Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

fiche de lecture

ACTU-TV émission test : Edmée de Xhavée interviewe Big Stégosaurus

Publié le par christine brunet /aloys

Publié dans vidéo, Fiche de lecture

Partager cet article
Repost0

Actu-TV émission test : Serge Guérit interviewe Carine-Laure Desguin pour "Le transfert"

Publié le par christine brunet /aloys

Publié dans vidéo, Fiche de lecture

Partager cet article
Repost0

ACTU-TV émission test : Edmée de Xhavée interviewe Yves Oliver

Publié le par christine brunet /aloys

Publié dans vidéo, Fiche de lecture

Partager cet article
Repost0

Actu-tv émission test : Edmée de Xhavée interviewe Pascale Gillet-B

Publié le par christine brunet /aloys

Publié dans vidéo, Fiche de lecture

Partager cet article
Repost0

Actu-tv émission test : Chronique de la BD de Pierre et Michel Surquin "Antoine et les merveilles du jardin potager"

Publié le par christine brunet /aloys

Publié dans vidéo, Fiche de lecture

Partager cet article
Repost0

Actu-tv émission test : Chronique de "Ether, Mer et Terre" de Laurent Dumortier

Publié le par christine brunet /aloys

Publié dans vidéo, Fiche de lecture

Partager cet article
Repost0

ACTU-TV émission Test : Chronique de Somnambules, le dernier roman de Didier Fond

Publié le par christine brunet /aloys

Publié dans vidéo, Fiche de lecture

Partager cet article
Repost0

ACTU-TV émission test : Chronique de Toffee, le dernier ouvrage signé Edmée de Xhavée

Publié le par christine brunet /aloys

Publié dans vidéo, Fiche de lecture

Partager cet article
Repost0

Brigitte Hanappe a lu "Mamie Paulette" de Séverine Baaziz

Publié le par christine brunet /aloys

 

Un livre avec pour héroïne principale une Mamie ! Un mot qui sonne doux à mes oreilles : une grand-mère n’est-elle pas semblable à une motte de beurre qui fond littéralement d’amour pour les siens ? Mais, Mamie Paulette est bien loin d’incarner la douceur et le début de l’histoire ne m’incite guère à apprécier son caractère trempé et son aversion pour les membres de sa famille.

Pourtant, la vieille acariâtre accroche  vite ma lecture et me fait rire maintes fois. Mes rires se transforment en émotions au fur et à mesure du récit car on s’attache aux  personnages malgré leurs gros défauts. Car, si l’ancêtre ressemble à une vieille bique, le reste de la famille brille par un mal-être qui leur colle à la peau : un adolescent amorphe au bord de la déprime, doté de parents hyper coincés. Bref, vivre ensemble sous le même toit entraîne des péripéties souvent cocasses.

Au fur et à mesure de L’histoire, l’intransigeante Paulette montre que sous sa carapace se cache un cœur tendre : l’égoïste se transforme au fur et à mesure en grand-mère soucieuse et pleine d’imagination pour redonner le goût de la vie à son petit-fils.

Impossible de s’ennuyer tout au long de la lecture de ce livre où le drôle et l’amusant flirtent avec la profondeur des sentiments.

 

Brigitte Hanappe

 

Publié dans Fiche de lecture

Partager cet article
Repost0

Edmée de Xhavée a lu "Aiguillage" de Pascale Gillet-B

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Ça ressemble un peu à un de ces problèmes casse-tête qui accélérait notre pouls en classe : deux trains partent d’un point A et d’un point B, et se dirigent vers un point unique C. Compte tenu que la vitesse du train parti de A est d’autant, et que celle du train parti de B d’autant, à quel endroit vont-ils pouvoir réunir leurs wagons pour aller vers C ?

 

Ici le « problème » est : Comment d’un deuil insurmontable peut-on pétrir un avenir illuminé d’amour ? Comment le souvenir cesse-t-il un jour de brûler, de paralyser, de hurler c’est fini, pour devenir celui d’une grande joie trop courte mais assez profonde pour avoir semé l’espoir et le goût du bonheur ?

 

Marguerite et Jonas ignorent qu’ils sont montés dans ces trains qui n’en formeront qu’un seul, se dirigeant vers une gare fleurie aux quais chauffés par un gai soleil, où les rails de métal luisent comme des couverts, posés sur des poutres saines et robustes, et où une pétulante fanfare joue tout ce qu’on veut pour autant que ça fasse chanter.

 

L’auteure a mis un peu de son drame et de son deuil dans les personnages, comme un jeté de fleurs qui ne faneront pas. Car il y a aussi l’apaisement que l’on trouve dans la terre, la simple terre qui nous aime tant si nous prenons conscience de ses arômes, teintes et offrandes. Et elle est présente dans le livre, même parfois sous une forme exubérante :

 

Son jardin était à l’abandon depuis la mort de son mari, deux années plus tôt, si bien que le travail à exécuter était considérable. Son parterre couvrait anciennement une trentaine de mètres carrés. Les fleurs de pépinière y avaient quasi disparu, asphyxiées par les orties et leurs radicelles vicieuses, les renoncules jaune doré lançaient  impunément leurs stolons autour d’elles, et les pissenlits s’étaient installés avec leurs racines charnues, grasses, si gracieux en cette saison, avec  leurs aigrettes blanches.

 

Il partait pour de longues marches nocturnes avec Soupir. Assurément, quand ses frayeurs l’envahissaient, il puisait sa force dans la beauté de la nuit, sa noirceur à l’infini, les contours diffus de ses paysages ténébreux, parfois surlignés par la lumière laiteuse de la lune qui transformait tout ce qui l’entourait en clichés noir et blanc.

 

La limace était devenue sa bête noire ! Une vraie calamité, un fléau persistant. Cet animal mou et importun mangeait goulument toute la végétation qu’il rencontrait. (…) Refusant de céder face à leur lent et collant assaut, il avait creusé une marre pour attirer les crapauds et les grenouilles, friands de limaces. Mais ces bestioles gluantes sévissaient toujours. (…) Il s’était alors soumis à la nature et avait accepté que cette bête baveuse et répugnante soit un prédateur naturel qu’il fallait observer et combattre au quotidien mais qu’on ne pouvait extirper de son milieu.

 

Je craignais un peu la lecture de ce livre, sachant qu’il avait jailli d’un évènement douloureux, et j’étais donc méfiante. Puis je l’ai lu parce que l’auteure irradie de vitalité, et que loin de porter « un deuil » elle semble plutôt porter une autre vie, comme une vestale qui porte les braises, sans aucune tristesse inutile, mais avec l’amour qui se réchauffe à la lueur incandescente de sa précieuse lanterne…

 

Et en effet, la force du bonheur y est plus forte que celle du drame, et permet que les deux trains se réunissent sur un seul rail pour se diriger vers la pimpante gare…

 

Edmée de Xhavée

 

 

Publié dans Fiche de lecture

Partager cet article
Repost0

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 > >>