Marie-Christine Cavenelle nous présente "Tendres Cruautés", son nouveau recueil de nouvelles

Publié le par christine brunet /aloys

Marie-Christine Cavenelle nous présente "Tendres Cruautés", son nouveau recueil de nouvelles

Biographie :

Quand on demande à Marie-Christine Cavenelle s’il convient de dire « auteur » ou « auteure », elle répond en riant : « Je suis une romancière ! J’aime raconter des histoires. » Elle anime des ateliers d’écriture depuis 35 ans et en son temps les Inrockuptibles ont salué son travail dans un numéro « spécial Manchette ». De nombreux articles au CRDP de Grenoble témoignent de sa bataille contre l’illettrisme. « Miroir sans tain » est son premier roman. « La vie de Sacha » a obtenu le prix « Saint-Estèphe » en 2014. Un recueil de nouvelles « tendres cruautés » paraît aujourd’hui en Belgique aux éditions « Chloé des lys ». Elle a été publiée par les Chevaliers des lettres et des arts du Périgord, ouvrages collectifs consacrant le bonheur de vivre au pays ! « Amoureux du Périgord ». Vous pourrez lire de nombreux textes inédits, des extraits et ses billets d’humeur en consultant son blog : http://marie-christine-ou-l-ecriture-sensitive.blog4ever.com/ Découvrez l’univers envoûtant de cette romancière, amoureuse de la vie !

Résumé :

Six nouvelles jubilatoires constituent le troisième ouvrage de Marie-Christine Cavenelle. De l'insomniaque déstabilisatrice à l'aventure dans un bled au nom improbable, standard de l'ennui; en passant par cet homme industrieux amoureux de la femme, de toutes les femmes ; ou encore de cet autre qui voulait partir en beauté sans ses lessiveuses... Tout un monde attachant d'humanité! Entrez dans l'univers étrange et captivant de cette romancière atypique.

EXTRAIT :

Madame est veuve et, de son propre diagnostic, souffre d’un deuil pathologique qui, outre d’avoir le malheur de lui rouiller les articulations le matin, la condamne au veuvage ce qui n’arrange pas ses affaires quand elle sent en elle la sève lui parcourir les reins. Chaque nuit, une voix amplifiée et spectrale lui hurle à l’oreille « TAIS-TOI », et elle la reconnaît, c’est celle de son mari. Or, Paul est mort dans son sommeil et l’intuition de Madame ne laisse pas place au doute : Paul est mort à l’heure où chaque nuit la mise en scène « voix off » la réveille en nage et en hurlant à s’en arracher la gorge faute de s’en arracher l’âme. La mort inexpliquée de Paul trouve dans ce harcèlement sa seule explication plausible : Il est mort d’avoir enduré et pendant des années la lente, monotone et monocorde logorrhée de sa femme et il lui fait payer chaque nuit, à heure fixe, la tirant de son sommeil quand elle voudrait dormir.

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J
Oui, savoureux à souhait ! Et tellement authentique ! Identification possibles pour beaucoup à coup sûr (Je peux retrouver cette situation un peu chez mes défunts parents tant aimés et aimants, et qui s'aimaient !
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E
Ah là... je dois admettre que l'extrait est savoureux! Pauvre mari :)
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