Christine Brunet a lu "Sans détour" de Michaël ZOÏNA
57 pages pour un recueil de nouvelles plus ou moins longues mais toutes surprenantes, à la chute abrupte.
En 4e de couverture, une seule ligne de synopsis qui résume néanmoins parfaitement le fil conducteur de l'ensemble : "ces nouvelles s'inscrivent dans un triangle délimité par l'amour, la mort et la musique."
La mort au sens propre n'est pas toujours présente dans les textes mais il y a toujours une petite mort de l'âme. De terribles coïncidences; des faux-semblants qui ne peuvent plus s'éterniser, des incompréhensions assassines.
Les héros sont ballottés par les hasards, leurs peurs, leur passé, leurs fantasmes, leurs doutes. Ils sont humains mais le dénouement peut se révéler inhumain.
57 pages, c'est peu... mais l'auteur est parvenu à m'attirer au cœur de ses phrases dans un univers où le blanc passe trop vite au noir.
Un excellent livre dégusté trop vite... Dommage. Du coup, j'ai hâte de me replonger dans les histoires détonantes de Michaël Zoïna ! Alors, à quand un autre recueil ?
Christine Brunet
www.christine-brunet.com