Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

journal de bord-a la une

Journal de bord... Hugues Draye...

Publié le par christine brunet /aloys

 

H.draye

 

journal de bord, jeudi 27 septembre 2012
 
MR, PRL, CDH, Liste du Bourgmestre, Uni (et quelque chose), FDF ...

Des lettres. Des images. Des projections. Des couleurs. Des sons. Des références, sans aucun doute. Dans quelle fusée nous propulsons-nous ?

Nous sommes en pleine campagne électorale. On le sait. Toutes les tendances dites "politiques" s'affrontent et se confrontent.

Faudra bientôt voter ! Le 14 octobre, si mes souv'nirs sont exacts.

A quel saint se vouer, dans l'histoire ?

Je ne dirai pas, comme plus d'un, que les politiciens se ressemblent tous (même si j'ai souvent envie de le croire), qu'ils entonnent et claironnent des discours compris par eux seuls, qu'ils font des promesses qu'ils ne respectent pas. Non, la réalité, sur le terrain, est sûrement plus complexe.

Non, non, non. Je n'y connais que dalle, dans ce domaine-là. Je ne mets jamais (ou presque jamais) le doigt dans cet engrenage-là. Je ne me rends à aucun conseil communal, je n'ai aucune idée de ce qu'i s'y dit, de ce qui s'y trame, de ce qu'on y construit peut-être.

Alors ?

A priori, je dirais que ... tous les partis ont une cohérence dans leur programme de départ : les uns s'engagent à limiter les impôts, les autres s'engagent à rendre leur commune un peu plus propre (ou un peu moins sale), d'autres favorisent la libération, d'autres (encore) se penchent sur les biens communs, d'autres (encore toujours) réagissent à l'action d'autres partis contre le gaspillage qu'ils engendrent à l'égard de leur commune ...

Et je reste encore très très général.

Et puis, aussi, je connais, individuellement, dans chacun de ces partis, parmi des gens que je rencontre, sur mon chemin de facteur, sur mon chemin de chanteur, plus d'un, plus d'une personne que j'estime, à son échelle, dans les actes qu'elle trace sur sa route.

Mais, pour le peu que mes yeux survolent un papier électoral, un tract, moi, qui suis, dans la vie, partant envers toutes les initiatives de base, je serais prêt, en toute naïveté, en toute curiosité, à adhérer à tous les partis, pour autant que je m'efforce, sans me prendre pour le bon Dieu, à respecter les bons côtés de tous les programmes, en faisant le moins de tort possible à mes voisins. Mais bon, sommes-nous encore dans la politique ? Peut-être. A moins que mes utopies contiennent leur part de ... politique.

Bien sûr, je marque plus qu'une restriction envers les partis extrémistes, qui me font froid dans le dos. On s'en serait doutés. Sans, hélas, perdre de vue que les raisons logiques sur lesquelles peuvent s'appuyer les "extrémistes" ne sont pas toujours fausses à cent pour cents. Mais sans non plus oublier que, dans plus d'un cas, on rencontre autant d'extrémisme dans les actes pratiques de plus d'un gars de gauche, de plus d'un gars de droite, de plus d'un gars du centre et ... de plus d'un anar (qui se dit, à priori, contre tout pouvoir).

Où suis-je, moi, dans tout ça ? A côté ? Pleinement dedans ?

Le pire, c'est que je dois faire un choix précis, le 14 octobre prochain, quand il faudra voter. Aïe aïe aïe. Faudra se positionner. J'aime pas ça. Non pas que je me débine, non, mais j'aime rester libre dans les choix que je fais. Normal, non ? J'ai besoin, pour trancher, d'avoir suffisamment d'éléments précis, dans mes envies, dans mes élans, dans mes intérêts. En matière politique, je me sens souvent loin du compte.

Moi qui crois que l'ensemble des partis, juxtaposés, mis ensemble, forment, avec leurs programmes a priori distincts (et donc ... complémentaires), une unité que j'appellerai "démocratie", je me sens serré, coïncé, si je me borne à choisir un parti fixe (qui défend donc une partie fixe ... et pas une autre), eh bien, j'ai l'impression de me trancher les trois quarts de mes membres, pour n'en garder qu'un tout tout petit morceau.

Paraît qu'un choix est toujours un renoncement.

Je peux avoir beaucoup de mal, dans mon universalité, à me retrouver, ici, dans mon sens, ma perception de la ... démocratie.

Un bulletin blanc me donnera-t-il un semblant de réponse ou ... un début de réflexion ou d'action ?

 

Hugues Draye

facteur (1)

Partager cet article
Repost0

Journal de bord... Hugues Draye...

Publié le par christine brunet /aloys

 

H.draye

 

 

24 juillet 2011
 
Je bouclerai la boucle (provisoirement) demain.
 
Mais ... je ne retournerai pas en Belgique. Non. Une surprise m'attend, en Corrèze. Sylvain, un pote de facebook, m'a donné des nouvelles.
 
J'ai pas dormi la nuit passée. Je me suis dit : non, c'est trop, entre Châlons et Tulle, en train, je ne m'en tirerai pas à moins de trois cents euros. D'accord, j'avais exagéré. Avec 84 (euros), c'est suffisant.
 
J'ai lu, chez mes hôtes, à Châlons, un bouquin sur le fils présumé de Napoléon. Qui a servi de modèle dans "L'Aiglon", la pièce d'Edmond Rostand.
 
"Je préfère les chansons entraînantes aux chansons de tendres", m'a dit quelqu'un.
J'ai pas compris.
Quelqu'un a ensuite intercédé pour cette personne : "Une chanson d'amour est intimiste ... ce qui veut dire que, quand la personne la reçoit, elle n'est pas forcément dans l'état d'esprit pour la ressentir ... alors qu'une chanson entraînante s'écoute n'importe quand"
Intéressant !
 

 
C'est très beau, Châlons
 

 

Partager cet article
Repost0

Journal de bord... Hugues Draye...

Publié le par christine brunet /aloys

 

H.draye

 

 

Sur les chemins de Compostelle ...
 
18 juillet 2011
 
Ca fait une semaine, aujourd'hui, que je suis parti ... tenter la suite de cette belle aventure.
 
Heutregiville.
 
Ouf ! J'arrive à retenir le nom de la localité où j'ai atterri, hier. Pas des moindres. Il s'agit d'un lieu connu, dans le coin. Eprouvé par la guerre de 14. Faut dire : Verdun n'est pas loin. Brigitte, la dame de l'endroit, m'a montré de vieilles cartes postales, d'avant la première guerre, avec, notamment ... la ferme où nous nous trouvions et l'église de l'époque (détruite lors de la guerre 14-18).
 
J'ai partagé la chambre (de l'endroit) avec un pélerin hollandais, Frans. Ca s'est bien passé. Sur son lit, le gars lisait un bouquin (en néerlandais, bien sûr) sur une espèce de mini-ordinateur de la taille d'un livre.
J'ai juste eu un peu peur, à l'idée que, la nuit, je peux ... ronfler. Et que ça puisse causer des problèmes.
J'ai juste eu un peu peur, vers deux heures du matin, lorsque j'ai du, dans le noir, tenter de quitter la chambre pour me rendre à la toilette, dans la salle de bain située elle-même à côté de la chambre. Final'ment, lorsque, le plus discrèt'ment, j'ai réintégré la chambre, c'est lui qui se levait ... pour se rendre au même endroit que moi.
Comme quoi !
 
Il a soixante-quatre ans, le FRans. Il est taillé comme un athlète.
Ce qui est fou, c'est que la rencontre entre lui et moi aurait pu se passer mal. De ... ma faute, cette fois, je l'avoue.
 
Faut dire ...
 
J'étais parti, le matin, de Château-Porcien. J'avais un peu tourné en rond dans le village, avant de trouver les bonnes balises. J'avais eu un mal fou à repérer les deux bras de l'Aisne, le canal des Ardennes, le terrain de sport, la coopérative agricole.
Ca f'sait plus d'un jour que je tentais de contacter un hôtel, à Bazancourt, renseigné dans le dépliant, où devait, logiqu'ment, se trouver la fin de l'étape. Sans réponse. Or, il était bien dit : réservation 48 heures à l'avance. Bien, bien. Heureus'ment que, dans le sillage, deux ou trois autres numéros de téléphone étaient renseignés. J'avais fini par tomber sur une dame qui m'avait dit de la contacter vers 18 heures, car son lieu d'hébergement se trouvait à dix kilomètres de là.
 
Faut dire, aussi ...
 
C'était la quatrième ou cinquième journée que je me remettais en marche, en repartant d'un point où j'étais arrivé, la veille. C'est passionnant, oui. On voit du paysage, oui. Mais ... poser ses bagages quelque part, dormir, reprendre ses bagages le lend'main, c'est de l'énergie physique, psychologique. Et je commençais à me dire qu'il serait temps que je me pose plusieurs jours quelque part, sans bouger. Heureus'ment que Reims n'était pas loin.
 
Faut dire, aussi ...
 
En chemin, une des bretelles de ma guitare a laché.
 
Alors, bon ...
 
Quand je suis arrivé, d'abord, à Bazancourt, que je suis tombé, une fois de plus, sur le premier bistro venu, c'était la Providence, la délivrance qui s'imposait d'elle-même. Et là, j'ai reçu un chouette accueil du tenancier et des clients du lieu.
A un moment donné ...
Le tenancier du coin me dit : "tiens, voilà un pélerin !". Il sort et appelle le gars en question. Je me réjouis. Je suis curieux. Un grand gars, avec des lunettes, une casquette et un sac-à-dos, entre dans l'enceinte. Mince : il parle pas français. Mince : il me rappelle sans doute quelqu'un que je ne garde pas dans mon coeur. Et ... quand il me parle, je m'arrange pour écourter. Je suis trop fatigué. Je veux pas écouter, c'est une torture. Et ... je lui tourne le dos. Le client, à côté de moi, a vu la scène et ... me comprend.
Quant au gars, lui, il ne désarme pas. Il s'assied, prend son portable (ou GSM), tente d'appeler des endroits pour loger. Et ... il repart.
 
Silence dans le bistro. Je sympathise avec la serveuse. Je sympathise avec un voisin de comptoir (venu de Guyane, je crois).
Et je commence à me dire : et si le gars "hollandais", que je viens de croiser, devait se trouver, ce soir, dans le même endroit que moi !
Et je commence à me dire : Hugues, prépare-toi, si le cas se présente, à retrouver le gars "hollandais", et à le vivre bien (il n'a pas à subir tes états de mauvaise humeur ... légitimes).
 
Et ... une heure plus tard (toujours dans le même bistro) ...
Une dame sort d'une voiture. Elle appelle un certain "Hugues" qui l'a contactée le matin. C'est bien là que j'irai loger ce soir. Et devinez qui je vois, dans sa voiture, qui l'a prévenue qu'il y avait un pélerin qui attendait au bistro : eh bien, Frans, le pélerin hollandais, comme je l'avais imaginé, comme je l'avais supposé ...
Et ... ça commence à bien se passer.
 
 
On ne passera qu'un jour à Heutregiville ... déjà le jour suivant, on nous conduit, Frans et moi, au début d'une espèce de voie romaine qui nous mènera vers Reims
 

 
on se salue bons amis ... on se reverra ...
 

 
allez : juste un regard vers la gauche
 

 
Frans me devance vachement, déjà ...

 

21 juillet 2011
 
C'est la Fête Nationale, aujourd'hui, en Belgique. Tiens, je l'avais oublié, pas plus tard qu'hier.
 
Trois jours passés à Reims. Trois jours que je ne regrette pas. Charlène, Julie, Dino, je vous emporte avec moi. Nous nous retrouverons toujours quelque part.
 
Ce soir, j'échouerai à Verzy. Je dois contacter un responsable de la maison paroissiale du village, sur le coup de six heures.
 
J'ai quitté Reims. Dans la pluie. J'ai entamé la Via Francegina. Que de ponts sur la route ! J'ai longé un canal. Aperçu une barque, avec des gosses qui ramaient, un chef de bande qui donnait le rythme au tambour, un prof' (ou un guide) qui dynamisait la bande.
 
Hier, j'ai aperçu une modeste chapelle, en face d'une des grandes usines où on fabrique du champagne. Foujita, un peintre d'origine japonaise qui a échoué à Montmartre, a décoré l'intérieur. Malheureus'ment, y avaient des chaînes tout à l'extérieur, je n'ai pas pu pénétrer dans ce lieu modeste.
 
Jusque Saint-Jacques de Compostelle : encore 2400 kilomètres à franchir. Pas encore pour moi !
 
Mon pied gauche commence à souffrir.
 

 
Dernier clin d'oeil à la chambre, à Reims, de la maison diocésaine où j'ai passé trois jours
 
Encore un ultime passage dans un bistro typé du coin 
Heureusement que les rues de Reims sont des labyrinthes ...
 

 
Allez, Hugues ... on se remet en route ... tournons à gauche, là où y a un pont ...
 

 
douce campagne pluvieuse ... j'ai dépassé Sillery ...
 

 
saluons le moulin de Verzenay...
  

Partager cet article
Repost0

A la Une... Salons du livre pour Chloé des lys, un article signé Bob Boutique !

Publié le par christine brunet /aloys

bobclinLe Salon des auteurs et éditeurs de la région montoise, au Musée Emile Verhaeren de Roisin a littéralement cartonné ! (dimanche 16 octobre)

 

La petite vraie histoire d’un salon du livre qui n’a pas fini de faire parler de lui…

 

OK, on commence par le commencement. Une visite privée dans ce véritable bijou qu’ est le musée Emile Verhaeren de Roisin, un site arboré, situé à l’écart du village,  entre des champs de labours, au fond d’une vallée que traverse une rivière argentée, la Honnelle. Ca se trouve à dix minutes de voiture de la gzand ville, Mons et on  se croirait au milieu des Ardennes.

 

« Emile Verhaeren était venu ici pour rendre visite à l’épouse de son grand amimuseeroisin.jpg Georges Rodenbach qui venait de décéder et dont la veuve avait choisi de se retirer dans sa région natale… il trouva l’endroit si beau qu’il y revint en vacances pendant quinze ans, jusqu'à début de la grande guerre en 1914… et trouva à se loger dans cette ferme auberge où nous nous trouvons maintenant… »

 

C’est René Legrand,  le Président du Musée, qui raconte, avec une faconde envoutante. Il connaît tout d’ Emile Verhaeren, y compris la pointure des chaussures. Un personnage !

 

renepoussin.jpg« Verhaeren a écrit un grand nombre de ses œuvres à cet endroit et les paysans du pays ( les très très vieux…) se souviennent d’une sorte d’ huberlulu qui se promenait en parlant tout seul,  le long de la Honnelle, sur le sentier du Caillou qui Bique. Même qu’on l’appelait « le sot… si vous voulez, je vous emmène… »

 

La question ? Le soleil est au zénith et la campagne environnante emplie des senteurs de l’été.

Et nous voila René, Poussin et moi partis sous les ombrages en devisant… Le muséesalon2.jpg n’existe que depuis une bonne année explique le Président, car il a fallu convaincre pas mal de gens pour obtenir la restauration de l’ancienne auberge, mais ça commence à se savoir… et de temps à autre deux ou trois touristes égarés se perdent dans le coin, tout heureux d’y trouver ce petit bijou.

 

Et ces stèles de pierres usées» qui jalonnnent la ballade demandons-nous à notre guide ? Il  y en a une trentaine qui balisent la promenade (4 kms) elles datent des années 50. On y avait gravé des strophes du grand poète , mais il faudrait les rafistoler car certaines inscriptions commencent à s’effacer…

 

On longe une ferme devant laquelle trône un tas de fumier, un chien égaré traverse le chemin, la cloche d’une chapelle sonne au loin…

 

Et si ?

 

Et si on organisait dans ce site superbe,  le prochain salon des auteurs et éditeurs de laverhaerenmarie.jpg région montoise ? René Legrand nous regarde abasourdi…

 

Mais oui, réfléchissez… ce salon littéraire qui se tenait depuis plus de dix ans dans la salle Saint-Georges sur la Grand-Place n’aura plus lieu. Ainsi en ont décidé les responsables, au grand dam des écrivains de la région…

 

Pourquoi ne pas le réinventer ici-même. Tout y est, le nom d’ Emile Verhaeren, le musée, les salles  de cours du service provincial de la jeunesse tout nouvellement aménagées à deux pas du musée, un vaste parking, la campagne…  le tout à quinze kms de Mons ?

 

afficheroisin.jpgLe reste coule de source… avec des gens motivés comme René Legrand, Muriel Vigneron, Manu Paz, Thierry Ries etc…  les choses ne traînent pas.

 

Ils ont trouvé une date ( le dimanche 16 octobre), ameuté leurs amis et connaissances, envoyé des mails, secoué facebook… et le miracle s’est accompli. Ils sont venus… les (petits) éditeurs de la région, les auteurs, les amoureux de littérature et de livres,  enchantés d’apprendre qu’on ne les laissait pas tomber et que ça allait continuer…

 

Car Roisin, c’est décidé, va remettre ça en 2012 … en attendant mieux.

 

Voilà, c’était aussi simple que ça. Le tout était d’y croire.

 

Bob BOUTIQUE

www.bandbsa.be/contes.htm

 

***************************************************

actutvcarre

 

 

EMISSION ACTU TV LE 23 OCTOBRE A PARTIR DE 20H surla page ACTU MAG,

 www.bandbsa.be/contes.htm.

 

**************************************

 

 

http://www.lesamisdetournai.be/photo/art/imagette_16_9/3343312-4799795.jpg?v=1318325949Puisque nous y sommes, je vous rappelle le Salon de TOURNAI, Halle aux Draps, Grand place... TOURNAI LA PAGE les 12 et 13 novembre.

 

Une semaine plus tard, le Salon des auteurs et Editeurs belges àuccle.jpg UCCLE, Bruxelles, au Centre Culturel... Ce sera les 18, 19 et 20 novembre !

 

 

Partager cet article
Repost0

Sur le chemin de Compostelle... un journal de voyage d'Hugues Draye

Publié le par christine brunet /aloys

13 juillet : voilà, voilà
 
après deux jours, pour démarrer, passés à Rocroi, le petit périple des chemins de Saint-Jacques démarre
 
depuis "Le Chemin du Curé", à Rocroi
 

 
on quitte la ville en étoile ... on passe une patte d'oie (carrefour en trois directions) ... premier rond-point, ensuite, à droite ... et bientôt, le "Chemin du Curé" ... oui, oui, sur place, Rocroi se termine avec la lettre "y"
 

 
deux types de balises sur le chemin : le fameux autocollant avec la coquille ... ou alors la flèche jaune ...
 

 
des villages très beaux qui se suivent ...
 

 
  

 
L'Echelle : un château-musée ... mais pas de cabine téléphonique ...
 

 
un arrêt inévitable
 

 
tiens, en quittant ce village, en regardant la route qui montait, j'avais l'impression de reconnaître un peu Meaurain (village en Belgique)
 

 
tel sera le lieu final, ce soir : Aubigny-les-Pothées (y a un hébergement là)
 
 
14 juillet 2011, Aubigny-les-Pothées (à vingt kilomètres de Rocroi) ...
 
"Mais enfin, monsieur, le but, c'est quand même d'arriver à Saint-Jacques"
 
Ainsi me parlait, en toute sincérité, le gars qui m'a accueilli, le 13 juillet, à la chambre d'hôte où je comptais passer la soirée.
Quand il m'a vu arriver, le gars, avec ma guitare, mon sac-à-dos, comme tout pélerin qui se respecte, eh bien il a été sympa. Avec sa casquette. Avec ses deux chiens (dont ... un gris)
 
"Mais enfin, monsieur, le but c'est quand même d'arriver à Saint-Jacques"
 
En effet, beaucoup de pélerins ont cette intention. On m'a raconté, dans certains gîtes, que certains d'entre eux souhaitaient être réveillés dès 7 heures (du matin), afin de ne pas perdre trop de temps, afin de marcher un maximum. Certains n'hésitent pas à tracer sur ... 35 kilomètres par jour. A chacun ses défis !
 
Certains "pélerins" se sont même mariés à Saint-Jacques. Vivent les symboliques (quand même !)
 
"Mais enfin, monsieur, le but c'est quand même d'arriver à Saint-Jacques"
 
Oui, monsieur. C'est vrai ... chez certains pélerins, mais pas chez tous. Je me fous pas mal d'arriver, moi, dans cette ville que je ne connais pas, a priori. Le but, ainsi je le conçois, c'est de me mettre en route. De profiter de tout ce qui m'arrive. De tout ce qui me saute aux yeux.
 
Je ne crois pas que l'apôtre Jacques, qui a vécu au 10ème siècle (je crois), s'est mis un jour en route avec l'idée de faire un pélerinage ... à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Il a voyagé, il a péleriné, il s'est posé dans plus d'un endroit (et j'imagine qu'on a bâti des sanctuaires ou des cathédrales en commémoration). J'imagine qu'il sest p'têt arrêté définitiv'ment à Compostelle, par la force des choses.
Péleriner, c'est avancer. Sentir ce qui nous arrive.
 
Les bars-tabacs, les bistrots au bord des grands routes, avec la vie qui s'y déroule, les gens qui y passent, me paraissent autant (si pas plus) des chapelles que ... les musées ou les cathédrales.
Mais bon ...  
 
 15 juillet 2011

 
Je me suis posé à Signy l'Abbaye, hier. Ville-étape. Ville-repère.
 
Comme son nom l'indique, y a une abbaye, dans cette petite ville. Avec sa "fosse bleue", son "Gibergeon", sa "fosse au mortier".
Guillaume de Saint-Thierry a surgi (peut-être sévi) en ces lieux au douzième siècle.
On est en plein monde cistercien.
 
En fin de parcours, hier, je suis bien tombé sur la D985, que j'ai effectiv'ment rattrapée à hauteur du parking d'une superette.
 
Signy l'Abbaye ...
 
Ce nom de ville ne m'est pas inconnu. Quand j'étais p'tit, quand on partait sur les routes de France, quand papa (la veille) avait établi sur papier l'itinéraire, eh bien, Signy l'Abbaye figurait.
 
Signy l'Abbaye ...
 
Oui, c'est une jolie petite ville. Notamment avec ... son "Café du Pont", où j'ai croisé Denis, avec ses longs cheveux gris, sa barbe, qui a cinq filles et qui aime Bob Dylan.
 
Tiens ! Mon GSM (ou ... portable) n'a pas rechargé ses batt'ries cette nuit. Même si j'ai fait ce qu'il fallait. La prise de courant, dans la chambre où je me trouvais, était-elle défectueuse ? Le problème se situe-t-il au niveau de mon appareil ?
 
Tiens ! Y avait pas de couvertures sur le mat'las, au lieu d'hébergement où j'ai atterri. Selon la dame de la maison, le pélerin, en général, apporte son duvet avec lui. Une couverture sur le lit, c'est ... trop de lessive. OK, j'ai assimilé. Mais ... ça m'inquiète pour les escales futures.
Et mon moral en a pris un coup, quand je suis arrivé là, hier.
Faut dire : déjà, la journée, on marche, on est seul avec soi-même, seul avec ses ressources, seul avec ses coups de blues.
Faut dire : je me dis aussi, à certains moments, quand je marche : pas grave, ce soir, je sais où dormir ... je vais rencontrer quelqu'un ... je suis même impatient de savoir qui va m'accueillir.
Faut dire : ce qui se passe, dans les endroits où on atterrit, est toujours inattendu.
Un soir (à Rocroi), c'était dans un hôtel (j'ai même prolongé une nuit supplémentaire). L'autre soir (à Aubigny), c'était dans une chambre d'hôte. Et ici, c'est chez une particulière.
 
Je n'ai, pour ainsi dire, pas eu vraiment de contact avec la dame chez qui je logeais. Elle était en bas, moi en haut.
Elle m'a juste, hier, montré la salle de bain. Elle m'a juste, hier, désigné une bassine en me disant : "Si vous avez du linge sale !"
 
Bon, ce matin, après m'être levé, habillé ...
J'ai pris le p'tit déjeuner là. La dame de l'endroit était à mes côtés. On a parlé de choses et d'autres.
J'ai remarqué que ... sur une table, y avaient des CD's de Pierre Bachelet, de Maxime Leforestier, de Bernard Lavilliers. La chanson française doit avoir une place dans la vie de cette dame. "Oui, Bernard Lavilliers, j'aime beaucoup !", m'a-t-elle dit. Curieus'ment, elle n'a pas réagi, pas rebondi, devant ma guitare. Curieus'ment, elle n'a pas réagi, rebondi, quand je lui ai dit que j'étais moi-même chanteur ...
 

 
Signy l'Abbaye : voici l'église, encore une fois ... construite en 1900, à l'emplacement d'une ancienne église, datant, elle, du seizième siècle
 

 

Partager cet article
Repost0

A la Une ! Des auteurs Chloé des lys se distinguent !

Publié le par christine brunet /aloys

bobclin

 

A Fréquence Terre, on boucle la 3e saison radio de la rubrique « Littérature sans

Frontières » de ¨Pierre Guelff. On a dressé un Top 10 des lectures les plus nombreuses

des podcasts et sites web associés: cela donne à côté des éditions Pierregord, Presses de

la Cité, etc. Chloe des Lys avec "contes bizarres" de Bob Boutique !

http://www.frequenceterre.com/ chroniques-environnement-10091 1-2483-Top-10-de-

Frequence-Ter re.html

Comme on avait prédit la mort de la radio face à la naissance de la télévision, la disparition de cette dernière en présence d'internet, ce qui, on le sait, est très loin de ces prévisions funestes, eh bien, le livre necontes-bizarres2.jpg se porte pas trop mal en cette rentrée littéraire. 

Fréquence Terre, on boucle la troisième saison de la rubrique « Littérature sans Frontières », rubrique qui est programmée de manière hebdomadaire depuis moins d'un an et, pour l'occasion, on dresse des statistiques. 
Outre Fréquence Terre, 35 radios hertziennes françaises, belges, suisses et 28 autres webradios diffusent cette rubrique, soit des centaines de milliers d'auditeurs potentiels par jour. 
Mais, il y a aussi la lecture des articles inhérents à chaque chronique et, au total des 113 rubriques du genre, ce sont quelque 91.000 lectures qui sont comptabilisées. Soit, plus de 800 lectures par chronique. 
A ce sujet, Fréquence Terre a dressé un Top 10 des lectures les plus nombreuses et cela donne : 

1. Le Soufre et l'Encens de Sonia Pelletier aux Editions Pierregord avec 1.902 lectures. 
2. Le livre, enfer et paradis de Marc Varence (Editions Pascal) : 1.629 
3. Pernel et Nicolas Flamel de Janine Durrens (Editions Pierregord) : 1.478 
4. L'Abbaye aux Loups de Paul Couturiau (Presses de la Cité) : 1.458 
5. Rocheflame de Claude Michelet (Pocket) : 1.428 
6. Contes bizarres de Bob Boutique (Editions Chloé des Lys) : 1.380 
7. Où es-tu ? de Marc Levy (Pocket) : 1.368 
8. Madame, vous êtes un prof de merde ! de Charlotte Charpot (Editions de l'Arbre) : 1.367 
9. Alzheimer, ma mère et moi de Chantal Bauwens (Editions de l'Arbre) : 1.315 
10. Padre Pio de Gerald Messadié (Presse du Châtelet) : 1.299 

Signalons que Christian Signol dont il a été présenté quatre ouvrages, totalise plus de 4.000 lectures ! 
Ces chiffres démontrent la belle vitalité du livre et le plaisir que Fréquence Terre a de vous présenter «Littérature sans Frontières » chaque semaine. 

Pierre Guelff. "

 

Bravo, Bob !!!!

 

****************************************************************************************

desguinPartage lecture RUE BARAKA !

 

Un tout grand merci à  toute l'équipe de la maison de la laïcité de Charleroi ( rue de France, 31) !

 

Ce mardi 20 septembre, première rencontre partage lecture pour RUE BARAKA ...

 

http://www.quefaire.be/club-lecture-290386.shtml

 

Animé par Martine et Nicole, deux passionnées de lectures, le club lecture aimage-1 pris forme voici quelques mois et il permet à quelques lecteurs, deux ou trois fois par mois, de se rencontrer et de mettre en valeur un livre ...Chacun apporte son livre et sans prétention ni grandiloquence raconte en quelques mots pourquoi le livre a attité leur attention ...

Un partage d'une bonne demi-heure, on boit son petit café, on grignotte un biscuit et puis voilà, tout le monde est heureux de se renconter et de partager quelque chose de positif.

 

Merci donc à ces deux animatrices  pour ce dynamisme ...

 

Et ce mardi, première rencontre importante ! Avec des lecteurs et ....trois auteurs régionaux !

 

Claire Mathy, Première pelletée ( Ed Mémory press)

Charlène Lembourg, Rendez-moi mes poupées ( Ed Scaillet )

Et puis moi...

 

Les lecteurs sont concentrés et attentifs. Tout le monde lance sa petite question. Les trois auteurrs sont sympas et répondent sans langue de bois. Pas de prétention. Tout se fait à la bonne franquette, d'une façon sympa et conviviale. Comme si on se connaissait depuis longtemps!

 

Rencontrer des lecteurs, des auteurs...deux heures très enrichissantes !

 

Merci à Piet Vandehende, Eric Allard  et Salvatore Gucciardo pour leur présence, ça m'a fait plaisir.        http://lesbellesphrases.skynetblogs.be/

 

 

A bientôt !

http://carinelauredesguin.over-blog.com

 

Partager cet article
Repost0

A la Une... Carine-Laure Desguin

Publié le par christine brunet /aloys

Rimbaud-2011-015.JPGSamedi 10 septembre, c’était la fête à Charleroi ! Dans le cadre des journées du patrimoine dédiées à la pierre et aux écrits, tout un quartier de la ville basse rendait un hommage à Arthur Rimbaud, qui on le sait, passa quelques jours dans cette ville qui allait devenir un maillon important dans l’histoire industrielle de notre pays.

 

Un hommage à Rimbaud dans les rues de Charleroi ! Une ivresse !

Grâce à la collaboration de l'Union des commerçants de Charleroi, desRimbaud-2011-014.JPG riverains, et de l'asbl Charleroi centre-ville, différentes animations ont semé des étincelles...Des diaporamas relatant la vie de Rimbaud, le Charleroi de cette époque, un remake du cabaret vert... Rien ne manquait et l'ombre de l'homme aux semelles de vent planait sur chaque façade...Devant le café les mille colonnes, des textes de Rimbaud s'élançaient entre deux rayons de soleil, poussés par quelques musiciens et la voix de Luc broché. Merci à Luc Broché, Alice Bosq, Elaine Magnette et Marc Hubert ...

On brûlait le fer, on gravait les parchemins ...

Sur un grand bi, Etienne de la librairie Fafouille, en costume d'époque, pédalait ... 

 

Merci à Anne-Catherine Bioul, coordinatrice de l'évènement....

Mon texte dédié à Rimbaud, Dans les rues de Charleroi vit sa vie, il est affiché sur trois des fenêtres des Mille Colonnes...

Que rêver de mieux ?

 

 

               Dans les rues de Charleroi ...

 

Dans les rues de Charleroi sous le ciel

Gris et bas

Tu avais déchiré tes bottines

Avais-tu faim, avais-tu froid

Les chemins des usines

Paysages industriels

Au cabaret - vert

Tu demandas des tartines

Et une ou deux bières.

 

Je marche souvent

Depuis longtemps déjà

Dans les rues où tes pas

M'ont donné rendez-vous

Je cherche parfois

Ce cabaret - vert

Une tartine de jambon

Et une ou deux bières

Vers cinq heures du soir

L'heure où les gueules noires

Déminaient les secrets

Souterrains et sans sous.

 

Etait-il ici était-il là

Abri des chiens abri des loups

Ce cabaret - vert

Les pieds en sang

Tu t'arrêtas

Te rassasias

Bus quelques bières

As-tu écrit sur la table ?

  Ensuite qu'as-tu fait de ta nuit ?

Sur les quais de la Sambre

Où t'es-tu endormi ?

Dans quel hôtel quelle chambre

As-tu écrit sur la table ?

Souffle-le moi dans le vent

Dans les fumées des usines

Souffle-le moi souffle les mots

Huit consonnes et cinq voyelles

Tes écrits pleuvent dans les ciels

Sur les quais de la Sambre

Les pavés te disent merci

Toi le poète le créateur de mots

Toi l'Africain le surhomme

Les chemins se rappellent

Et te nomment

  Arthur Rimbaud.

 

Carine-Laure Desguin

Auteure de RUE BARAKA ( Ed Chloé des lys )

 

************************************

 

la-braise-septembre-2011-006.JPGLa Braise, rue Zénobe Gramme à Charleroi, organise plusieurs fois par an  une exposition  afin de donner une chance à de jeunes artistes. C’est Piet Vandenhende, un peintre-sculpteur qui est à l’origine de ce mouvement qui donne rendez-vous à des créateurs originaux…

 

Ce week-end ( du 09 au 11 septembre 2011 ), dans une salle toute rénovée,la-braise-septembre-2011-005.JPG cinq artistes très motivés ont présenté leurs sculptures et peintures :Jean-Michel Wanli, Olivier Evaldre, Pascale Badot, Marie-Christine Montigny, et Pino Bonelli.

 

Merci aux organisateurs de cette expo qui donnent la parole à tous les créateurs puisque mon texte L’Eclipse reste accroché là, en permanence…Ces mots jetés sur le papier relataient la vie difficile de Piet Vandenhende, un artiste issu des trottoirs urbains …

 

http://carinelauredesguin.over-blog.com/article-piet-69025754.html  

 

 

Carine-Laure Desguin

 

****************************************************************************************

 

RUE-BARAKA-en-vitrine-chez-Moliere---001.JPG      La librairie Molière de Charleroi consacre une vitrine aux auteurs de la région et ceci dans le cadre des journées du patrimoine ayant pour thème cette année « des pierres et des lettres »…

« RUE BARAKA » de Carine-Laure Desguin était là, bien visible !


 

 

Partager cet article
Repost0

A LA UNE ...

Publié le par christine brunet /aloys

       

Les auteurs de Chloé des lys à l'honneur !

 

Un petit retour d'une séance de dédicaces... celui d'Anne Renault !

 renaultanneDimanche 28 août, PREMIERE SEANCE de dédicaces, pour mon PREMIER livre, un recueil de nouvelles intitulé « Suicide dans l’après-midi » et publié par CDL. Et pas n’importe où, s’il vous plaît : à la prestigieuse « Forêt des Livres », à Chanceaux- près-Loches, en Touraine, rebaptisée par les médias « le Woodstock des Livres ». Tout un programme… Grand noms (pas forcément grands auteurs, mais grosses ventes…) de la littérature mais aussi des people. Pour n’en citer que quelques-uns : Didier Decoin, Barbara Hendricks, Charles Aznavour, René de Obaldia, Irène Frain, Virginie Despentes,  Richard Bohringer, Patricia Kaas, Françoise Chandernagor, Fabienne Thibeault... J’en passe et – peut-être – des meilleurs… Tout ce beau monde amené sur les lieux – un délicieux hameau tourangeau avec château, chapelle, étang -  par train spécial venant de Paris, et affrété par l’organisateur et grand maître de cérémonie, Gonzague Saint-Bris.

         Donc imaginez votre humble servante perdue dans tout ce beau monde, et ne vousdedicaces-renault.JPG attendez pas à ce qu’elle ait fait un tabac. La foule – énorme – venue pour les célébrités défilait à vrai dire assez vite, le livre d’Aznavour ou de Bohringer sous le bras,  devant le stand de Signature Touraine ( un groupe d’auteurs et d’éditeurs tourangeaux ),au sein duquel je me trouvais avec une dizaine d’autres personnes aussi inconnues que moi.

J’ai quand même vendu – un peu – mais trois autres Salons sont prévus d’ici la mi-septembre, moins spectaculaires mais peut-être plus authentiquement littéraires.

         Donc, une expérience intéressante mais un peu rude, pour une première fois. On a quelquefois feuilleté « Suicide… », vérifié que ma tête était bien la même que celle de la quatrième de couv (avec deux ans de plus…), mais à vrai dire peu d’échanges ou de questions. Mais je ne regrette rien. J’espère cependant participer à de nombreuses autres rencontres, plus personnalisées et plus accueillantes pour de « jeunes » auteurs comme moi.  

 

Anne Renault

 

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

 

Céline Gierts et la presse !


gierts1.JPG

 

gierts2.JPG

 

 

Bravo !

 

*************************************************************

 

Rappel !

 

18 septembre, une nouvelle émission de l'actu TV... Avec tout plein de surprises !

 

********************************************

 

A ne pas manquer !

Le Salon des Auteurs et Editeurs de la région montoise
au Musée Emile Verhaeren

dimanche 16 octobre
Chouette idée ! Le "Rendez-Vous du Livre" organisé chaque année à Mons à la salle Saint-Georges étant mort de sa belle mort, le musée Verhaeren de Roisin, qui se trouve à un quart d'heure de là, a songé à prendre le relais. En plus c'est gratuit.

Chloe des Lys sera de la partie évidemment (ainsi qu' ACTU-tv) avec Thierry Ries, son responsable sur place. Pour s'inscrire, allez sur le site de Bob Boutique, www.bandbsa.be/contes.htm


Partager cet article
Repost0

A la une... Marie-Claire Georges et le journal d'Hugues Draye.

Publié le par christine brunet /aloys

 

Vagabond-ange-juillet-2011-006.jpgC'est ce week-end que le Box Théâtre a présenté quelques-une de mes nouvelles, extraites du recueil "L'ange gardien". Deux photos prises à l'issue de la représentation qui a fait salle comble samedi soir et dimanche après-midi. Petite salle sans doute, mais qui convenait parfaitement à cette mise en voix préparée par Eric Serkhine avec des acteurs aussi enthousiastes que professionnels : Magali Bolognino, Zaqia Drissi et Patrick Robert.
 
Le Box Théâtre est une troupe de professionnels et semi-professionnels qui se produit dans des salles ou chez des particuliers. Outre la présentation de créations, il s'attache volontiers à faire connaître des auteurs dans des genres différents. Leur programmation pour la rentrée peut être consultée sur http://box.theatre.over-blog.org
 
 
Site de Marie-Claire Georges : lesjardinsdulivre.over-blog.com

 

 

 

*************************************************************************************

H.draye

 

journal de bord, vendredi 8 juillet 2011
 
Les pélerinages de Saint-Jacques de Compostelle auraient p'têt parfois plus de sens (encore) s'il n'y avaient pas ... les pél'rins.
 
Paradoxal, OK. Réaliste, hélas, aussi.
 
Le premier jeudi de chaque mois, dans le Centre Ville, rue Saint-Laurent, bon nombre de pél'rins, qui ont fait, qui refont les pélerinages, se retrouvent dans un endroit. Dans une optique ... d'accueil. Oui, oui. On voit ces pélerins (on les reconnaît) avec un badge sur leur tea shirt ou leur chemise. Ils sont là pour accueillir ceux qui envisagent, dans les temps à v'nir, de partir sur les routes de Saint-Jacques. Ils sont là pour les éclairer, prendre un temps pour parler avec eux, pour informer.
 
Le système pratique, de ce point-de-vue, tient vach'ment la route.
 
Mieux, encore : on présente toujours, à cet endroit, un film, ou plutôt un montage dias, sur les ch'mins de Saint-Jacques. Avec les lieux où on passe, les conditions pratiques à remplir pour que le pélerinage se passe le mieux possible.
 
Oui, oui, c'est très intéressant.
 
Ce qui, par contre, me paraît hélas plus regrettable, dans ce contexte, c'est le côté lourd, pompeux de plus d'un pélerin officiel.
 
On voit, par exemple, deux gars (âgés), à l'accueil. On souhaite s'adresser à eux pour obtenir un renseignement pour obtenir une revue (qui sort quatre fois par an, je pense). Il faut attendre parfois de cinq à six secondes avant que ces gens ne lèvent la tête vers vous, veuillent bien vous montrer qu'ils vous accordent leur temps (de préférence, pas trop longtemps) afin de vous accorder leur temps (ils sont si occupés !). Un peu comme dans les systèmes hiérarchiques officiels, où les gens en fonction vous mettent dans un état de dépendance.
 
Ah oui ! Certains prennent leur tâche très très au sérieux !
Ah oui ! Certains se prennent vach'ment au sérieux !
 
Ca, je l'avais observé, y a quelque temps, déjà ...
 
Hier soir, quand je me suis rendu à nouveaun sur ces lieux, afin de me procurer le carnet de route (le "credencial"), grâce auquel on peut, sur les routes de Saint-Jacques, se présenter chez certains habitants pour loger ...
 
Aïe aïe aïe ...
 
Je me suis hélas encore farci cette mentalité effroyable, minable, désastreuse.
 
Je reconnais, dans toute cette assistance, des pélerins que j'ai déjà aperçus, à d'autres occasions.
Je reconnais, notamment, des pélerins que j'avais rencontrés, lors d'un week-end, à Tilff, dans une auberge de jeunesse (ou un gîte), où j'avais participé.
Spontanément, je vais les saluer. En souriant.
Spontanément, je dis à plus d'un : "Tiens, j'ai chez moi de très belles photos"
Oui, j'avais pris des photos lors de ce week-end de pélerinage, où certains (que je retrouvais) se trouvaient.
Eh bien, après avoir fait ma démarche, j'ai eu droit à un sourire de '"politesse", après quoi ces messieurs ont coupé court (de manière très très tranchée) pour se retrouver entre eux.
 
Non, je n'étais pas dans leur axe.
 
J'ai été franch'ment éconduit.
 
La notion de fraternité est franch'ment ... relative. Mais, sans doute que ... ma longueur d'ondes, à ce sujet, n'est pas la leur.
 
Faut dire que : dès qu'un mouv'ment prend de l'ampleur, s'officialise, souvent, d'autres valeurs fichent le camp.
Faut dire que : dès qu'un mouv'ment prend de l'ampleur, s'officialise, ça devient plus accessible à pas mal de monde (ce qui n'est pas mal, en soi), mais ... pas forcément pour le meilleur.
 
Le réseau des pélerins de Compostelle s'étend. Bien, bien. Beaucoup vont marcher. Bien, bien.
 
Mais les retrouvailles entre pélerins ressemblent parfois volontiers à des confréries d'hommes d'affaires, de directeurs d'école ou de touristes.
Et je n'y trouve plus ma place.
 
Ceci dit : j'ai, avec moi, le carnet qui me permettra d'accéder à plus d'un hébergement, la s'maine prochaine. Je ne me suis pas déplacé pour rien. Des jours heureux m'attendent.

 

Hugues Draye

www.myspace.com/huguesdraye

Partager cet article
Repost0

A LA UNE... et le journal de bord d'Hugues Draye

Publié le par christine brunet /aloys

 

Micheline Boland et son magasin de contes dans "L'avenir"...

 

 

ScreenShot101.jpg

 

Christine Brunet dans "Le Courrier du Jura"

 

dedicaces-Zadig.jpg

 

Une critique de Nid de vipères sur le site "parfum de livres"

 http://parfumsdelivres.blogspot.com/2011/06/nid-de-viperes-de-christine-brunet_30.html

 

et de Dégâts collatéraux 

 http://parfumsdelivres.blogspot.com/2011/06/degats-collateraux-de-christine-brunet.html

 

 

 

 

******************************************************************************************************

 

Avis !!!! 

 

Ce blog ouvre ses portes aux auteurs non édités par Chloé des lys. Auteurs édités à compte d'éditeur ou auteurs ayant obtenu des distinctions (prix en poésie, nouvelles, romans, etc).

 

Une nouvelle rubrique va donc naître dès la rentrée... "l'invité(e) d'Aloys". Pour les auteurs qui désireraient participer, envoyez-moi une biographie et votre texte via le contact de ce blog.

 

 

******************************************************************************

 

 

petits-papiers-logo.jpg

 

Je vous rappelle que la revue n°2 "les petits papiers de Chloé est sortie ! Si vous ne l'avez pas encore commandée, ce sera pour la rentrée, en septembre. 

 

En revanche, la revue n°1 est consultable sur le site de Bob Boutique www.bandbsa.be/contes.htm dont le lien est dans la marge du blog.

 

*************************************************************************************************

actutvcarre.jpg

Je rappelle également que l'émission Actu TV est visible via le site de Bob Boutique. Prochaine émission, fin septembre avec tout plein de surprises !!!!

 

 

************************************************************************************************

*************************************

Le journal de Hugues Draye d'aujourd'hui...

 

J'ignorais que les hêtres pouvaient pousser aussi haut ... rien qu'au bout de sept ans.


J'ignorais, y a pas longtemps, qu'il ne faut pas semer des choux les uns trop à côté des autres.


Je retiens une expression d'un ami, hier, quand on a parlé de Lacan, le célèbre psychanalyste : "Je me demande si, à propos de lui, ce qu'on retient surtout, ce n'est pas ... la sacralisation de ce qu'on ne comprend pas"


On s'est baladés dans la région de Durbuy, Barvaux. Hier. Septon, Borlon, Palenge, ça vous dit ? Un vrai paradis.


Certains anciens champs de vache, par là, sont de véritables réserves naturelles. Même si les orties prennent parfois trop de place. Mais bon : y a des pruneliers, des noyers. Et des chien(ne)s efficaces ... pour avaler les taupes.

 

 

Hugues Draye

www.myspace.com/huguesdraye 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

<< < 1 2 3 4 > >>