PGå présente son roman "Ton père"

Publié le par christine brunet /aloys

Biographie de l’auteur :

Après une vie d'errance, vivant d'abord en Afrique, puis aux Etats Unis, puis dans divers pays d'Europe, PGå "fait" maintenant dans l'enseignement. Il vit à Bruxelles, sous les yeux attentifs d'une maîtresse exigeante et d'un chat gourmand.

Il est l'auteur d'un recueil de nouvelles qui sera prochainement publié chez Jourdan. La sortie de ce recueil est prévue pour le mois d'avril 2017.

L'affaire d'Antoine G.:

Il s'agit de l'histoire d'un rapt parental qui a inspiré le récit de Ton père. Elle a été plusieurs fois médiatisées à la TV et dans la presse écrite.

TV: "Jamais sans mes enfants" émission en 5 épisodes (ARTE), Indice avec George Huercano (RTL Belgique).

Presse écrite : la DH, par exemple: "Mon fils est-il vivant? écrit par Nawal Bensalem (voir article ci-joint).

 Résumé :

Chaque année, des centaines d'enfants sont victimes d'un rapt parental. Le parent rapteur emmène l'enfant ou les enfants loin de l'autre parent, prétextant les pires horreurs pour justifier son geste.

Deux enfants, victimes d'un rapt parental intra-européen, parmi ces victimes, ont inspiré l'auteur pour la réalisation de ce roman.

Présentation du livre :

Chaque six mois l'auteur recevait un coup de téléphone de la banque:

- puis je parler avec Antoine G.?

Antoine a disparu depuis plus de vingt ans, c'est le fils de PGå. Victimes d'un rapt parental, père et fils ne se sont plus jamais vus.

Entre temps, avant de disparaître complètement, on sait juste qu'Antoine a changé quatre ou cinq fois de prénom et trois fois de nom de famille. Dans certaines administrations de certains pays le Tipex est roi.

Puis un jour, l'enfant a disparu de toute administration... On avait alors suggéré à PGå d'accepter le fait que son fils était peut être, tout simplement, mort.

Après 5 ans de tentative de deuil, PGå reçoit un courriel anonyme. Selon ce dernier, son fils est vivant, il est chanteur et il s'appelle Amandus K.

Est-ce seulement vrai...

Par ailleurs, toutes ces années PGå a continué à mettre des sous de côté sur un compte au nom de son fils. Aujourd'hui la banque veut entrer en contact avec l'enfant devenu adulte, dans le but de lui proposer un meilleur placement de ses économies.

Le Tipex ayant offert de multiples identités à l'enfant de PGå, aujourd'hui la banque recherche un jeune homme qui n'existe plus administrativement. C'est à partir de ce fait réel qu'est né le premier roman de PGå: une fiction dans le futur appelée "Ton père"

 

Extrait

Il est onze heures. En cette fin de matinée tiède d’un automne qui s’annonce, le notaire Solignac regarde, d’un œil perçant, les deux personnes qui viennent de s’installer devant lui, de l’autre côté de sa table empire. Il y a une jeune femme, longuement attendue, habillée d’une manière artiste avec une dominante de rose, une boule de cheveux à la rasta, l’air faussement détendue, flanquée de deux messieurs, l’un à sa gauche, l’autre à sa droite, tel Jésus sur sa croix.

 

A sa gauche, il s’agit d’un monsieur entre deux âges, qui pourrait perdre quelques kilos et qui a perdu un assez grand nombre de ses cheveux à la place. Il prend un air sérieux qui lui va curieusement mal et regarde en coulisse, avec une curiosité qu’il n’essaie pas vraiment de déguiser, la demoiselle assise à sa droite.

 

A sa droite à elle, c’est Maître Deneuve, le nez en l’air, l’air vague et absent, mais prêt à chuchoter en allemand dans l’oreille de Maëliss tout ce que Maître Solignac va dire en français à la cantonade.

 

Silence, à peine troublé par le tintement d’une tasse posée trop brutalement sur sa soucoupe, dans la salle d’attente, afin de rappeler à tous qu’il y a quelqu’un, tapi là-bas en embuscade : l’accompagnant de la demoiselle – son père, en fait – n’a pas trop apprécié son exclusion de la réunion, à coups imprévus d’interprète assermenté et d’articles obscurs d’un Code Réglementaire français dont il ignorait jusqu’à l’existence. Et ce n’est pas que sa fille ne voulait pas de lui à ses côtés, mais rien n’y a fait. Maître Solignac a été inflexible.

 

Accompagné d’une vieille dame suante, laide et rougeaude qui lui fait office d’épouse, il passe sa hargne sur la vaisselle qui est posée devant lui.

 

-Mademoiselle, Monsieur…

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
Très mystérieux ...
Répondre
E
Il faut dire que le sujet est intrigant, et que l'extrait laisse entrevoir de l'humour dans une histoire pourtant très lourde...
Répondre