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poesie

Premier amour, un poème de Micheline Boland

Publié le par christine brunet /aloys

 

boland photo

 

 

PREMIER AMOUR

 

 

Loin était mon esprit,

Proche était la paix

Lorsque l'ami me prit

La main, ce soir de mai...

 

Loin étaient les larmes

Dans nos cœurs embrasés

Par une même flamme

Et, sans cesse, poussés

 

Par l'éveil de l'amour,

Les serments éternels,

Adorables atours

Des baisers fraternels.

 

Très proches sont les pleurs,

Les fructueux reflux

Des regrets, des douleurs

...Car mon amour n'est plus.

 

 

Micheline Boland

Son site : http://homeusers.brutele.be/bolandecrits/
Son blog : http://micheline-ecrit.blogspot.com/

 

http://www.bandbsa.be/contes2/contesmagasinrecto.jpg


Publié dans Poésie

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Un poème de Claude Colson : nouveau jour ordinaire en train

Publié le par christine brunet /aloys

claude colson-copie-2

 

NOUVEAU JOUR ORDINAIRE, EN TRAIN

 

Après le vif, étonnant été de septembre,

Enjambant les douceurs d'octobre,

Indécises à lâcher, mais plus sobres,

Voici, presque conforme à l'attente, novembre.

 

Il ennuite mon train, fort peu avant le jour,

Glace la vitre qui à son tour fraîchit ma joue,

Rend même – oh, à peine – le bras comme gourd,

Et, invariante, l'aube de la noirceur se joue

Quand, sûre d'elle,subreptice, elle point,

Inversant l'image de la sécuriglace :

À mon reflet estompé le monde fait place.

 

Il prend corps lentement, émergeant là, au loin,

Puis plus près le voilà qui tout entier s'en vient.

Obscurité s'est faite pénombre ;

En dégradés subtils c'est toute la nuit qui sombre.

Les objets et les êtres veulent sortir de l'ombre ;

Tous s'affirment, envahissent, tant est si grand leur nombre.

 

La clarté un peu faible en saison de brouillard

A néanmoins gagné sur la nuit qui s'égare.

Les arbres, à l'oeil, verdissent :

de l'hiver ce ne sont encore que prémisses.

 

L'éclat mat du rail avoisinant

Attire mes regards, spectacle fascinant.

Il trace une ligne ferme et continue

Qui me sépare du monde, de sa cohue.

 

Je contemple les inconnus qui m'entourent,

Somnolents, peu diserts ou lisants, occupant le répit

Amoindi qui, inexorable, au travail les conduit.

 

Ils s'agitent soudain, se lèvent lourds,

Accélèrent,voire courent,

C'est la station, la leur, ils agissent ;

Ils descendent, se pressent, pour que tout s'accomplisse.

 

Claude Colson

claude-colson.monsite-orange.fr

 

Lena C. Colson

 

Publié dans Poésie

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Un poème de Claude Colson : Amours clandestines

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

claude colson-copie-2

 

 

AMOURS CLANDESTINES


Je l'aimais.
Elle était ma maîtresse, la première.
La passion m'exaltait.
Je ne voyais plus qu'elle, en cette ère.

Quelquefois après l'étreinte,
Souffrant déjà des heures limitées,
Meurtri du temps-contrainte,
Avec elle j'allais - ô encore un peu la garder - au bidet.

Et là, fasciné, discourant,
Je regardais, sous le jet savamment dirigé,
Semblables aux algues dansant dans le courant,
Ses poils noirs doucement ondoyer.

La main, experte, menait sa tâche,
Inconsciente, habile, mécanique,
Et moi je me sentais un peu lâche
De la renier, de ne rester, d'être inique.


http://claude-colson.monsite-orange.fr

 

 

Claude Colson Lena, une rencontre

Publié dans Poésie

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Les amis de loin, une chanson poésie d'Adam Gray

Publié le par christine brunet /aloys

PHOTO pour 4me de COUVERTURE (ADAM GRAY)

Les amis de loin

 

O.K., tout l’monde a sa vie

Toquée, parce que le temps fuit

Mais c’est pareil « pour tout l’monde »

O.K., c’est bon, j’ai compris

Mais quelque chose m’ennuie…

Profond

 

C’est toujours à sens unique

C’est lourd : « Moi, je ! », t’es comique…

Non, tout, derrière, s’effondre

Ton « nous » c’est « toi », égoïste !

Mais raye-moi de ta liste…

C’est bon !

 

Les amis de loin

Des gens, pourtant, auxquels tu tiens

Mais qui se moquent de toi

Avec d’infâmes : « Je pense à toi »

Les mots dits, c’est rien

Moi, j’veux des actes au quotidien

Des p’tites preuves comme ça :

Juste être là, juste être droit

Concrètement… et non abstraitement

 

Tu n’écoutes pas c’que je dis

Faut que j’écoute c’que tu dis

C’est toi, que toi, puis les autres…

Tu m’appelles, moi, « ton ami »

C’est des bla-bla infinis…

À d’autres !

 

C’est toujours à sens unique

Et, je me doute, orgastique

Mais, là, la chandelle est morte !

Même seul, je crois, je m’en fiche

C’est mieux, mille fois, car tu triches…

Qu’importe :

 

Les amis de loin

Des gens, pourtant, auxquels tu tiens

Mais qui se moquent de toi

Avec d’infâmes : « Je pense à toi »

Les mots dits, c’est rien

Moi, j’veux des actes au quotidien

Des p’tites preuves comme ça :

Juste être là, juste être droit

Concrètement… et non abstraitement

 

Je suis las de boucher les trous

D’être une marionnette, un joujou

Tes bla-bla : assez, je m’en fous !

Je suis las… de boucher les trous

 

Les amis de loin

Des gens, un jour, auxquels on ne… tient plus


 

Adam Gray

adam-gray.skyrock.com

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Train d'automne, un poème de Claude Colson

Publié le par christine brunet /aloys

 

claude colson-copie-2

 

 

TRAIN D'AUTOMNE

En train d'automne
Sous ciel chargé
J'avance monotone
J'avance dans le foncé

Disparue la clarté d'antan
Loin est déjà l'été
Je fredonne en maugréant
Où est-il donc allé

Aux antipodes il se complaît
Y donne ses bienfaits
On l'y a bien mérité
Lui au moins se sait partager

Dans la grisaille je m'étonne
De voir pourtant beauté
Contours comme estompés
Halo aux arbres point de maldonne
Automne est là en majesté

Et moi en âge je m'avance
Sans résistance perdue d'avance

Je trouve grâce dans le foncé

 

 

Claude Colson

claude-colson.monsite-orange.fr

 

Lena C. Colson

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Nouvel an 2012, une poésie de J'Anhou

Publié le par christine brunet /aloys

 

http://www.bandbsa.be/contes2/janhoutete.jpg

 

 

 

 

NOUVEL AN 2012 :

 

 

Cette année eut de tout : et bonheur et blessure ;

Douleur avec le deuil et moment d’aventure.

Recevez quelques mots pour ce tout nouvel an

Puisque tout continue, et parfois, en chantant.

 

 

Sans omettre jamais la blessure profonde

Dont je pleure avec vous en prière féconde,

Permettez de garder aussi le bon côté

C’est sans prétention et c’est sans vanité.

 

 

Il fut un grand moment, celui du mariage ;

Moment de tolérance au plus bel alliage.

Merci, chers grands enfants pour autant de bonheur,

Même un jour aussi beau m’a mis l’esprit en pleur.

 

 

Moment fort : mon dernier recueil de poésie

Qui m’a récompensé pour cette fantaisie

Que je mets pour écrire, alterner et rimer,

Cela me fait plaisir, ce n’est pas pour frimer.

 

 

Nous avons découvert d’autre forme au partage

Dans un séjour « Vivre et Aimer » qui nous engage ;

Celle du dialogue avec simplicité,

Celle du dialogue et sa complicité.

 

 

Entretenir j’ai pu la forme autant que l’âme

Sans oublier pourtant tout le feu de ma flamme ;

J’ai retrouvé tout le bonheur du tatami ;

Comme un premier Amour qui demeure un ami.

 

 

 

 

 

 

Important pour moi seul ; l’esprit en paix, sans peine,

Après des mois très durs où ma coupe était pleine.

La « Gazelle » a compris mon chemin de tourment ;

Ce fut comme un éclair ; un nouveau firmament.

 

 

Voilà, j’ai fait le tour : cinquante deux semaines,

Comme le sang, en quelque instant, celui des veines.

Résumé très banal devant l’an à venir ;

Plein de mystère et plein d’espoir de souvenir.

 

 

Recevez tous mes vœux pour la nouvelle année ;

Que des meilleurs elle vous soit enrubannée !

Avec Amour, Bonheur, Réussite et succès !

Régalez vous de tout, mais toujours sans excès.

15/11 & 06/12/2011

J'ANHOU

 

 

 

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Karl Chaboum : Mourir de peur de mourir...

Publié le par christine brunet /aloys

 

chaboum

 

 

 

 

Mourir de peur de mourir

 

je ne veux pas mourir                               

je voudrais être mort

 

ignoré des hommes de Dieu

courtisé par ceux du Diable

je me retrouve dans une fosse profonde

où les lions  rodent autour de moi

sont-ce les lions de Dieu

les lions du Diable

ils languissent à mes côtés

ils sont de Dieu !

Non ! ils languissent à mes côtés

comme un proche appât diablo

 

je suis pris de mélangivite

bon mal

moral immoral

je suis une toupie

ayant mal à sortir de mon bain                          

mal de Dieu

mal du Diable

je n’en sais plus rien

 

plus facile de croire au Diable

meurtres dépravation colère des foules

comment identifier la source des tsunamis

qu’on dit ne pas être la main de Dieu

sûrement pas celle du Diable

 

croire à ce qu’on ne croit pas

désirer ce qu’on aimerait mieux ne pas voir

 

dans la grande balance¸

qui est le plus pesant

le Diable évidemment

on le voit lui à l’œuvre

 

cet autre, lui aussi invisible

a la clé en main

pour résoudre

les problèmes de ceux qui croient en lui

les autres…

de main de fer

ils seront bercés par la main de fer de Lucifer

 

ceux qui sont dans la balance oscillante…         

mieux vaut qu’ils meurent maintenant

que de mourir plus tard

 

Karl Chaboum

Carol Trottier

mardi, 22 novembre 2011

 

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Publié dans Poésie

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"Je n'aime rien ni personne", une poésie de Silvana Minchella

Publié le par christine brunet /aloys

http://www.bandbsa.be/contes3/minchellatete.jpg

 

 

 

Je n’aime rien ni personne

Et plus rien ne m’impressionne

Je ne crois ni au diable ni à dieu

Et me rie même d’eux

Le soleil me laisse de glace

Et le rire m’agace 

 

Je suis un monstre des cités

Un fils de la fatalité

Mon cœur bat juste ce qu’il faut

Pour irriguer mon cerveau

Pas un seul battement

Pour le moindre sentiment

 

Ma vie est mon seul bien

Elle est aussi le seul lien

Avec le monde auquel j’appartiens

 

Je suis un tueur professionnel

Je vis de la mort de mes pareils.

 

 

Silvana Minchella

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On voit le faible, une poésie de Charles Traoré

Publié le par christine brunet /aloys

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On voit le faible

 

On voit le faible sombrer

l’innocent pâtir de l’injustice

le semblable implorer l’aide

sans oser porter secours

le monde depuis n’est plus

ce qu’il a naguère été

le jour et la nuit ont même visage

le monstre n’est plus ignoble

l’Homme bon et mauvais

ont même allure

et le diable a senteur d’humain !

 

 

Charles Traoré

Publié dans Poésie

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"Paris-banlieue", un poème de Claude Colson

Publié le par christine brunet /aloys

 

claude colson-copie-2

 

 

 

PARIS-BANLIEUE

Le train : mon île.
Les tags défilent ;
Ils sont partout,
Dessus les ponts
Ou aux frontons,
Sur les wagons tantôt croisés,
Aux murs aussi à l'abandon.

Ils interpellent, géométriques,
Partout gravés, font leur effet ;
Parfois certains nous font la nique.

Les tags, des jeunes l'Expression,
Besoin perdu-reconnaissance,
Cri âpre d'un monde sans abondance,
Quelquefois haussés jusqu'à l'art pur,
Ils sautent alors à la figure.

Voudrait-on même les ignorer,
Qu'ils envahiraient toutes pensées,
Les tags.

 

 

Claude Colson

claude-colson.monsite-orange.fr

 

Saisins d'une passion. Claude Colson

Publié dans Poésie

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