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Patrick Benoit présente son ouvrage "L'Amour au Pouce la Bague au Doigt"

Publié le par christine brunet /aloys

Biograp

Biographie

 

Patrick Benoit est tantôt publicitaire comme consultant en marketing et communication, tantôt enseignant comme passeur de modestes connaissances et expériences. Après Je, tu, il., paru aux Editions Chloé des Lys en 2011, Patrick, Pierre, François, Joseph invoque des mots arrangés érotiquement par les doigts dans L’Amour au Pouce la Bague au Doigt, publié, sans vulgarité, en 2016. A plus de 50 ans, son pouce continue à tracer des lignes et des courbes, sans déviation mais avec détours.

 

Résumé

 

Deux mains et seulement dix doigts pour invoquer des mots qui communiquent comme des signes que les gestes réfutent à la parole. Ouvertement érotique, cette plaquette dénonce les arrangements impulsifs et articulaires de nos dextres extrémités verbales. Osé mais sans vulgarité et subtil au touché.

 

Extrait :

 

Quand j’ai découvert que caresser une femme de la main gauche était tout différent que de la caresser de la main droite, j’étais un autre homme.  La première fois, ce fut comme si je faisais l’amour avec une autre, sans artifice.  Depuis ce moment-là, je la trompe tout le temps.  Avec elle.

 

Elle n’en savait rien, mais c’était très excitant.  Tromper sa compagne de la sorte ne doit pas se savoir, sans quoi, où est l’intérêt ?

 

Le plaisir de la main gauche est insoupçonnable.  Au-delà de son côté pratique indéniable, son toucher est désirable, car sans alliance.  La dimension qu’elle procure ressemble à cette sensation que donne l’altitude.  Elle a dû s’en apercevoir, car souvent je la surprends bander mon sexe avec la main gauche.  Et je la vois jouir d’un autre homme.  Pourvu qu’elle ne me dise pas comment il s’appelle.  C’est son secret, et il me plaît de savoir qu’elle en a.

 

Cette découverte fut tardive, mais combien heureuse.  Un nouvel élan était donné à un amour vacillant car nostalgique.  Tout était à refaire : s’aimer autrement, se découvrir comme on déshabille l’autre dans la pénombre, se faire plaisir comme les premières fois.

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Marion Oruezabal se présente et présente le premier tome de sa série "Dans l'oeil de l'Astre"

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Mon nom est Marion Oruezabal, née et demeurant dans le bordelais. Je suis ce que l’on pourrait appeler une « polyvalente ». J’ai étudié la pharmacie, désormais mon métier. J’ai étudié également, de façon autodidacte et passionnée, la taxonomie et l’écologie. Ecologie en tant que science, mais également en tant que conviction. Plus que d’étudier les êtres vivants, je m’engage pour leur préservation au côté de multiples associations et de multiples façons.

La problématique de la cohabitation avec le loup en France constitua la matière de l’une de mes premières missions écovolontaires. Et la source évidente d’inspiration de mon premier roman. Il ne s’agit pas là d’un documentaire, mais bien d’une fiction. Une histoire nourrie de connaissances vraies, qui vous ouvrira les chemins les plus sombres de votre imagination. Des chemins où l’humanité se perd parfois, les pieds bien sur Terre. Entre rêve et réflexion, entre loups et loups-garous, sauvez-vous distinguer la fiction de la réalité ?


 

« Dans l’œil de l’Astre, Tom 1, Le cercle des loups-garous ».

 

 

Leur présence se ressent dans l’air comme l’odeur de l’eau de pluie. Forte et imperceptible. Insaisissable. Elle poursuit sans relâche les preuves de leur existence. Mais sans jamais les atteindre. Seul le bruissement des feuilles lui répond, lorsqu’elle se perd dans la grande forêt de Rozhaelia. Pourtant, un jour, elle croisera le regard de l’un d’eux. Aurait-elle pu s douter qu’elle deviendrait l’objet de la plus secrète des guerres, au cœur du terrible fléau qui fait régner la peur dans la grande forêt… Dans la grande forêt ? Pas seulement…

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"Sables" de Laurent Dumortier chroniqué dans Sarah's Diary... L'avis !

Publié le par christine brunet /aloys

https://www.youtube.com/watch?v=K39xjod01Rw

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Un nouveau partenariat pour Chloé des Lys : Sarah's Diary... et un premier avis : Sables de Laurent Dumortier... Episode 1

Publié le par christine brunet /aloys

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Hélène Van Caneghem nous présente son recueil de nouvelles "La douleur du fétiche à clous"

Publié le par christine brunet /aloys

 

BIOGRAPHIE

 

HÉLÈNE VAN CANEGHEM

LA DOULEUR DU FÉTICHE À CLOUS

 

Bruxelles, le 5 décembre 1953

 

Mille et une vies, mille et une passions.

Voilà ce qui me colle à la peau.

L'enfant ? Ne décide à parler qu'à 4 ans, mais de manière fluide.

L'adolescente ? révolutionnaire et indépendante.  Aventurière solitaire et intrépide en Angleterre, au Danemark...Études classiques agrémentées de cours divers comme théâtre, langues, dessin, musique…

La carrière ?Différents jobs avant de se stabiliser dans les bureaux de la grande distribution.   Démotivée par l'entreprise qui a racheté l'ancienne, malgré l'achat d'une maison, jette l'éponge. Hélicicultrice, secrétaire de golden boys puis assistante vétérinaire, de gros ennuis de santé m'obligent à jeter le gant.

La femme ? Mère de deux enfants, laxiste pour l'indépendance, sévère pour l'éducation.

L'épouse ? Indépendante et assez dominante.  Survit à plusieurs années de vie commune avec un psychopathe.  Divorce éprouvant. Remariage.

Le mot que j'aime : fusion.

Le mot que je déteste : abandon.

 

Après avoir écrit quatre livres pour enfants et plusieurs nouvelles lauréates de concours, je tente la délicate intervention d'exorciser ma mémoire, au risque de revivre mentalement certaines scènes jusqu'alors enfouies dans mon subconscient.

 

 

Quatorze années partagées avec un psychopathe marquent la vie au fer rouge.

L'emprise hypnotique s'étend jour après jour.

La logique ne trouve plus sa place.

La main du prédateur étouffe toute rébellion.

 

Un jour, un jeune docteur déclenche le réveil en prononçant ces quelques mots: « Il va finir par vous tuer ! »

 

La domination s'est fissurée puis écroulée.

Entraînant avec elle le chaos, l'oppression laisse toutefois des cicatrices invisibles, stigmates d'une autre vie.

 

La liberté, l'amour et la confiance sont retrouvés.

Ne vous croyez jamais perdu.

 

COURT EXTRAIT DE LA NOUVELLE « BRITNEY »

 

 

« Frapper l’a mis hors d’haleine.

Il regarde son poing rougi de sang.

Je fuis dans la nuit.

Je n'ai plus qu'une chaussure que je perds rapidement.

Le jardin, la clôture, un bout de champ de blé, des orties, hautes, très hautes.

Je me bouche le nez pour réduire le bruit de ma respiration.

Mon cœur s’emballe.

J’avale du sang.

Les orties me brûlent le corps.

Il y a un temps fou que je suis là.

Il a cessé de chercher.

Enfin, je crois.

Il doit être rentré.

J’attends encore.

Je me dis de compter jusqu'à 100 avant de bouger.

A 100, je me dis que j'ai compté trop vite et je recommence.

J’ai très peur. »

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Chronique I - Des femmes, le premier volet de la trilogie de Jean-Louis Minot

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Biographie :

Retraité de la fonction publique.  Premier roman écrit en 2007 : La serpette. Il sera peut-être réédité par CDL. Un deuxième ouvrage est paru  en 2012 : Le rire des gargouilles. Le présent ouvrage « Chroniques I » sera donc le troisième à paraître.  

 

Résumé :

         Un ex policier condamné à tort pour le meurtre de son épouse revient à Lyon à sa sortie de prison. Il est décidé à se venger et reprend l’enquête à son début, mais les témoins sont éliminés. Il sera aidé par son beau-frère, commandant à la DPJ de Lyon et une jeune femme policière qui manquera d’y laisser la vie. Mais il ne travaille pas que pour son propre compte. Durant son séjour en prison il a été contacté par un  homme mystérieux qui lui propose de réintégrer les services sans bien préciser lesquels. Il va tomber sur un trafic d’êtres humains et des pratiques monstrueuses.

Extrait : 

« - Tu continues de te foutre de moi.

Marc, d’un coup, ne souriait plus du tout, il sentait que la clé de ce foutoir était quelque part. Raf se lança.

- Tu ne vas pas me croire, mais c’était une enquête de pure routine. J’avais été informé de deux corps qu’on avait repêchés dans le Rhône, deux corps de femmes.

- Allez au salon, je vous prépare le café. 

Il y avait des choses dont elle entendait se protéger. Ils s’enfoncèrent dans des fauteuils.

- Des corps méconnaissables, pas de vêtements qui permettent de les identifier, pas de bijoux, que dalle ! On a fait tout le fichier des disparues, rien ! J’ai enquêté du côté des prostituées, le vide. Les visages massacrés. Même le toubib était pâle en me faisant son rapport. Les nanas avaient passé un sale moment avant de mourir. La scientifique a tenté de reconstituer les visages mais sans résultat. On a essayé de leur rendre un semblant de dignité, dans l’idée de les faire identifier, ça n’a rien donné. J’ai poursuivi mon enquête et, à force de fouiller, j’ai réuni des éléments, les officiels et les autres. Nos chiffres d’abord, avec les plaintes pour disparition. Et puis, un jour, quelqu’un m’a rapporté une conversation qu’il avait eue dans un bistrot avec un indic. Le type n’était pas sûr de lui. Il était resté dans le vague, avait parlé d’enlèvements, de trafic d’êtres humains. Il n’avait rien de concret. Pas de quoi lancer une enquête, en fait.

- Il n’y a pas eu dépôt de plainte ?

- Tout le monde ne porte pas plainte, tu le sais bien ! Des tas de gens dans ce pays évitent les flics autant qu’ils le peuvent ! Les sans-papiers, les pauvres, les situations irrégulières, les SDF…. Alors, j’ai cherché, je me demande bien pourquoi maintenant. J’ai traîné dans tous les quartiers pourris de cette bonne ville, ses banlieues. J’ai dormi sur les bancs, dans les asiles, sous les ponts, dans des caravanes pourries où des types m’ont hébergé parce qu’ils m’ont pris pour un des leurs. Je suis doué pour mentir, tu le sais, non ? Et je n’ai rien trouvé, personne n’a su me donner un nom. Aucun n’a été témoin de la moindre action. Pourtant, j’ai fini par me persuader qu’il se passait quelque chose. Mais impossible de trouver le plus petit bout d’infos, de fait tordu, rien. Ca m’a pris des mois, cette enquête. J’allais abandonner quand il y a eu le….

Là, il se tut. Lui revenaient les images de cette soirée, des images qui lui revenaient constamment à l’esprit. Huit ans d’obsession.

- Je n’ai pas compris. Huit ans que je cherche ce que j’ai pu trouver sans m’en rendre compte. A côté de quoi j’ai bien pu passer et qui était si gros ! Je n’ai rien trouvé. Même aujourd’hui, je ne comprends pas. »

 

Publié dans présentations

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"Auprès de ma blonde", une chronique de "Nous lisons.fr"

Publié le par christine brunet /aloys

http://www.nouslisons.fr/?action=fiche&id=34068

http://www.nouslisons.fr/?action=fiche&id=34068

 

Un grand parc verdoyant agrémenté d’un lac de sinistre réputation, où s’ébattent cygnes et canards ; un écrivain quadragénaire esseulé, André, foncièrement seul; une époustouflante et mystérieuse blonde, Séréna, méditant sur un banc du parc; une jeune mère de famille, Hélène, avec trois jeunes enfants, fragilisée, même perdue, tel est le point de départ de notre histoire quand, brusquement, surgit l’éclat suivi d’un coup de colère, passion et haine se mêlant, le crescendo, puis, plus tard la plus terrible des épreuves...
Auprès de ma blonde ? Drame contemporain ponctué d’éléments de tragédie antique, ce sixième roman (septième publication) de Thierry-Marie Delaunois entraîne le lecteur au coeur de trois sensibilités à fleur de peau, un singulier mystère planant sur l’une d’elles.
André, Séréna et Hélène s’en sortiront-ils indemnes ? Et qui est Danton ? Un compte à rebours vient pourtant de s’enclencher... avec un dénouement inattendu.

Publié dans avis de lecteurs

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Poème barbare, extrait de "L'ombre du reflet" de François Iulini

Publié le par christine brunet /aloys

Poème barbare

Je regarde le jour renoncer sur l’Arno,

Périssent les couleurs en poésies barbares

Quand le soleil se barre, s’enluminent les mots


 

La nuit cachée dans l’ombre au règne se prépare

Renaissance violette d’un bleu à l’agonie

Dans l’ultime soupir la palette s’égare


 

Plus lumineuse encore sous la lune qui luit

La noire solitaire chuchote ses étoiles

Et chinoise la ville dans l’Arno qui s’ennuie


 

Quand viendra le moment du regard qui se voile

Ô poème barbare viens apaiser mon cœur

Et réchauffer mon âme à l’incendiaire toile


 

Eloigne la clarté et les sombres douceurs

Rappelle à ma mémoire le dantesque chaos

Lorsque les rimes heurtaient les dernières lueurs


 

Laisse-moi voir le jour renoncer sur l’Arno

 

 

François Iulini

Publié dans Poésie

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La bande annonce du roman de Séverine Baaziz, Le premier choix...

Publié le par christine brunet /aloys

Publié dans vidéo

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Edmée de Xhavée a lu "Nuageux à couvert" de Marcelle Dumont

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

On peut dire qu’on ne la joue pas à Marcelle Dumont, et qu’on ne lui fait pas prendre des vessies pour des lanternes, des solitudes qui se trainent pour de fantastiques accomplissements, des mariages juste un peu mieux que le suicide pour de merveilleuses conclusions amoureuses…

On suit ces créatures égarées dans le tissu des conventions sociales, dans l’aspiration au mariage, dans le langoureux soupir après l’amour, dans la séduction vénéneuse qui fait qu’une femme est une vraie femme, dans d’épuisantes représentations de femmes-enfants qu’on doit délicatement entourer, dans le courage aveugle de qui veut vivre et ressusciter d’un mariage mort-né… et on a beau savoir qu’elles ont souvent tort de se cramponner aux mauvaises bouées de sauvetages, aux mauvais rêves d’avenir, aux mauvais guides dans la vie… elles  sont un triste bouquet de chagrin, de pathétique obstination ou confiance…

Et on leur aurait volontiers souhaité un peu de jugement, un peu de chance, un peu de liberté pour que leur vie soit toute autre.

Mademoiselle Alberte, par exemple, celle qui ouvre le défilé dans ce recueil de nouvelles. On la voit resplendir comme une pivoine fraîche dont la floraison sera aussi éphémère que magnifique. On la suit jusqu’à son seul réel combat, bien tardif après avoir tout perdu sur son chemin. Elle m’a rappelé une certaine Mimi de mon enfance, que ma mère et ses frères appelaient « La fiancée du curé » parce qu’elle ne ratait pas une messe, et s’y rendait vêtue avec dix ans de retard sur la mode et vingt ans de trop pour la coupe et la coquetterie…

Les fiancés épistolaires enfermés dans une guerre sont tellement touchants, ces cartes dont l’espace est trop petit pour dire du superflu et dont chaque phrase en contient d’autres, secrètes et palpitantes… Que deviendront-ils ?

Et Christine,  qui ne peut faire face à son veuvage, et n’y fait d’ailleurs pas face, jouant à d’autres réalités aussi longtemps qu’elle le peut.

Toutes ces femmes sont véritables, nous les avons connues, en pièces détachées parfois, et assemblées autrement, mais nous les avons connues… Et Marcelle Dumont sait ce qu’elle voit, au-delà des falbalas, rires, coupes de champagne et bonheur affiché…

Une belle écriture, une observation précise, et des histoires dont chacune reste étonnante en fin de lecture.

EDMEE DE XHAVEE

Publié dans Fiche de lecture

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