Une poésie extraite du recueil de François Iulini 'L'ombre du reflet'
Là-bas je ne suis rien, ici n’est plus ma place
Un pied sur l’Ile belle l’autre sur mon berceau
Ombrent sombres mes couilles un horizon limpide ;
Dans mon crâne entrouvert, nuageux mon cerveau
Rime ses borborygmes aux orages qui passent
Regrets en noir et blanc, douleurs polaroïds
Tristesses numériques ; je tends la blanche voile
Chagrine un scénario et le film renaît…
Avoir faim encore… l’araignée tisse sa toile…
Comme on fait son Paillasse… vous aime et puis vous vide
C’est ainsi ; les histoires parfois ça devient vrai
Les yeux rouges, ébahis ; le stop veut qu’on le marque
On doit si c’est possible chercher ailleurs… un arbre
Trouver sa mort ; s’arrêter au lacrymal lac
Et torcher résolu la morve des regrets