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Carine-Laure Desguin nous présente sa pièce de théâtre "Le Transfert"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie :

 

C.-L. Desguin est née le 07 février 1963 à Binche. Elle aime sourire aux étoiles et dire bonjour aux gens qu'elle croise. Elle a commis pas mal de choses en littérature et dans d’autres espaces aussi. Aux Éditions Chloé des Lys, plusieurs publications, un roman, des recueils de poésies, un conte surréaliste. Aux Éditions Le Coudrier, un recueil de poésies, Des lames et des lumières. C.-L. Desguin a publié pas mal de textes dans des collectifs, entre autres elle a frappé très fort aux Éditions Jacques Flament. Cette intrépide a aussi enregistré un slam et Ernest Hembersin a mis en musique plusieurs de ses textes. Le Box Théâtre de Mons a lu sur scène deux de ses pièces, Rue Baraka et Le Transfert. Dans son palmarès, notons quelques Prix et entre autres le Prix Pierre Nothomb 2014 pour le texte Hélène, Hélène, Hélène. 

C.-L. Desguin est collaboratrice pour le Salon du Livre de Charleroi (Alchimie du Livre) depuis 2011 et réalisa pour www.actu-tv.net de nombreuses interviews. Ses textes poétiques (ou pas) se lisent dans des revues littéraires comme Lichen, Le Capital des Mots, Le Spantole, Aura, Le tréponème Bleu Pâle, Infusion, Les Petits Papiers de Chloé, etc. 

C.-L. Desguin est membre de l'Association des Écrivains Belges, de l’Association Royale des Écrivains et Artistes de Wallonie, des Artistes de Thudinie, de l’Association des auteurs des Hauts-de-France et du Cercle Littéraire Hainuyer Clair de Luth.   

Ses dernières publications sont :

— À chaos, chaos et demi, poésies, Éditions La p’tite Hélène, 2018

— Le Transfert, théâtre, Éditions Chloé des Lys, 2019

— Putain de Pays Noir, Éditions Lamiroy, collection opuscules, 2019

 

 

Résumé :

 

 

Dans une chambre d’hôpital, un dialogue absurde entre un clown et un patient. Celui-ci se demande pourquoi il est encore hospitalisé puisqu’en apparence, il ne souffre de rien.

Interviennent ensuite une infirmière et un médecin qui annoncent au patient, sous l’écoute attentive d’un Comité Central, qu’étant donné que son dossier s’est égaré dans la poubelle virtuelle du système informatique, il n’est plus un patient mais bien un non-patient, qu’il n’existe plus, et que dès lors, il doit disparaître.

Dans des séquences kafkaïennes, C.-L. Desguin nous plonge dans les affres pleines de perversité du quotidien de l’univers hospitalier et de l’absurdité d’une administration informatisée et ici caricaturée jusqu’à l’extrême, au détriment de l’Humain.  

 

Extrait :

 

L’infirmière  Les couloirs deviennent trop étroits. Ce procédé est la seule solution. Et puis, nous devons vivre avec notre temps et un hôpital se doit d’être à la mode ! On suit le mouvement ou pas ! Soyons progressistes !

 

Le docteur  Un de plus !

 

L’infirmière (toujours sur un ton froid et d’une voix blanche) Un de plus, oui, docteur. 

 

Le docteur  Incroyable !

 

L’infirmière  C’est la réalité, docteur. 

 

Le docteur (réfléchissant et articulant le mot)   La REALITE ! Et dans cette réalité, un patient n’existe pas ! Est-ce donc possible de ne pas exister dans une réalité ? Eh bien oui, ici, c’est possible !

 

L’infirmière (d’une voix appuyée, sûre d’elle) Oui, c’est la réalité, docteur, ce patient n’existe pas, il ne rit pas lorsqu’il voit un clown et il veut jouer à un jeu qu’il considère comme une punition. Tout ceci nous fut encore confirmé voici quelques minutes à peine. Je vous le répète, ce patient n’existe pas. C’est la réalité, docteur.

 

Le docteur  Et dans cette réalité, il y aura bientôt plus de patients qui n’existent pas que de patients qui existent. Un comble ! Quelle réalité ! Quel échec pour la médecine ! Quel échec pour le monde politique ! Quel échec pour la nation ! Des patients qui n’existent pas !

 

 

Publié dans Présentations

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"La Madone de Lamerey" présenté par son auteur Marcel DesHauts

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

Né il y a à peine plus de soixante, j’enseignais le droit et la gestion à des sections de techniciens supérieurs depuis quelques décennies à Epinal, dans les Vosges, montagne dont j’ai tiré mon nom d’auteur (DesHauts). J’ai mis toute la fantaisie de mon enseignement, notamment de droit fiscal, dans mon premier roman🙃 – Une Poule sur un Mur, Chloé des Lys Editions -, qui se déroule principalement dans le département, par pur chauvinisme. J’ai mis mon amour du cinéma dans le second – La Madone de Lamerey, Chloé des Lys Editions, qui tire son titre d’un petit village vosgien et j’écris actuellement le troisième 

Le reste à savoir est ici : http://www.bandbsa.be/contes/interview/deshauts-interview.htm (une petite interview), là : deshauts.simplesite.com   (mon blog) et là : facebook.com/DesHauts

 

Résumé

 

Quand la famille Mougel se rendit au chevet d’Edwina, la grand-mère paternelle du clan des propriétaires des glaces Mougelatti, elle était loin d’imaginer que tout ceci la mènerait à inspirer la première telenovela vosgienne, ou plutôt, comme l’a si bien dit JL Gaudard, la première televosgela !

Hommage au cinéma sous toutes ses formes, du soap au film d’auteur, La Madone de Lamerey, entre Italie, Suisse et Vosges, permet au lecteur de comprendre enfin la genèse du succès international du premier film de Laura Mougel : La Tour de Pise Droite !

 

Extrait

 

Avec ses cheveux tirés en chignon, son tailleur de marque et sa démarche, certes chaloupée, mais un rien militaire, il était difficile d’imaginer que Christelle avait été, dans sa jeunesse, une authentique rebelle. Du haut de son mètre cinquante-cinq, elle avait été la groupie d’une bande de motards alors qu’elle finissait sa puberté qu’elle avait commencée en tirant sur des joints dans les toilettes du collège. Elle en avait conservé un aigle tatoué le long de la colonne vertébrale ; c’est à cause de lui qu’elle ne s’aventurait jamais dos nu dans les soirées où le gratin spinalien cultivait l’entre-soi. Sa rencontre avec Robert avait tout changé ; il l’avait séduite avec sa timidité, ses deux mains gauches, ses fleurs à répétition, mais aussi sa Maserati Ghibli et son compte en banque. Ils y seraient encore si elle avait attendu qu’il se déclare. Aussi ce fut elle qui fit le premier pas :

  • Tu ne me laisses pas de glace, lui dit-elle dans une délicieuse confusion entre « rester de glace » et « laisser de marbre ».

Il fondit en entendant sa confession et s’aventura dans un premier baiser. Elle lui goba la langue : elle n’avait pas été la groupie d’une bande de motards pour rien. 

Publié dans Présentations

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Véronique Missiaen nous présente "Land's End"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Véronique Missiaen, Land’s End



 

Bio : Professeur d’anglais, puis professeur documentaliste en collège, Véronique Missiaen a beaucoup de passions qui l’animent depuis longtemps : théâtre, spiritualité, développement personnel, etc.  Depuis toujours en quête de sens, l’écriture a été une passion dès l’adolescence. Ce livre est son premier roman. 


 

Synopsis : Photographe professionnelle reconnue, Julie tente depuis des années de se réaliser dans tous les domaines de sa vie, malgré un traumatisme d’enfance qui la hante. Elle décide de tout quitter du jour au lendemain pour partir s’installer dans un endroit des plus reculés d’Angleterre : Land’s End. Cette aventure lui réservera bien des surprises...

 Une histoire de “burn-out”, de changement de vie radical, sur fond de spiritualité, de questionnement personnel, de voyage, de nature.


 

Extrait :

 

Je n’ai rien à donner aux gens, pas de connaissances ou de dons particuliers qu’ils n’ont déjà en eux. Et j’espère qu’à leur tour ils donneront à d’autres. C’est un peu comme une chaîne. On reçoit de l’énergie d’un canal et on la transmet ailleurs. Rien ne nous appartient : les dons, les connaissances, la beauté, la jeunesse, l’argent, la sagesse. Tout nous est prêté pour être partagé. C’est comme l’énergie. La vie doit circuler pour être vivante.

Publié dans Présentations

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Le blog interligne d' Armelle BARGUILLET HAUTELOIRE a chroniqué "Toffee", le nouvel ouvrage d'Edmée de Xhavée

Publié le par christine brunet /aloys

http://interligne.over-blog.com/2019/09/toffee-suivi-de-la-preferida-d-edmee-de-xhavee.html?fbclid=IwAR2J66HVef5C7gF__Wq6yFQmPhrhwpPpPEYQBVX6H3CV6ilMgrT_I7GJUU4

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Edmée de Xhavée est une fine mouche qui  connait mieux que personne le cœur des femmes, les intrigues de famille, le mal-être sentimental et ces vies qui se diluent peu à peu dans un ennui confortable. Edmée sait raconter le quotidien d’une plume suffisamment pimentée pour en relever le goût et épicer les deux récits qui composent son dernier ouvrage,  Toffee et La preferida publiés aux éditions Chloé des Lys. Ces romans sont très différents l’un de l’autre bien qu’ils nous décrivent le destin de deux  femmes qui ne reculent devant rien pour assouvir leurs pulsions et écrire leur vie selon leur désir, à contre temps de ce qui compose l’ordinaire de leur entourage. L’une est une amoureuse enjouée qui a envie de monter en grade, l’autre une manipulatrice sans état d’âme qui, année après année, parviendra à vider le coffre-fort de sa belle-famille à son seul profit.  

 

J’avoue un petit faible pour le premier récit, celui d’une Lolita charmante et délurée qui proposera avec audace un dernier frisson de vie à un veuf qui ne survivra qu’une année à la disparition de son grand amour. C’est une jolie histoire où le décor est bien planté et où les générations emmêlent leurs doutes et leurs espérances et gravent dans leur mémoire un passé plein de rebondissements et de surprises :

 « Des cheveux blonds, qu’il a retrouvés dans une petite pochette de maroquinerie verte. Pas d’indication mais il se souvient avoir été écoeuré, oui, écoeuré en la trouvant. Pourquoi, il n’en a plus aucune idée. Il ne sait d’ailleurs pas s’il l’a toujours, ni pourquoi il l’aurait gardée. Ou jetée. Maman avait les cheveux d’un très beau brun. Mais à sa mort ils étaient si ternes et rares qu’il ne pense pas qu’on a voulu se souvenir d’elle ainsi … il ne sait plus … Il aimerait que cette mèche blonde cesse de lui revenir en tête, alors qu’à la fin de sa vie il n’a que faire des détails inutiles et encore moins des désagréables. »
 


Le second récit est plus féroce, conduit d'une plume que l’auteure a trempée dans le vitriol tant le personnage principal, une certaine Olympe, est antipathique, sa vie se passant à détruire celle des autres avec l’aide de son faible mari Marc, et, ainsi, à ruiner sa belle-famille, principalement sa belle-mère  Régiman qu’elle laissera mourir sur la paille, lui ayant retiré, au fil du temps, ses meubles, ses bijoux, ses biens les plus personnels :

«  J’avais le souffle coupé, saoulée d’horreur devant leur plan déjà conçu et minutieusement mis au point depuis longtemps, c’était clair à présent, car leurs réponses ne connaissaient pas une seule hésitation ou réflexion partagée. Combien de soirées avaient-ils passées à régler tous les détails de nos vies pour les démonter ? »

 

C’est ainsi qu’Olympe consacrera son énergie à briser une famille par une guerre d’usure sournoise, conduite de main de maître par cette épouse perfide, qui n'aura de cesse d'effacer graduellement les vestiges du soir. Un livre qui invite à la réflexion sur les motivations secrètes de l'être et du paraître. Edmée sait faire cela avec assez de persuasion et de subtilité pour être convaincante. "Famille, je vous hais", ne serait-ce pas Olympe qui l'a prononcé ?

 

Armelle BARGUILLET HAUTELOIRE

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"Siège", le roman de Younes El Berdaoui chroniqué dans le blog "Les lectures de Maryline"

Publié le par christine brunet /aloys

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/siege-a174848990?fbclid=IwAR0N31b8Ud4OUlqt_Vmh7mOcuFxbJcjcAgEg9AwhDuNDz9pyUbFQs3F8Ho4

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Date de parution : 16/05/2019
 

Format : grand

Nombre de pages : 88

Prix : 17.10 €

 Résumé de l'éditeur :

L’intrigue se déroule à rue Vanderkindere, Bruxelles. M.Y. se réveille un lundi matin et décide de rester enfermé dans sa chambre à regarder la télé. Cela ne plait guère à son entourage.
Un dialogue de sourds s’ensuit. Les voisins s’emportent. La tension s’accroît. Des angoisses, des divagations, des malentendus s’alternent d’un côté et de l’autre dans une ambiance kafkaïenne teintée d’humour. Sous ce siège, la révolte de l’individualité échoue lentement mais sûrement.

 

 

Mon avis :

Le synopsis m'a interpellé par son intrigue mystérieuse. J'ai donc ouvert ce roman avec une grande envie. Un homme dont on ne sait pas grand chose finalement décide, un lundi matin, de ne pas se lever et de rester la journée au lit. Mais très vite, la concierge, la femme de ménage, la voisine et même son patron s'impatientent de ne pas avoir de réponse de sa part. Et pourtant, ils savent que tout va bien puisqu'ils l'entendent murmurer et les insulter derrière la porte! Tout le monde est sous tension, pendant que lui... il reste tranquillement dans son lit à regarder l'araignée dans le coin...
 

C'est une sorte de huit clos assez terrifiant, le lecteur ne sait que penser de cet homme qui décide du jour au lendemain de ne plus se lever mais surtout, de faire comme si il n'entendait personne. Est-il devenu fou? J'avoue avoir pensé à Kafka en lisant ce texte, la façon de traduire des émotions et le texte en lui-même m'a beaucoup fait penser à "La métamorphose" de l'auteur.

Un court roman assez singulier, un texte hors norme mais qui m'a beaucoup plu.

Publié dans avis de blogs

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Viktoria Laurent-Skrabalova publiée dans la revue Lichen

Publié le par christine brunet /aloys

Viktoria Laurent-Skrabalova publiée dans la revue Lichen
Viktoria Laurent-Skrabalova publiée dans la revue Lichen
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EXTRAIT D'UN JOURNAL INTIME RETROUVÉ AU FOND D'UN GRENIER, un texte signé Louis Delville

Publié le par christine brunet /aloys

 

EXTRAIT D'UN JOURNAL INTIME RETROUVÉ AU FOND D'UN GRENIER

 

Samedi, le 18 mai 1861

 

Il est près de six heures et je suis réveillée. J'écris ces quelques lignes à la hâte. Aujourd'hui est un grand jour, celui de mon mariage.

Charles m'a choisie parmi toutes les jeunes filles de bonne famille que ses Parents ont voulu qu'il rencontre avant de faire son choix.

Oh, béni soit le jour où je l'ai vu, jeune officier fringant dans ce bel uniforme. Il semblait savoir que tous les regards étaient tournés vers lui et pourtant il m'a longuement fixée en s'avançant vers Mère à qui il a demandé l'autorisation de m'inviter à valser.

Et nous avons valsé, valsé, j'en suis encore étourdie… À minuit, comme les jeunes filles sages, j'ai obéi à Mère qui voulait quitter la salle de bal. Nous sommes reparties dans le fiacre que Père avait envoyé nous chercher.

Cher journal, voilà plus de cinq ans que j'attends ce jour et j'ai peur ! Peur de le décevoir, peur que Charles ne me trouve pas digne de lui, peur aussi de cette nuit de noces dont Mère m'a parlé à demi-mots et en rougissant !

 

J'aime Charles plus que tout et bientôt, je serai sienne.

 

Ceci est la dernière page de ce journal intime. Plus rien n'est écrit après ces quelques lignes…

 

Louis Delville

Publié dans Nouvelle

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Micheline Boland nous propose une nouvelle inédite "Création du monde"

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

CRÉATION DU MONDE

 

Au commencement, il n'y avait que l'obscurité. Dans ce noir absolu se déplaçait un œuf. L'œuf attendait son heure pour éclore et révéler les trésors de ce néant apparent.

 

Un jour, il y eut un son, un son tellement aigu que la coquille se brisa révélant un immense soleil intérieur. Des flots s'échappèrent presque aussitôt libérant un homme qui s'encourut à la découverte de l'immensité.

 

Au commencement, il y avait un astre puissant, à la clarté tellement forte que le caché devint apparent.

 

Du ciel bleu zébré de langues de brumes et de nuages gris, une voix libéra un message à l'attention de l'homme : "Va, conquiers avec sagesse les beautés offertes par la nature, apprends de tes échecs…" Mais l'homme courait. Il n'avait que faire des paroles d'un créateur demeuré trop longtemps silencieux. L'homme s'enfuyait. Il craignait que du soleil descendent des rayons capables de le capturer. Il jouissait de sa liberté première.

 

Au commencement, il y avait un homme, un homme solitaire déterminé à explorer. La voix reprit : "Réfléchis, prends ton temps, goûte au spectacle. Sens, profite." Mais l'homme n'avait que faire de mots.

 

Alors la voix s'écria : "Retourne-toi. Tu n'es pas seul."

 

L'homme continuait de détaler lorsqu'il s'aperçut que sa bouche était sèche. C'était une sensation désagréable comme un feu qui l'empêchait de respirer. Il eut alors le réflexe de faire quelques pas vers l'étendue d'eau et vit son reflet. L'homme se trouva beau. Sur le miroir des vagues, il s'estima plus beau et plus puissant que cet arrogant soleil qui lui parlait.

 

La soif s'imposa de nouveau à lui. Il se pencha, prit une gorgée d'eau entre ses paumes, il but et découvrit qu'il était nu et triste. Un murmure le tira de son étrange sentiment. "Prends-moi la main", disait le murmure. L'homme aperçut la main tendue et la saisit. Une femme sortit du calme de l'eau.

 

Dans la mémoire de l'homme, au commencement, il y eut cette rencontre. Bien vite, l'homme oublia tout ce qui l'avait précédée.

 

Micheline Boland

Publié dans Nouvelle

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"Apprentis sages" de Magali Kaczmarczyk dans Le Bibliothécaire

Publié le par christine brunet /aloys

"Apprentis sages" de Magali Kaczmarczyk dans Le Bibliothécaire
"Apprentis sages" de Magali Kaczmarczyk dans Le Bibliothécaire

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Jean-Claude Texier joue Maupassant pour un interview imaginaire

Publié le par christine brunet /aloys

https://youtu.be/_LlaluQhGXA

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