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Didier Veziano, vous vous souvenez ?

Publié le par christine brunet /aloys

 

Synopsis :

A Paris, un Imam salafiste prêche sa haine de l’Occident dans une mosquée du XVIIIe arrondissement.

A Beyrouth, le chef des opérations clandestines du Hamas rencontre anonymement un haut responsable du Hezbollah.

A Dubaï, les redoutables services secrets Iraniens organisent une réunion troublante dans la suite d’un hôtel de luxe.

Pour la DGSE, préoccupée par le contexte géopolitique au Moyen-Orient, il ne fait aucun doute que ces évènements en apparence sans rapport cachent en réalité une action d’envergure.

Infiltrations, écoutes, filatures, l’enquête va livrer son double verdict : une effroyable attaque terroriste va frapper Paris. Et avec une cellule déjà active sur le territoire, le compte à rebours a commencé…

Ultime solution pour éviter le carnage imminent: solliciter une unité spéciale qui n’a aucune existence officielle.

Problème : elle va devoir affronter un ennemi imprévu…

 

Nouvel Extrait

 

Levallois-Perret – Dans le Batiment de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI)

À l’étage qui abrite les bureaux de la sous-direction du contre-terrorisme, l’effervescence tranchait avec la lenteur que mettait le petit matin à prendre la relève d’une nuit accrocheuse. Il n’était pas encore 6h quand son Directeur, Bernard Rolland, fut interrompu dans son petit déjeuner par la permanence téléphonique. Le fonctionnaire lui avait transféré l’appel d’un type qui ne souhaitait pas se présenter, mais affirmait détenir une information de la plus haute importance. Au bout du fil, la voix anonyme avait commencé par six mots qui résonnaient encore dans son cerveau : « Je sais où est votre homme ». Après une conversation de dix secondes, peut-être moins, Bernard Rolland raccrochait en ayant l’impression de retourner un sablier.

Les téléphones en surchauffe répondaient aux portes qui claquaient et aux ordres aboyés du bout du couloir. Hermétique à cette agitation, Rolland était en ligne avec un conseiller du Premier ministre qui tenait absolument à être informé en temps réel. Les instructions étaient claires : intercepter l’individu coûte que coûte. Rolland avait déclenché le Code d’alerte maximale permettant aux unités spéciales disponibles 24h/24h d’intervenir en urgence. Le RAID avait été désigné pour cette mission et depuis Bièvres, dans l’Essonne, deux véhicules de la première section fonçaient en direction de Paris. Elle serait soutenue sur place par une équipe du GAO, le Groupe d’Appui Opérationnel de la DGSI.

Rolland venait de donner les dernières instructions. Il sortit précipitamment de son bureau et dévala les escaliers en finissant de passer les bras dans son blouson. Une fois dans la cour il sauta dans la Renault Scénic banalisée où l’attendaient trois policiers en civil, brassard orange vissé au-dessus du coude. La porte était encore à moitié ouverte quand le chauffeur démarra en trombe en actionnant le gyrophare, suivi par le véhicule des hommes du GAO. Pendant le trajet Rolland entra en contact avec le chef d’intervention du RAID. Ils se briefèrent sur les modalités d’intervention, mais aussi sur les caractéristiques du type. Il allait falloir jouer serré. L’homme était réputé dangereux et la configuration du quartier ne serait pas un atout. On craignait le carnage. Rendez-vous fut pris sur place.

Rolland reposa la radio de bord et se cala au fond du siège en remontant une mèche grise qui n’avait pas résisté au rythme matinal. Dans sa tête, différents scénarios défilèrent. Comme les immeubles le long du trajet. Dans le désordre. Entre ombre et lumière.

 

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"LA VOIX EST LA FLEUR DE LA BEAUTÉ", une nouvelle signée Louis Delville

Publié le par christine brunet /aloys

 

"LA VOIX EST LA FLEUR DE LA BEAUTÉ"


 

C'est à l'opéra que cette phrase de Montaigne m'est revenue en tête. Je l'avais entendue mille fois, serinée par mon professeur de chant et puis les années passant, elle était sortie de ma mémoire.
 

Ce soir-là, Carmen avait déclenché des applaudissements nourris. La cantatrice avait une fois de plus fasciné son public. Et pourtant…
 

Élisabeth Longo n'avait rien d'une jolie femme. Elle était mince, trop mince. Elle était grande, trop grande. Elle était laide, très laide. Son nez interminable. Ses oreilles décollées sont dissimulées à grand-peine sous ses cheveux à la couleur indéfinie. Bref tout le contraire des "Carmen" flamboyantes que nous connaissons toutes et tous.
 

Mais dès qu'elle ouvrait la bouche "la Longo", comme l'appelaient les journalistes, faisait taire les critiques.

 

Ce soir-là, le miracle s'était une fois de plus accompli. Oublié le nez, oubliées les oreilles, oubliés les cheveux. Il n'y avait plus que Carmen sur scène, belle, superbe, envoûtante.
 

Une fois de plus, le maître avait raison : la voix est la fleur de la beauté.


 


 

Louis Delville

Blog : http://louis.quenpensez-vous.blogspot.com/

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Christine Previ nous propose un extrait d'"Itinérance d'un oiseau bleu"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Extrait « Un œuf de pierre »

 

 

Là, au travers de la haie, il se faufila à quatre pattes, par une ouverture entre les buissons et pénétra dans un coin du parc. c’était son lieu favori, propice aux aventures ! Dans cet espace mi-clos il incarnait tantôt un chevalier, armé d’un long bâton en guise de lance, galopant sur son destrier imaginaire, tantôt un aventurier perdu au fond d’une contrée remplie d’ennemis illusoires.

 

Là il ne voyait pas le temps passer, s’ennuyait rarement ou se laissait entraîner à la rêverie, adossé au socle du monument aux morts, comme en ce moment.

Subitement, son regard accrocha un objet ovale, lisse et sombre, sous le buisson. Curieux, il s’en approcha, il le ramassa et le soupesa.

Il s’agissait d’un œuf gris, lourd comme une pierre. Mais cet œuf était tiède et doux ! Tous les chants d’oiseaux se turent et le silence se fit pesant.

Tout à coup, le voilà devant cinq, puis dix, puis vingt volatiles en tout genre qui atterrissaient près de lui… et il en arrivait encore…

 Cui, cui, c’est lui !

 Tchip, tchip il le chipe !

 Chuit,chuit, gare à lui !

 

L’un après l’autre ils s’approchaient, l’air courroucé et vengeur. Lucien n’en menait pas large…

 

 

Christine Previ

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Denis Schillinger nous présente son nouveau recueil de poèmes

Publié le par christine brunet /aloys

 

COURTE BIOGRAPHIE

Jusqu’à ce jour…

                  

S’il fallait, prêter un sens à mon existence, je ne pourrais la traduire qu’en un atome « épicurien » tombant, avant de reconnaître la liberté dans la déviance du « clinamen » .

Quand j’ai abordé mes études de philosophie à l’Université de Strasbourg, où j’ai suivi les cours de Jean-Luc NANCY et de Philippe LACOUE-LABARTHE, je ne savais pas encore que toute une façon d’aborder la philosophie, la littérature et les arts allait bouleverser, mon approche de la « poésie ».

Ces études interrompues, pour voyager, je ne les ai jamais abandonnées tout à fait. Ma bibliothèque personnelle, avec plus de quatre mille volumes en témoigne.

En me penchant sur l’infini néant, je soulevai les questions du pourquoi, du comment ; la matérialité et l’utilité ne m’intéressaient jamais ; ça fonctionne, ça tourne, mais l’absolu s’éloigne dans le silence du cosmos.

Voilà, ma vie : une question

J’évite le sens qui me ment, ainsi que les dates qui ne prolongent que la médiocrité d’une vie.

 

 

EXTRAITS DE MON RECUEIL DE POEMES

«  DEPOSSEDE, DEPUIS CE JOUR

NOMOS

suivi de « INSIDIEUSEMENT, LUMIERE »

 

L’ouvrage présenté, étant un recueil de poèmes , je ne présente en guise d’extraits que des morceaux de temps écoulé, parce qu’il est impossible de résumer l’innommable annoncé

Quelques bribes :

L’empan de l’histoire, entre deux doigts sales

se fait idéologie, religions des martyrs, stèles boulonnées

 

Je ne ris jamais,

et c’est par là, que je suis un dilettante.

 

L’avent est l’inconnaissable,

l’instant perdu à n’être que soi

 

L’indigence seule, est encore

partage d’un refus,

l’insolence des mots, des pas

des fragments de pas.

 

Le rire,

efface l’être et permet la question

le pourquoi de l’enfant,

sans pourquoi.

 

Les citations d’auteurs sont toujours les reflets d’une intention personnelle.

S’il fallait rajouter un mot, je dirais qu’une divagation autour du titre de l’ouvrage, apporterait déjà, une réponse à mon cheminement , non pas poétique, mais de nihiliste, comme dispersement de mots

 

Publié dans présentations

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La confession de CLEVE WOOD, une vidéo lecture signée Jean-Claude Texier

Publié le par christine brunet /aloys

https://www.youtube.com/watch?v=9KhHB1Rfptc

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Jean-Claude Texier nous présente son nouveau roman "La confession de Cleve Wood"

Publié le par christine brunet /aloys

Biographie :

Né à la veille de la Seconde Guerre mondiale, Jean-Claude Texier a passé sa jeunesse à Tours. Il fait ses études au lycée Paul-Louis Courier. En 1959, il effectue son service militaire en Algérie. À son retour, il part en stage de libraire à Oxford, dans la grande librairie internationale Blackwell, où il rencontre Elke Rieger, qui deviendra son épouse et à laquelle il dédiera son premier roman, l’Elitiste (Chloé des Lys 2012).

Après avoir enseigné dans les écoles privées, il rédige une Maîtrise universitaire d’anglais, passe le CAPES (Certificat d’aptitude à l’enseignement), puis une licence de Lettres modernes, et enfin l’Agrégation d’anglais. Affecté dans un grand lycée de la région parisienne, il y exerce dans toutes les classes pendant une trentaine d’années, et en partie à l’INSEP où il est chargé de cours dans les sections d’athlètes de haut niveau. C’est à la retraite, en 2005, qu’il décide d’exploiter ses souvenirs et se consacre à l’écriture.

Au cours de sa carrière, il aura connu les remous contestataires de Mai 68, les réformes successives de l’enseignement, l’inexorable dégradation de la condition enseignante, les bouleversements de l’évolution des mœurs, la faillite du système éducatif, la politisation des lycées. C’est donc dans un milieu familier qu’il puise l’inspiration de ses romans.

LA CONFESSION DE CLEVE WOOD

Résumé

Cleve Wood, jeune professeur d’origine britannique, est hébergé chez Karl et Hélène Erhardt, un couple d’amis, dans une banlieue chic de région parisienne. Karl, devenu aveugle, enseigne l’allemand dans le même lycée. Il a épousé Hélène, son ancienne élève de 20 ans plus jeune, pianiste virtuose, l’amour de toute sa vie. Éprise de Cleve, elle s’offre à lui, mais déchiré entre son amour pour elle et l’admiration qu’il porte à Karl, il retourne en Angleterre d’où il entretient avec Hélène une relation épistolaire.

Un passionnant roman en milieu enseignant, sur le conflit entre l’amour et l’amitié, la morale et les impératifs du cœur, la frivolité de la jeunesse et la sagesse de l’âge.

 

Court extrait de La Confession de Cleve Wood

Chapitre 29 (p 193)

Le Révérend Wilson avait pris quelques années, mais gardé sa raideur respectueuse des femmes qu’il tenait dans ses bras lors des bals de mariages. Comment pouvait-il réussir le tour de force d’éviter de jeter un regard plongeant sur les formes divines des jeunesses qui le sollicitaient pour un divertissement profane ? Lorsqu’on évoquait l’irréligion des bals, il célébrait David dansant devant l’Éternel et prétendait que Dieu n’avait pas interdit les chastes réjouissances. Pourtant, je savais que l’amour et la danse se côtoient et se fortifient dans une joie commune. Danser ensemble, c’est déjà s’aimer corporellement, ou jouer à s’aimer. Mais lui dansait autrement ; ses pas évoluaient impeccablement avec une précision mécanique, se mêlaient habilement à ceux de sa partenaire, et la poitrine maintenait sa distance. Il n’aurait pu danser un slow, où les corps s’épousent, ni un tango argentin où ils se répondent. Et je m’imaginais danser avec elle, comme elle l’avait fait avec Karl, le jour où je la vis pour la première fois.

Publié dans présentations

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Un nouvel extrait du roman Mamie Paulette de Séverine Baaziz

Publié le par christine brunet /aloys

 

Passage du chapitre : L’œil de l’entremetteuse

 

 

Vient un mardi, un jour comme un autre, de ciel bleu sans nuage.

 

Alors que les rires des deux générations s’entremêlent face à la fontaine, tonitruants, alors que rien ne compte autour d’eux, un regard, à quelques dizaines de mètres, peut-être trente, les observe avec insistance.

Derrière l’écran vaporisé d’eau, un visage s’émerveille de la tendresse grand-mère, petit-fils. Elle a les cheveux blond vénitien, est presque ronde, a un teint clair couvert de taches de rousseur, et observe la scène de ses grands yeux verts.

— Tu ne les trouves pas attachantes, mamie, ces deux personnes en face de nous ? Ils ont l’air tellement complices.

— Qu’est-ce que tu dis, Solène ?! Il y a dans l’air une odeur de pisse ?

La petite-fille ne corrige même pas sa grand-mère, sur le chemin de la surdité. A quoi bon ? Un « non rien » clôture la discussion. D’ailleurs, il y a bien longtemps que discussion il n’y a plus. En tout cas, digne de ce nom. Comme si les tympans grabataires ne suffisaient pas à sa peine, on vient de diagnostiquer à la dame au fauteuil roulant la maladie d’Alzheimer. Solène aime la vie. Rose l’avait aimée.

Puis, soudainement, alors que Solène se sent invisible, que Jules lui tourne le dos, une main se tend vers le ciel et vient perturber, une fois de plus, le cours des choses.

Aussi calme et sereine que le pape saluant ses adulateurs, Paulette fait un signe de la main à la jeune fille et se met à sourire de toutes ses dents de porcelaine. De prime abord, prise au dépourvu, honteuse de sa curiosité, Solène finit par répondre d’un petit geste hésitant. Jules s’interrompt. Se retourne. Puis reprend son flux. Mais Paulette ne se contente pas de si peu. Elle relève le bras, plus haut, plus raide, plus déterminée. Un demi-tour de la paume et la main invite Solène et Rose à les rejoindre.

Qu’est-ce que je fais ?

Solène hésite. Ne jamais parler aux inconnus, lui disait sa mère à tout bout de champ quand elle était enfant. Oui mais elle n’est plus une enfant.

Les roues écrasent les gravillons dans un bruit étouffé par la foule. Au milieu de visages étrangers, Solène avance, un brin timide. Plus que quelques pas et Paulette ouvre le bal des présentations :

Je m’appelle Paulette et voici mon petit-fils Jules. Cela fait un moment que j’hésitais à vous convier à notre conversation, j’espère que vous ne m’en voulez pas. Que le hasard mette sur notre chemin deux personnes de la même génération est tout de même fabuleux ! Non ?

  • Oui, bien sûr, répond Solène.

  • Vous êtes parentes ? continue Paulette.

Oui. Je vous présente Rose, ma grand-mère. Et moi, c’est Solène.

Enchantée, mesdames. Moi qui croyais que mon Jules était le dernier des petits-enfants bienveillants et prévenants, je vois qu’il existe d’autres perles chères à leur grand-mère. Et je me permettrai d’ajouter : quelle jolie perle ! Vous êtes une bien belle jeune fille, Solène. N’est-ce pas, Jules ?

Mamie ! siffle Jules entre ses dents comme si cela pouvait l’arrêter.

  • Merci Paulette, c’est adorable.

Solène a ce charme que la jeunesse met en exergue. Une peau blanche, délicate, au parfum de vanille. Un rire spontané, vivant, enfantin et mélodieux. Et des yeux qui semblent rêver le monde.

 

Malgré son âge, Paulette a vu clair. Non seulement, Solène est aussi jolie de près que de loin, mais en plus, elle met Jules aussi mal à l’aise qu’elle pouvait l’espérer.

Une phrase en amenant une autre, Solène et Paulette se retrouvent assises côte à côte.

Jules, lui, fait face, debout, à Rose. Il sourit. Elle reste impassible. Il grimace. Son regard s’obscurcit. Autant chatouiller un mort.

En parfaite entremetteuse, Paulette vante les mérites de son petit-fils, qui sacrifie ses vacances d’été pour lui prodiguer soins et attentions. Un garçon exemplaire, sensible, dévoué, courageux, cultivé, sportif. Bref, de l’exagération à ne plus savoir qu’en faire, sur fond de vérité.

Pour Jules, une chose est sûre, cela fait un moment qu’il n’entend plus un mot. Il se contente de suivre des yeux l’articulation des syllabes de ces deux lèvres juvéniles qui s’ouvrent et se referment. Enflées de fraîcheur. Rosées de féminité. Embarrassé mais charmé.

— Jules, alors, tu es d’accord ou pas ? répète Paulette pour la troisième fois.

— D’accord ? balbutie-t-il, émergeant de sa douce rêverie.

  • Pour le film X, demain ! s’empresse Paulette.

  • !?

Jules, ta grand-mère veut parler de X-Men, il vient de sortir et tu serais peut-être d’accord de m’y emmener. Demain. Tu en penses quoi ?

  • Euh … ben… oui.

— Alors, on dit treize heures trente, demain, devant le ciné ! Le Gaumont, en centre-ville ! Et puis, Paulette, j’espère vous revoir bientôt ! Je vous adore !

 

Les deux duos quittent la place en se saluant comme des amis de toujours.

 

Séverine Baaziz

 

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Philippe Desterbecq nous présente son premier roman « Dans un grand champ de nuages blancs ».

Publié le par christine brunet /aloys

 

Après avoir publié deux contes pour enfants (« L’étoile magique » suivi du « Livre magique ») et un recueil de nouvelles (« Ici ou au-delà ») aux éditions Chloé des Lys, j’ai eu envie de passer au roman.

Je me suis lancé, grâce à une idée de départ, sans savoir où j’allais arriver et donc si ce roman allait aboutir. Finalement, le texte m’a semblé tenir la route et j’ai envoyé mon manuscrit à différentes maisons d’éditions.

Mon livre a été accepté par les éditions du Saule que je remercie ici.

C’est l’histoire d’Alex, un garçon mort avant d’exister puisque, dès le début du bouquin, il se fait renverser par une camionnette et meurt sur le coup. Il se retrouve alors « dans un grand champ de nuages blancs » où il ne se plaît pas du tout. Il veut à tout prix sortir de là et revenir sur Terre.

Une voix l’interpelle et lui dit qu’il peut redescendre sur Terre à condition de réaliser quelques missions.

Alex accepte sans hésiter, mais il ne sait pas ce qui l’attend…

Le mot de l’éditeur :

Poignant et sincère, ce livre donne de l’espoir. Il aborde la mort sous un angle différent. L’auteur vous livre la vie et les sentiments de ce jeune homme et des autres personnages avec tellement de justesse que vous vous laissez emporter dans leur univers, dans leurs ressentis.

L’avis de lecteurs :

* Dans un grand champ de nuages blancs est un très joli roman, qui m'a charmé de la première à la dernière page.
L'écriture est fluide, l'auteur emploie les mots justes et nous avons là un joli roman, touchant, mais sans pour autant être larmoyant… même si j'avoue avoir eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises, notamment à la fin.
Je suis ravie d'avoir dévoré ce roman, qui mérite un très joli cinq étoiles ? ( Coquinnette 1974 )

* J'ai tellement bien fait de me lancer dans ce texte ! Il est juste superbe. Déjà, en voyant la couverture, j'ai été intriguée : elle était épurée et donnait une impression de « Paradis », ce qui était un peu sous-entendu par le titre aussi.(MerryFantasy)

* Un petit roman qui se lit d'une seule traite, on ouvre le livre, on le commence, et puis on ne peut arrêter avant la fin.
L'auteur a une belle plume, des mots écrits avec son cœur, vous le réaliserez en faisant cette lecture. Il m'a embarqué solidement dans l'histoire, qui pourrait à première vue être triste, mais elle ne l'est pas, touchante, émouvante, oui, mais pas triste.

PS Je suis en train d’écrire la suite des aventures de mon héros. 

Publié dans l'invité d'Aloys

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Résultats du concours "Derrière la porte"

Publié le par christine brunet /aloys

Texte n°1 : Séverine Baaziz

Texte n°2 : Carine-Laure Desguin

Texte n°3 : Edmée de Xhavée

Texte n°4 : André Elleboudt

Texte n°5 : Christian Eychloma

Textes n°6 et 7 : Micheline Boland

Texte n°8 : Antonia Iliescu

Texte n°9 : Jacques Westerlin

Texte n°10 : Isabelle Chevalier

Texte n°11 : Viktoria Laurent-Skrabalova

*

Résultats :

LA GAGNANTE EST...

Carine-Laure Desguin !!!! 

Les textes ayant obtenu les voix des lecteurs...

Texte 3 : 1 vote

Texte 8 : 2 votes

Texte gagnant... Le n°2 !!! avec 4 voix ! Bravo à Carine-Laure DESGUIN !!! 

 

Un énorme merci pour tous les auteurs participants et les lecteurs votants ou non... 

Publié dans concours

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Dernier texte (n°11) concours Les petits papiers de Chloé - Votes dans les commentaires de ce texte jusqu'à 19h

Publié le par christine brunet /aloys

 

Derrière la porte

 

Enfin seule. Encore! Je me cale au lit avec un livre. J'aurai le temps de le finir avant qu'il ne revienne à la maison. Je prévois de m'épuiser en me débattant dans les vagues des lignes. Mon inconscience appelle la fatigue. Je la supplie de passer outre l'absence d'un être chéri. Comme d'habitude, j'aurai du mal à m'endormir. Un grand lit pour moi toute seule. Et... Orphée me boude! Que faire pour l'attirer dans mes bras? Je me tortille. Je joue à la crête, paf d'un côté, paf de l'autre. Rien n'y fait. Je commence sérieusement à m'interroger sur l'utilisation d'un placebo. Un moyen de tromper l'habitude. Une énorme peluche de nounours à placer dans mon lit. Juste le temps qu'il revienne. Je me lève pour réaliser mon idée quand un bruit se fait entendre. J'ai oublié! Un appartement vide, une femme seule, la proie idéale. Pour qui? J'en sais rien. Des cambrioleurs, violeurs, fous,... au choix.

Ça vient de la porte d'entrée. Un grattement, un coup contre le bois. Assez résistant, j'ose espérer. Je me cache sous une couverture. Le tic-tac du réveil prend de l'ampleur. Chaque craquement de meubles me fait sursauter. Et si c'était un fantôme?! C'est encore pire qu'un violeur! Je tomberai raide de peur. Le téléphone est à deux pas. Mais non. Je ne vais pas l'appeler. Il se moquerait de mon imagination.

Encore des frottements. Le palier cache des mystères. La cuisine n'est pas loin. Quel outil ferait l'affaire pour m'armer contre ma peur? Je me vois avec une casserole derrière la porte. S'ils arrivent à pénétrer dans l'appartement, aurais-je le temps de me glisser sous mon lit? Je pèse le pour et le contre de chaque option.

Les coups se calment. Le silence revient. Si ça se fait je n'aurai pas de place sous le lit. Mon chat, ce gardien de pantoufles, doit déjà y être. En même temps, d'habitude il profite de l'absence de mon chéri pour prendre sa place. Mais...

Un miaulement plaintif retentit. Ils ont enlevé mon gentil chat, quels salauds! Un afflux de courage m'envahit. Je m'approche de la porte. Des grattements, frottements, coups. Je surmonte ma peur pour jeter un œil à travers le judas. Il est là! Une boule de poils assise toute penaude sur le paillasson des voisins. Quand j'ouvre, il entre en flèche en me lançant un grondement de reproche. Il a voulu accompagner mon chéri et je l'ai enfermé dehors. Andouille!   

Publié dans concours

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