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Carine-Laure Desguin en invitée du blog Aloys avec son nouvel ouvrage "Mises à nu"

Publié le par christine brunet /aloys

 

MISES A NU, c’est un dialogue percutant entre Christine et Marielle. Les deux femmes que tout sépare pourtant, de l’âge jusqu’au statut social, se connaissent depuis longtemps. Ce jour-là, Christine a une question très précise à poser à Marielle. Le secret est alors dévoilé, Marielle en a décidé ainsi. 

 

Quatrième de couverture :

 

  • Toutes les femmes ont des secrets, madame Libert. Quelle est la femme qui ne dissimulerait pas, tout au fond d’elle-même, quelque chose d’inavouable, quelque chose rien qu’à elle ? Et c’est si beau, parfois, un secret. J’en oublie votre question. Parce que vous aviez une question à me poser n’est-ce pas ? Quelle est cette question ?

 

 

Extrait :

 

[…] — Je continue ou vous en avez assez entendu ? Ah oui, en parlant de voitures... Je vous annonce que s’il insistait pour que vous gardiez chacun votre voiture, c’était bien entendu pour avoir plus de facilités pour venir chez moi. Venir avec votre voiture, cela aurait été comment dire... inconvenant, oui c’est bien le mot, inconvenant.

— Continuez, je veux souffrir encore. Rassurez-vous, je ne m’évanouirai pas. C’est la rage qui maintient ma conscience en éveil.

— Puisque vous insistez... Souvent, j’étais nue sous mon long manteau gris et je portais des cuissardes. J’ouvrais la porte du garage. Étienne était là, il attendait. Je déboutonnais alors mon manteau et qu’importe si une voiture passait dans la rue. Dans ces moments-là, on se fout de tout, on ne pense qu’à offrir du plaisir à celui qu’on aime.

— Voyez-vous donc, quel altruisme !

— Ensuite, Étienne garait sa voiture dans mon garage. Bien souvent, il suçait un bonbon et lorsque nous nous embrassions la première fois, le bonbon migrait de sa bouche à la mienne. C’était un de nos rituels. […]

 

C.-L. Desguin est née à Binche un soir de carnaval. Elle a commis pas mal de choses en littérature et dans d’autres espaces aussi. Sa dernière publication : Misha, le poisson rouge et l’harmonica (Éditions Lamiroy, 2021). Ses textes poétiques (ou pas) se lisent dans des revues littéraires comme Aura, La Nouvelle Revue des Élytres, etc. MISES À NU est son deuxième texte théâtral.

Retrouvez toutes ses publications sur son blog :

http://carineldesguin.canalblog.com

 

Lien vers le site de l’éditeur :

https://www.jacquesflamenteditions.com/514-mises-a-nu/

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L’amour en trompe-l’œil de Daniel Roualland, lu par Edmée De Xhavée

Publié le par christine brunet /aloys

 

L’amour en trompe-l’œil est le titre de la dernière nouvelle de ce recueil, qui en comporte trois. Trois fois se faire plaisir, un régal ! De chacune je voudrais dire qu’elle est ma préférée, mais en réalité, elles le sont toutes !

 

L’auteur a enseigné la philosophie, et ça se sent dans  la façon dont on suit la pensée des protagonistes, leur raisonnement, sans aucune pédanterie d’autre part. C’est souple, c’est évident, ça va de soi mais c’est bien mis en mouvement…

 

La première nouvelle – La cicatrice ultérieure -  nous convie à un séjour à la campagne entre amis. Léo-Pierre se languit de parcourir à nouveau la route sinueuse menant au domaine familial, datant du 18è siècle. On fait le tour du propriétaire, on s’attendrit, on s’émerveille, on marque un temps d’arrêt devant le vieux mobilier, le causse que l’on voit par la fenêtre, et le matin, après une nuit délicieuse, c’est l’odeur du café moulu dans l’appareil de grand-mère qui les accueille. On joue les paysans pendant la journée, on ramasse du bois, on le scie, on bavarde. Le soir on mange et boit à la rustique, et on arrive ainsi à la troisième journée de dépaysement. Et là, la conversation tombe sur… le guéridon. Quelqu’un a-t-il déjà fait tourner les guéridons ?

L’idée flotte encore alors qu’ils visitent, suivis d’une petite inquiétude délicieuse, les caves voûtées et tendues de toiles d’araignées. Et après le repas du soir, quelqu’un ranime l’idée de faire tourner le guéridon. Personne ne s’attendait à ce que l’esprit de Léopoldine se manifeste.

 

La seconde nouvelle – La vie rêvée de B.D. – nous présente B.D., fils d’une « maraîchine au corps râblé revenue de la ville expresse pour accoucher dans de vrais draps », et d’un « frêle ajusteur de chantier naval, suspendu sans illusion à son maigre salaire de fin de semaine qui l’avait embarquée, quelques années plus tôt, en silence sur le chemin du bon sens populaire et de la nécessité ». Ils attendent de B.D. que leurs sacrifices le portent plus haut qu’eux-mêmes. Lui il aura un bon travail – de fonctionnaire, quoi de mieux ? – une épouse aimante, un joli logis, et se reposera sereinement le soir. B.D. , de ce rêve, fait ce qu’il peut… et puis part en vacances, seul, à Athènes. C’est là que…

 

La troisième – L’amour en trompe-l’œil – nous présente une traductrice qui a du vécu et de la beauté, de la détermination aussi, Martha. Frédéric est l’homme qui attend du hasard qu’il le secoue, il est prof de philo, un peu émoussé par une histoire d’amour qu’il a vue mourir sans trop de drames, et se rend tous les jours dans le même restaurant à la même heure. Et puis on a Ambre, la jolie serveuse mêle-tout aux yeux qui voient tout. Elle voit bien que Martha sait ce qu’elle veut, et comment ! Elle veut la même chose, mais n’a pas les mêmes armes. Et Frédéric… il est plus un homme de raisonnement que de décisions, car ça se sait, les décisions comportent des risques, et sait-on jamais tout tout tout ? C’est qu’il faut réfléchir, n'est-ce pas ?

 

Voilà, j’ai vraiment tout aimé de ce livre, les sujets choisis, le décor campé, l’intrusion dans les pensées des personnages, les hésitations multiples devant les choix, premiers ou seconds, voire lots de consolation…

 

Edmée de Xhavée

 

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Carine-Laure Desguin a chroniqué "Ce que le cœur murmure" de Sylvie Thibaut-Buffart

Publié le par christine brunet /aloys

 

C'est un livre qui s'ouvre à n'importe quelle page. Chaque texte est là, indépendant de celui d'avant et aussi de celui d'après. Vous le déposez sur un coin de table et vous l’ouvrez comme ça, au hasard. Bien souvent, vous trouverez la réponse à votre question comme une main qui se tendrait pour étreindre la vôtre. 

À chaque page, des phrases qui vous reboostent, qui vous redonnent cette confiance qui vous manque tellement, parfois. L'époque que nous vivons nous fragilisent et les chutes sont là, toutes proches de nous. Alors, Ce que le cœur murmure est l’ouvrage qui devrait, comme les antidépresseurs, être remboursé par la sécurité sociale !

 

Des livres de pensées positives, il y en a des tonnes sur les tables de nos librairies. Celui-ci est différent. Pourquoi donc? 

Lisez chaque page avec lenteur et imprégnez-vous de chaque phrase. Vous comprendrez. 

 

Carine-Laure Desguin

http://carineldesguin.canalblog.com

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Une présentation vidéo des ouvrages de Joe Valeska

Publié le par christine brunet /aloys

https://youtu.be/MFDiGluI5tk

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Marguerite Debois "L'île, elle et nous", une chronique signée Edmée de Xhavée pour ActuTv

Publié le par christine brunet /aloys

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Carine-Laure Desguin a lu "La rivière des filles et des mères" d'Edmée de Xhavée

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Sa grand-mère Ayette a tué un homme et elle, elle est la fille de Dracula. Elle, c'est Zoya. Elle vit en Belgique et a toujours su que "sa famille n'était pas construite comme tant d'autres". Et la grand-mère d'Ayette, c'est Enimie Goguet, dont le père était trappeur d'origine normande et sa mère était Marie, une indienne. Qui fut enlevée par des Objibwés et échangée à Goguet Bellefontaine contre trois fusils et deux chevaux. 

  Zoya nous entraîne dans sa généalogie, très peu banale en effet. Et l'on s'y perdrait vite, dans ce labyrinthe d'histoires de famille qui nous emmènent de l'Europe vers le continent américain. Mais Zoya clarifie tout ça au début de chaque chapitre et ensuite donne la parole à chacune des intervenantes, ce qui nous plonge directement dans chacune des  vies de ces cinq femmes. Du live à plein tube! L'écriture d'Édmée de Xhavée est gaie, légère et savoureuse et c'est ce qui fait de ce livre bien plus qu’une recherche généalogique. 

  Il y a Belette (la mère d'Énimie, qui sera la mère de MacLeary, l'arrière- grand-mère de Zoya) qui fut emmenée par Bellefontaine près de Chicoutimi dans une cabane construite par lui-même en contrebas d'une rivière. La lecture de sa vie est un transport immédiat vers ces contrées lointaines et nous vivons avec elle sa vie en pleine nature aux côtés du Goguet. Page 23 "j'aimais avoir les doigts collants de sucre que l'érable me donnait ...". 

  Il y a Énimie, partagée entre son éducation au sein même de la nature que lui procura le Goguet et la vie mondaine et urbaine pendant les vacances auprès de la famille de son amie Malina. Énimie maria même Calum, le frère homosexuel de Malina, ceci afin de mettre fin aux commérages. Un mariage heureux et sans chaos malgré tout. Isl eurent cinq filles et puis une petite dernière, McKenna Mac Leary surnommée plus tard Mackie, née d'un moment d'égarement entre Énimie et un certain Albrecht. Énimie qui fut l'arrière-grand-mère de Zoya.

  Il y a Mackie, surnommée aussi Princesse. Avec ses soeurs elle fut formée au Vassar Collège et toutes reçurent une éducation équivalente aux standards masculins de l’époque. Nous sommes au début du 20ème siècle. Mackie tomba amoureuse de Urbain Detrooz (qui avait des origines belges) surnommé le Grizzly et le maria. Le Montana, c'est la solitude et la complainte des vaches, rien de bien exaltant. Et son mari, très volage, était souvent éloigné d'elle. Mackie, de son ranch américain, écrivait chaque jour à ses parents. Mackie et Urbain eurent deux enfants, Mariette (Ayette) et Jules-Nicolas. La vie de Mackie fut ébranlée par un douloureux évènement. Urbain Detrooz cachait bien des choses à son épouse. Je n’en dis pas plus.

Le secret des origines indiennes de Belette était jusqu’alors bien gardé, Mackie et ses soeurs l'avaient promis et ce secret les liait les unes aux autres.

 

  Il y a Mariette (Ayette), la grand-mère de Zoya. C'est elle qui, à 25 ans, a tué un homme. Toute sa vie elle fut marquée par ce meurtre et aussi l'autre évènement auquel elle assista toute petite au ranch de ses parents, un accident dont sa mère fut la victime principale. C'était en 1921 et Mariette avait 6 ans. À 20 ans Mariette n'avait rien de féminin et n'avait aucune envie de s'afficher avec un jeune homme. À 25 ans, Mariette tua effectivement un homme. À 32 ans, avec son frère, elle traversa l'océan pour rejoindre sa famille belge à bord du luxueux Queen Mary. Durant le séjour son coeur s'ouvrit enfin et ce qui devait arriver un jour .... Avec le cousin André Kraft, époux de Thérèse qui mourut prématurément. Et Mariette était enceinte d'André. Ils se marièrent. Louisiane montra le bout de son nez. Ce ne fut pas un mariage comment dire ... idyllique.

  Il y a Louisiane, la mère de Zoya. Qui passa une partie de son adolescence chez sa tante, sa mère étant retournée dans le Montana après le suicide de son époux. Louisiane ne revit sa mère que des années plus tard, lorsqu'elle se rendit dans le Montana. Louisiane découvrit la vie américaine de sa mère et apprit que celle-ci avait tué un homme. Louisiane prit conscience que sa mère était cette charnière qui avait fait migrer la famille vers l'Europe et que c'est à travers elle qu'elle ressentait ce sentiment de venir d'ailleurs. Louisiane refusa les études universitaires conseillées par sa famille et choisit la couture. Elle aimait son célibat, l'amusement, la liberté. Elle arriva à Trieste à 26 ans, en avril 74. Au service des Libotte, afin d'être à temps-plein la baby sitting de leur fille Béatrice. C'est là qu'elle rencontra Vladimiro, un artiste. C'est là aussi qu'elle renoua avec sa mère Mariette venue de Belgique jusque Trieste pour partager le bonheur de sa fille. L'intimité et les rapports mère-fille se consolidèrent. Louisiane, déçue par sa vie de couple revint en Belgique et Zoya naquit là. Quelques années plus tard, Louisiane rencontra Édouard, avec qui elle vécut des moments très heureux, mais clandestins.

  Et Zoya remonta ainsi la rivière des mères et des filles. Zoya est mariée, enseignante, et mère de trois enfants. 

  J'ai refermé ce livre hier soir. Ce matin, il m'émeut encore. Toutes les familles se ressemblent. Dans chacune d'elle, des femmes ont vécu en couple. Ou pas. Des femmes libres, des femmes soumises ou qui simplement acceptent leur solitude au nom de l'Amour. Des enfants naissent à l'issue d'un mariage conventionnel. Ou hors mariage. Et sont aimés quand même. Édmée de Xhavée nous racontent tout ça avec la plume qu'on lui connaît. Tout au long de ces récits de vie, nous vivons aux côtés de chacune de ces femmes. Nous regardons Belette réaliser des bijoux avec des dents de castor. Nous caressons en même temps qu'Énimie les cheveux de sa fille née d'un moment d'égarement avec Albrecht. Nous sommes dans le Montana avec Mackie et nous comprenons sa solitude mais aussi sa joie lorsque son Grizzly de mari volage pointe son nez. Avec Ayette, nous traversons l'océan et nous comprenons très bien son attirance pour André Kraft. Louisiane, nous aimons sa liberté, son départ vers Trieste. Nous sommes là, nous partageons chacune des vies de ces femmes.

L'écriture d’Édmée de Xhavée nous transporte bien au-delà de nous-mêmes, sans doute aussi sur les pas des femmes de notre famille, les mères de nos mères. 

Je voudrais que ce livre ne dorme pas dans ma bibliothèque.  Il mérite une deuxième vie. Et bing, j'ai une idée. Affaire à suivre. 

Carine-Laure Desguin

http://carineldesguin.canalblog;com

 

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Joe Valeska nous présente ""Joey Lazarr Ultimate Collection "... Euphoriques & Désespérées""

Publié le par christine brunet /aloys

BIOGRAPHIE

 

Joe Valeska est né en Provence, à Marseille.

Ses influences littéraires vont d’Edgar Allan Poe à Oscar Wilde, en passant par Graham Masterton, Stephen King et surtout Anne Rice. C’est la découverte du roman Entretien avec un vampire qui le décida à devenir un auteur publié, qui fit naître le besoin d’un partage avec Le Lecteur.

Employé de bureau, puis vendeur, il attend son heure et jamais n’abandonne sa passion de toujours : le fantastique.

Le 16 juin 2006, il présente sa propre pièce de théâtre sur scène, financée par le Conseil général de son département.

Après ses Contes épouvantables et Fables fantastiques, réédités en deux volumes illustrés, les deux premiers volumes de sa saga Meurtres Surnaturels et, bientôt, Le Triomphe de Julian Kolovos conclusion de cette même saga , l’auteur a décidé de revisiter son recueil …Euphoriques & Désespérées sous la forme de deux volumes intitulés Joey Lazarr Ultimate Collection : …Euphoriques & Désespérées. C’est peut-être à travers les textes contenus dans ces nouveaux ouvrages que Joe Valeska se dévoile le plus…

 

RÉSUMÉ

 

Avant d’écrire romans et contes épouvantables, Joe Valeska écrivait des paroles de chansons sous le pseudonyme Joey Lazarr.

Une façon de survivre à une adolescence meurtrie.

Mais il n’a jamais cessé…

Redécouvrez les paroles euphoriques et désespérées de l’auteur dans cette édition collector 1987 – 2021.

Inclus : cinq textes inédits.

 

 

EXTRAIT volume 1

 

LA ROSE

 

Certains disent l’amour est rivière

Qui naît comme nos larmes

Certains disent l’amour est une lame

Qui fait saigner notre âme

 

Certains disent l’amour est une faim

Un mal qui n’a de fin

Moi je dis l’amour est une fleur

Et toi, sa seule graine

 

Si le cœur a peur de casser

Il n’apprendra jamais

Si le rêve n’ose s’éveiller

Il sera balayé

 

C’est celui laissé de côté

Celui qui peut donner

Et c’est l’âme qui a peur de mourir

Qui n’apprend pas à vivre

 

Dans les nuits si mornes et si tristes

Sur des routes beaucoup trop longues

On finit par croire que la vie

C’est seul’ment pour les plus forts

 

S’en rappeler, c’est dans l’hiver,

Là sous les neiges amères,

Une graine, avec peu de chose,

Au printemps, devient la rose…

 

 

 

EXTRAIT Volume 2

 

MON ENFANT

 

Mais voir l’aurore se lever

Aux heures sombres

C’est comme un doux sourire

J’entends encore

Ceux que j’aimais

Je vois tous mes souvenirs

 

Il faut, un jour, s’en aller

Trop tôt, toujours, je le sais

Le ciel était bleu

On était heureux

Les années passent

Et l’on passe à côté…

 

Mais si je meurs

Je sais que tu surmonteras cela

Je sais que tu peux

Mon enfant, pour moi

 

Et tes pleurs

Ils finiront, un jour, par se tarir

Le vent soufflera encore

Et, sur ses ailes, la vie…

 

Prends soin de toi, pense à rêver

Fais-le pour moi

Il y a tant à vivre

Je serai là

À tout jamais

Dans tes plus beaux souvenirs

 

Il faudra bien continuer

Il faudra bien, tu le sais

Que la vie est belle

Que la vie est belle !

Refais-lui face

Ce sera ma fierté

 

Si je meurs

Promets-le-moi de surmonter cela

Je sais que tu peux

Mon enfant, pour moi

 

Et tes pleurs

Ils finiront, un jour, par se tarir

Le vent soufflera encore

Et, sur ses ailes, la vie…

 

Mais si je meurs

Je sais que tu surmonteras cela

Je sais que tu peux

Mon enfant, pour moi

 

Et tes pleurs

Ils finiront, un jour, par se tarir

Le vent soufflera encore

Et, sur ses ailes, la vie…

 

Le vent soufflera encore

Et, sur ses ailes, la vie…

Publié dans Présentations

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Découvrons le nouvel ouvrage de Jeanne R "Mémoire d'une âme" ! On clique sur le lien !

Publié le par christine brunet /aloys

Publié dans vidéo

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A retenir !!!

Publié le par christine brunet /aloys

 

Dans le cadre de la dixième édition du Parcours d’Artistes de Louvain-la-Neuve portant sur le thème « Métamorphoses », Xénia Maszowez fera dialoguer ses poèmes (notamment issus du recueil « Hyphes », publié aux éd. Chloé des Lys en décembre 2021) avec les gravures d’Isabelle Deseaulty, au sein de l’Espace Chroma (Ottignies) du 24 septembre au 15 octobre 2022.

Les deux artistes montoises ont découvert leurs univers respectifs avec émerveillement et s’inscrivent depuis lors dans une dynamique d’échange de savoirs et de techniques artistiques. C’est naturellement que l’idée d’une première collaboration a germé entre elles. L’exposition, intitulée « Métamorphoses en estampes », vous invite à plonger dans une expérience poétique visuelle et scripturale.

Le samedi 15 octobre, un événement de clôture convivial et sensoriel vous propose de découvrir les œuvres d’Isabelle Deseaulty et d’assister à une lecture de poèmes par Xénia Maszowez, avec également Alisée Frippiat à la harpe. Trois femmes, trois sensibilités, trois manières de partager avec vous la beauté du geste artistique.

Pour plus d’informations sur le Parcours d’Artistes : https://www.trefle-lln.be/

 

 

Publié dans ANNONCES

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Méliane Sorgue nous présente son roman "Bouquet artificiel"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie :

Méliane Sorgue est née dans le sud-ouest de la France.

A l’adolescence elle compose des poèmes, puis elle écrit des paroles pour chansons. A sa majorité elle part travailler à Paris où elle rencontre son futur mari. Lorsqu’elle devient mère elle trouve l’inspiration pour écrire des contes pour enfants ou des fables qui seront éditées dans le journal de l’école où elle a placé son fils. Son désir d’écrire la pousse à participer à des concours, de nouvelles, puis de lettres d’amour. Elle obtiendra un deuxième prix lors d’un concours européen pour la plus belle lettre d’amour et se placera dans les dix premières lors d’un concours de lettre maternelle, style Madame de Sévigné.

Méliane Sorgue a attendu l’âge de la retraite pour finaliser un roman. Son premier livre « Bouquet artificiel » est édité chez Chloé des Lys depuis décembre 2021.

Elle vit aujourd’hui à Vichy.

 

Résumé du roman  

 

L’auteure, Méliane Sorgue, nous plonge dans les drames de l’existence. Elle nous fait découvrir les aspects tragiques de la vie de trois femmes évoluant dans des milieux différents à la même époque. Elles sont nées dans les années trente, en France, dans un milieu ouvrier pour Violette, sans foi, un milieu bourgeois catholique pour Anémone et rural pour Marguerite, sans obligation ni opinion religieuse. Elles ont connu la guerre à l’adolescence sans traumatisme flagrant mais leurs vies n’ont pas été agréables à partir de leurs mariages. Deux d’entre elles ont été malmenées lors de leur nuit de noce car, en ces temps-là, on arrivait vierge au mariage, sans préparation, sans conseils, mais le pire était à venir. Elles ont affronté des épreuves terribles telle la mort d’un enfant et ont trouvé, chacune à sa manière, le moyen de survivre jusqu’à leur confrontation avec l’Au-delà. L’auteure nous fait quelques révélations sur ce qui peut nous attendre dans le monde de l’invisible. La mort est parfois plus douce que la vie. Quelques citations d’écrivains célèbres adoucissent l’événement irréversible. 

Leurs prénoms, Violette, Anémone, Marguerite ont inspiré le titre du livre « Bouquet artificiel ». Le choix de ces prénoms est déjà révélateur d’un problème de société. Ce bouquet est artificiel puisqu’il est créé sans amour et puisqu’il aboutit au cimetière. Ces trois femmes ont un point commun révélé par une femme prénommée Rose. 

Méliane Sorgue veut rendre un hommage à ces femmes qui ont existé et faire comprendre à la génération actuelle, plus libre et plus éduquée, plus au fait de tout ce qui nous concerne, nous les femmes, la chance qui les protège.

 

 

Extrait :

 

Elle vient de partir laissant flotter dans son sillage son parfum tenace à base de roses. Elle se parfume trop, elle devrait être plus discrète dans son métier. Ses effluves de roses me perturbent, moi qui ne sentais plus rien, qui ne me parfumais jamais. Cependant qu’il est doux de quitter la terre entourée de cette odeur pour leurrer ma solitude, pour me propulser dans une roseraie comme celle de Bagatelle où j’ai souvent déambulé avec volupté.

Publié dans Présentation

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