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Edmige Thomas se présente et nous parle de son recueil de poésies "La greffe prendra"

Publié le par christine brunet /aloys

Edmige Thomas se présente et nous parle de son recueil de poésies "La greffe prendra"

Biographie

Edwige Thomas est née à Châtellerault, dans le Poitou, en 1970 ; son père est décédé dans un accident de la route quand elle était bébé. Sa mère s’est remariée quand elle avait sept ans ; elle a eu ensuite un frère et une sœur. De ses premières années passées paisiblement dans la ferme de ses grands-parents, transformée depuis longtemps comme les terres environnantes en plan d’eau et un centre de Loisirs à deux pas du Futuroscope, elle garde le goût de la simplicité heureuse, de l’effort au travail, de la contemplation bienveillante et du silence riche en sensations. Après des études de Lettres à Poitiers, elle est devenue enseignante en collège. Elle a soutenu une thèse en Littérature comparée intitulée « L’Ecriture stendhalienne et les défis du Je », en 2003, à l’Université de Paris XII-Créteil Val-de-Marne. Emotive, elle accorde du prix à la famille, aux petits souvenirs et à la Mémoire. Elle enseigne en lycée depuis 20014 et réside actuellement dans la capitale poitevine avec son mari et ses deux enfants.

Présentation brève de l’ouvrage :

Ce recueil, sorte d’éphéméride, se compose de 364 poèmes à la manière de haïkus. L’auteur pense que la poésie se trouve en tout et reste accessible à tous ; ce recueil sans prétention est un exemple de ce qu’elle peut offrir par sa concision. Ce parcours se veut une invitation à essayer d’écrire à son tour afin de boucler l’année en 365 poèmes. Serez-vous tentés par l’expérience ?

EXTRAIT :

Voici la première page, section « Fillette qui rêve » :

 

Ça me parle et toi ?

Croire en l’universel pour…

Conjurer le sort

 

ET ALORS ?

 

AR thérapie brève

Psychologie de bazar

Et l’art dans tout ça ?

 

Papillon de souffle

Ephémère fulgurance

Aleph si mou

 

Regarde-toi bien

Pâlot vermisseau sans ailes

Pou bien prétentieux

 

Grandeurs idéales

Réel macabre et pouilleux

Vie avilissante

 

 

*

Edwige THOMAS

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Thierry Ries dans l'Inédit n°275

Publié le par christine brunet /aloys

Thierry Ries dans l'Inédit n°275
Thierry Ries dans l'Inédit n°275

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Salvatore Gucciardo dans l'Avenir.net

Publié le par christine brunet /aloys

Salvatore Gucciardo dans l'Avenir.net
Salvatore Gucciardo dans l'Avenir.net

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Frédéric Criado en invité sur le blog aloys

Publié le par christine brunet /aloys

Frédéric Criado en invité sur le blog aloys

J'ai rencontré cet auteur atypique lors d'une séance de dédicaces au Cultura de Villennes s/Seine. Tellement atypique que je lui ai proposé de passer en invité sur notre blog !

POur le présenter et présenter son ouvrage et son univers, je me suis servie d'un excellent article publié sur le site Hi-Zine.fr sous le lien suivant :

http://www.hi-zine.fr/2015/02/retrouvez-et-gardez-le-sourire-avec-la.html

Il est signé Téri Trisolini

Qui est l'auteur ?

Frédéric Criado, alias "le docteur Fred" est né en région parisienne. Du haut de ses 11 ans, il écrit l’ancêtre de La Tribune de Fred qu’il distribue aux jeunes lecteurs de son école, provoquant l'ire du proviseur de l’établissement. Major de sa promo d'école de commerce, passé par le droit et la finance, il se lance dans la communication d’entreprise à Genève, puis s’installe en Haute-Savoie.

En 2011, il couche ses idées et écrits humoristiques sur son compte Facebook qui rencontre un certain succès, ce qui le persuade de se lancer dans l'écriture de La Tribune de Fred et de créer Barakom, une société d'édition, avec son frère, Laurent. En projet, la finalisation d’un roman fantastique et, bien sûr, le tome 2 de La Tribune de Fred.

L'avis de Téri Trisolini:

Livre : 'La Tribune de Fred' : 184 pages de bonne humeur

La fabuleuse potion de bonne humeur du docteur Fred, premier volet de La Tribune de Fred, rassemble, en 184 pages, écrits humoristiques et billets d'humeur, illustrations, dossiers, sondages et articles détournés, pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.

L'auteur, Frédéric Criado, démontre ici un talent affirmé pour le second, voire le troisième degré qui convient parfaitement à ce livre à l'humour décalé, bien servi par les illustrations de son épouse Carla Criado et de sa belle-sœur Andreia dos Santos.

Le monde va mal.

Guerres, terrorisme, hiver à rallonge, compte en banque écarlate, plus de ces adorables escarpins en 36... Bonjour la sinistrose !

Heureusement, tout n'est pas perdu, grâce au Docteur Fred et sa fabuleuse potion de bonne humeur !

Véritable grimoire anti-morosité, il se feuillette avec allégresse, tant il fourmille d'articles, définitions, jeux, enquêtes et autres sondages, à l'humour noir, absurde et décapant, illustrés par des graphistes genevoises Carla Criado et Andreia dos Santos..

Dans la veine d'un Pierre Dac ou d'un Desproges, Fred Criado s'amuse et amuse, avec une légère désinvolture, communicative et réjouissante. Attention, grand risque d'accoutumance ! D'où la question : A quand le deuxième tome ?

"La Tribune de Fred - la fabuleuse potion de bonne humeur du docteur Fred", à lire, avec rire et bonne humeur garantis !

Publié dans l'invité d'Aloys

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Un extrait du recueil IMPALA de Marie-Thérèse CARLIER

Publié le par christine brunet /aloys

Un extrait du recueil IMPALA de Marie-Thérèse CARLIER

IMPALA, recueil poétique... Une courte présentation

une saine philosophie et 1 (puis 2) êtres de lumière m'ont "guidée" :

Ces poèmes sont très différents, en thèmes et en écriture, parfois légers, parfois plus lourds, visent à briser des moments de solitude, de morosité, ou à interpeller l'être humain à propos de ses manquements, à pointer du doigt certains négatifs que, tous nous pouvons, un jour, "connaître" ces moments qui peuvent briser un élan de joie, ou d'amour...

Ces poèmes furent écrits sans revenir 20 fois "sur l'ouvrage", la spontanéité qui fait se fuser des flèches de lumière ou des éclairs d'orage leur est propre...

L'écriture en rimes est peut-être obsolète, j'essaie de mélanger les genres (rimes et pas rimes) et la rime est un support de "rédaction", avis personnel.

J'aimerais simplement ne pas "fatiguer" le lecteur, qu'il ne referme pas ce livre après avoir lu un poème qui ne l'accroche pas la lecture de la poésie est libre, je n'ai pas un thème dominant.

S'y mêlent l'espoir, l'amour, la douleur, la vie, la mort, tout ce qui pourrait faire une note personnelle...

UN EXTRAIT

futur

Diables encornés

Taupes aveugles,

Entre l'enfer et le terreau

Glissent sur nos os.

Nos liens, divine texture

Equation idéale

Volent à l'éternité qui a forgé nos tombes

Nos indélébiles regards,

Yeux grands sur l'infini

Se tournent vers l'empyrée.

Echelle entre ciel et souterrain,

Une liane se déplie

A l'abri des démons frivoles

Nous projette, entités en parfaite osmose,

Vers l'Alpha et l'Omega.

Marie-Thérèse Carlier

Publié dans Poésie

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Une poésie de Nathalie Druant dans l'Inédit n° 275

Publié le par christine brunet /aloys

Une poésie de Nathalie Druant dans l'Inédit n° 275
Une poésie de Nathalie Druant dans l'Inédit n° 275
Une poésie de Nathalie Druant dans l'Inédit n° 275

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"2401", le nouveau thriller de Bob Boutique : un interview à l'image du titre...

Publié le par christine brunet /aloys

Qui ne le sait pas encore ? Bob BOutique vient de publier son secont roman, un thriller au titre biscornu... non étrange qui ne peut qu'interpeller "2401"... Ne me demandez pas ce qu'il cache, j'ai juré le secret à Bob... Donc, motus !

Bien entendu, on ne présente plus Bob Boutique ! Ses "Contes bizarres", son "Dix petites négresses" ont connu un beau succès. Je tiens le pavé entre mes mains et j'en observe la première de couverture, tout aussi mystérieuse que son titre.

J'ai lu le roman de plus de 400 pages, dévoré devrais-je plutôt dire. Un second roman policier (je vous rappelle que "les 10 petites négresses" en était déjà un), mais différent dans son écriture et son approche.

Du coup, j'ai demandé quelques précisions à Bob qui, une fois n'est pas coutume, s'est fait tirer l'oreille... Aurait-il pris le virus du mystère ?? En tout cas, certaines de ses réponses ont été laconiques (c'est le moins qu'on puisse dire) !

Bob, ma première question sera très claire... "2401" est-il un nouveau recueil de contes très bizarres ou un roman policier ???

Un thriller.

Les recueils de contes bizarres, c’est fini. Ca m’a beaucoup amusé et ça m’a surtout permis d’apprendre mon métier… J’ai encore cinq ou six contes dans les tiroirs qui sortiront peut-être un jour ou l’autre, histoire de ne pas gâcher, mais comme ça… sans ambition particulière.

La vérité est que je n’étais pas certain de pouvoir écrire un roman. Avec « Les dix petites négresses » qui totalisent quand même 150 pages, je suis arrivé à me convaincre que si.

Alors j’ai foncé, j’avais un scénar pas possible dans la tête, je me suis assis devant l’ordi et  j’ai tapé, tapé, tapé jusqu’au mot fin pour constater avec étonnement que j’avais rempli 430 pages.

Bon pour être tout à fait honnête, ça été un peu plus compliqué que ça puisque je t’ai envoyé mes épreuves et que tu m’as fait recommencer des chapitres entiers. Mais pas pour modifier l’histoire, non uniquement parce que, ici et là, y avait des trucs trop longs ou pas clairs… je dois avouer que ça m’a parfois cassé les pieds, mais en fin de compte, je reconnais que tu avais presque toujours raison.

Je précise « presque toujours », car tu as voulu modifier ma dernière page et que là,  j’ai dit non. On demandera au lecteur ???

Si tu veux mais cette fin... Enfin, l'auteur crée, il décide pour ses héros, n'est-ce pas ! 

Une cover de plus en plus noire... voulu ?

Ben c’est voulu, et tu en sais quelque chose puisque c’est toi qui me l’a créée ! Le sujet est tellement étonnant et inattendu qu’il fallait trouver une photo qui ne donne pas le moindre indice, sinon qu’il s’agit d’un thriller et qu’on sera, par conséquent,  très loin d’une séquence des télétubbies.

Ceci dit, mes polars ne seront jamais tout à fait noir comme dans tes bouquins et ce pour deux raisons…

Un, je n’arrive pas à écrire dix pages sans glisser une connerie au passage, un peu comme Magerotte. Rien à faire, impossible de rester tout à fait sérieux… "2401" grimpe en intensité et finit un peu comme l’enfer de Dante, mais mes personnages trouveront toujours au passage, même dans les pires moments, une blague pourrie à partager… C’est comme ça.

Deux, je m’attache à mes personnages car ils sont rarement des super héros. Ni d’ailleurs des super méchants… même s’ils font ou participent à des choses horribles, je n’oublie jamais qu’il furent un jour, bons comme mauvais, de petits bébés qui riaient aux éclats dans les bras de leur maman.

Un "rousseau-iste" en quelque sorte… L’homme est bon par nature ??? Donc tu es un optimiste forcené ! Mais tes personnages te ressemblent-ils ? J’en doute ! Ils sont vils, mesquins, intéressés, meurtriers… Ils furent « propres » sur eux jusqu’à ce que tout bascule et révèle leur véritable nature…

L’ homme n’est ni bon ni mauvais par nature. C’est la vie et les circonstances qui en font ce qu’il devient.  Ce n’est pas une source qui s’écoule par gravité de manière automatique et irréversible vers le bas. NON, je crois que nous avons tous un contrôle sur notre devenir…  même s’il existe des atavismes pesants.

Ceci dit, je crois effectivement que chacun de nous peut être parfois vil, mesquin, intéressé, voire meurtrier, oui, et j’ajouterai même qu’il doit forcément y avoir quelque chose de moi dans mes personnages…

Allons jusqu'au bout : roman policier ? Thriller ? Est-ce que ça fait peur ? 

Les deux.

Roman policier, car il y a, dès la première page, une enquête à mener, d’abord pour le lecteur puis par la police… Mais thriller aussi, car plus ça avance, plus ça devient inquiétant, voire limite…. Si je pouvais résumer sans lâcher la moindre info, je dirais « est-ce qu’une telle chose est vraiment possible ? Ben oui, ça l’est ! »

C’est pourquoi je demande instamment, à genoux et les mains jointes, à toutes celles et ceux qui l’auront lu, de ne rien dévoiler à leurs proches et amis, même pas à demi mots… pitié !

Ben il est vrai que ce serait dommage de révéler le scénario tant il est surprenant et… prenant !

 

Comment tu expliques cette évolution littéraire entre "Contes bizarres" et "2401" ?

J’explique pas sinon que j’ai voulu faire comme toi. A force de lire tes thrillers je me suis demandé si je serais capable d’en faire autant. Un peu de jalousie peut-être…

Je crois plutôt que tu aimes relever les défis…

 

Tu me donnerais quelques infos sur l'histoire (parce que ta 4e de couverture ne dit rien du tout) ? D'ailleurs, tu crois que c'est une bonne chose de ne rien livrer aux lecteurs en 4e alors que, justement, les lecteurs choisissent d'acheter un bouquin en lisant le synopsis ?

Non, pas question. Un seul mot, une seule allusion et le lecteur risquerait de perdre le plaisir inattendu du livre… tout ce que je veux bien effleurer, c’est que ça commence mezzo mezzo  dans un petit village des Ardennes, tout ce qu’il  y a de plus mignon, gentil et touristico-convivial…après…2.401 ça peut être le nombre de centenaires belges, le code de la valise samsonite que j’emporte en voyage… faut lire.

Allez, essaie ! Quelques lignes pour émoustiller le lecteur, lui donner ENVIE de lire 2401…

Bon, un seul mini indice : apprenez à calculer.

 Je vous l'avais dit !!! Impossible de lui tirer les vers du nez ! D'accord, donc... Parle-moi des personnages ? Possible ?

Impossible. C’est un roman  choral. Au début, il y a beaucoup de monde qui s’agite, puis ça se décante petit à petit… Toutes et tous sont des gens comme toi et moi, ni plus ni moins et puis… quand ça commence à se corser, chacun réagit comme il peut. C’est dans le chaos que les gens se révèlent.

 

Là, franchement, Bob, tu exagères !

Voyons... 2401 est-il un thriller classique ? Fantastique ? Pour toi, que doit proposer un roman policier ou un thriller aux lecteurs ? 

Classique ?  Probablement pas. Fantastique ? Oui et non car je maintiens… tout ça reste possible. Pour le reste, je ne me pose pas du tout ce genre de questions…  j’ai une imagination débridée et souvent elle fout le bordel dans ma tête… Alors, j’essaie de la tancer, de la modérer… Mais comme c’est une femme, c’est toujours elle qui gagne. Au fond,sous mes dehors de matamore,  je suis une petite chose fragile.

Mouai…Si tu le dis... 

Quelle différence entre les 10 petites négresses et 2401 ? Le rythme ? L’ambiance ? L’écriture ? (le nombre de pages, ok, c’est dit…)

 

Ben, réflexion faite, il n’y en a pas en dehors du nombre de pages… (Pas d'accord : ce roman est encore plus abouti, le rythme plus rapide, plus original que le précédent) le mystère plane sur le bouquin du début jusqu’à la fin et ce n’est que dans le dernier chapitre qu’on commence à deviner l’incroyable… Si vous feuilletez la fin avant de commencer, laissez tomber. Ce livre n’aura plus aucun intérêt.Je suis d'accord, là... Avis aux lecteurs impatients : franchement, ce serait dommage...

Pour le reste, le rythme, le style, l’ambiance… ben c’est moi. Avant d’être un écrivain je suis un conteur et j’écris comme on parle, comme si je te racontais cette histoire à table devant un steak au poivre tout en versant de l’eau minérale… Rien à voir avec Proust ou Marguerite Yourcenar.

Je fais de grands gestes quand j’explique, comme les gens du sud, et je joue toutes les émotions sur mon visage comme un acteur… Suis un peu cabotin, j’aime bien capter l’attention et gaffe… Bien capable ce faisant de renverser ton verre de vin sur ta nouvelle robe ! 

Ca, je n'en doute absolument pas !!!!

 

Pour ceux qui voudraient retrouver l'univers de Bob Boutique en dehors, bien entendu du site d'Actu-TV, un nouveau site est en cours d'élaboration : http://www.bob-boutique.com

Merci, Bob, pour toutes ses précisions ! A te lire encore et encore parce que je sais que tu en as déjà un autre en tête ! 

 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com

Publié dans interview

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La fiche auteur du roman de Jeanne R. "A l'ombre des désirs"

Publié le par christine brunet /aloys

La fiche auteur du roman de Jeanne R. "A l'ombre des désirs"

Publié dans fiche auteur

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Joël Godard présente son ouvrage "Ailleurs est un pays aux rivières lentes"

Publié le par christine brunet /aloys

Joël Godard présente son ouvrage "Ailleurs est un pays aux rivières lentes"

L’auteur a réuni dans cet ouvrage une centaine de petits textes récoltés au gré des saisons, au hasard des rencontres ; bref un carnet intime des années écoulées.

Le mot de l’auteur :

« Tu as raison de dire que pour toi la poésie ne sert à rien. Mais également tu as tort.

Ce que je lis aujourd’hui, je le laisse s’infiltrer au plus intime de ce que je suis ( je n’ose pas dire de mon âme…) , le temps de prendre place : ainsi le champ au printemps se couvre de fleurs sauvages, ainsi dans ma cervelle d’autres fleurs - toutes aussi rebelles - se prennent à pousser inexorablement jusqu’à la floraison. »

Extrait : « Mes mains sur ton corps avancent en arabesque

Sur ton flanc aux pentes douces mes mains sont en voyage

Au sel du désert je demande le repos

A ses nuits la fièvre

A son ciel le silence des âmes

Ciels de ma vie les paumes de mes mains

Ouvertes sont criblées d’étoiles »

Publié dans présentations

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Extrait d'un journal intime, un texte signé Louis Delville

Publié le par christine brunet /aloys

Extrait d'un journal intime, un texte signé Louis Delville

EXTRAIT D'UN JOURNAL INTIME

Samedi, le 18 mai 1861

Il est près de six heures et je suis réveillée. J'écris ces quelques lignes à la hâte. Aujourd'hui est un grand jour, celui de mon mariage.

Charles m'a choisie parmi toutes les jeunes filles de bonne famille que ses parents avaient voulu qu'il rencontre avant de faire son choix.

Béni soit le jour où je l'ai vu, jeune officier fringant dans ce bel uniforme ! Il semblait savoir que tous les regards étaient tournés vers lui et pourtant il m'a longuement fixée en s'avançant vers Mère à qui il a demandé l'autorisation de m'inviter à valser.

Et nous avons valsé, valsé, j'en suis encore étourdie… À minuit, comme les jeunes filles sages, j'ai obéi à Mère qui voulait quitter la salle de bal. Nous sommes reparties dans le fiacre que Père avait envoyé nous chercher.

Cher journal, voilà plus de cinq ans que j'attends ce jour et j'ai peur ! Peur de le décevoir, peur que Charles ne me trouve pas digne de lui, peur aussi de cette nuit de noces dont Mère a toujours parlé à demi-mot et en rougissant !

J'aime Charles plus que tout et bientôt, je serai sienne.

Ceci est la dernière page de ce journal intime. Plus rien n'est écrit après ces quelques lignes…

(Extrait de "Petites et grandes histoires")

Publié dans Nouvelle

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