Virginie Vignolo présente son ouvrage "Enfermé(e)s"

Auteure, interprète et metteure en scène
Née à Nice, Virginie Vignolo est comédienne, auteure, metteure en scène et professeure d’art dramatique.
C’est au travers d’un parcours atypique et parfois chaotique, qu’elle est arrivée au théâtre.
Elle est montée sur scène pour la première fois, à la Faculté des Sciences et des Lettres de Nice, dans la langue de Shakespeare.
Puis, un changement d’orientation l’a conduite à l’IUT d’information-communication, où elle rencontre le rôle d’Amélie dans « Occupe-toi d’Amélie » de Feydeau. Elle y a aussi interprété Mme de Tourvel dans « Les liaisons dangereuses » de Choderlos de Laclos.
Formée aux ateliers TNN-ERAC de Cannes, puis au cours Florent, ainsi qu’à l’Atelier international de Salant et Weaver à Paris, elle joue entre autres, sous la direction de Lilian Llyod ou d’Eric Hénon.
Elle commence également à donner des cours de théâtre et se lance dans la mise en scène.
Après plusieurs années de doutes, une reconstruction psychique et un retour dans sa ville natale, elle renoue avec le théâtre. Et surtout, l’écriture s’impose à elle. Pour sa première pièce, elle choisira de raconter l’histoire de deux sœurs qui ne se sont pas vues depuis dix ans, « Deux filles et des costumes ». Puis une autre suivra, sur les relations hommes/femmes « Les armes sœurs ».
La « Compagnie la Folie de nos Envies » voit le jour en Mars 2012. Comme une évidence, l’écriture devient une partie intégrante de sa vie. Un véritable prolongement d’elle-même.
« Enfermée(s) » est sa troisième pièce. Certainement la plus intime. Pour cette raison, en plus de l’interpréter, elle décide de la mettre en scène.
Résumé :
« Enfermée(s) » c’est l’histoire de plusieurs femmes qui vont s’imbriquer et se confondre jusqu’à ne laisser aucune trace, ou si peu…
C’est l’histoire de femmes qui ont beau crier mais en vain.
Le son de leurs voix ne nous parvient pas ou si peu.
Elles souffrent, se battent, suffoquent, coulent, avec un fracas qui souvent semble laisser indifférents ceux qui les regardent.
À travers ce monologue, à quatre voix de femmes, sont mises en exergue leurs souffrances pour qu’enfin résonnent leurs voix et que l’on ne puisse plus faire autrement que de les écouter.
Extrait :
…Je m’appelle Alexandra,
Je m’appelle Marina,
Je m’appelle Najet,
Je m’appelle Magdala
Je m’appelle Louisa, Sylvie, Coralie, Sophie, Irma, Kaina, Tatiana, Karine…
Je m’appelle comme vous voulez.
Je suis de ces femmes que l’on voit sans les voir.
Je suis de celles dont le corps et l’âme ne vous touchent plus.
Je suis presque morte et pourtant encore si vivante.
Mon histoire pourrait être la vôtre…