Journal de bord... Et A la UNE !
journal de bord, samedi 22 janvier 2011 Un oiseau royal (est-ce un aigle ?) picore sur les hauteurs d'un rocher (ou d'une montagne). Et ... lorsque le terrain d'en d'ssous est complèt'ment plat, il s'agit, si mes souv'nirs sont bons, d'une seconde qui passe dans l'éternité. Image, image, vision, vision. Et les forêts d'Ardenne qui sont longues, longues, longues ... surtout quand un petit Jean, très déluré, file dans un château, que tout l'monde lui déconseille, sans se décourager. Et même, pire : il appelle l'écho, sur place, quand il s'ennuie. Image, image, vision, vision. Ah ! Je connais la région mentionnée, pour y avoir habité quelques années. Un pays où les filles sont tenues d'accoucher dès l'âge de quinze ans. Et ... gare à celle qui n'obéit pas à la règle. Image, image, vision, vision. Plausibilté, quelque part ? Un espace de carré, une espèce de terrain, dans lequel on marche, et duquel il est interdit de s'échapper. Encore, encore ... Un tsar, en Russie, qui met au défi un "moujik" ... qui finit par lui balancer une trempe ... du vent mêlé à un air d'accordéon ... un mendiant, à Bagdad, qui se sent, qui se sait plus haut que Dieu ... des squelettes qui sourient ... ET ... "Pour un oui, pour un nom, sans oui ni non ..." Sa femme le trompe. "Chérie, moi qui t'aime tant, pourquoi me trompes-tu ?" "L'homme que j'aime est un assassin" "Alors, il la serra, la serra ..." On raconte, on raconte ... qu'elle ne le trompa plus jamais. Voici, dans l'désordre, des images capturées sur le vif, lors de la dernière soirée contes, où j'ai assisté, hier. Vu le monde qui affluait, ça s'est passé dans une autre salle (un peu plus grande), au bout de l'estaminet. C'est pas tout. "J'attends qu'il dégage !" Disait un conteur, au début de sa prestation. "J'attends qu'il dégage !" Disait un conteur, au début de sa prestation, en prenant à témoin un gars qui était derrière lui. "J'attends qu'il dégage !" Disait un conteur (au moins deux fois), au début de sa prestation, en prenant à témoin un gars qui était derrière lui. Le public, pris à parti, en riait, bien sûr. Quant au gars, qui était derrière lui, qui était sensé dégager ... C'était moi. J'avais eu mon temps de passage juste avant lui. Très rapid'ment, dans la dynamique de la soirée, il m'avait suivi. Et ... il me falllait le temps, vous l'aurez compris, de remettre ma guitare dans la housse. Donc, derrière le conteur, j'effectuais mes derniers rang'ments. "J'attends qu'il dégage !" D'accord, ça valait le gag. La situation le montrait. Mais n'empêche que ... je n'aime pas beaucoup ça. Même en supposant, en me doutant que c'était pour le gag, je ne trouve pas le procédé heureux. Tel est mon ressenti. Je dirais même plus : je le trouve de mauvais goût. Et s'il me faisait bien comprendre, le gaillard, sous le couvert de l'attitude de scène, que j'ai réell'ment intérêt à dégager ! Tiens ... et si mon témoignage dev'nait un conte ... A un moment donné, quand j'étais assis, que j'assistais aux spectacles ... "Hugues, tu veux bien aller prévenir à côté qu'on entend de la musique ?" Je me trouvais, du début à la fin du passage des conteurs (je suis aussi intervenu, à un moment donné, en tant que chanteur), juste à côté de la porte d'accès à la salle, où la soirée avait lieu. Oui,de la musique nous parvenait, et c'était gênant pour tout l'monde. J'étais encore ... claqué (résultat d'une longue journée). Franch'ment, l'idée de me mettre debout, c'était trop. Franch'ment, l'idée de risquer de demander à un serveur de diminiuer la musique, ça me paraissait le bout du monde. Final'ment, devant l'insistance de l'un ou de l'autre, je me suis quand même appliqué ... avec succès. En fin de soirée, je me suis installé à l'une ou l'autre table, afin de profiter encore un peu de l'instant présent. Mais mon état de fatigue ne s'améliorait pas. Mieux (ou pire) : il m'envoyait des signes ("Hugues, il te faut rentrer, maint'nant, demain soir, tu chantes ailleurs, tu comptes arriver déjà sur place dans l'après-midi" ...). J'hésitais un peu. J'attendais (une fois de plus) un miracle (qui s'est "miraculeus'ment" produit ... quand j'ai pris la résolution de sortir). Je le répète ... Je porte un intérêt aussi réel pour les conteurs que pour les chanteurs. Sans quoi ... je ne m'attarderais pas avec eux. Tout en percevant une différence entre les deux. Bien sûr, la discipline varie dans les deux cas. Mais l'état d'esprit aussi. J'ai toujours l'impression, la conviction que les chanteurs (surtout s'ils écrivent leur texte) font avant tout, quand ils s'expriment en public, passer leurs émotions, leur vécu, leur coeur, leur âme. J'aurais le même ressenti pour les peintres, les sculpteurs, les compositeurs de musique. Les photographes, souvent (mais pas systématiqu'ment). J'ai toujours l'impression que les conteurs (tout comme les humoristes) font surtout passer une technique, une manière de construire quelque chose. C'est sans doute la discipline qui veut ça. On bâtit une histoire sur un thème, on dose les effets, on suit une progression, pour arriver une chute. On y met le langage approprié, le ton approprié, les respirations appropriées (entre deux phrases), le temps, parfois, de laisser le public rire de l'allusion. J'admire le travail. Mais ... je ne pressens pas forcément l'âme, le coeur, l'authenticité de la personne qui s'exprime. Et je me sens souvent, à cause de ça, en tant que spectateur (ou en tant que personne, tout court), en manque, en attente de quelque chose (j'en suis même frustré, malheureux). Et, lorsque je me retrouve à table avec pas mal de conteurs (ou de conteuses), après la soirée. J'entends volontiers "oui, j'ai suivi un stage avec untel ou une telle, il est bien", suivi de "y a un stage pendant les vacances, untel il paraît qu'il est bien, mais c'est cher". Ok, OK. Mais ... là, encore, je me sens en décalage. J'entends des propos pratiques, pragmatiques. Qui me serviront p'têt le jour où je décid'rai d'entamer une formation de conteur (j'y pense, parfois). Mais ... j'ai du mal. Surtout, avons-le, quand les conteurs, les conteuses, entre eux, parlent à la même table que moi, sans m'accorder un regard, un sourire. Ego bafoué ? Disons que ... je ne demande pas à être le centre du monde, non (quand je passe en public, j'ai droit à ma note de succès). Mais de là, à se sentir transparent, c'est pas toujours évident à vivre. J'aime trop les rapports de tendresse, les rapports de fraternité, les confidences humaines d'homme à homme, les prises dans les bras, les mains posées spontanément sur une épaule ... Conteurs, conteuses ... et si je vous donnais de la matière par mes propos ... |
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Comment taire ces réflexions qui toutes viennent de France, de femmes qui écrivent, photographient
et y jouxtent des mots qu’elles chérissent et dorlotent et partagent et recherchent de par le monde ?
Marouscka a dit :
J’aime, j’aime, j’aime, énormément tes textes et les admirables illustrations qui les accompagnent. Pourquoi ? D’une part, j’adore la poésie, ensuite la tienne renferme un langage qui se distingue des autres, un ton qui me fascine. Tes textes me font penser à un coffre à charades. Lorsque je l’ouvre
j’en retire un mot, puis un autre et encore un autre. Les mots se mêlent et se démêlent, je découvre
alors
un sonnet empreint de douceur, de profondeur, de délicatesse.
http://marouscka.blogspot.com/
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Equinora a dit :
à propos de Ô triste :
MAGNIFIQUE, GRANDIOSE !
Tu as touché mon coeur avec ce récit d'une petite fille que tu as vraiment su comprendre et déceler.
Mais elle n'est pas seule... ``IL`` est là .... Et bientôt elle verra ... comme tu dis, elle sera JoieYah et
bien sûr tout ceux qui l'on aimée l'aimeront encore !!!!
Merci pour ce beaux texte qui ma ému au plus haut point....
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lilia a dit…
à propos de : « Échec et matérialisme »
c'est criant de vérité!
j'en suis médusée
devant cet "Échec et matérialisme"
je saute le Mat car à la base, il signifiait mort(en arabe) mais votre poème bien que cru n'est qu'un
appel à la lucidité donc à la VIE! Merci.
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Kat Imini a dit… à propos de« Les ailes de tes yeux » :
Superbe texte qui m’a fait frissonner la peau et bruiner les yeux.
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Françoise a dit : Bonjour Karl,
Merci infiniment de m'avoir envoyé "Tête de pioche". Il est extraordinaire ce texte !... je me répète,
mais il est d'une richesse inouïe !... C'est forcé que votre jardin s'ouvre aux autres, il est trop beau,
ce ne serait pas normal si vous n'arriviez pas à ouvrir votre fenêtre sur le monde.
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Mes fenêtres sur l’horizon :
http://karlchaboum.blogspot.com/ http://mapalettedemots.blogspot.com/
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Ils et elles y seront...
"Nous" ? C’est Sophie Vuillemin, auteur de - C'est quoi ton stage -
(Ed. Chloé des Lys) et moi-même.
Vous pourrez nous rencontrer prochainement,
Et pour notre plus grand plaisir ...
===> Le dimanche 20 Mars 2011, de 10 à 18 h, aux Salons Mauduit de Nantes (10, rue Arsène Leloup) où nous participerons à l'EXPOSITION d'ART organisée par l'Association nantaise ART & CULTURE. Nous présenterons nos livres, aux côtés d'artistes peintres, de sculpteurs et de photographes... L'Art sous toutes ses coutures et dans tous ses états !
===> Le dimanche 15 Mai 2011, de 10 à 18 h, à la FETE DES ARTS-LIVRES EN FETE, organisée par l'Association LES ATELIERS d'ARTS de SERVON sur Vilaine (35) en compagnie de nombreux auteurs, de peintres, de sculpteurs, de graveurs.... Encore de l'ART dans tous ses états !
Voir le site ici --> http://atelierdartservon.over-blog.com/
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Je serai au salon du livre de Chailly en Bière -77 le dimanche 6 mars
(9 km de Melun et Fontainebleau) 8h-18h
et à celui de Fontenay-Tresigny -77 (25km environ de Meaux et Melun) le dimanche 10 avril, 10h-18h.
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Présentation en avant-première de Nid de vipères au salon de Lanobre le 27/02 puis participation au salon du livre de Villeneuve-sur-lot du 20 au 22 mai. Séance de dédicaces à l'espace culturel Leclerc d'Enval le 04/06, puis le 11/09 présence au salon du livre de Salvagnac, le 02/10 à Lalinde, le 09/10 au salon du livre de l'Ain à Attignat.
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Je présenterai mon livre "Après tout" à la bibliothèque R. Rolland, Evene, Bruxelles le 19/03 à 10h30 puis le 26/03, 11h au cabaret littéraire de Morlanwelz.
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Lunessences sera du 1er février au 5 mars 2011
a Corbarieu dans le Tarn et Garonne
Exposition de photo montages à partir de photographies réelles personnelles.
Cette expo est la deuxième que je fais, mais j'y ajoute aujourd'hui des photographies naturelles (sans montage)
Vernissage le samedi 12 février