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"Siège", le roman de Younes El Berdaoui chroniqué dans le blog "Les lectures de Maryline"

Publié le par christine brunet /aloys

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/siege-a174848990?fbclid=IwAR0N31b8Ud4OUlqt_Vmh7mOcuFxbJcjcAgEg9AwhDuNDz9pyUbFQs3F8Ho4

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Date de parution : 16/05/2019
 

Format : grand

Nombre de pages : 88

Prix : 17.10 €

 Résumé de l'éditeur :

L’intrigue se déroule à rue Vanderkindere, Bruxelles. M.Y. se réveille un lundi matin et décide de rester enfermé dans sa chambre à regarder la télé. Cela ne plait guère à son entourage.
Un dialogue de sourds s’ensuit. Les voisins s’emportent. La tension s’accroît. Des angoisses, des divagations, des malentendus s’alternent d’un côté et de l’autre dans une ambiance kafkaïenne teintée d’humour. Sous ce siège, la révolte de l’individualité échoue lentement mais sûrement.

 

 

Mon avis :

Le synopsis m'a interpellé par son intrigue mystérieuse. J'ai donc ouvert ce roman avec une grande envie. Un homme dont on ne sait pas grand chose finalement décide, un lundi matin, de ne pas se lever et de rester la journée au lit. Mais très vite, la concierge, la femme de ménage, la voisine et même son patron s'impatientent de ne pas avoir de réponse de sa part. Et pourtant, ils savent que tout va bien puisqu'ils l'entendent murmurer et les insulter derrière la porte! Tout le monde est sous tension, pendant que lui... il reste tranquillement dans son lit à regarder l'araignée dans le coin...
 

C'est une sorte de huit clos assez terrifiant, le lecteur ne sait que penser de cet homme qui décide du jour au lendemain de ne plus se lever mais surtout, de faire comme si il n'entendait personne. Est-il devenu fou? J'avoue avoir pensé à Kafka en lisant ce texte, la façon de traduire des émotions et le texte en lui-même m'a beaucoup fait penser à "La métamorphose" de l'auteur.

Un court roman assez singulier, un texte hors norme mais qui m'a beaucoup plu.

Publié dans avis de blogs

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Viktoria Laurent-Skrabalova publiée dans la revue Lichen

Publié le par christine brunet /aloys

Viktoria Laurent-Skrabalova publiée dans la revue Lichen
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EXTRAIT D'UN JOURNAL INTIME RETROUVÉ AU FOND D'UN GRENIER, un texte signé Louis Delville

Publié le par christine brunet /aloys

 

EXTRAIT D'UN JOURNAL INTIME RETROUVÉ AU FOND D'UN GRENIER

 

Samedi, le 18 mai 1861

 

Il est près de six heures et je suis réveillée. J'écris ces quelques lignes à la hâte. Aujourd'hui est un grand jour, celui de mon mariage.

Charles m'a choisie parmi toutes les jeunes filles de bonne famille que ses Parents ont voulu qu'il rencontre avant de faire son choix.

Oh, béni soit le jour où je l'ai vu, jeune officier fringant dans ce bel uniforme. Il semblait savoir que tous les regards étaient tournés vers lui et pourtant il m'a longuement fixée en s'avançant vers Mère à qui il a demandé l'autorisation de m'inviter à valser.

Et nous avons valsé, valsé, j'en suis encore étourdie… À minuit, comme les jeunes filles sages, j'ai obéi à Mère qui voulait quitter la salle de bal. Nous sommes reparties dans le fiacre que Père avait envoyé nous chercher.

Cher journal, voilà plus de cinq ans que j'attends ce jour et j'ai peur ! Peur de le décevoir, peur que Charles ne me trouve pas digne de lui, peur aussi de cette nuit de noces dont Mère m'a parlé à demi-mots et en rougissant !

 

J'aime Charles plus que tout et bientôt, je serai sienne.

 

Ceci est la dernière page de ce journal intime. Plus rien n'est écrit après ces quelques lignes…

 

Louis Delville

Publié dans Nouvelle

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Micheline Boland nous propose une nouvelle inédite "Création du monde"

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

CRÉATION DU MONDE

 

Au commencement, il n'y avait que l'obscurité. Dans ce noir absolu se déplaçait un œuf. L'œuf attendait son heure pour éclore et révéler les trésors de ce néant apparent.

 

Un jour, il y eut un son, un son tellement aigu que la coquille se brisa révélant un immense soleil intérieur. Des flots s'échappèrent presque aussitôt libérant un homme qui s'encourut à la découverte de l'immensité.

 

Au commencement, il y avait un astre puissant, à la clarté tellement forte que le caché devint apparent.

 

Du ciel bleu zébré de langues de brumes et de nuages gris, une voix libéra un message à l'attention de l'homme : "Va, conquiers avec sagesse les beautés offertes par la nature, apprends de tes échecs…" Mais l'homme courait. Il n'avait que faire des paroles d'un créateur demeuré trop longtemps silencieux. L'homme s'enfuyait. Il craignait que du soleil descendent des rayons capables de le capturer. Il jouissait de sa liberté première.

 

Au commencement, il y avait un homme, un homme solitaire déterminé à explorer. La voix reprit : "Réfléchis, prends ton temps, goûte au spectacle. Sens, profite." Mais l'homme n'avait que faire de mots.

 

Alors la voix s'écria : "Retourne-toi. Tu n'es pas seul."

 

L'homme continuait de détaler lorsqu'il s'aperçut que sa bouche était sèche. C'était une sensation désagréable comme un feu qui l'empêchait de respirer. Il eut alors le réflexe de faire quelques pas vers l'étendue d'eau et vit son reflet. L'homme se trouva beau. Sur le miroir des vagues, il s'estima plus beau et plus puissant que cet arrogant soleil qui lui parlait.

 

La soif s'imposa de nouveau à lui. Il se pencha, prit une gorgée d'eau entre ses paumes, il but et découvrit qu'il était nu et triste. Un murmure le tira de son étrange sentiment. "Prends-moi la main", disait le murmure. L'homme aperçut la main tendue et la saisit. Une femme sortit du calme de l'eau.

 

Dans la mémoire de l'homme, au commencement, il y eut cette rencontre. Bien vite, l'homme oublia tout ce qui l'avait précédée.

 

Micheline Boland

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"Apprentis sages" de Magali Kaczmarczyk dans Le Bibliothécaire

Publié le par christine brunet /aloys

"Apprentis sages" de Magali Kaczmarczyk dans Le Bibliothécaire
"Apprentis sages" de Magali Kaczmarczyk dans Le Bibliothécaire

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Jean-Claude Texier joue Maupassant pour un interview imaginaire

Publié le par christine brunet /aloys

https://youtu.be/_LlaluQhGXA

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Geneviève Dehareng nous présente son ouvrage "Au nom de l'Amour, avec Margaux

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

 

 

Née en 1964, Geneviève Dehareng habite à Ciergnon en Belgique. Assistante de laboratoire, elle travaille en milieu hospitalier. Elle a toujours aimé écrire que ce soit pour d’autres personnes, ou pour elle. Pendant plusieurs années, elle a fait partie d’un groupe de « rédacteurs bénévoles » au sein de la clinique où elle travaille, et a rédigé des articles pour la revue trimestrielle distribuée à tous les membres du personnel, aux médecins traitants et aux abonnés. Jamais, elle n’aurait pensé éditer ce recueil qui est son chemin parcouru depuis le premier « flash » envoyée par sa fille Margaux décédée en 1999, à l’âge de 5 mois. Son livre est le récit des signes qu’elle reçoit, agrémenté de réflexions personnelles.

Geneviève emprunte, malgré elle, le chemin de l’invisible et se trouve de plus en plus intuitive et sensible. Pour elle n’a d’importance que la personne humaine, ses joies, ses souffrances… Le reste ne représente plus grand-chose à ses yeux. Elle est passionnée par la relation avec autrui, les soins palliatifs, la spiritualité, l’écriture, la lecture, la cuisine, la céramique, les plantes, la forêt, la nature, l’aromathérapie.

 

Résumé

 

Le récit de Geneviève Dehareng, ponctué de réflexions personnelles, bouleverse notre vision rationnelle. Pour elle, c’est certain, l’invisible rejoint le visible ! Le chemin singulier qui s’offre à elle l’emmène vers des questionnements toujours nouveaux sur le sens de la vie et de la mort. Vers plus de sagesse…

« Au nom de l’Amour, avec Margaux », son premier livre, est un recueil des signes envoyés par sa fille Margaux décédée en 1999, à l’âge de 5 mois.

 

Extrait du livre

 

Mai 2016

 

Tôt le matin entre 5h et 6h, je transcris mes écritures à l’ordinateur. Concentrée sur mon ouvrage, je savoure la quiétude de l’instant. Quand tout à coup apparaît sur l’écran une image fugace et furtive remplissant la totalité de l’écran avec, comme message, « Si vous voulez changer d’image… cliquez ici. »  Même si c’est très joli, je n’y prête guère attention. L’image reste quelques secondes devant mon regard avant de disparaître. Je retrouve mon texte à l’endroit laissé et continue à œuvrer. Ce n’est que quelques jours plus tard que je comprends ! Cette image si forte, tellement symbolique, si belle ornera la couverture de mon livre ! Eh oui, comment n’ai-je pas compris plus vite ? Oui, cette image représente un sublime coucher de soleil, dans les tons orangés, au bord de la mer avec une silhouette fine, élancée aux longs cheveux… vue de dos !  « Mais oui, c’est toi, Margaux ! » Tu as dix-sept ans en nos cœurs… Quelle invraisemblable similitude entre cette image et le « flash » de 2006. Nous ne sommes que dix ans plus tard !

Publié dans Présentations

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Nouvelles parutions...

Publié le par christine brunet /aloys

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Le nouveau roman de Philippe Couillaud est paru ! "L'envers du voyage"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

Après avoir longtemps vécu à Bordeaux, Philippe Couillaud vit désormais en Haute-Loire.

Travailleur social à la retraite, son écriture mêle la mémoire intime à celle de la grande Histoire. Ses deux premiers romans, « Une pluie grise et fine » et « Léonard ou les odonymes du cancer » mettent en scène des personnages enclins à vivre leurs passions dans le tourbillon de l’Histoire.

A l’affût des passions humaines semblables à celles qui animent les personnages de son troisième roman, l’auteur est attentif aux mouvements sociaux actuels.

Soucieux du devenir de l’humanité, son écriture plonge dans les mémoires individuelles et collectives afin de mieux comprendre les agissements et les errements de l’être humain.

Résumé

Passionné de sport automobile, le personnage principal décide d’effectuer un voyage au volant de sa voiture.

Il se rend dans un lieu chargé d’Histoire qui le confronte à l’univers concentrationnaire.

Une femme avec laquelle il entretient une relation intime particulière, l’accompagne.

Ce voyage, au cours duquel la nature expose sa beauté implacable et sa majestueuse indifférence, engage le narrateur dans une visite vertigineuse de son propre passé et de l’histoire collective.

          Au fil des pages, le voyage alterne les décors oniriques avec les faits historiques que viennent troubler une relation érotique et la passion du sport automobile.

Le nouveau roman de Philippe Couillaud est paru ! "L'envers du voyage"

Publié dans Présentations

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"C’était un jeudi soir…" une poésie extraite de "Spirales urbaines", un recueil signé Carine-Laure DESGUIN

Publié le par christine brunet /aloys

 

C’était un jeudi soir…

 

 

Je me souviens très bien c'était un jeudi soir

A la tv le film ne me plaisait pas trop

Je lisais je rêvais toute seule dans le noir

Je me disais princesse je vous voyais héros

 

Le GSM sonna c'était un sms

De vous et me voilà surprise

Vous citiez mon prénom je compris la détresse

Et vous sonnai de suite que ce silence se brise

 

Vous étiez tracassé pour les jours à venir

Je comprenais fort bien ce que vous me disiez

J'écoutais votre voix ce ton grave ces soupirs

Ces petits mots d'émoi que vous me réclamiez

 

Ce que je n'oublie pas et n'oublierai jamais

Ce sont les derniers mots que nous nous sommes dits

L'un et l'autre comme deux étourdis

Ne voulions être le premier à vouloir raccrocher

 

Le silence s'installa entre nos longs désirs

De se parler encore sans jamais trop se dire ...

Publié dans Poésie

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