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Nouveau jeu... Père Noël n'aime pas les répétitions

Publié le par christine brunet /aloys

http://4.bp.blogspot.com/_6tXHSzFnvQU/TPdQwMDWzaI/AAAAAAAAARs/MKE2zu0BuuA/S220/photo%2Bportrait%2Blouis.jpg

 

 

 

 

PÈRE NOËL N'AIME PAS LES RÉPÉTITIONS

 

C'était la veille de Noël et Josette se réjouissait déjà de déguster le merveilleux repas de Noël que concoctait sa grand-mère.

 

Tous les ans, dès le 23 décembre, la vieille dame se rendait chez son volailler pour y choisir une dinde bien dodue. Elle achetait aussi de la purée de marrons, des airelles, des pommes reinette, du foie gras et tout ce qu'il fallait pour que ce soit vraiment la fête.

 

Mamy avait l'art de creuser les pommes pour présenter les petites baies rouges nappées d'une gelée de groseille… Un petit goût sûr et sucré à la fois… Josette adorait cette préparation délicieuse. Elle n'en mangeait qu'une fois l'an mais toujours avec le même bonheur. Noël n'aurait pas été Noël sans ce repas de rêve chez Mamy.

 

Il faut dire que la table était toujours décorée avec goût. Des petits lutins étaient posés partout sur la magnifique nappe blanche, les rennes du Père Noël semblaient courir derrière eux en tirant le traîneau rempli de minuscules paquets. Des jolies étoiles colorées étaient disposées çà et là autour des magnifiques assiettes de porcelaine et des verres en cristal étincelants. Chaque année, il y avait de nouveaux sujets d'émerveillement pour Josette.

 

Josette et ses parents ne fêtaient pas le réveillon car ils assistaient à la messe qui commençait à vingt heureshttp://2.bp.blogspot.com/_6tXHSzFnvQU/TOKnS3V8m0I/AAAAAAAAARI/CxrST2nRI7E/s320/Couverture+Louis+derni%25C3%25A8re+version+copie.jpg dans la petite église de village. Traditionnellement, toute la famille s'y rendait à pied…

 

Cette année là, l'hiver avait été précoce et la neige recouvrait le chemin qui menait vers l'église.

 

"Qu'importe, nous partirons plus tôt pour ne pas manquer les chants qui ponctuent l'office. D'ailleurs Monsieur le curé a demandé à ses fidèles de venir un peu à l'avance pour répéter…", avait décrété son papa.

 

"Répéter des chants connus, c'est nul cette idée !" avait répondu Josette mais sans susciter la moindre réaction de ses parents. On ferait son devoir, point final !

 

Vers dix neuf heures, sa mère l'avait emmitouflée dans son manteau de laine. C'était pratiquement le seul jour où Josette pouvait porter ce merveilleux et chaud manteau offert par sa marraine.

 

Josette se sentait pareille à une belle dame du temps jadis. Elle avait chaussé ses plus belles bottes et mis un bonnet de laine rouge. De quoi affronter les frimas de la saison et les gros flocons qui tombaient. On aurait dit des millions d'étoiles qui scintillaient dans la nuit glaciale.

 

Josette chercha bien à retarder l'heure du départ. Elle espérait échapper aux répétitions dirigées par Mademoiselle Lebas, chef de chorale et accessoirement sacristine. En vain. Papa et Maman sont sortis et Josette a suivi !

 

Quand ils sont arrivés à proximité de l'église, Josette et ses parents ont entendu les chants : on répétait déjà ! Mais quand son père a voulu ouvrir la porte, la vieille clenche n'a pas daigné tourner. Papa a insisté en poussant de toutes ses forces, en vain. Puis, il a tambouriné. Sans résultat. À l'intérieur, les chants continuaient de plus belle et empêchaient probablement les fidèles d'entendre que quelqu'un voulait entrer ! Les minutes passaient sans que personne ne viennent ouvrir cette satanée porte !

 

À vingt heures précises, comme par miracle, la clenche s'est débloquée et Josette a cru entendre un petit tintement de clochette au moment où son papa a poussé la lourde porte en chêne. Josette est entrée en suivant ses parents et tout le monde a pu admirer son beau manteau. Elle s'est assise au premier rang à côté de ses condisciples et a entonné "Les anges dans nos campagnes" avec entrain pendant que le curé s'avançait vers la crèche pour y déposer l'enfant de plâtre.

 

Sans savoir pourquoi, Josette avait échappé aux fastidieuses répétitions qu'elle n'aimait pas du tout. Elle considéra la chose comme un petit miracle de Noël.

 

Au retour, comme chaque année, on a mangé du cougnou et bu une bonne tasse de chocolat chaud. De quoi bien dormir pour aller fêter Noël le lendemain midi.

 

Le 25 décembre au matin, Josette s'est éveillée et a regardé par la fenêtre. Le temps était superbe et une neige immaculée tombée pendant la nuit recouvrait le paysage.

 

Le voyage vers chez Mamy s'est déroulé sans encombre et dès son arrivée, Josette a reçu un beau livre d'images et une pièce d'argent toute brillante.

 

La table de Mamy était superbe et Josette sagement assise sur sa chaise pouvait à loisir contempler les petits sujets qui ornaient la nappe blanche. Son attention fut attirée par le traîneau tiré par les rennes. Elle avança la main et le toucha. À ce moment précis, elle entendit un petit tintement identique à celui de la veille devant l'église. Il lui sembla même que Père Noël lui avait fait un petit signe de la main…

 

 

 

LOUIS DELVILLE

http://louis-quenpensez-vous.blogspot.com/

Publié dans Nouvelle

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Marcelle Pâques se présente avec une poésie... et toujours le journal de bord... Hugues Draye...

Publié le par christine brunet /aloys

http://profile.ak.fbcdn.net/hprofile-ak-snc4/hs458.snc4/50099_1247511617_40093_q.jpg
 Les chapeaux de Lola

  
Lola crée des chapeaux
Aux couleurs flamboyantes
Poétiques et rigolos
Pour des femmes battantes
  
Ils s'en vont par les chemins
Déridant l'hiver bougon
Chahutant l'esprit chagrin
Des passants qui tournent en rond
  
Le plus beau est pour Bertille
Son petit amour, sa fille
Le bonheur comme un chaton
Ronronne dans la maison


Marcelle PÂQUES


*****************************JOURNAL DE BORD...************************JOURNAL DE BORD...**************

 

H.draye

Journal de bord, jeudi 2 décembre 2010

 
Une heure du matin.
 
La table, sur laquelle je m'applique à écrire, bouge.
 
Je suis allé jouer à la rame de métro "Montgomery", là où j'ai mon emplac'ment.
Les courants d'air, à cet endroit, étaient (heureus'ment) limités.
 
J'avais mis des gants, même si ce n'est pas dans mes habitudes.
 
 Je m'étais dit : si le froid, quand je joue, engourdit mes doigts, je peux toujours tenter le tout pour tout : mettre mes mains deux ou trois minutes en poche, ça me laisse le temps de chanter une chanson "a capella" ou de dire un texte parlé (c'est crédible aussi quand on chante en rue).
 
Dans la rame de métro "Montgomery" ...
 
La même affiche réside sur le mur (jaune) depuis au moins un an.
 
Tiens ! Parmi ceux que j'ai croisé, durant les quatre heures où j'ai joué ...
 
Un jeune gars, qui vient de Chiny, qui étudie près du Botanique (le droit ? merde : j'ai oublié), vêtu de rouge, qui s'est arrêté en me demandant "Je peux rester un peu près de vous ?", qui joue du piano, et qui, durant le temps que je chantais mes morceaux, se plantait à ma gauche, passait ensuite juste devant moi, se plantait ensuite à ma droite, repassait juste devant moi ...
 
Une dame turque, très élégante, petite de taille, le sourire plus frais que nature, je la croise très très souvent à "Montgomery", des bottes grises avec des rubans noirs, et qui porte un joli prénom (pas très courant et qui ressemble à "Chemlen") ...
 
Un  nouvel agent de la STIB (Société Transports I... de Bruxelles) qui a demandé de voir mon autorisation de jouer à cet endroit.


***************

 

H.draye

journal de bord, vendredi 10 décembre 2010
 
Journée Internationale des Droits de l'Homme.
 
Ca tire du côté de l'oreille droite. Depuis hier. Si ça ne s'améliore pas d'ici lundi, je vais voir un médecin et je me mets malade.
 
Ce soir, enfin, la soirée au Cercle Diogène. Aude et moi, avons quand même répété hier. Et on a conçu notre programme. Ca roule quand même.
 
Vers Bruxelles, j'entends, quelques ralentiss'ments venant de Liège . Ah !
 
Je tâch'rai, pour la soirée (de ce soir), de changer ma carte-mémoire dans mon appareil photo. Dans le cas plausible où je trouv'rai quelqu'un, dans le public, prêt à photographier ou à filmer, y aura, ainsi, suffisamment d'espace.
 
Ca va, grosso modo, le choix des morceaux, l'ordre dans lequel on les présente ... est bouclé.
 
"Il faudra qu'on se parle !", m'a dit ma chérie, au GSM. On se voit sam'di.
 
J'ai du semer un gars, hier, dans un bistro où je m'étais attardé.
Les discussions de comptoir, c'est parfois destructeur.
Surtout quand on s'attarde.
Parfois, on sait, on sent tout de suite à qui on a affaire. Parfois, c'est plus vicieux.
Et il n'est pas toujours facile ... de décider de partir, quand on pige ... que ça sent l'roussi.
 
Une belle chanson pase à la radio.
 
Et si ma chérie me faisait la surprise, ce soir, de passer à mon spectacle !
 
On peut (je dirais même : on doit) toujours rêver, envers et contre tout.

***************ATTENTION !!!!!!***********
point d'interrogationDemain sur Aloys, notre dernier jeu de l'année... Qui va trouver l'auteur de la nouvelle ?

************************* AVIS **********

une soirée chanson,
doublée d'une assiette campagnarde,
ça vous dit ?
 
au CERCLE DIOGENE,
 vendredi 17 décembre prochain,
dès 20 heures
 
à cette occasion
 
 
 
AUDE VAN DIEST 
 HUGUES DRAYE
avec leurs chansons, leurs poèmes
(et parfois, des chansons et des poèmes ... d'autres)
 vous attendent, vous espèrent ...
  
CERCLE DIOGENE
avenue Eudore Pirmez, 36
B-1040 ETTERBEEK (Bxl)
  
pour l'assiette campagnarde :
ça se passe sur réservations au 0479 30 01 56
(contacter Anastasia)
PAF : 15 euros
  
PAF (pour le spectacle) : 5 euros
  
bien entendu, comme le spectacle et l'assiette campagnarde sont indépendants, on peut se contenter d'assister au spectacle ...
 
PAR AILLEURS ...
 
si, vous-mêmes, vous êtes chanteur, conteur, musicien ...
après les deux parties d'AUDE et d'HUGUES,
n'hésitez pas à prendre vos instruments
y aura p'têt, en troisième partie, un p'tit moment pour vous ...
 
renseignements/réservations : 0479 30 01 56

 
pour arriver sur place : avec le tram 81,
s'arrêter à la Place Saint-Antoine,
juste devant l'église,
poursuivre sur le trottoir de droite, direction "la Chasse"
 
CONTACT AUDE VAN DIEST : 0473 473 393
CONTACT HUGUES DRAYE : 0478 40 34 17


           

**************** RAPPEL POUR LES ETOURDIS ************************

 

bobclinLe programme de l'émission web-télé "Nos amis et les amis de nos amis" du dimanche 19 décembre à 20h00. L'invité du mois est Claude Semal, une enquête sur les concepteurs graphiques de couvertures de livres, l'auteur du mois Alain Magerotte, interviewé par Dominique Leruth, et un duo magique: le Commandant Danofsky et son pote en rock'n'blues Steve Rodgers.

 

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Jules Cybèle se présente

Publié le par aloys.over-blog.com

http://www.bandbsa.be/contes/cybelejules.jpgMa rencontre, vers 12 ans, avec l'heroic fantasy, dont notamment les livres dont vous êtes le héros, a immédiatement développé un rapport interactif et fantasmatique puissant entre moi et la littérature. Lire était jouer, écrire était rêver. J'ai grandi, avec le jeu, avec le rêve, avec ce besoin de vivre et de créer des mondes imaginaires. Loisirs qui ne m'ont jamais quitté.

Vers 15 ans, je découvre les grands poètes, Baudelaire surtout, et vers 18 ans, mes premiers amours et désillusions : sources inépuisables d'inspiration lyrique... et de tourments. C'est de cette tempête émotionnelle qu'est né "Le Jet", entamé il y a presque dix ans, en même temps que mon premier recueil de poèmes, hérauts d'une guerre intérieure.

Quelques années plus tard, le graduat en psychologie clinique offre une nouvelle couleur à mon inspiration, et pendant que germe le second, je décide de nommer mon premier recueil de poésie Deuil le Jour/Oeil la Nuit. Ayant seulement compris que toute ma littérature tourne autour du deuil, de la perte, du questionnement. Aujourd'hui, après m'être posé beaucoup de questions, j'en reviens à mes premiers amours : l'heroic fantasy.

Mais en attendant, le côté sombre de Jules Cybèle, bien qu'il se soit illuminé, est toujours en cours de publication !

 

Vous voulez une présentation succincte ? Jules Cybèle y a pensé !

 

Pseudonyme d'auteur : Jules Cybèle
Titre de l'œuvre : Le Jet
Édition : Chloé des Lys
Genre : fantastique/horreur/érotique
Type de récit : nouvelle (108 pages)

Ouvrages terminés qui n'ont pas encore trouvé de maison d'édition : Oeil le Jour/Deuil la Nuit (recueil de 62 poèmes) - Recueillements (recueil de 50 poèmes). Genre : lyrisme, symbolisme, érotique, horreur. Particularité : formes versifiées inventées.
Ouvrage disponible gratuitement sur Internet : "Effervescence au Palais Royal", aventure dont vous êtes le héros de 105§, sous le pseudonyme de Paragraphe 14. Téléchargeable surhttp://homepage.mac.com/siyanlis/Xhoromag.htm

Mon blog : http://jules-cybele.skynetblogs.be (où se trouve une présentation de l'œuvre et des extraits de poésie)

 

Un aperçu des écrits de Jules ?

 

Poème extrait du recueil Recueillements :

Nuée d’étaux

L’orchestre est avancé pour acculer mon aube,
Il hurle à contre vent les diables de l’opprobre
Et tourbillonne avide en un millier de robes.

Leurs tissus de poussière étouffent mes prières
Par l’écho prénatal où s’effrite leur gouffre
Au centre d’un tumulte entre murs gaufriers.

J’éternue au milieu d’un clair apothicaire,
Malade de toux voile aux vagues du cratère.
Le bruit m’a naufragé à l’odeur des tourbières.

C’est comme un air lyrique aux accords partagés
Qui se mesure au corps de l’être encouragé :
L’effort enamouré se prépare au carnage.

 

A présent, vous savez tout... ou presque !

 

A lire aussi... http://www.aloys.me/article-allade-d-un-soir-60434140.html

Publié dans Textes

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Laurent Dumortier : Le placard des illusions

Publié le par aloys.over-blog.com

http://static.skynetblogs.be/media/137057/87777917.2.JPG

 

Le placard des illusions

 

 

Hier encore tu t’inquiétais

Des 160 kilomètres heure

De la chandelle que je brûlais

Au nom du bonheur

 

Tu maudis cet amour

Tu maudis ces hiers

Tu regrettes ces adieux

Sur des airs mélodieux

 

Les mensonges

Les beaux songes

Tout n’était qu’éphémère

Du sucré qui vire à l’amer

 

Tu as rangé au placard

Des illusions un vertige

D’amour qui s’érige

En un grand écart

 

Tu maudis cet amour

Tu maudis ces hiers

Tu regrettes ces adieux

Sur des airs mélodieux

 

Aujourd’hui il ne demeure

Que des bruines de douleur,

Des larmes de silence

Vidées de sens…

 

 

Laurent DUMORTIER

gsl.skynetblogs.be

Publié dans Poésie

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François Delhaye : Astarté

Publié le par aloys.over-blog.com

 

 

 

Astarté

 

M'auras-tu délaissé pour rallier ton Baal ?

La foule penchait pour le roi de ton comté.

Par mes salmigondis j'ai déçu Astarté,

Qui dans l'obscurité reçu le coup fatal.

 

M'avais-tu délaissé pour un autre fanal ?

Au réveil je compris ton goût pour la clarté.

Le songe se mêlait à la réalité,

Et je pensai chercher ton monument tombal.

 

J'angoissai, la nuit noire élit les tons d'un pleur,

Mais les mines de sel sont à cent lieues des flots,

Sur lesquels mon bateau sans rame et sans rameur

 

Vogue. Ai-je le désir de joindre Serepta,

Le diamant au cœur et la larme aux falots ;

Connus-je la limite où ton feu s'arrêta ?

 

 

François Delhaye

Publié dans Poésie

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Patricia Lhommais se présente...

Publié le par aloys.over-blog.com

http://www.bandbsa.be/contes2/lhommaistete.jpgIl faut bien commencer par quelque chose, alors, voilà, juste pour la forme, histoire de me situer : je vis à Arras, dans le Pas-de-Calais et j'ai 36 ans. Deux naissances pour moi cette année puisque je suis maman d'un petit Raphaël depuis le 7 juillet. Et ce petit garçon a chamboulé ma vie. Et la deuxième, imminente, c'est bien entendu la publication de mon nouveau roman chez Chloé des Lys, Clara debout dans un paysage. C'est un peu un deuxième accouchement.


Comment me définir...? Je suis une férue de cinéma. Mes derniers coups de cœur : L'arnacoeur avec Vanessa Paradis et Romain Duris pour la part de rêve que nous offre cehttp://www.bandbsa.be/contes2/mouriragerecto.jpg film, Hatchi avec Richard Gere pour le sens aigu de la fidélité présent dans ce chef d'œuvre. Et Oscar et la dame rose. A découvrir sans modération.


Une de mes autres passions : la lecture. J'ai aimé L'éternité n'est pas si longue de Fanny Chiarello, mais je me régale souvent avec Jean-Louis Fournier, Philippe Labro, Erik Orsenna et Marie-Sabine Roger.


L'écriture ensuite. Je me sens vivre, un stylo à la main, en phase d'inspiration. C'est tellement fort, tellement puissant. J'écris en ce moment un nouveau roman. Je ne sais pas http://www.bandbsa.be/contes2/netenvapasrecto.jpgsi je peux déjà en parler... Car je n'ai rien d'abouti... Mais une trame qui me plaît bien. Un titre qui me correspond bien également.


Une passion ancienne que mes lecteurs connaissent maintenant : Salvatore Adamo. Puisque j'ai écrit un récit qui le concerne de près. Hortense, une jeune femme un peu hors du commun, est passionnée par cet artiste et a beaucoup de mal à trouver sa place auprès des autres... Et notamment de son compagnon qui semble ne pas la comprendre.


J'ai d'ailleurs rencontré Salvatore en 2007 à cette occasion... Un moment inoubliable.


Ma vie, elle, tourne autour de mon bébé et de mon chien. J'ai tellement d'amour à leurhttp://www.bandbsa.be/contes2/claradeboutrecto.jpg donner.


Je suis une personne passionnée et triste à la fois, excessive la plupart du temps. Je fais tout dans l'excès. Et c'est un défaut dont on a du mal à se défaire... 

Publié dans Réflexions

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Lunessences, Bertrand Saint-Songe et Hugues Draye dans "Journal de bord"... plus...TLP vu par Louis Delville

Publié le par christine brunet /aloys

photo-bertrand-Saint-Songe.jpgGriffures, Les couleurs du temps  (Octobre 2010) - Poésiades.

LA  Vigie  :

Matelots / Camelots,
Marins et voyageurs, ancêtres imposteurs
- Comme la vie est passante !

On la voit nue ;
Elle se vêt
et l' Inconnue
passe, et, passée,
Elle revient de par la Nue !

Là-bas, il n'y a pas de mort,
il n'y a pas de vie ;
Sans bruit,
il y a - Subtile jouissance, puis oubli.

Toujours en chacun la mémoire repose...                               

 Qui est Bertrand Saint-Songe ?

L'auteur, 52 ans, pseudonymé Saint-songe, vit sur la double ville Douarnenez-Tréboul (finistère sud) depuis 1989. Il écrit depuis 1976.

A publié 4 livres de poésie prosaïque avec l'aide du C.N.L pour l'un d'entre eux épuisé (éditions Aetm , Chambéry), travaille une écriture ainsi que "Cézanne peint", soit quasiment à l'aveugle, sans savoir où mènera la couleur des mots, des phrases, qu'il veut en finalité musicale.

Depuis deux ans, il s'essaie à l'exercice stylistique d'un blog tenu quotidiennement à la façon d'un journal poético-littéraire et spirituel, agrémenté de ses dessins, accompagnés parfois de musiques choisies.  Le Blog de Saint-songe (Google)

 
Il vient d'avoir son manuscrit accepté par les éditions Chloé des Lys (parution 2011)
- La Soudaineté des événements (l' éthique de la source)

 

Bertrand Saint-Songe

http://bertrandelporte-yahoo.fr.over-blog.com/

 

*************************JOURNAL DE BORD...**************************** JOURNAL DE BORD...


Une petite anecdote de Lunessences concernant le marché de Noël... 

lu-mar1.jpgHier soir, une dame en chapeau promenant deux chiens minuscules mais têtus, s'est approchée de mon chalet, à regardé avec insistance mes photos-montages, et au moment ou elle allait certainement donner son avis ou me poser une question, un de ces petits chiens prénommé lulu (mâle ou femelle) je ne sais pas, s'est mis à aboyer avec insistance en làlumar2.jpg regardant .
La dame s'est alors appliquée à grand renfort de voix à lui expliquer la politesse et la patience comme si c'était un enfant ! Et comme il n'a pas été sage, elle s'est excusée auprès de moi de son impolitesse, en me disant : je ne vais tout de même pas me laisser monter sur les pieds, il a lumar3.jpgquatre poils au fesses et déjà à son âge, hurle.
A 50 ans passé, ce moustique à besoin d'une leçon. Alors je reviendrai demain sans cet animal, il sera puni !
http://lunessences.unblog.fr/files/2010/11/marieangegonzaleslunessences.vignette.pngPlus de photos ???? Plus d'anecdotes ? Allez jeter un oeil sur le site de Lunessences...lunessences.unblog.fr

 

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H.draye

journal de bord, vendredi 3 décembre 2010 
 
Rue des Tongres, Etterbeek.
 
J'entre dans une bijout'rie.
 
Je reconnais le patron.
 
"Ah ! bonjour, monsieur, je voulais voir si ça tenait toujours pour demain !", lui dis-je, d'emblée.
 
Il me répond ... poliment : "Monsieur, vous m'excusez, mais je vois au moins trois cents personnes sur la journée"
 
J'embraie : "Je suis musicien et vous m'avez abordé au P'TIT PARIS (bistrot), la s'maine dernière et vous m'avrez demandé si j'étais d'accord de venir faire une animation demain et ..."
 
L'évén'ment se déroule demain, j'ai d'ailleurs vu des affiches (bleues et rouges) sur pas mal de vitrines, y compris (bien sûr) sur celle du bijoutier. Ca démarre à 10 heures du matin et ça se termine aux toutes petites petites heures.
 
Final'ment ..
 
Notre bijoutier s'est rapp'lé de moi.
Il ne m'a pas rapp'lé les 50 euros qu'il s'était engagé à me payer (je n'ai pas abordé le sujet, non plus ... j'ai souvent du mal avec le sujet "rémunération").
Il m'a demandé où je souhaitais me placer : sur le trottoir ? en plein dans la rue (ou il y aura un tapis rouge) ?
 
L'accueil, à la bijout'rie, était ... cordial.
 
L'accueil, à la bijout'rie, était ... glacial.
 
Faut dire : déjà, chez moi, la démarche qui consiste ... à pousser une porte, dans un commerce où je n'ai pas l'habitude de poser mes pieds, l'immense "peur" d'être reconduit (parce que je ne suis pas un client habituel), ça ne m'est "nerveus'ment" pas évident. Même si j'arrive, à force de volonté, d'endurance, à passer au d'ssus.
 
Et la femme du bijoutier, dans les parages, qui écoutait tout, qui flairait tout ... en gardant, derrière son rouge à lèvres voyant, ses cheveux à peine "re"teints, une attitude sévère, pragmatique et ... à la limite du "désagréable".
 
Quand je sors ...
 
Je me demande, sur les trottoirs enneigés, verglacés, dans quel traqu'nard je suis (encore) tombé.
 
Ah ! Les rapports de business !
 
On verra demain.
samedi 4 décembre 2010
Je retravaille lundi.

On m'a envoyé deux SMS, hier. Y a eu une grève, à la poste, vendredi.

Les trois jours de congé, qu'il me reste (encore) à prendre avant la fin de l'année, eh bien ce s'ra (encore) pour ... plus tard.

Et ... dans le cas extrême où je ne les verrais pas venir (faute de jours de congé non-accordés ou de rappels au boulot,  cours de congé) ...

Et ... dans le cas extrême où mes jours de congé (règlementaires, légitimes) tomb'raient définitiv'ment à l'eau, début janvier 2011, j'obtiendrais une compensation ... financière.

Allez, y a pire !
Et ... la neige tombe. Toujours. Toujours.

Onze heures trente-cinq, entre la rue des Tongres et la rue de Linthout ...
"C'est grave !", dit une dame, toque en fourrure beige sur le crâne, qui vient me faire la bise sur le front, en prenant à témoin ... les tapis d'neige exposées, étalées sur les feuilles "vertes", près des arbustes, au rond-point.

Dans un bistro, j'attends, je me détends ...
Je suis moins sceptique qu'hier, concernant l'animation musicale où je suis sensé "intervenir", dans la rue des TOngres, entre un tapis rouge, une galerie et un coin d'rue.
Et ...

Je ne demande pas mieux que de m'y appliquer, sur le champ, avec ma guitare, mon harmonica, mon souffle vocal, le lutrin où figurent les paroles de pas mal de mes chansons.
Et ...

Le bijoutier, qui m'avait contacté, s'est montré, aujourd'hui, quand je l'ai croisé (ailleurs que dans sa boutique), plus sympa, plus avenant.
Mais voilà ...
Il y a (encore) peu de monde sur le trottoir.
Et ... la froidure l'emporte.
Et ... des haut-parleurs diffusent de la musique, des chants un peu partout.
Et ...

Malgré mon endurance, je ne le sens pas trop, dans des conditions pareilles.
On verra bien.
Demain, je prends le trainn très tôt, je rejoins ma chérie chez des amis communs, dans la région de Walcourt (Charleroi).

Faudra pas que ... je me lève trop tôt (et si j'arrivais crevé sur place !)

Faudra pas que ... je me lève trop tard (je risque de passer une nuit blanche, entre dimanche soir et lundi matin, et de me farcir ensuite huit - ou dix - heures de boulot, sans avoir dormi).

Hier, j'ai passé des moments formidables au légendaire "Cercle Diogène", qui ferme malheureus'ment ses portes le 15 janvier prochain.

J'y ai redécouvert mon pote Géri, son sourire, ses blagues maladroites (qui le rendent si crédible) et son talent de guitariste.

J'ai découvert Bénédicte, la chanteuse que Géri accompagnait (à la guitare).
Une voix ! Un sourire ! Une pêche d'enfer ! Une classe !
Des textes de chansons (en anglais et en français) remarquablement bien torchés !
Je retiens le "Pauvre Jean-Luc", portrait d'un "looser".
Et ... une gentillesse pour couronner le tout !
Et ... une gentillesse qui se vérifie en coulisse !

J'ai redécouvert Raffi. Lui aussi, il me plaît.
Dire que ... il n'a l'air de rien, quand on l'aperçoit, comme ça, parmi ses potes, dans l'public.
Par contre ...
Dès qu'il se met à sortir ce qu'il a dans l'ventre ...

Des images, des métaphores, des voyages qui n'en finissent pas. Pas forcément de refrain, ni de couplet. Des mots, des mots, des mots. Un peu comme dans "La mémoire et la mer" de Léo Ferré. Où nous emmènes-tu, ami ?

Oui, "Gayiné", j'ai ret'nu un nom, au hasard (je l'écorche déjà, mais il n'est aps tombé dans l'oreille d'un sourd ... tu y parles d'un jardin).

Et ... "Gloria", cette femme que tu compares à la gloire ! Comme je te suis ! Cette gloire que tu compares à un "stimulant" ou à une ... prothèse.

Bravo, aussi, pour ceux qui t'accompagnent : Enes aux percus et Marie au violon. En les regardant, en m'en souv'nant, en re-visualisant leur visage, je devine, je subodore ... à quel point ils mériteraient, eux aussi, des pages d'écriture.

"La neige me donne soif !", ai-je entendu, ce matin.

Et ... des souv'nirs de fraîche date qui retombent.
Hugues Draye
huguesdraye.over-blog.com


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Photo-018.jpg TLP ? Tout le monde en parle... Je n'y étais pas...

Eh bien voilà... J'ai eu droit à quelques

clichés... pris sur le vif par Louis Delville.

Photo 022

Photo-025.jpg Et voilà la fameuse photo de la non moins fameuse glace... Bob, pris sur le fait !

La suite dans 5 jours... et je vais mettre toutes ces photos sur l'album aloys/facebook...

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Claude Colson : Spectatrain - Noctitrain

Publié le par aloys.over-blog.com

 

claude colson

 

SPECTATRAIN - NOCTITRAIN


             
Train de nuit, lent trait orangé.
Monde extérieur gommé.
Obscurité.
Les vitres noires reflètent des ombres de visages :
Les nôtres !

Le tien te semble presque étranger.

Dans les campagnes ennoirées
Quelques brûlots, lampadaires égarés.
Sifflement du convoi. Il approche d'une gare,
Moteurs quasi coupés ;

Semblant de vie aux néons sales, blanc cassé.

Passagers taciturnes qu'on dirait accablés,
Plus tôt levés, harassés, inquiets du retour.
Jour de grève. RER C.

Un pont. En bas on devine un carrefour.
Blanc, rouge, orange, en pointillés ;
Les voitures, elles, restent cachées.
Le feu tricolore est vert,

Avec le rouge touche de gaieté.


Bientôt les fêtes, la fin d'année.

 

(Octobre 2010)

 

 

Claude Colson

claude-colson.monsite-orange.fr

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Hugo Lejeune se présente...

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http://www.bandbsa.be/contes2/hugolejeune.jpgPseudo ou nom réel ?

Nom réel, après avoir pas mal hésité, trouvant mon prénom assez lourd à porter pour quelqu'un qui prend la plume. Mais bon, j'assume ;o)


Quelques mots à ton propos? 

Juste quelques mots, car ce n'est pas moi que je veux mettre en avant, mais ce que j'écris. 

Plutôt littéraire, j'ai étudié les Sciences politiques. Ensuite, j'ai fait une série de petits boulots, où j'ai galéré jusqu'à m'échouer. C'est alors que j'ai entrepris d'écrire La croix et la bannière. 

Depuis, j'ai repris une formation pour me remettre à flot. Je devrais ainsi rentrer cette année dans l'enseignement des Sciences humaines au niveau secondaire. 


Pour le reste, depuis l'école, c'est essentiellement par l'écriture que je m'évade. 



Quel ouvrage vas-tu publier ? Quel genre ? Résumé ? 

La croix et la bannière est un roman historique, inspiré de faits et personnages réels.

J'y opère un saut dans le passé, avec un traitement qui, je l'espère, peut alimenter une réflexion sur le présent. 

Le titre La croix et la bannière exprime ce à quoi se retrouvent confrontés les esprits épris de liberté quand les pouvoirs temporel et spirituel s'épousent et donnent naissance à un pouvoir plus fort encore, un pouvoir absolu et sacré, qui s'arroge le droit de régir jusqu'aux consciences de ceux qui y sont soumis.

Le sous-titre Un récit librement inspiré de la révolte des camisards situe lui l'histoire : 

En contrepartie d'un contrôle accru sur l'Église de France, Louis XIV fait du catholicisme la seule religion de son royaume. Tous ses sujets ont l'obligation de se convertir. Qui s'y refuse est impitoyablement persécuté. 

Mais les conversions forcées ne sont souvent qu'apparentes. Ainsi, en dépit de l'abrogation de l'Édit de Nantes, nombre de huguenots restent secrètement protestants et transmettent la foi réformée à leurs enfants. 
Des enfants qui grandissent dans l'intolérance.

Moins d'une génération plus tard, leur révolte et sa répression mettent les Cévennes à feu et à sang.

La croix et la bannière relate cette révolte de jeunes paysans et artisans huguenots, en s'attachant au plus polémique de ses chefs.

Fils cadet d'une famille de laboureurs, Jean Cavalier y affronte non seulement les troupes royales et le clergé, mais aussi ses doutes et ses contradictions, jusqu'à s'abîmer dans le fossé qui sépare les idéaux d'une réalité bien plus sensible.



Pourquoi ce sujet ? 

J'étais en Ardèche lorsque la tempête de 1999 y a notamment brisé et déraciné des milliers d'arbres. Quatre ans plus tard, j'étais à nouveau en Ardèche. C'était une année de canicule et de gros incendies. De là où j'étais, je ne voyais les flammes qu'à la télé, mais, tous les matins, je récoltais des cendres sur la terrasse.

Ces deux événements dévastateurs m'ont fortement impressionné. Après avoir beaucoup discuté avec des fermiers et des bûcherons qui en avaient été de proches témoins, je me suis documenté sur internet dans l'idée de réaliser un petit film. Les mots entrés dans le moteur de recherche m'ont conduits à des résultats parfois fort éloignés de ce que je cherchais. 

Intrigué par l'un d'eux, j'ai découvert « l'épisode le plus apocalyptique » de la guerre des camisards, pour reprendre l'expression que j'utilise dans mon livre. 


Comment s'est déroulée l'écriture ? 

Je me suis procuré les Mémoires sur la guerre des camisards rédigées par Jean Cavalier lui-même. Puis, j'ai consulté d'autres sources. Traversant alors un passage difficile, je me suis rapidement pris d'une sorte d'engouement romantique pour ce fils de laboureurs protestants au destin si peu commun. Peu après, je me lançais dans l'écriture de La croix et la bannière. 

Au fil de l'écriture, j'ai commencé à relativiser les premières impressions que m'avait laissées la découverte de Jean Cavalier et de la guerre des camisards. Les versions se sont succédé, s'enrichissant chaque fois de nouveaux éclairages. Cela aurait pu durer toujours, mais le comité de lecture de Chloé de Lys en a fort heureusement décidé autrement. Le manuscrit que je leur ai envoyé a été accepté.

Hourra ! Mais que le mot fin est difficile à taper !

Enfin, entre identification et distanciation, j'espère être parvenu à écrire un livre moins convenu qu'ouvert à l'interprétation, où les dits et les non-dits laissent chacun libre de se faire sa propre opinion. La croix est la bannière reste toutefois un récit emporté par l'action. Une action souvent extrêmement violente, les idéaux en lutte laissent peu de place au sentiment. Et pourtant...

A celles et ceux qui s'aventureront dans cette lecture, je souhaite d'ores et déjà un bon divertissement. Smile

 

 

Hugo Lejeune

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Georges ROLAND nous propose : LE CAUCHEMAR

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rolandtete.jpg

 

 

 

 

 

 

LE CAUCHEMAR

 

Si j’écrivais un jour sur le flot d’un ruisseau

Une phrase un bon mot qui ne soit pas d’un sot

Un beau trait callipyge

Que ce verbe s’en aille au galop du courant

Chahuté trimballé comme un épi au vent

Un pin de haute tige

Ce ruisseau deviendrait un rapide un torrent

Et ma phrase suivrait toujours en bondissant

En gagnant du prestige

L’écriture enflerait irait en crescendo

Sur l’écume on verrait étinceler les mots

Mieux que je les rédige

Et le temps d’un quatrain le flot se radoucit

Devient calme serein royal épanoui

On dirait qu’il se fige

Le bon mot suit son cours dans la même logique

A quoi bon résister à l’éclat hystérique

Et lui faire la pige

Il se mue en sentence en cas mathématique

Au trait grandiloquent orgueilleux emphatique

Mais ça me désoblige

Ce petit bout de phrase que j’avais écrit

Me contraint de paraître plus que je ne suis

D’être son homme lige

Après tout je ne suis pas académicien

J’écris plutôt pour les chats et pour les chiens

Bien sûr je me néglige

Mais pour balancer son luth à la postérité

Rançonner les potaches de l’université

A grands coups de rémige

Ce n’est ni mon credo ni mon confiteor

Je n’écris pas pour luire ou pour chercher de l’or

Simplement je voltige

Ma chanson restera un petit ru discret

Abreuvant les grenouilles les vaches et les gorets

Je le veux je l’exige

 

 

 

Georges ROLAND

 

http://bernardiennes.wifeo.com et http://www.georges-roland.com

Extrait de "Chansons de Roland"

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