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Sonia Alvarado se présente !

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

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S. Alvarado, … Z’auriez pas vu mon macchabée ?

 

 

RESUME

 

Elle est là. Elle s’approche de lui, le frôle de son haleine glaciale puis disparaît. Elle s’amuse à semer les cadavres sur son chemin comme d’autres sèmeraient de petits cailloux blancs. Elle croit ainsi pouvoir l’ébranler, lui, l’imperturbable, l’autosuffisant, le puissant, le charnel…

Moi, spectatrice, je l’observe tandis qu’il promène son regard perçant et désabusé, sur le champ de ruines qu’Elle déroule aux pieds de l’homme à chacun de ses orgasmes putrides.

Mais il ne sera jamais sa marionnette : il s’avance, sourit, caresse distraitement un sein échappé d’une robe de bal, subtilise le portefeuille d’un corps en charpie, hausse les épaules devant la tasse de thé froide d’un pauvre vieux, renifle le contenu d’une urne… Il éclate de rire. Echec et mat, comme à son habitude.

J’ai la bouche sèche, des frissons, des sueurs froides. Sa Majesté des Morts affiche sa déception face au sourire gouailleur de l’insolent.

Ce jeu du chat et de la souris ne durera pas éternellement. Un de ces jours, je le sais, ils se retrouveront face à face.

 

EXTRAIT

 

Accoudé au comptoir où l’on remplit les formulaires bancaires, je tiens à savourer mon croissant chaud et mon café sans précipitation.

Une femme en tailleur passe près de moi, le regard en coin. Aurait-elle faim ? … Pas de jaloux !z-aurez-pas-vu.jpg

– Vous en voulez un morceau ?, lui dis-je.

Elle détourne la tête.

– Les régimes, ça vous met de mauvais poil ! 

Ses yeux clairs me lancent des éclairs de colère. L’envie est un péché, mais j’ai pitié d’elle.

– Si vous le souhaitez, je vous en achète une demi-douzaine !

Ma proposition n’a pas l’air de lui plaire car elle bifurque et se dirige tout droit vers le vigile armé qui

m’observe depuis que je me suis installé pour finir mon petit déj’.

Peut-être aurait-elle préféré des fleurs.

 

BIO

 

Sonia ? … J’ai rencontrée par hasard ce petit bout de femme lors d’une intervention plutôt physique chez un suspect. Je me tenais nonchalamment appuyé sur une balustrade, à supporter une fois encore Germain, lorsque j’ai aperçu cette fille silencieuse qui nous fixait, le regard perdu, un carnet et un stylo noir à la main. Fort de mon charisme, je me suis approché pour entamer la conversation, histoire de ne pas être venu pour rien. Cette garce m’a envoyé balader manu militari, prétextant que les machos comme moi ne l’intéressaient pas ! C’est alors que j’ai commencé à lui raconter ma vie, histoire qu’elle sache ce qu’elle manquait… Et ça lui a plu ; ce qu’elle gribouillait vite !

D’accord, je ne suis pas fâché qu’elle ait couché ma vie sur le papier – à défaut qu’elle soit couchée à mes côtés sous des draps de soie –, mais franchement, des mains pareilles, quel gâchis ! Je suis sûr qu’elles seraient bien mieux employées à d’autres occupations, et le ménage n’arrive pas en tête de liste !

 

Sonia Alvarado

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Qui est Stéphane Ekelson ?

Publié le par christine brunet /aloys

 

http://www.bandbsa.be/contes2/ekelsontete.jpg

 

 

Une biographie ?

Je suis né durant un mois de janvier avec de la neige à l'extérieur qui atteignait le genou. J'ai atteint depuis peu l'âge d'un adulte qui en a vu et entendu pas mal dans son existence de penseur comme on me qualifiait dans mon enfance. Il m'a fallu des coups durs pour réaliser que je devais me positionner dans la société comme un artiste pour ne plus souffrir matériellement et socialement.  De l'écriture des premières lignes de mon premier ouvrage au tirage final, j'ai mis une dizaine d'années à me torturer, à attendre, à espérer qu'enfin ce livre se réalise, sorte des presses de la maison d'éditions, Chloé des Lys. Je me rappelle encore très bien de mon entretien avec l'éditeur en compagnie de mon amie, Lydia, à qui j'ai dédicacé mes trois livres à présent parus. Je passais presque pour un pauvre fou à la lecture de mon premier projet d'écriture au nom final de Toile au vert de liqueur. Le stress de l'éditeur a vite disparu en notre présence, en dialoguant sur le sujet de notre visite. Au téléphone j'avais compris Paris à la place de Barry lors de la fixation du rendez-vous. Ma joie était immense. Je trépignais dans notre appartement. Tout ce travail qui allait aboutir à du vrai, pas à du blabla. Deux années plus tard, mon deuxième livre est sorti en 2007 sous le nom représentatif de notre temps, L'indicatif présent. En décembre 2010 le dernier né, Aimer à mûrir, est venu achever la trilogie.

J'ai mené une vie tout à fait classique (secondaires en latin-sciences, service militaire) jusqu'à mon choix de suivre des cours de philosophie à l'université libre de Bruxelles en essayant de vivre avec une jeune fille, Marie-Annick, dans un appartement à Schaerbeek. Le 16 décembre 1983, alors que je suivais ces études, ma vie a basculé dans un univers glauque qu'on appelle proprement par la psychiatrie. Récemment je me suis aperçu de mon autisme que personne dans le monde médical n'a osé me révéler auparavant et que même certains ne veulent même pas avouer parce qu'ils se sont trompés de diagnostic. Depuis mai 2010, je vis seul dans un studio à Bruxelles. Chaque jour qui passe je construis, répare ce que l'on m'a enlevé, cassé durant toutes ces années d'incompréhension que j'ai tenté de décrire réellement et fictivement dans mes trois écrits sans savoir ce que je signifie au moment de leur écriture. Pour le moment, en 2012, je travaille sur d'autres projets d'écriture dont l'aboutissement devrait avoir lieu en 2013, année qui fêtera mes 50 ans d'existence sur cette planète en pleine ébullition.


Un petit aperçu de la trilogie ? Juste des résumés, alors... pour l'instant !

Toile au vert de liqueur (tome 1 de la trilogie)

 

Ce premier livre est une compilation de dix années d'écriture sporadique. Il n'a pashttp://www.bandbsa.be/contes2/toilevertrecto.jpg d'ambition, il est juste présent. Une présence qui regroupe des éléments de fiction et d'existence. Un mélange bien dosé qui reprend des passages de prose, de poésie et de maximes dont la structure, la division en chapitres et volets, n'est pas anodine et innocente. C'est un ouvrage qui révèle mon intimité et ma créativité sous divers aspects de langage. Ceux qui ne sont pas familiarisés par cette écriture seront étonnés par le caractère particulier de la trame. La lisibilité des textes requiert une plongée dans un monde aqueux où les sonorités du monde sont amoindries par la densité de ma vision sémantique.

304 pages.

 L'indicatif présent (tome 2 de la trilogie)

 

http://www.bandbsa.be/contes2/indipresentrecto.jpgIl relate une révolte émotionnelle qui dure d'un bout à l'autre de l'ouvrage. Pas de chapitres, ni de paragraphes. Une longue complainte, un long monologue qui défilent. Il faut s'accrocher à ce discours démentiel de cet individu qui s'insurge sur son amour, sur son amie, muette dans le récit. Il en ressort une explosion de mots, d'états de conscience. La victime n'a pas droit à la défense. On la sent prisonnière du langage émis par quelqu'un qui en a visiblement assez d'elle.

134 pages.

 Aimer à mûrir (tome 3 de la trilogie)

 

' Aimer à mûrir ' est le fruit d'une réflexion en morceaux narratifs sur l'amour, la vie d'un côté et la souffrance, la mort de l'autre. Ce dernier livre de ma trilogie émet de la puissance et de l'audace dans la pénétration des sujets traités. Une recherche esthétiquehttp://www.bandbsa.be/contes2/aimermurirrecto.jpg propose une réalité intemporelle dans les séquences décrites avec minutie. Des frissons peuvent échouer à la surface de la peau ou dans le mental du lecteur par cette sorte de transcription de réalités cruellement exposées. Je ne crois pas que l'on sorte indemne de ce livre. Composons avec le véritable amour, celui de la vie, et nous mûrirons.

120 pages.

 

A suivre !

 

 

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Adrien Roisin se présente

Publié le par christine brunet /aloys

 

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Adrien Roisin

 

Licencié et agrégé en philosophie, il est également titulaire d’un  diplôme d’études complémentaires en théologie chrétienne. Passionnée par l’histoire des sciences et l’anthropologie religieuse, il entame une série de cours sur l’Islam à la grande mosquée de Bruxelles en 2011, pour compléter son cursus.

Adrien Roisin est né en 1972 et vit en Belgique. Il est papa de deux enfants en bas-âge et travaille à la réinsertion professionnelle de femmes, via les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication). En particulier, il enseigne comment se créer des opportunités personnelles ou professionnelles via les réseaux sociaux.

 


Médiums

Enquête dans l’univers des phénomènes paranormaux

 

Marseille, des femmes sont retrouvées mortes. L’enquête piétine …

Olivier, jeune homme sans histoire, possède un pouvoir dont il ignore encore l’importance et qui va le propulser au cœur d’une enquête haletante où les mystères ne sont pas toujours ceux que l’on croit …

Il va partir à la recherche d’un tueur qui semble déjà le connaître et l’entrainer dans un duel où il découvrira la maîtrise de ses capacités.

Policiers immergés dans un milieu qu’ils connaissent mal : la voyance, scientifiques qui accréditent des thèses qui semblent fantaisistes et jeunes gens doués de capacités stupéfiantes, tel est le décor de cette enquête policière méthodique et pleine de rebondissements …

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Isabelle fable se présente !

Publié le par christine brunet /aloys

fable_isabelle_01.JPG

 

 

J’ai consacré ma vie à ma famille avant de me mettre à écrire vers trente-cinq, trente-six ans, participant à des concours, souvent primée, sans être publiée pour autant. Romans, nouvelles, contes, poèmes, essais, pièces de théâtre, humour et textes pour enfants. – Pour le détail des œuvres, distinctions, publications, activités et autres infos – et le poème de la semaine, vous pouvez consulter mon site : www.fable.be

 

Je suis membre de l’AEB, membre du conseil d’administration et secrétaire de l’AREAW, membre du Grenier Jane Tony.

Je fais des comptes-rendus de livres pour le Reflets Wallonie-Bruxelles.

J’interviewe des auteurs et présente leurs livres à la Maison des Ecrivains ou au Grenier Jane Tony.

Il m’arrive d’être moi-même membre de jury pour des concours (l’autre côté de la barrière !)

Je suis également lectrice bénévole pour la Ligue Braille et membre d’Help Animals.

J’apporte aussi mon aide à la correction de textes d’étudiants ou autres.

 

J’ai publié quelques trucs, souvent suite à des prix remportés lors de concours.

Pour les œuvres en solitaire :

- Un roman, Carambole du diable (éd. Société des Ecrivains)- Prix Rotary

- Un recueil de poèmes, Femmes en souffrance (éd. Le Coudrier) – Prix Delaby

- Un recueil de haïkus, Sur les ailes des lucioles (éd. du Cygne)

Pour les œuvres en collectif de lauréats, des contes et des nouvelles. Par exemple :

* Le dernier papillon

* Un amour de papier – Prix de Belgique Loisirs

* La petite sorcière de la colline

* Le crabe et la poupée

* La nuit d’Ophélie

* L’avis du chat – Prix Louis Delattre

* Et vous encore mineurs… -Prix de la Revue générale

* Le loup qui avait peur de son ombre

* Drame au château des Dames – Prix de la Nouvelle historique

* Le jour de la marelle

* Bambolina

* Nuit et jour

* Etangs noirs – Prix du Parlement francophone bruxellois

* Alarme à l’œil – Publié chez Luce Wilquin

* A quoi tient le destin

* L’oiseau-mouche

Et beaucoup de poèmes lauréats publiés en recueils collectifs ou anthologies.

 

J’ai aussi publié moi-même en quelques exemplaires des recueils de contes et de nouvelles, nouvelles érotiques, nouvelles à suspense… qui n’attendent que le bon plaisir d’un éditeur pour s’épanouir au soleil du public !

 

Je vais publier chez Chloé des Lys un ouvrage parlant de l’école au début du XXe siècle, sous forme de fiction romanesque - (Ecole et coquelicots ). Cela s’adresse aux jeunes comme aux moins jeunes.

 

Le rêve serait de voir publier mes œuvres passées, présentes et à venir !!

La grosse difficulté est de se faire connaître et de se faire reconnaître. Tant qu’on n’est pas édité, on n’est pas lu, ou si peu ! Et quand on n’est pas connu, on a peu de chances de se voir édité ! Cercle vicieux. Il faut continuer à chanter comme une cigale tout en travaillant comme une fourmi. Mais il est bien difficile de faire sa promotion soi-même ! On a l’air de se vanter, pire, de se vendre. C’est plus logique de se voir encensé et poussé en avant par l’éditeur ou par les critiques littéraires. Mais pour cela, il faut être édité et diffusé. On tourne en rond !

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Axelle Henry se présente !

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

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Times Square

Axelle Henry


Résumé :

New York pendant la période électorale. Trois jeunes s’y découvrent le temps d’une semaine. Maya, expatriée belge fraîchement diplômée, est journaliste. Clara, sa bonne amie, est artiste et fille du vice-président américain dont le gouvernement républicain se présente à nouveau aux élections. Marc est un jeune new-yorkais, consultant en gestion et stratégie. Sur fond de drogues et d’alcool, leurs a priori se confrontent, les amenant à des réalisations inattendues. Mais parviendront-ils à se libérer de leur passé?

 

Biographie :

Axelle Henry, de nationalité belge, est née à Athènes le 30 mars 1979. La profession de son père l’amène très tôt à déménager, d’abord en Europe et ensuite aux Etats-Unis, où elle réside à deux reprises, pendant les années formatrices de la petite adolescence et en tant que post-graduée.

Bien qu’elle ne prenne goût à la littérature que tardivement, celle-ci occupe dès lors une place principale, devenant l’objet de ses études universitaires. Suite à un Master en Langues et Littératures Germaniques à Bruxelles, elle se spécialise aux Etats-Unis en American Studies. Elle analyse la valeur historique de la littérature en tant qu’outil pour comprendre le mouvement féministe des années 60-70.

C’est pendant cette période, imprégnée par sa vie à New York, qu’elle écrit son premier roman, Times Square.

Elle vit aujourd’hui à Bruxelles où elle poursuit une carrière en Marketing et Communication.  

 

Extrait :

« Un nuage épais de fumée encerclait les trois seuls meubles de la pièce comme la brume d’un marécage. Sa couleur indescriptible qui se situait quelque part entre le brun et le gris se reflétait dans un tapis plain visqueux recouvert d’indéfinissables incrustations. Et pourtant, Clara ne prêtait aucune attention aux coulées blanchâtres sur la commode de la télé. Ni était-elle dégoûtée par les trainées jaunâtres en dessous des poignées de l’armoire. Toute son énergie était focalisée sur cette chose longue et peut-être encore vivante qu’elle avait touchée. Elle se dirigea pas à pas, comme une panthère menacée, prête à bondir, vers l’ouverture de la salle de bain. Elle entendit quelque chose bouger. Elle s’immobilisa net. Son cœur battait à toute allure et ses poumons s’étaient figés. Elle n’arrivait plus à réfléchir. Progressivement, son pouls reprit un rythme normal, ses alvéoles se calmèrent et ses bronches acceptèrent à nouveau de l’air. Le félin pouvait poursuivre sa trajectoire.» 

 

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Deux autres extraits du nouveau roman de Danièle DEYDE

Publié le par christine brunet /aloys

 

http://www.bandbsa.be/contes2/deyde2.jpg

 

Petit rappel :

 

 

L’histoire débute en 1959 en Algérie, sur une rive de la méditerranée. La guerre dure depuis cinq ans. Dans un petit village des environs d’Alger, deux sœurs, Adèle et Choline, perdent leurs parents et trouvent refuge dans la famille de Samia, leur amie algérienne. Le sort va les séparer, elles vont grandir loin l’une de l’autre. Elles finiront par se retrouver mais connaitront des destins différents que croisera parfois la route de la fidèle Samia, devenue militante pour le droit des femmes dans son pays et journaliste engagée.

Ce roman pose le problème du choix face aux aléas de la vie ainsi que celui de la condition féminine.

 

Premier extrait...

Ce fut par le hublot de l’avion qui l’emportait qu’Adèle vit s’éloigner ce paysdeyde qu’elle avait cru le sien. De là-haut, la côte se découpant sur le bleu de la Méditerranée, la grande ville blanche étalée au plein soleil lui furent dévoilées un instant, puis échappèrent soudain à sa vue. Le voyage lui parut bref ; très vite, l’atterrissage fut annoncé à Marignane, l’aéroport de Marseille. Un autre pays, une autre vie se profilaient ; la jeune fille se sentait pleine d’appréhension et dépourvue de toute certitude. La chaleur la saisit dès la descente de l’avion. A petits pas incertains, elle pénétra dans l’aérogare, les yeux à l’affut de tous les visages inconnus, et, soudain, ce fut un choc : elle les reconnut ! Sa tante, son oncle étaient là parmi la foule, un peu raides, un peu gênés en voyant approcher cette jeune fille qui, dans leurs souvenirs, était encore une petite fille. Eux aussi avaient changé, ils avaient vieilli ; le temps et le chagrin sans doute s’étaient chargés de marquer leurs visages………..

Sa tante la prit dans ses bras et Adèle comprit qu’elle pleurait. Elle sut alors avec certitude qu’elle n’était pas seule de ce côté-ci de la Méditerranée, qu’elle retrouvait une famille.

 

****************

 

 

Un autre extrait comme un avant goût...

 

 

Le soir tombe sur Alger. Samia et Adèle sont accoudées au balcon qui surplombe le jardin de l’hôtel. L’air devient plus frais et leur amène des senteurs fleuries. La ville est calme, mais elle ne dort pas ; elle grouille encore de signes de vie qui arrivent assourdis dans ce lieu protégé. Adèle s’inquiète pour son amie : « Tu fais un métier dangereux. Beaucoup d’intellectuels, de journalistes quittent le pays pour se mettre à l’abri. Viens en France, tu seras en sécurité chez nous. »

Samia secoue sa crinière brune dans un geste de dénégation : « Je ne peux pas abandonner les miens. »

« Il ne s’agit pas de les abandonner. Tu peux écrire de là-bas et envoyer tes articles ici. Tu seras aussi utile et tu ne craindras pas pour ta vie à chaque instant. »

« Et je laisserai d’autres personnes plus courageuses se faire assassiner à ma place. De loin, j’aurais l’impression de les trahir. »

Adèle s’énerve un peu : « A qui seras-tu utile quand tu seras morte ? »

 

 

Danièle DEYDE

"L'une ou...l'autre rive"

 

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Danièle Deyde nous présente son nouveau roman... "L'une ou... l'autre rive"

Publié le par christine brunet /aloys

 

http://www.bandbsa.be/contes2/deyde2.jpg

 

 

L’histoire débute en 1959 en Algérie, sur une rive de la méditerranée. La guerre dure depuis cinq ans. Dans un petit village des environs d’Alger, deux sœurs, Adèle et Choline, perdent leurs parents et trouvent refuge dans la famille de Samia, leur amie algérienne. Le sort va les séparer, elles vont grandir loin l’une de l’autre. Elles finiront par se retrouver mais connaitront des destins différents que croisera parfois la route de la fidèle Samia, devenue militante pour le droit des femmes dans son pays et journaliste engagée.

Ce roman pose le problème du choix face aux aléas de la vie ainsi que celui de la condition féminine.

 

 

Un extrait  :

La jeune fille traversa la cour et prit la direction du jardin situé hors des murs.deyde.JPG « C’est le moment ! pensa Adèle, et le lieu idéal pour la rencontrer. »  Elle s’engagea dans la même direction. Choline ne s’était pas retournée ; elle avait poussé le portillon de bois qui donnait sur un espace soigneusement entretenu et elle avait disparu dans ce coin de verdure. Adèle, lorsqu’elle parvint à son tour dans cette minuscule oasis ressentit aussitôt le bienfait de la fraicheur du lieu. La porte, à son passage avait émis un léger grincement et Choline se retourna, sursautant dans un geste de recul. Dans l’ombre du jardin, elle ne reconnut pas immédiatement sa sœur aînée, puis une moue d’incrédulité se peignit sur son visage. « C’est… ? C’est… toi ? …Adèle ? »  souffla-t-elle, hésitant entre crainte et stupeur. Elle restait immobile, le visage figé, tandis que cette dernière approchait doucement, un sourire de triomphe sur les lèvres. Adèle prit sa sœur contre elle, comme le faisait leur mère quand elles étaient petites, et la serra un long moment. Le corps de Choline, peu à peu, se détendit et Adèle sentit sur ses joues une humidité qui trahissait l’émotion de sa cadette.

- Enfin, enfin, je t’ai retrouvée, murmura-t-elle après un long silence, sans relâcher son étreinte. Que ça a été long ! J’ai tellement rêvé de cet instant ! Enfin tu es là !

 

 

Danièle DEYDE

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Vinca Milange se présente...

Publié le par christine brunet /aloys

" Si un classique " questions-réponses " me rebute et a le don de me rendre mutique, certaines rencontres impromptues basculent mes défenses.
Elle a donc eu de la chance, cette dame sympathique installée sur un brise-lame, jouissant, comme moi-même, de ce premier octobre exceptionnellement ensoleillé ?
Pas si sûre ! 
La pauvre ne pouvait plus m'arrêter après m'avoir lancé : 
  - Vous écrivez ? 
J'étais restée, comme souvent, plusieurs jours sans parler à personne, absorbée par l'écriture d'un nouveau roman. D'un coup, spontanément, j'ai répondu, m'épanchant avec prolixité: 
  - Oui, c'est le plus souvent comme cela que les premiers jets d'idées de mes histoires sont notés : dans la nature, sur la plage, dans les bois, etc... Je m'arrête et pour ne pas perdre le cadeau de l'instant, vite, j'écris sur des feuilles que j'ai toujours dans mon sac. 2011-10-31-005--Blankenberghe---Vinca-.jpg
Souvent aussi, me délectant des rayons solaires, attablée sur une terrasse, face à la mer - puisque j'ai la chance d'habiter à la côte. Et puis, bien sûr, suit un travail de recherche, vérification au dictionnaire, à la maison. Tout est en grande partie terminé au moment d'ouvrir mon ordinateur. Quand  j'y brode directement tout un chapitre et que je le perds, c'est en râlant contre la technologie que toute tremblante, je recommence.
  - Cela s'est produit pour ce livre qui va bientôt paraître chez Cloé des Lys ? 
  - Oui ! Il portera doublement bien son nom : Le Chant des Larmes
  - Je pressens la signification du titre, m'a-t-elle dit. Il retrace l'évolution intérieure. 
  - C'est exact. L'être humain est enclin à s'attirer involontairement la souffrance. C'est par les épreuves de la vie qu'il acquiert le discernement indispensable pour chanter la sérénité retrouvée. c'est pourquoi, mes personnages auront déjà voyagé sur le chemin de vie avant de se rencontrer, se perdre et se réunir.
 - Tu pourrais m'en dire un peu plus ?
Devant mon hésitation, elle me confie alors que, lors de déjeuners-littéraires à la Sabam, elle lit des extraits d’œuvres. Ceci avec l'accord des auteurs, bien sûr. C'est avec eux qu'elle choisit les extraits et un résumé.
Je ne m'étonne plus de son habilité à interroger les auteurs et je lui laisse lire quelques extraits :

(Insérer les extraits que j'ai précédemment envoyés et le résumé du dos du livre)


- Je suis impatiente de lire le roman en son entier. Sous quel nom va-t-il paraître et pourquoi chez Chloé des Lys ?
- J'avais reçu une liste d'éditeurs par un ami dont une connaissance a publié chez cet éditeur.
Comme il connaît ma situation financière précaire, il a souligné un avantage : cette maison d'édition publie à charge d'éditeur. Il m'a en outre assuré de son honnêteté.
Voilà !
- Et sous quel pseudonyme ?
- Vinca Milange.
Vinca : un souvenir d'un premier amour qui me l'a choisi... Finalement, bon nombre de personnes m'appelle " Vinca " et surtout depuis que je signe mes tableaux ainsi.
- Tu peins également ?
- Oui, c'est un autre hobby qui était devenu une activité quand j'ai perdu une partie de l'audition. J'ai participé à quelques expositions. J'y joignais parfois un recueil de poésies-chansons personnels.
Depuis 2003, je me consacre exclusivement à l'écriture ou presque.
- Tu m'as expliqué " Vinca " mais Milange ? Cela fait penser à " mille anges " ?
- Ce serait bien présomptueux ! Je me suis beaucoup amusée en l'inventant. J'ai repensé à un copain qui me disait : " Je ne sais jamais si je vais retrouver l'ange ou le démon quand je te rejoins... Tu es si imprévisible ! "
Il faut en convenir, j'ai la réputation de passer d'une grande gaieté au sérieux profond et je ne mâche pas mes mots face à des situations qui me révoltent.
- Donc, si je comprends bien : Milange contient un "L" d'euphonie et " mi-ange " suppose " mi-démon " ?
- Exactement ! ... Et révèle un caractère assez fantasque et contrasté. Je suis aussi d'une distraction légendaire. Je m'efforce pourtant à développer des qualités et donc à m'améliorer sans cesse.
- Il est beaucoup question de musique et de danse dans ce livre...
- J'adore la musique. J'ai eu des copains musiciens que j'allais régulièrement écouter. Une de mes filles a suivi une formation musicale et nous avions un piano à la maison. Elle a aussi suivi une formation de ballet classique ainsi qu'une de mes petites-filles.
Je suis une mère divorcée et déjà grand-mère.
Comme je me rembrunissais, elle s'est inquiétée de ma mine " tristournette ".
- J'ai très peur de devenir totalement sourde. C'est déjà une perte auditive importante qui a provoqué des problèmes de travail : je ne pouvais plus être éducatrice ou donner des cours de français sous forme de jeu.
Les activités créatives m'ont sauvées. Quand une porte se ferme, une autre porte s'ouvre !  

- Tu lis beaucoup, tu m'as dit. Quels auteurs ?
- Plus jeune, Barjavel a été mon auteur préféré. A présent, divers auteurs retiennent mon attention comme Houllebecq, Irène Frain... 
mais je consacre aussi du temps à l'étude du symbolisme, l'ésotérisme, la philosophie et parfois des revues comme le " Science et Vie". Les revues " Nature " m'intéressent beaucoup,
sans négliger les grandes promenades et l'observation de la nature elle-même, sur le terrain.
Pour ce livre qui va paraître dont l'histoire se déroule essentiellement en Novège, j'ai utilisé les notes et les descriptions écrites là-bas avant de revenir vivre en Belgique.

Ais-je raison d'écrire ? J'ai parfois des doutes. Mais je suis consciente qu'il n'y a jamais de certitude dans la vie.Que sont les chose importantes ?  Pour citer Paulo Coelho : " Si les forces te manquent, l'audace sera ta gloire. Dans les grandes choses, le seul fait d'avoir oser, suffit !" 
Je pense que tout ce qui touche aux sentiments est essentiel. Il faut donc oser aimer et que nos entreprises soient empruntes de nos sentiments croissants. "

 

En forme de postcriptum.... Des explications quant au Pseudo ?

Je crois maladroit l'explication concernant " Milange ". Le côté " mi-démon " qu'il suppose peut être mal interprété sans explication complémentaire.

A l'époque où j'ai été amenée à choisir ce pseudonyme, j'écrivais un dialogue pour un autre livre qui concerne précisément le " daïmon " selon les anciens grecs.
La notion qu'ils en avaient ne dépeint pas un mauvais caractère mais plutôt cette force intuitive provenant de la conscience individuelle qui nous pousse au-delà des interdits, des jugements, de la morale sociale vers un absolu, une sorte d'infini.
Beaucoup de gens, hélas, qualifient cette attitude de "désagréable" et "caractériel" dès lors qu'elle s'oppose à des conventions trop bien établies. 
Pourtant nous possédons tous ce " daïmon " plus ou moins développé en nous. C'est pourquoi, l'on pourrait dire que tout être humain est un " daïmon " c'est-à-dire un intermédiaire entre " divin " : le haut idéal, et " le diable " : l'épreuve de la matière ou du corps. 
C'est, je pense, l'immatériel qui a pour tâche de façonner un corps à son image jusqu'à l'obtention d'un équilibre harmonieux... et non l'inverse !

" Milange " ferrait donc allusion à une notion perdue,le " daïmon " à ne pas confondre avec " le diable " bien  qu'il y soit lié comme à la notion de " dieux " et " Dieu " et encore le " Vide " (qui n'est pas néant) et qui contient le " Plein " : l'essentiel. 
Je m'arrêterai là ! Ceci fait partie d'un ouvrage en cours.

En ce qui concerne le choix de l'éditeur, je n'ai pas invoqué les raisons irrationnelles : à tort !
Donc, le nom me parlait ainsi que le sigle. Dans un ouvrage que je n'ai pas soumis au comité de lecture, je fais découvrir graduellement la signification du " Lys ". L'évocation de cette fleur m'interpellait donc par sa valeur symbolique.

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Jean-Michel Bernos se présente et nous parle de son ouvrage "Merci Monsieur Leacock !"

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

http://www.bandbsa.be/contes3/bernostete.jpg

 

Voilà,

 

J’écris depuis trop longtemps des choses… non pas affligeantes, mais un peu… austères ! Des études historiques, romans de société ou même un peu de philosophie.

 

Pourtant, comme Stephen Leacock, éminent économiste Canadien du début du XXe siècle, je me sens à mes heures, l’âme légère.

 

Pour lui rendre hommage et le remercier d’avoir si souvent comblé mes moments de lecture d’une évasion salutaire, j’ai voulu publier cet ouvrage : Un recueil de 40 histoires, explorant des mondes diversement consternants, m’abandonnant dans des contes bucoliques, des récits béats, me rependant en calembours et balivernes.

 

Merci Monsieur Leacock !

 

 

Ça commence comme ça…

 

 

Dans la vie, il faut parler de choses sérieuses et de choses amusantes, ce qui laisse peu de place aux choses tristes.

 

Les histoires ici présentées, parfois rigolotes, peuvent néanmoins réussir à vous faire sourire, ce qui est un accident culturel car je trouve le sourire un peu trop intellectuel.

 

Elles sont émaillées de non-sens et de tentatives d'humour décalé dont d'illustres auteurs, qui sont mes modèles, ont usé avec bonheur.

Car n'est-ce pas ce dont on essaye de parler ici : le bonheur !

 

Certains y découvriraient de l'humour anglais, mais c'est bien la seule chose que je reconnais de bien chez les britanniques.

Si j'étais indochinois, je préfèrerais les nems, au saumon fumé.

En réalité, j'ai un penchant pour le sang de martien, gélatine fruitée élevée au rang de dessert par les Angles et les Saxons. Suis-je Teuton pour autant ?

 

Sans doute vous évaderez-vous dans le cours des récits et des contes où m’ont mené mes réflexions obscures, étranges ou saugrenues, ne tentez pas cependant de donner un sens à mes propos. Peut-être trouverez-vous un message, mais ce n'est qu'un accident de plus.

 

C'est bien parce que j'aime profondément l'humanité que je lui reconnais le droit inaliénable d'émettre un son saccadé en se tapant les cuisses. J'ai longtemps hésité à écrire ceci plutôt qu'un traité sur l'amplitude réglementaire du rictus.

Il se peut que vous passiez votre chemin, en regrettant de vous être si longtemps attardé à me lire – Mais l'esprit fera son œuvre, et vous vous surprendrez un jour ou l'autre à -raconter une histoire aromatique à votre voisin.

 

Alors j'aurai gagné mon pari !

 

Jean-Michel Bernos 

 

http://jeanmichelbernos.over-blog.com/

 

http://www.bandbsa.be/contes/interview/bernos-interview.htm

 

 

 

 

Jean-Michel Bernos

Ouvrage : Merci Monsieur Leacock

Couverture officialisée le 21.11.2011

Maquette texte en cours de validation chez CDL

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Marcel Baraffe nous présente son dernier né : "Histoires curieuses et édifiantes"

Publié le par christine brunet /aloys

 

http://www.bandbsa.be/contes3/histoirescurieuses.jpg

 

Histoires curieuses et édifiantes

 

Ces Histoires curieuses et édifiantes auraient-elles pour objet de renseigner sur le côté caché et mauvais des choses

et même de dissiper toute illusion, les dernières surtout ?

Un ancien trader cherchant sa reconversion, dépense son énergie et sa fortune pour tenter de comprendre d’étranges

phénomènes auxquels personne sur terre ne semble échapper. Quel choix devra faire Emilio après la faveur que vient

de lui accorder un bien curieux personnage ? En pénétrant à l’intérieur d’un bâtiment administratif pour défendre son

bon droit, Antoine n’a aucune idée de ce qui l’attend… Ainsi s’enchaînent ces histoires inspirées de faits actuels,

récents et même à venir. Et, sous l’éclairage de l’humour et de l’étrange, l’agitation de nos petites

sociétés humaines déclinantes.

 

Marcel Baraffe est l’auteur de romans historiques et de fiction.

Histoires curieuses et édifiantes est son second ouvrage publié chez Chloé

des Lys après Ultiméa, un roman de science-fiction.


illustration : France Delhaye

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