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Les petits papiers de Chloé...

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Nouveau numéro avec son lot d'illustrations, de textes, de chroniques ! Retrouvez les illustrations de Cédric, Fralien et François Beukels, les articles de Carine-Laure Desguin et Edmée de Xhavée, et... quelques surprises !

A commander sur le site des Editions Chloé des Lys

Nouvel appel à textes pour "Chloé a dit" :  "Chaque jour vers l'enfer nous descendons d'un pas" Ch. Baudelaire 'Les Fleurs du mal'

 

CONCOURS pour le prochain numéro de la revue 

Sujet : "Rencontre du troisième type"
 
Textes à envoyer avant le 30 juin 2019 !
en times roman 12 mini interligne 1 mini
 
Tout le monde peut participer mais attention, pour les votes, l'auteur ne peut voter pour son texte, bien sûr...

 

Et toujours disponible le hors série des 20 ans de CDL !!!

 

Publié dans ANNONCES

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Alain Van Kerckhoven nous présente son recueil de poésies "Des miettes dans le lit"

Publié le par christine brunet /aloys

Il s'agit d'un recueil de vingt-neuf poèmes courts

 

Tout d'abord, un court extrait

 

« Je ne sais plus où je l’ai mise...
– On va la retrouver !
– Je ne sais plus où je l’ai mise, qu’il répétait.

Et puis il s’assied, comme ça, au bord du trottoir, à mi hauteur de la rue de la Victoire.

Lui, c’était mon père. Et il renonçait à chercher sa voiture. Il faisait bon et, en face, une camionnette de location essayait péniblement de se garer.

- Un jour, je ne saurai même plus qui tu es, qu’il ajoute. »

 

 

Qui suis-je ? 

 

Alain Van Kerckhoven est un auteur belge dont la pensée rejoint la philosophie naturaliste contemporaine. Sa réflexion est principalement ontologique et oscille entre les domaines scientifiques, politiques et artistiques. Il a rédigé de nombreux articles et essais transversaux sur les rapports complexes qu'entretiennent la société, la technologie, la musique et la conscience. Il est aussi poète.

C'est en découvrant sa production littéraire que des compositeurs lui proposèrent des collaborations musicales dans lesquelles la plus grande importance est donnée à la musicalité du texte et à la portabilité de la charge émotionnelle par les interprètes. Ce recueil présente une sélection inédite de cette production poétique.

Les poèmes d'Alain Van Kerckhoven empruntent une langue dépouillée d'artifices, incisive, afin débusquer ce qui se tapit sous l'apparence du quotidien. Le geste le plus banal, la phrase la plus anodine deviennent l'indice d'une réalité magique, qui ne nous apparaît jamais qu'après coup. Et donc nimbée de nostalgie.

 

 

 

 

 

Publié dans présentations

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Edmée de Xhavée a lu "La septième porte" de Serge Guérit

Publié le par christine brunet /aloys

 

J’ai lu La septième porte de Serge Guérit – Edmée De Xhavée

 

Voilà, envie d’aventure et de mystère, je me suis décidée moi aussi à lire ce roman à la couverture intrigante. Se passait-il au moyen-âge, de nos temps, dans un avenir retourné en arrière dans un bond spectaculaire ?

 

Eh bien non, rien de tout ça : nous sommes à la fin des années 60, sous les pavés la plage, la pilule, les pantalons pattes d’éléphant, les vieilles carrosseries fleuries, le besoin d’aventure, le refus du métro-boulot-dodo et de l’embourgeoisement des parents.

 

Alors cet intrépide petit groupe d’amis finalement encore bien sages… il rêve et il brocante, il fait beaucoup des deux. On est copains, un peu amoureux mais prudents alors on est surtout copains et on rêve. On planifie un beau voyage, avec un itinéraire des étapes, de la place pour l’imprévu s’il se présente. Et puis, chemin faisant, on fouine avec passion au sujet de cette excitante trouvaille faite en brocante pour une bouchée de pain. Un coffret ancien, et un livre tout aussi ancien aux pages collées par le temps et l’humidité, autrefois magnifiquement relié et donc précieux et… écrit à la main, d’une encre aujourd’hui délavée ! Toutes les suppositions sont permises, les plus folles sont les bienvenues. D’autant que les propriétaires précédents n’en ont pas profité longtemps, morts d’une trépas qui ne faisait pas dans la dentelle.

Pourquoi nos amis, eux, ne sont-ils pas trépassés eux aussi ? Qu’est-ce qui les protège, les guide, les habite à leur insu, trouble leur sommeil ?

Les rencontres érudites les amèneront, à leur grande horreur, à la clé du mystère, la fameuse septième porte derrière laquelle… se cache un vrai cauchemar !

Mais je n’en dirai pas plus, c’est de bonne guerre !

Edmée de Xhavée

 

Publié dans Fiche de lecture

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"Bluff", le dernier thriller de Bob Boutique... Présentation

Publié le par christine brunet /aloys

 

Et de trois !

«Bluff» est le troisième volet de la trilogie du «Bouledogue et de la Petite» dans laquelle on retrouve, dans une aventure totalement différente, Johan et Lieve, les deux héros un peu déjantés mais fichtrement sympas de «2401» et «Chaos».

Comme d’hab, une enquête étrange qui démarre devant un barbecue familial pour se déchaîner dans l’océan arctique et au milieu des volcans d’Islande !

Un livre très actuel qui risque de déranger, de choquer même, car il remet nombre d’idées reçues en question. Une seule garantie : ça va déménager !

 

Extrait

Il était une fois un thriller qui commençait comme un film de Disney. Avec un zoom très lent sur un globe terrestre plein de jolies couleurs et des voix angéliques pour accompagner le mouvement de la caméra.

L’image de Google Earth grossit et découvre un pays morcelé qui ressemble à une crevette posée de tout son long sur une plage jaune, au bord de la Mer du Nord. Les Pays-Bas. Une région plate comme un polder avec un confetti d’îles qui grandissent sur l’écran tandis qu’apparaît petit à petit un maillage de canaux scintillants que zèbrent les sillages de petites embarcations affairées.

Maintenant, on distingue beaucoup mieux les villages aux maisonnettes attroupées près des temples comme des brebis autour de leur berger, les mouettes railleuses qui font du rase-mottes par-dessus les toits d’ardoises, ainsi que les chemins sinueux qui circulent entre les hameaux avec, ici et là, des voitures de la taille d’une fourmi. Ah, on oubliait ! L’odeur douçâtre et iodée des algues en décomposition. Et puis, soudain…

 

Publié dans présentations

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Christine Brunet a lu "Le transfert" de Carine-Laure Desguin

Publié le par christine brunet /aloys

 

Je termine la pièce de théâtre signée Carine-Laure Desguin et je reste sans voix. 

Je ne vais pas commencer par vous parler du texte. Pourquoi ? Tout simplment parce que le livre commence par une préface... 

En fait, je ne lis jamais les préfaces mais, pour une fois, je m'y suis plongée... magnifique et très juste, une analyse signée Eric Allard. En fait, j'aurais dû la lire APRES parce qu'avant même d'avoir lu le premier mot de la première scène, je savais tout ce qu'il y avait à savoir... tout ce à quoi m'attendre et quoi en penser... Dommage. 

Pas le choix... J'ai reposé le livre et l'ai rangé bien en vue pour qu'il titille à nouveau mon envie de découverte avec le besoin d'oublier cette satanée préface. 

Pas simple mais le titre n'a pas cessé de me faire de l'oeil et j'ai succombé... Premiers mots, premières réparties... Je plonge dans un cauchemar mais je vais me réveiller, c'est sûr... Enfin peut-être : et si je n'étais pas ? 

Je ferme les yeux et les rouvre en m'attendant à découvrir un environnement aseptisé et, penchés sur un moi en pyjama rayé, une tête de clown blanc (je déteste les clowns !), le regard vide d'une infirmière lobotomisée par la propagande et la physionomie d'un médecin qui refuse de l'être, lui (lobotomisé). 

Réflexion sur la société, sur la psychologie humaine et ses travers, Le transfert est une pièce qui joue avec le lecteur, avec ses réactions, sa propre sensibilité et son sens critique. (Pas question de vous en dire plus, en fait, je ne vais pas réécrire l'analyse d'Eric Allard).

La plume de l'auteur est précise, naturelle, acide, ironique, affolante. Les dialogues suscitent le sourire ou tapent sur les nerfs... Les situations pourraient prêter à rire si elles n'étaient pathétiques. C'est là tout le brio de Carine-Laure, tout le talent.

Je lui souhaite de parvenir à faire jouer sa pièce sur scène afin de donner à ses mots toute la portée qu'ils méritent.

Christine Brunet

www.christine-brunet.com

 

 

 

Publié dans Fiche de lecture

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Christine Brunet a lu le recueil de nouvelles de Jérôme Devillard "Des lendemains verts"

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

J'étais loin d'imaginer ce qui m'attendait en ouvrant ce recueil de nouvelles... huit au total de différentes longueurs mais toutes d'une intensité dérangeante.

Avertissement avant de plonger dans "Des lendemains verts", assurez-vous de ne pas être dépressifs et d'avoir, encore, un minimum foi en l'HUMAIN.

Ces textes sont destablisants, vous l'avez compris. 

Tout commence et tout finit entre rêve et cauchemar, entre frisson et espoir...  dans un futur qui frappe à notre porte. Mais entre chaque ligne, chaque mot, le désespoir et l'impuissance, un cri qui sort des tripes, qui prend à la gorge comme ces odeurs d'égoûts, ces tas d'immondices issus de nos mégalopoles et de notre société de consommation. 

Les mots oscillent entre poésie et mots "trash", une poésie attachée à la beauté de la nature, au rêve, à des futurs qui pourraient être enchanteurs, une douceur et une beauté vite effacée par une réalité bassement financière. 

Le lecteur s'envole au fil de merveilleuses images, de promesses de rédemption, mais retrouve violemment la terre ferme et une vie quotidienne que les héros... ou plutôt le héros traverse tel un fantôme de notre conscience malmenée. 

L'auteur joue avec le lecteur et un avenir finalement plus proche qu'on ne le croit.  Agir ? mais n'est-ce pas trop tard ? Rêvons... et faisons que nos rêves deviennent réalité !

Merci à l'auteur pour ces huit contes remplis d'urgence, de beauté et de laideur, d'humanité comme d'inhumanité ! J'ai adoré !

 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com

 

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Une critique de "La Confession de Cleve Wood" de JC Texier dans le dernier numéro du magazine L'Agrégation.

Publié le par christine brunet /aloys

Une critique de "La Confession de Cleve Wood" de JC Texier dans le dernier numéro du magazine L'Agrégation.
Une critique de "La Confession de Cleve Wood" de JC Texier dans le dernier numéro du magazine L'Agrégation.

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Christine Brunet a lu "La septième porte" de Serge Guérit

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Fan de romans fantastiques, je ne pouvais manquer "La septième porte" de Serge Guérit. Couverture noire, chevalier sans visage : belle promesse de frissons. J'ai ouvert ce court roman (173 pages) avec, dans l'esprit, "La neuvième porte"... Vous vous souvenez probablement du film de Roman Polanski avec, en tête d'affiche, le très ambigu Dean Corso incarné par Johny Depp ? 

Erreur... Serge Guérit nous entraîne dans une sorte de chasse au trésor, une aventure vécue par quatre copains interpellés par deux trouvailles étranges : un grimoire et un coffret précieux. Recherches historiques, confrontation d'indices, coïncidences étranges, morts violentes les mettent sur la trace de... Faudra lire ! Ne comptez pas sur moi pour vous déflorer l'intrigue !

A mon sens, ce roman se situe à la croisée de deux univers.

Tout d'abord, celui des adultes pour trois raisons : quelques passages un peu "rudes" (mais les ados sont habitués à pire désormais), les héros ont plus de 20 ans et le contexte technologique dans lequel se déroule l'histoire, les années 1960/1970, est une période qui nous relègue (pour nos ados) à celle des hommes des cavernes, dixit mon fils... 

J'ai parlé de deux univers... Le second est celui des jeunes adolescents adeptes précoces des "Club des cinq" revenus depuis quelques décennies à la mode. Selon moi, "La septième porte" leur est destiné. Tous les ingrédients sont là : amitié, mystère, frisson, enquête, recherches presque journalistiques, indices historiques.

(Seul bémol une fois de plus, cette ambiance très 20e siècle qui pourraient désarçonner des gamins prompts à classer les adultes (au sens large) dans la catégorie des "dinosaures" mais qui fait, à mon sens, l'originalité du récit et lui donne un ton décalé plaisant.)

 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com 

 

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Retour signé Carine-Laure Desguin concernant une soirée consacrée à une mise en voix des textes d'AURA N°100.

Publié le par christine brunet /aloys

Six comédiens, Gisèle Hanneuse, Jacques Marlier, Marianne Bougard, Alessandra Riggio, Sally Ariégo et Isabelle Deliener.

Deux musiciens, Guy Fossoul (guitare) et Christian Veys (violon).

Une chanteuse, Jacqueline Hutsebaut.

La mise en voix et la mise en scène, Marianne Bougard.

Ce vendredi 10 mai 2019, ces six comédiens amateurs ont interprété de façon magistrale les trente-sept textes sur le thème des Portes (AURA n° 100) écrits par les membres du Cercle littéraire Clair de Luth.

Un merci tout particulier à Isabelle Deliener, Jacques Marlier et Marianne Bougard qui ont donné ce mouvement si particulier à mon texte "Je prendrai la porte, comme on dit" (AURA N°100 p. 37) ainsi qu’à mes deux poèmes tirés du recueil en cours d’écriture Chambranles (AURA N°100 p. 23).

Ce récital a eu lieu au Ricochet, rue du Béguinage, 18, à Mons.

Le public était là, très attentif à l’interprétation de ces textes car parmi ce public, de nombreux auteurs.

Chapeau à Laurence Amaury et Gisèle Hanneuse qui ont organisé cette soirée pour célébrer la parution du N°100 de la revue AURA.

Voici quelques photos de cette soirée…

Infos au sujet de mes deux dernières publications :

Le Transfert : http://carineldesguin.canalblog.com/pages/le-transfert--theatre--editions-chloe-des-lys--2018/37214580.html

A chaos, chaos et demi : http://carineldesguin.canalblog.com/pages/a-chaos--chaos-et-demi--editions-la-p-tite-helene--2018/36963717.html

 

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La pièce de Carine-Laure Desguin "Le Transfert", lecture et commentaire de Denis Billamboz

Publié le par christine brunet /aloys

 

Le Transfert, lecture et commentaire de Denis Billamboz


 

Auteure polyvalente, Carine-Laure Desguin aborde, avec cette dernière publication, un genre littéraire nouveau pour elle : le théâtre, dans une pièce intitulée « Le transfert », qu’Éric Allard, le préfacier, définit comme suit dans son propos introductif particulièrement fouillé : « Le transfert met en scène un moment de bascule qui, dans un système totalitaire donné, fait verser des êtres humains du réel vers le virtuel, de l’existant vers l’inexistant. »

Dans un établissement hospitalier qu’on pourrait penser être un établissement psychiatrique, un médecin et une infirmière, assistés d’un robot, évoquent le sort d’un des deux patients présents dans la même chambre, après le passage du clown maison chargé de faire rire les malades. Le clown n’a pas pu faire rire ce patient, le médecin et l’infirmière doivent en tirer les conclusions et ils ne sont pas d’accord sur le sort qui doit lui être réservé. Comme il ne sait plus rire, il devrait être, selon le règlement, transféré dans la non-existence car un être qui ne sait pas rire est un non-existant qui n’a plus sa place parmi les vivants.

Cette pièce dans le genre absurde évoque un milieu carcéral ou concentrationnaire où les faibles sont éliminés ou mis à part. « …  ici, tu es dans un bâtiment très spécial. Regarde, ton pyjama est rayé. » (allusion à un uniforme de funeste mémoire). « Il y a un règlement, voilà tout ! ». Le patient doit être soumis aux dispositions du règlements mais le médecin pense qu’il peut encore être considéré comme un vivant. Le patient se défend en expliquant que son milieu ressemble à une prison ou à un camp : « Tout le monde est en uniforme, des uniformes de couleurs différentes. Une sorte de hiérarchie des couleurs. », et que ça ressemble à un établissement concentrationnaire.

Cette pièce pourrait aussi évoquer une maladie qui fait glisser tout doucement le patient vers la perte totale de la mémoire jusqu’à la perte du rire et de la raison de rire. Une façon d’évoquer la maladie d’Alzheimer qui est devenue une cause prioritaire dans le domaine de la santé publique. « Lorsque les souvenirs deviennent douloureux, on glisse vers la voie de la non-existence ».

Bien évidemment, cette pièce est avant tout un texte absurde qui rappelle les grands auteurs qui ont excellé dans le domaine : Kafka, Beckett, Ionesco et d’autres encore, mais elle pourrait aussi dénoncer les carences du milieu hospitalier face à certaines maladies ou dégénérescences qu’on juge incurables. L’auteure semble bien connaitre ce milieu et les problèmes qu’il subit tout autant que les conditions dans lesquelles les patients sont traités.

J’ai aussi trouvé dans ce texte comme un cri d’alerte devant la virtualisation d’une société qui ne fonctionnerait plus que comme un jeu vidéo où l’on élimine ceux qu’on ne désire plus voir selon des programmes immuables qui contrôlerait tout et décideraient du sort de chacun.

Il nous manque le jeu des acteurs de cette pièce absurde pour apprécier toute l’ampleur de cette scène qui démontre l’incapacité de cet hôpital psychiatrique à apporter des soins appropriés à ses patients. Parfois l’absurdité dévoile mieux la vérité que les raisonnements les plus cartésiens.

 « Lorsqu’un bureau est vide, cela signifie qu’il est rempli de dossier inexistants ». C’est pourtant simple à comprendre !

 

Publié dans Fiche de lecture

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