François Noul dans L'Avenir.net

Publié le par christine brunet /aloys

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Les récits exquis de François Noul

  • Le fil d'actu - lundi 4 mai 2015 06h00 - Françoise LISON - L'Avenir

On le connaît pour ses chroniques gourmandes et jardinières. François Noul publie un recueil d’histoires tendres, parfois effrontées.

L’écriture le taraude depuis l’adolescence: à quinze ans, il était déjà correspondant de presse, à Meslin-l’Evêque, pour Le Courrier de l’Escaut. Après un parcours d’assistant social à Charleroi, François Noul rassemble ses contes et nouvelles dans un recueil édité chez Chloé des Lys.

Mots et papilles

«Enfant, je voulais être vétérinaire ou boucher», confie celui qui fit partie de Meslin Esquinterie, une équipe de balle pelote, championne du Hainaut. L’intéressé ne regrette absolument rien de ses choix: il a créé et dirigé la Ferme Boccace, un outil de réinsertion pour des jeunes gens en rupture sociale. Aujourd’hui, la culture des belles lettres et du potager nourrissent ses projets: le conférencier et chroniqueur ne délaisse pas le clavier. Il accompagne deux talentueux comédiens carolos, Jacky Druaux et Nathalie Beckmans, dans un spectacle construit à partir des extraits de son livre «Jardiner sous les étoiles».

Le volumineux recueil fait la part belle aux histoires que l’on se raconte avec humour, truculence et tendresse. Car le gaillard de Ghoy cueille la vie à grands bras et en fait un breuvage fruité, pour toute une tablée. On se régale en lisant l’aventure d’Arsène, le coq anglais, ou celle du noble cochon. Ceux-là se dégustent un jour ou l’autre, à l’instar des harengs amoureux et du lapin du Lundi perdu. Ancrés dans la région, du pont du Carmoy à un hameau oublié, les personnages surgissent d’un imaginaire poétique, rural et contemporain à la fois. Ils franchissent les frontières des âges et celles du cœur, clament ou taisent leurs émotions, leurs échappées belles, leurs espiègleries et virulences. «L’idée de la sorcière m’est venue alors que je roulais sur l’autoroute, je me suis arrêté pour l’écrire», confie François Noul qui donne volontiers la parole à un enfant, un Grospa, un cerisier, un Arsène ou une Mama Paula. «C’est vrai que j’ai tendance à suivre mon inspiration, qui m’emmène parfois bien loin et permet aussi de sortir des coquineries sans tomber dans la vulgarité. Pas question d’engendrer la désespérance via mes récits», précise l’écrivain qui sème le plaisir de vivre au fil des pages.

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M
Tout cela me paraît bien plaisant. Et donne envie d'en savoir plus en lisant les récits de ce gai luron.
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