Jean-Jacques Salembier se présente et présente son recueil de nouvelles "Migrateurs"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Jean-Jacques Salembier: Auteur belge, fait ses débuts en 1984 en tant que comédien avec

« La roulotte théâtrale » de Mons.be où il prend goût aux mots. Parallèlement il suit les cours d'art dramatique au conservatoire de Soignies.be. Quand il n'est pas sur scène, il mène une vie sous forme d'errance et se met à écrire. Il pratique différents genres, roman, journal, chroniques, récits de voyage, pièces de théâtre, tranches de vie, nouvelles, réflexions, contes pour enfants, poésies. En 2003, il rassemble sous forme d'une plaquette intitulée “Mézigue”, différents extraits de son “gros œuvre”, qui est une sorte d'autobiographie expérimentale où il évoque aussi bien son passage dans l'administration en tant qu'employé sans spécification définitive, ses fonctions d'administrateur- créateur au centre dramatique Hennuyer, ses petits métiers, vendeur de moutons à Paris, ses voyages en Afrique, à Madagascar, en Lituanie, en Croatie, en Serbie, en Roumanie, à Cuba, à la Martinique, son exil en Provence au pays de la lavande, ses aventures dans l'univers théâtral.

 

Livres parus : 

 

 

MÉZIGUE 2003

Éditions La rivière de Cassis, Aden Bruxelles.

L’OR ROUGE 2005

Éditions La maison de la Gravure Méditerranée, Montpellier.

L’ALPHABET MUET 2006

Éditions La maison de la Gravure Méditerranée, Montpellier.

L'ILE AUX PAPES 2008

Éditions à compte d'auteur

MEMOIRES D'UN LOIR 2015

Éditions Chloé des Lys

 

 

 

EXTRAIT :

 

Dès le soir une lumière orangée d'un sublime merveilleux. Je me sens tourmenté par toutes sortes de désirs: suivre l'océan en marchant sur la plage, barboter dans les petites vagues, me familiariser avec les chiens aquatiques et le barracuda, épier les ébats des makis, des lémuriens, de toute la petite gent fourrée, afin d'observer leurs mœurs et découvrir le mystère de leurs vies. On dit que les lémuriens sont les gardiens des ancêtres. Avec le temps, je peux, me semble-t-il, me glisser parmi les fleurs et, en me montrant prudent et raisonnable pour ne pas les effaroucher, je peux parvenir à surprendre les secrets qu'elles se murmurent entre elles, les mille confidences que l'oreille de l'homme ne perçoit jamais. Je me sens alors cet enfant des forêts vierges, cet être vibrant de tous les instincts primitifs, assoiffé d'espace, de grand air. L'heure d'entre chien et loup est divine. Tout est divin et magnifique. Un monde enchanté où défilent des enfants. Je me sens sur une autre planète, avec son enfer et son paradis. Un petit paradis où il fait bon vivre. Un enfer tant il y a de femmes merveilleusement belles. La tentation est grande de ne pas butiner sur toutes ces fleurs. Des îles, se répètent Tom à voix haute, des cocotiers sur les îles, et le bruit frais du vent.

 

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J
Une expérience de vie qui manifestement sort de l'ordinaire. Et les êtres d'exception ont toujours quelque chose à dire.
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