à lire puis je détourne le regard : non... J'ai besoin d'attendre pour ouvrir le prochain...

 

 

 Christine Brunet


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MARTINE DILLIES-SNAET a lu "CONTES BIZARRES" de BOB BOUTIQUE

Publié le par aloys.over-blog.com

MARTINEJ’ai lu « Contes Bizarres » de Bob Boutique


 

 

            Déjà que l’auteur a mis une « maïuscule » à Bizarres… bizaaarre est-ce pour  faire plus bizarrrrrre encore...sans doute ! Comme si c’était pas déjà bizarre… ;-)

 

            Vais-je ouvrir le livre de suite ? Je regarde la couverture...je la tourne et retourne dans tous les sens. Heureusement sinon je n'aurais pas vu ce qu'il y avait à voir. Je ne dirais rien de plus. Vous trouverez seuls quand vous aurez le livre en mains.

 

Même si ma lecture est  éclectique,  de prime abord je ne suis  attirée ni par des nouvelles  ni par des contes mais j’ai voulu voir ce Bob Boutique avait écrit.

J’ai voulu voir ce que cet homme qui accueille tout auteur avec humour, gentillesse  et une plume légère et solide avait inventé comme histoires.http://idata.over-blog.com/3/65/07/04/cover.gif

 

            C’est qu’il ne déçoit pas, Bob ! Et pas du tout même !

J’ai lu le livre comme je lis tout livre c’est-à-dire dans tous les sens : à l’endroit, à l’envers, au milieu, une page en avant, une page en arrière, un vrai melting-pot. J’ai même fait un effort d’essayer de lire une paire de nouvelles dans le bon sens : de la première à la dernière page.

L’avantage de cette méthode un peu farfelue ? Ne plus être dérangée par l’histoire, pouvoir quand elle me plaît, la relire à l’endroit, pouvoir en apprécier chaque mot et prendre du plaisir à sentir la manière dont l’ambiance est construite. Et puis, cela me permet de sauter la première nouvelle qui, bien souvent, est celle que j’aime le moins.

 

            Ce que j'ai le plus aimé c'est cette façon d'écrire: avec force et simplicité. J'avais l'impression de faire un bout de route avec les personnages et de parler avec eux, de penser comme eux, de voir ce qu'ils voyaient, de me faire les réflexions qu'ils faisaient.

Waah, magnifiques descriptions des sensations!

Personnages vrais qui ne cherchent ni à s'enlaidir ni à se trouver des excuses parce qu'ils ne sont pas beaux. Ils sont! Ils racontent. Et s'ils sont beaux, tant mieux ! Et s'ils sont fatigués, c'est comme ça! Ils sont ce qu'ils sont et ils ne m'ont jamais lassée.

Plaisir aussi du parler « belge ». Je retrouve le langage de certaines gens d'ici (j'habite le canton de Comines où beaucoup d'habitants ont de la famille en Flandre occidentale) ou d'à-côté: toujours ces quelques mots flamands glissés dans une conversation en français. C'est succulent, manneke!  Moi, j'ai trouvé cela divin.

 

            Et puis les histoires. Certaines ont une force du tonnerre!  Bob aurait ajouté quelques éléments supplémentaires, histoire de corser le climat, il aurait écrit un roman complet. Dis donc Bob, si tu vendais « Pussy » à un cinéaste! Il y a de quoi en faire un film à empêcher toute âme qui bouge de dormir!

 

            Le style, les histoires, la psychologie sont autant d'éléments qui font que j'ai réellement pris plaisir à lire ce bouquin. Et quand j'aime, je lis, je ne cuisine plus,  je lis, je ne nettoie plus, je lis.

D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi depuis deux jours, j'entends mon mari qui dit « Qu'est-ce qu'on mange ce midi ? »

 

            Bonne continuation.

 

MARTINE DILLIES-SNAET

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Josy Malet-Praud a lu "Une seconde chance" de Christian Van Moer

Publié le par aloys.over-blog.com


Visuel Auteur - PDNALA SECONDE CHANCE DE CORENTIN

Christian VAN MOER – Editions Chloé des Lys -2008

 

Pour son troisième roman, l’auteur tournaisien convoque le Maître des Enfers auquel il confie l’orchestration de « La seconde chance de Corentin ».


Le récit débute plutôt mal pour le personnage principal, Corentin Delvigne : il va se suicider. Je ne vous dirai pas si l’aventure se termine bien : à vous de le découvrir.


C’est dans des décors typiques, une ambiance particulièrement soignée par l’auteur, que se déroule cette histoire –border line- enrobée de volutes sulfureuses, au gré de la  passion amoureuse obsessionnelle d’un jeune homme -bien sous tous rapports- et totalement désespéré.


L’intrigue est convaincante et jusqu’au bout, le lecteur se posera la question fondamentale, clé de l’intrigue : « Alors, -Trois pépins-, ou pas ? ».La-seconde-chance-de-Corentin-C.-van-de-Moer.jpg


L’auteur a du style, un style, le sien : soigné, fouillé, précis, où la poésie côtoie régulièrement et sans rupture de tonalité, une prose plus directe au service de l’action. Les personnages et leurs comportements sont convaincants, hormis peut-être le portrait de Corentin Delvigne  un peu trop stéréotypé au départ : il apparaît tel le prince charmant d’un conte de fée (beau, riche, intelligent, généreux, etc.). Néanmoins, très vite et heureusement, le jeune homme s’humanise.


Bref. C’est un roman très agréable à lire, le rythme est rapide, affranchi de longueurs fastidieuses, sans pour autant que soit sacrifiée l’élégance de l’écriture. Une histoire étrange bâtie sur une intrigue capable de garder le lecteur en éveil jusqu’au bout grâce à des indices semés là où il faut. J’ai vraiment bien aimé.

 

 

Josy Malet Praud

www.lascavia.com

 

  

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CHRISTINE BRUNET : Rue Baraka de Carine-Laure Desguin...

Publié le par christine brunet /aloys

Photo Christine BrunetImpressions de lecture

 



Je lâche le livre et me rapproche de la très large baie vitrée de mon salon qui donne directement sur le jardin. Il est coloré en cette saison mais le ciel est gris, pesant... A part ce petit rayon de soleil qui s'infiltre encore timidement entre la masse triste... Voilà, c'est cela, Rue Baraka...


C'est un tourbillon de mots comme une spirale infernale qui propulse de la lassitude vers l'espoir, de la grisaille vers la couleur, de la nuit du doute vers la lumière éclatante.


C'est une spirale de vie, une spirale de pensées et le vide s'emplit alors de rêves... et de phrases phares martelées qui entaillent le gris uniforme. Quelles phrases? Elles sont le secret... image-1.jpg


On en sort un peu saoul, groggy de cette déferlante de couleurs... 


Voilà... Le soleil brille....


Et l'histoire? Et les personnages? me demanderez-vous... Ils sont là, le maître éblouissant, l'élève ébloui...

 

Et le lecteur ? Eh bien, il contemple avec un petit sourire satisfait le rayon de soleil qui illumine, à présent, son jardin...


 

CHRISTINE BRUNET

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MARTINE DILLIES-SNAERT A LU "LES OISEAUX BLEUS" de CHRISTIAN VAN MOER

Publié le par aloys.over-blog.com

MARTINEJ’ai lu « Les oiseaux bleus » de Christian Van Moer (*)

Médaille d’Or de Poésie de l’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Arras (F)

 

 

 

                         Barde ou berger de la troupe ? Christian Van Moer est notre maître incontesté. Quand je referme le livre, je ne puis que souffler un « Diantre ! Quel diable de bonhomme ! »

 

                         Qui peut encore, aujourd’hui, se permettre le luxe de raconter une histoire en vers ?! Et une histoire d’aujourd’hui s’il vous plaît ! Quelle autre ponctuation que le point d’exclamation pourrais-je donc employer dans ce commentaire ? Vous êtes un diable, Monsieur Van Moer. Devant un tel écrit, je retire mon chapeau. Arras, en vous octroyant la Médaille d’Or, a reconnu en vous un maître de la poésie.

 

                         L’auteur nous raconte une histoire d’amour au moment le  plus fort de la guerre de Bosnie. Il raconte, il murmure, il chante, loue, enrage, damne, hurle, pleure et avale la douleur. Il ne transcende rien, il offre, il offre tout : ses émotions et ses émois enrobés de musique rythmée par la magie des vers.Les-oiseaux-bleux-C.-van-de-Moer.jpg

 

                         La richesse de la diversité des récits dans le rythme époustoufle. A la manière des anciens, il chante la mer, Eros puis, tel un magicien, il y mêle soudain les peaux dorées d’huile solaire et des mots tels que « sexy » et,  enfin, tout en douceur et en délicatesse, y glisse furtivement la mélodie de la flûte… du dieu Pan !

Et je me surprends à lever les yeux et à chercher à le voir apparaître, le sourire doux au coin des lèvres. J’aime cet humour distillé qui rappelle que les récits latins et grecs n’étaient ni vierges ni insipides.

 

                         Je pense très sincèrement que, outre toutes les personnes aimant les lettres,   ce livre  devrait être lu et étudié par les sections littéraires.

Il est rare d’avoir des récits d’une telle qualité.

 

                         Christian Van Moer signe, avec « Les oiseaux bleus », un réel chef d’œuvre.


 

MARTINE DILLIES-SNAET

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CARINE-LAURE DESGUIN: pour vous, j'ai lu EVOLUTION de Laurent Dumortier ...

Publié le par aloys.over-blog.com

desguinPour vous, j'ai lu EVOLUTION de Laurent Dumortier ...


Du mystère : on parle de portes , de réincarnations interrompues ,de l'origine des origines , d'évolution, de régression ...


"Chardon malmené dans un champ de runes ", que nous dis-tu ?
Tu cherches à fixer l'espace -temps , à confondre le passé, le présent , l'avenir ?
Sommes-nous nos propres sauveurs ? Le temps glisse-t-il hors de notre égo ?
Vulvanologue, où les origines se nichent-elles ?
Dans la cité d'Equaam, tout est -il encore possible ?



"Je suis une poussière de temps
Qui s'envole avec le souffle
D'une tempête planétaire" ( évolution 8 )Evolution L.Dumortier
 



Un troisième oeil ne percevrait pas mieux que ce que tous mes neurones attentifs ont pu discerner en zoomant dans l'un et l'autre texte décalé de ce petit recueil de poésies ! Petit...mais ne vous y trompez pas ! Les mots sont grands ! Très grands même car nous prenons connaissance de notre non- connaissance et pire encore de notre a-connaissance ! Car j'aime pour commenter l'incommentable subtiliser à Laurent Dumortier son non-conformisme de la matière première !



On prend conscience en lisant et relisant les quelques textes de cette vingtaine de pages que nous ne sommes qu'une poussière d'étoile et qu'au-delà de l'infiniment grand, la matière existe encore et reste imperméable à nos interrogations ...


" L'ultime dégénérescence consiste à ne pas mourir idiot" ( Régression 6 )



Et bien moi je vous dis, dispersez- vous dans ces quelques pages et croyez-moi, vous ne mourrez pas idiot ! Et si de toute façon, nous ne mourrions jamais ? Je vous le demande ?



Ces mots -là , jetés dans la galaxie de notre concept, je les aime. Parce qu'ils me renvoyent durant quelques instants aux grandes interrogations qui m'ont habitées ; parce qu'ils se calquent à la poésie dite surréaliste; parce qu'ils déchirent les cloisons de mon imaginaire ; et parce qu'en les parcourant, je ressens les mêmes émotions que celles qui me soufflent des mots, quand je lis André Breton, Aimé césaire, Anthonin Artaud ...



Une vingtaine de pages ..Hauteur : 9 cm; largeur : 13 cm ; ( ? )
La couverture ? Une photo en noir et blanc ...Et quelle photo !



Et pourquoi mon commentaire vous paraît-il bizarre, décalé, incompréhensible, photontectonique, vertigineux, phéronomo-hormonal , dubito-mutatif ?
Je vous le demande ...



Laurent Dumortier, lauréat 2008 du prix de poésie ( en sms ) de la ville de Namur assure une poésie surprenante au milieu de laquelle surnage des interrogations intemporelles- stop- Bravo- stop- on attend la suite - stop - Merci à toi - Stop !

 



Carine-Laure Desguin

http://carinelauredesguin.over-blog.com


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Bizarres... Les contes Bizarres de Bob Boutique vus par Christine Brunet

Publié le par christine brunet

Photo Christine Brunet Impressions de lecture 

 

 

Contes Bizarres... Vous avez dit bizarres ? Tiens, comme c'est bizarre !... 


Cette réplique de Louis Jouvet, magnifique docteur Knock, m'est venue spontanément en repensant au titre du livre de Bob Boutique. ( Ce ne doit pas être la première fois qu'on te fait le coup, hein, Bob !)

 

Pourtant, je subodorais rapidement quelque chose de plus... caustique...

cover.gif

 

En fait, caustique n'est pas le mot... Bob nous offre une image bien à lui de cette société qui nous entoure. Il prend ça et là des figures de notre quotidien et les poussent toujours plus loin dans un "jusqu'au boutisme" parfois grinçant.

 

Des caricatures, ses personnages ?  Moi, je dirais des prototypes... Si on parvenait à classer les hommes en catégories, chacun d'eux serait l'image de référence. Ils ne sont pas méchants, pas grotesques, pas farfelus ni tordus, non...


Parfois naïfs, parfois meurtris, ils évoluent dans un environnement très actuel et affrontent des situations ( qu'ils ont parfois crées, il faut bien le dire) qui étirent nos lèvres en un rictus parfois ironique, souvent amusé. 


Combien de fois me suis-je exclamée dans mon coin: "mais quel andouille, ce mec!" ou bien "mais quelle naïve, cette nana!" en découvrant leurs mésaventures.

 

Et c'est bien là tout le talent de Bob... nous entraîner bien malgré nous aux côtés de ses personnages que l'on fait réels l'espace d'une trop courte tranche de vie.

 

 

 

CHRISTINE BRUNET

 

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MARTINE DILLIES-SNAET A LU "(AMOURS)HAINE" de JEAN-JACQUES MANICOURT

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MARTINEJ’ai lu « (Amours) Haine » de Jean-Jacques Manicourt 


  

 

« J’aime ma mère…

surtout quand elle se tait,

c’est-à-dire pas souvent.

Peut-on aimer sa mère pas souvent ?

Je devrais en parler à mon psy.

Je tiens là, peut-être, un nouveau concept. »

 

            Voici ce que je lis en 4ème de couverture.

 

            D’emblée les mots, la manière dont Jean-Jacques Manicourt les accroche les uns aux autres m’interpelle. Des mots d’une simplicité et d’une nudité telles que la musique de leur agencement éclabousse. Mais ne vous fiez pas à cette simplicité, toutes les dix phrases, un vocabulaire riche s’immisce. Je peste, il me faudra ouvrir le dictionnaire. Mais non ! Tant pis, j’en fais l’impasse, je n’ai nulle  envie de perdre le fil.

 

            Car c’est bien de ça qu’il s’agit : ne pas perdre le fil. Celui de l’histoire d’abord, celui de l’écriture ensuite. Le style est particulier, il est littéraire, il est beau. Lui et l’histoire font qu’une fois ouvert, on n’a pas envie de lâcher prise. Je ne suis même pas allée « plic-ploquer », comme je m’amuse à le dire, à gauche et à droite : comme une petite fille sage, j’ai lu page par page.amourpuissance.jpg

 

            Je rigole en écrivant « petite fille sage » car, sacrénom, ce bouquin est tout sauf un livre pour petite fille sage. C’est joliment un livre pour adultes et pour adultes avertis même.

 

            Tous les amours sont permis, décrits, découverts. Il y a du glauque, du sérieux, du tendre, du philosophe et même quelques éclats de rire. Le climat est particulier : la vie réelle y apparaît par endroit, par pans entiers ; à d’autres moments, on se surprend à aimer le soleil et les petites nuisances qui font notre quotidien « tout sain ».

 

            J’ai aimé. J’ai réellement aimé. J’ai aimé le style mais j’espère que le livre suivant que j’ouvrirai sera tout autre. Tiens je pense que je vais prendre une B.D., ça me changera un peu.


 

MARTINE DILLIES-SNAET

http://users.skynet.be/TheDillies/

 

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