Solution du jeu... L'auteur mystère est Christian Van Moer... le gagnant ? Louis Delville !
SOLUTION DE L’ENIGME
1. Raisonnement de Julien :
Quel était le secret de ce poème étrange
Où le nom insolite au mot clair se mélange ?
Me fallait-il rejoindre une femme amoureuse
En plein Sarajevo, la cité douloureuse ?
Incongru Léonard ! Apocryphe Sibylle !
Moi, le Grand Bouc cornu ? Elle, un médium sénile ?
Camille ne pouvait nous dénigrer ainsi !
Non, ce cher Léonard, c’était le grand Vinci !
L’écriture inversée et le sens sibyllin
Pour soustraire au profane un texte cristallin !
Craignant de se trahir, plutôt que par malice,
Pour m’éclairer, Camille usait d’un artifice !
D’une si tendre estime essayant d’être digne,
Je m’efforçai alors de lire entre les lignes.
Sans conteste la clé se trouvait dans l’en-tête,
Sinon pourquoi couper le nom de l’épithète ?
Je ne fus pas très long à résoudre l’énigme
Car le tétrasyllabe était le paradigme ;
Il révélait le mètre et marquait deux endroits :
L’acrostiche et la rime où trônent les mots rois.
2. Le message caché :
Mon cœur soupire
En ton absence.
Que puis-je dire
Pour ma défense ?
Dans les jardins
Du centre ville,
Un baladin
Tend sa sébile.
C’est un français,
Un jouvenceau ;
Son air doucet
Cache un gerfaut.
Le jeune Achille
Ira mener
Jusqu’ à Sibylle
Son bien-aimé.
Les mots de passe :
Tout à gagner.
Un peu d’audace
Et c’est le pied.
L’amour mérite
Qu’on ose tout.
Accours bien vite
Au rendez-vous.
* * *
Extrait des « Oiseaux bleus » de Christian VAN MOER,
œuvre publiée aux Editions Chloé des Lys en 2005.
http://christianvanmoer.skynetblogs.be