Valère Kaletka nous présente son ouvrage "Trilles et pépiements"

Publié le par christine brunet /aloys

COURT EXTRAIT :

 

Un aigle en roue libre

Là-haut entre deux aiguilles

Sursis du mulot

 

Aujourd’hui encore

Je file un mauvais coton

Murmure d’esclave

 

Attila vieillit

Agenouillé il bichonne

Un gazon anglais

 

Un silure défend

Son couloir d’eau translucide

Eclats vif argent

 

« Ce haiku est un classique du genre. L’auteur sait se soustraire devant les lois de la nature et ouvre ainsi l’espace au logos : l’Intelligence cosmique invoque le vivant, l’Etre des choses fourmille dans le murmure des mots à naitre. » (Alain Walter, Ploc ! la revue du haïku)

 

 

BIOGRAPHIE

 

Valère Kaletka, né en 1968, domicilié à Strasbourg. Depuis 2016, il a été publié en tant que poète, haijin ou nouvelliste dans une soixantaine de revues papier - dont Ancrage (Can), Caractère (Can), Catarrhe (Bel), DéchargeDiérèse, Festival Permanent des Mots, Haïku Canada Review (Can), La femelle du requin, La Piscine, Le paresseux littéraire, Les Hommes Sans Epaules, Les Impromptus, Nouveaux délits, Revue Alsacienne de Littérature, Revue du Tanka Francophone (Can), Rivalités (Can), Rrose Sélavy, Souffles, Spered Gouez, Traversées (Bel)ou numériques : Le capital des motsLe lampadaireLichenOrnata, Post, Recours au poème…

 

Publications en recueils :

  • Le Baiser du poisson, suivi de Par-dessus mon épaule (Vibration Editions, 2022)
  • Quinquagenèse (Vibration Editions, 2018) – l’un des 9 recueils de poésie sélectionnés par la SGDL dans le cadre de son prix « Révélations 2019 »
  • Trilles et pépiements (éditions Chloé des Lys, 2018)

 

Ouvrages collectifs, anthologies :

  • Un rêve, 2019, éditions de l’Aigrette
  • L’encyclopédie improbable, vol. 1 à 4, 2018, éditions Jacques Flament
  • Résonances/2, 2018, éditions Jacques Flament
  • Océans de demain, 2018, éditions des Embruns
  • Epaves & Naufrages : chant choral, 2017, éditions des Embruns

 

RESUME :

 

Trilles et pépiements relève d’un exercice d’écriture quasi automatique sur une période imposée de trente jours. Laissés dans l’ordre chronologique du jaillissement, très peu retouchés, ces 120 haïkus et tercets reflètent le cheminement labile de l’âme d’un individu lambda. Autrement dit : le joyeux bazar protéiforme, entre grandeurs et petitesses, que nous avons pour la plupart dans nos têtes : le beau et le laid, le dévot et l’iconoclaste, le sage et l’audacieux. Cette volée de trilles et pépiements portera vos pas sur le boulevard familier des innombrables paradoxes qui font et défont l’être humain.

Publié dans Présentation

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M
De jolis haïkus qui donnent envie d'en découvrir d'autres.
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