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Maryline Marnas a chroniqué dans son blog le nouveau thriller de Christine Brunet "Gwen, adieu..."

Publié le par christine brunet /aloys

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/gwen-adieu-a165455226

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Résumé de l'éditeur :

 De la haine pure, froide… Son image, renvoyée sans concession par le miroir en porte tous les stigmates. Il n’inspire plus qu’aversion. SA faute… LEUR faute… Chaque parcelle de sa chair réclame vengeance. Le couperet va tomber, implacable. Ses mains moites tremblent sous l’afflux d’adrénaline. Les prochaines semaines vont montrer ce qu’impitoyable veut dire ! Une seule âme l’accepte, l’approuve et comble le moindre de ses désirs. Se servir de cette pitié répugnante pour arriver à ses fins avant de s’en débarrasser… Ce jour sera à marquer d’une pierre blanche ! Son coeur pulse à l’approche de l’action. Vivre enfin, savourer chaque instant… Une sonnerie criarde, celle de l’interphone. L’AUTRE est là…

 

 

Mon avis :

Christine brunet ou l'art de nous mener en bateau...

Comment fait-elle pour toujours être là où on ne l'attend pas cette Gwen? C'est vrai ça, elle a de multiples facettes, elle change de peau comme on change de chemise, elle devient une autre grâce a des complices tout à fait normaux, elle rentre par un endroit et en sort avec une nouvelle identité.... Bref, elle a une vie de fou! Elle n'a pas le temps de s'ennuyer en tous cas!

Je l'ai déjà dit dans mes précédentes chroniques mais cette auteur arrive à semer des indices tout au long du texte qui nous permettent à la fois d'avancer et de garder le suspense jusqu'au bout. On comprend l'histoire petit à petit, sans se douter de quoi que ce soit. Parce que c'est complexe tout ça! Mais c'est justement ce que j'aime! Ne pas savoir la fin dès le début, se poser des tas de questions, avoir des idées qui se détruisent au fil du texte et finalement découvrir qu'on avait tort sur toute la ligne... Bref, elle est très forte pour ça.

Les personnages sont toujours aussi... particuliers. Je n'arrive pas vraiment à savoir si j'aime Gwen ou pas. En fait, c'est une battante et elle aime ce qu'elle fait, elle donne tout et j’apprécie ce coté, mais elle a un caractère qui me laisse penser qu'elle est trop compliquée pour moi. Je ne réussis pas à la cerner totalement donc je garde un doute sur elle tout le temps. Quant à Signac, je l'aime et le déteste à la fois. Il est parfois trop naïf et tombe facilement dans le négatif. Mais c'est ce qui fait son charme je crois.

Bref, encore une enquête complexe (non! Pas une mais plusieurs je devrais dire), des personnages tous plus fous les uns que les autres, du sang, des morts, des trahisons, des vengeances... bref, un parfait cocktail! A lire sans modération (dans l'ordre c'est mieux!).

 

Maryline Marnas

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Philippe Desterbecq a lu et chroniqué dans son blog "d'un livre à l'autre" "Gwen, adieu..." le dernier thriller de Christine Brunet

Publié le par christine brunet /aloys

http://phildes.canalblog.com/archives/2019/07/12/37455374.html#c76151808

http://phildes.canalblog.com/archives/2019/07/12/37455374.html#c76151808

 

Voici déjà le neuvième roman de Christine Brunet qui a réussi, une fois de plus, à m'épater et à me scotcher sur ma chaise. 

Comme le titre l'indique, dans ce thriller, on retrouve Gwen, un personnage atypique, médecin légiste à la police, au passé pas trop net. Envers et contre tout, Gwen doit connaitre la vérité. Elle enquête sans peur et sans réserve pour arriver à clore son dossier. 

Avec ce roman, le lecteur est sûr de ne pas s'ennuyer : actions permanentes, suspense, meurtres en série, voyage d'un pays à l'autre, trahison, vengeance et aussi une certaine attirance pour cet être décalé qu'est ce personnage récurrent qui pourrait bien disparaître si on en juge par le titre...Mais, avec Christine, il faut toujours s'attendre à des surprises. 

Depuis la fin octobre, les meurtres s'enchaînent : un couple chinois, un ex-ministre, et beaucoup d'autres personnes qui sont liées entre elles par leur appartenance à un comité d'amateurs de whisky. Des meurtres sadiques, violents. Des exécutions qui se suivent. Pour du whisky? C'est pousser le bouchon un peu loin, mais si une bouteille peut coûter plus de 3000 euros ! 

Ce qu'il y a de très particulier dans ce roman, c'est qu'à chaque fois qu'un enquêteur se rend chez un suspect, celui-ci est mort, assassiné un peu avant...

Les enquêteurs finissent par se tourner vers une rousse flamboyante (que les lecteurs de Christine connaissent bien), qui pourrait bien être à la tête de tous ces meurtres liés par un trafic de drogue. Mais où se cache cette femme qui accuse Gwen de l'avoir tabassée? 

De fil en aiguille, Gwen finira par déceler la vérité... 

A la fin du bouquin, le lecteur fidèle reconnaîtra Axelle de Montfermy, ex-Aloys, autre personnage récurrent des thrillers de Christine, un flic qu'il retrouvera sûrement dans le 10e roman de l'auteure. 

Merci, Christine, pour ce beau cadeau. 

 

Philippe Desterbecq

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Le blog "Les lectures de Maryline" a lu "Antoine et les merveilles du potager" de Michel et Pierre Surquin

Publié le par christine brunet /aloys

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/antoine-et-les-merveilles-du-potager-a164819608

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Résumé de l'éditeur : 

Antoine, jeune garçon en vacances, se balade, poussé par l'ennui. Il est intrigué par une grande bâtisse de son voisinage, dont le mur d'enceinte, cachant le terrain qui l'entoure, aiguise sa curiosité au point de braver l'interdit et d'escalader ce mur, pour voir...

 

 

Mon avis :

Ce livret est un vrai petit bijou! J'ai adoré et mon fils encore plus! Nous avons passé de très bons moments de lecture grâce à cette magnifique histoire. En fait, nous avons entre les mains un documentaire qui nous apprend des tas de choses intéressantes sur le potager et ce qui se trouve dehors, dans le jardin, tout près de nous...

Antoine est un jeune garçon qui se retrouve en vacances et qui décide d'explorer les alentours... Il découvre la nature. La végétation et les animaux se mettent à lui parler et lui raconter leur vie. On apprend tout un tas d'éléments intéressants sur les légumes du jardin, c'est vraiment très instructif et la leçon se fait de façon ludique. De petites activités parsèment le livret ce qui donne un véritable plus à l'histoire car l'enfant se sent concerné et utile.

Les illustrations sont magnifiques et parfaitement adaptées aux enfants, on voit bien les légumes et leurs couleurs, il y a des schémas, des photos, du dessin... Bref, j'adore l'ensemble!

A la fin, un petit exercice de mémoire est proposé. C'est très sympa! L'enfant se souvient de ce qu'il a lu ou entendu avec l'adulte ou bien il retourne chercher les informations sur les pages précédentes si il a un trou de mémoire ou un doute.

Bravo pour ce livret, le seul petit défaut que je trouverais à dire est qu'il est en trop grand format donc pas très pratique à emmener partout.

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L'avis de Denis Billamboz pour "le voyageur intemporel" de Salvatore Gucciardo

Publié le par christine brunet /aloys

 

http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/55539

http://mesimpressionsdelecture.unblog.fr/2019/04/23/le-voyageur-intemporel-salvatore-gucciardo/


23 avril 2019 ~ 

Le voyageur intemporel – Salvatore Gucciardo

 

Roman fantastique

Avant de lire ce roman fantastique, je ne connaissais que le peintre Salvatore Gucciardo qui illumine son univers avec des toiles aux couleurs flamboyantes comme des soleils de canicule ou de volcans en éruption. Je ne savais pas qu’il était aussi poète et romancier et qu’il pouvait inonder ses textes d’autant de couleurs que ses toiles. C’est en lisant ce roman fantastique que j’ai fait la découverte de l’auteur et de sa formidable imagination, de sa capacité à créer un monde nouveau au-delà de notre univers connu où les hommes rencontrent des êtres qu’ils n’ont jamais vus. Des êtres qui ne connaissent pas les grands défauts affectant trop souvent la condition humaine mais ne connaissant pas plus ce qui constitue l’humanisme : la liberté, le pardon, la pitié…

« Tout ce que fait le Grand Ouros est bon et juste. Nous devons obéir aveuglément à notre Dieu Tout Puissant !

-          Que faites-vous de la liberté ?

-          La liberté ?

-          Oui ! la Liberté !

-          Nous ne connaissons pas ce mot dans notre royaume.

-          Et le pardon ?

-          Le pardon ? Nous ignorons à quelle latitude il se trouve.

-          Et la pitié ?

-          C’est un vent qui souffle… »

Comme je ne suis pas un habitué des textes fantastiques, je me suis rapproché de mes quelques connaissances en matière de mythologie, grecque notamment, et dans ce texte j’ai trouvé quelques passerelles que Salvatore Gucciardo aurait pu emprunter pour nourrir son imagination. J’ai pensé qu’Ouros, le Grand Ouros, incarnait Ouranos le dieu des forces du ciel chez les Hellènes, que les serpents représentaient les forces chthoniennes, les forces de la fécondité et de la fertilité, comme dans la mythologie avant qu’Hésiode la clarifie. Et que tous les rituels érotiques pouvaient rappeler les cultes grecs comme les Mystères d’Eleusis, des cultes aux dieux de la fécondité et de la fertilité. Je pourrais aussi évoquer d’autres allusions qui ne sont pas sans rappeler la mythologie et son sens profond. Je suis sorti de ce livre avec l’impression que Salvatore Gucciardo voulait évoquer tous les travers inhérents à la condition humaine et nous convaincre qu’il était inutile de chercher ailleurs une meilleure condition, partout ailleurs le bien et le mal s’affrontent toujours avec violence et qu’il suffirait peut-être de conjuguer les forces ouraniennes et les forces chthoniennes pour que notre monde soit moins mauvais.

« A présent, pénètre-la lentement et savoure la profondeur de la terre et celle du cosmos. Quand tu auras atteint l’orgasme suprême, tu sentiras toutes les vibrations de l’univers ».

 

Denis Billamboz

Critique littéraire

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Une chronique du roman "Silencieux tumultes" d'Edmée de Xhavée sur le blog "Le salon rouge"

Publié le par christine brunet /aloys

https://lesalonrouge-litterature.blog4ever.com/edmee-de-xhavee-silencieux-tumultes-par-pdp?fbclid=IwAR1JiPC56S-AbaJmamVdy8HuaC9n-zpxwDW-bkZrPFbft0-gN1x4Z8AKRHQ#.XMMIu-KG4pE.facebook

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L'auteur, Edmée de Xhavée qui a déjà publié dans la même édition Chloé des lys neuf ouvrages avant ce roman-ci, a été remarquée et primée pour ses nouvelles dans des concours belges.
 
Verviers, une maison dans un beau jardin, de 1928 à 2009, voit s'étaler en ses murs cinq générations. De Léonie à Pavlina , petits et grands bonheurs, petits et grands secrets vont habiter et hanter ses murs.
 
Loin d'être une saga familiale interminable, les deux cent pages de ce roman souple et généreux nous entraînent  dans l'univers de cette ancienne demeure.
Edmée De Xhavée nous ouvre une par une, et ce à différentes époques, les portes de chaque  pièces qui la compose. Mais aussi ses armoires et ses placards.  On se familiarise avec l'argenterie, le cristal du Val Saint Lambert, les belles toilettes etc...  On savoure des recettes du pays de Herve !
Comme jadis, le personnel fait partie intégrante de la maisonnée.  Jusqu'au point de paraître dans un testament ...
 
Ce que j'ai le plus savouré dans ce roman écrit avec une prose maîtrisée, un peu à l'ancienne, percutante et rebondissante dans un univers de mots choisis et nobles, c'est la justesse et le détaillé des descriptions des lieux, du  mobilier ainsi que le caractère des personnages.
 
Pour les différents endroits, elle nous les décrit de façon bien imagée et sans s'y attarder trop longuement.  Tout comme pour les protagonistes et leur vécu, également, elle nous livre chaque fois une analyse psychologique courte mais originale d'où ressort une partie de leur âme et vérité !
 
Je vous fais lire ici un court extrait (P 76) qui illustre ce que j'ai décris plus haut : "Une odeur de vieux chagrin rôde, qu'elle est bien déterminée à vaincre, et dans cette résolution elle soulève dans un claquement paresseux, d'un ample mais lent geste de toréador d'opéra, le drap blanc qui révèle le Chesterfield dont le cuir, presque noirci et griffé par endroits, s' illumine et respire, heureux."
 
Edmée De Xhavée n'est pas qu'une magicienne des mots choisis, elle est l'oiseaux de proie qui sait prendre la hauteur suffisante pour observer les humains qu'elle a rencontrés tout au long de ses nombreux voyages et métiers à l'étranger.
 
Elle nous livre le résultat de  cette quête de vérité des traits de  caractère des humains observés avec une précision de scalpel pour les réincarner dans ses personnages de roman !
Et pour étoffer notre lecture et nous faire réfléchir à la vie, elle étaye son texte de réflexions profondes et justes comme par exemple : " Certaines familles arrivent à extinction à la suite de discordes, ou faute de mariages, de descendance.  Le sang s'est éteint et des mains étrangères chériront, peut-être, ce que les derniers membres ont sauvé."
 
Ce beau roman finement écrit n'est pas que plaisant à lire , il est intéressant à "réfléchir " aussi .... 
 
Par Philippe de Postesta
 
"Silencieux tumultes",roman, de Edmée De Xhavée,  éd. Chloé des Lys 
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LE VOYAGEUR INTEMPOREL de SALVATORE GUCCIARDO... Une lecture de Jean-Pierre Legrand

Publié le par christine brunet /aloys

https://lesbellesphrases264473161.wordpress.com/

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Les Belles phrases

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BLOG-NOTES LITTÉRAIRE d'ÉRIC ALLARD : Chroniques de livres – Formes brèves – Infos parodiques – Poésie & Chanson…

 

LE VOYAGEUR INTEMPOREL

de SALVATORE GUCCIARDO (Chloé des Lys)

Une lecture de Jean-Pierre Legrand

Critique littéraire

17 mars 2019

Cela commence à la manière d’Alice au pays des merveilles, versant cauchemar : la même manière d’être happé, là dans un fantasmagorique terrier de lapin, ici dans le tourbillon « couleur nuit » du gouffre de l’inconscient.


 

Absorbé dans la contemplation d’un étrange tableau, Renato Busso est pris d’un malaise et se trouve aspiré au plus profond d’un monde déserté des points de repère habituels : nous sommes dans une sorte d’extravagante théocratie vouée au Tout Grand Ouros dont le consubstantiel fils est un poulpe à forme humaine flanqué d’une épouse-grande prêtresse, à l’ondulante lascivité. C’est Era, fille du Soleil et de la Lune. Image en miroir de l’œuvre peinte, ce monde offre à voir dans ce tableau le point de passage entre deux réalités fermées l’une à l’autre mais dont l’art permet de transgresser les frontières.

La géographie du lieu est insolite : plongés dans un espace ne s’inscrivant dans aucun temps, nous sommes  dans un monde où plusieurs plan s’interpénètrent, coupés de forêts voraces et labyrinthiques, de mers reptiliennes, borné par l’infini d’un océan d’étoiles que berce la musique des sphères et d’où surgissent formes et couleurs.

Renato – rebaptisé Ini – est un élu : il lui est donné de parvenir à la Connaissance et de subir l’Epreuve initiatique du Savoir. Cette spiritualité n’est pas une gnose manichéenne : « la connaissance se trouve dans le bien et dans le mal ! Ils ont inséparables ! Si on ôte l’un, l’autre meurt. Le jour où l’homme les divisera, ce sera sa fin ». Dans les grottes de son âme « où est immense l’inconnu – minime l’esprit », Renato vient déjà de faire une découverte importante : c’est dans les ténèbres que se trouve la lumière, le bien ne peut prospérer que dans l’ombre portée du mal ; les disjoindre revient à les absolutiser l’un et l’autre en un combat fatal.

Ce monde des profondeurs aussi bien que des infinités galactiques ne s’éprouve donc pas dans la dualité du bien et du mal mais est néanmoins animé d’une forme d’élan, de pulsation primordiale  qui, sans nier la matière, aspire à, sinon s’en affranchir totalement, du moins à en être moins lourdement lesté. Le voyage initiatique qu’entreprend Renato commence en un curieux  pandémonium, comme on le sait capitale de l‘enfer, mais ici point de départ paradoxal d’une conquête de la sagesse. L’auteur décrit ces lieux infernaux avec maestria : « les sons fiévreux des flûtes et des tambours se mélangeaient dans le fatras  des esclaffements jusqu’à former une pyramide de cacophonie (…). Les convives s’embrassaient avidement en faisant des gestes obscènes. Ils étaient prisonniers dans le creux de l’arbre de l’inconscience (…). Ils se débattaient farouchement non pas contre la faucille du néant mais en vue d’un épanouissement profond ».

Salvatore GUCCIARDO dans son atelier

On franchit encore d’autres lieux, croise d’autres créatures gémissantes puis, c’est l’ascension, l’aspiration soudaine vers les hauteurs : les rires hennissants des déments se sont tus ; plus de stridence. « Nulle plainte, nul sifflement. Le silence ! Le merveilleux silence ! L’inaccessible silence ! Celui qui entoure le sacré, le divin ! ». C’est ici que Renato doit subir l’Epreuve du savoir.

Premier roman en forme de conte philosophique, Le voyageur intemporel tient les promesses que laissaient augurer l’art que déploie l’auteur dans ses tableaux. On retrouve avec bonheur un univers très personnel. L’écriture poétique dessine les métaphores, suggère les symboles en évitant de se surcharger d’une profusion absconse.
Renato-Ini s’est dépouillé des hardes du « vieil homme » : accédant à la Connaissance puis à la Sagesse, son chemin est celui de la renaissance à lui-même et au monde. Mais quelle est la nature de cette sagesse : sans doute une forme de connaissance agie dans la plénitude de l’acte, une recréation de soi.

Ce court roman – remarquablement préfacé par Éric Allard – se termine sur l’« ouvert ». Entrevoyant Renato réinvestissant sa vie, je me plais à m’imaginer qu’il commence à peindre ou à écrire. Ou les deux.

 

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Christine Brunet a lu "Ici ou au-delà", le nouvel ouvrage de Philippe Desterbecq

Publié le par christine brunet /aloys

 

J'attendais le nouveau livre de Philippe Desterbecq avec impatience. Je pensais tomber sur un livre pour enfants comme son "Livre magique" à cause, notamment, de la couverture. Mais cette fois, Philippe nous propose un recueil de nouvelles basées sur des événements vrais... Des nouvelles brèves que l'auteur a étoffées pour créer un faisceau d'histoires imbriquées, étroitement liées par des personnages qui se croisent, unis ou non par l'amitié ou les liens du sang. 

Je ne m'attendais pas à m'attacher autant aux héros de ces courtes aventures ou de ces instants de vie. Peut-être est-ce le contexte ? La maladie, les décès, l'enlèvement d'un enfant par son père avec ce que cela implique dans une famille sont contrebalancés par un souffle d'optimisme rassurant et des scènes attachantes. L'émotion enveloppe tout ce petit monde ballotté par la vie et les épreuves. Elle affleure entre les lignes, bouscule les mots et happe le lecteur qui s'attarde. Les images persistent bien après la lecture pour notre plus grand bonheur. 

Vous savez quoi ? J'aimerais bien croiser Dorine, Sarah, Lilou, Line, Valérie et les autres... 

Quant au titre et à la première de couverture, tout s'explique au fil des pages mais ne comptez pas sur moi pour vous en révéler les secrets : il faudra lire ! 

Bravo, Philippe, pour ce recueil qui m'a fait passer un super moment  !! A quand le prochain ? 

 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com

 

 

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Maryline Marnas a lu et chroniqué pour le blog "les lectures de Maryline" Non Nobis Domine, le 3e thriller de Christine Brunet

Publié le par christine brunet /aloys

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/non-nobis-domine-a155370080

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Résumé de l'éditeur :

Un jeu en marge des règles, une fausse donne qui mènera les protagonistes à une fin programmée. Un jeu banal qui tourne au cauchemar, une course poursuite effrénée entre Auvergne et Cantal, les moyens scientifiques du XXIe siècle au service dune légende... Le trésor des Templiers est-il, enfin, à portée de main ? La piste est brûlante, les appétits se déchaînent. Un thriller qui pousse les héros dans leurs retranchements et dévoile les travers peu reluisants de l’âme humaine.

 

 

Mon avis :

Je retrouve ici avec grand plaisir Axelle, l'héroïne dans "Nid de vipères" et "Dégâts collatéraux", ainsi que son acolyte Sheridan. Celui-ci est remonté dans mon estime, je l'ai trouvé vraiment parfait dans cet opus. Quant à Axelle, elle est égale à elle-même, sûre d'elle, un peu arrogante, un peu trop parfaite pour moi... Il lui arrive toujours des choses incroyables alors qu'elle a un fils et qu'elle ne se pose pas de questions sur sa vie. Elle fonce tête baissée dès qu'il y a de l'action. Alors, c'est un avantage pour son boulot car elle réussit du coup à éclaircir des enquêtes et mener son équipe au bout pour un résultat positif, mais elle se met sans cesse en danger en oubliant parfois qu'elle a une famille. Bref, je ne l'aime pas beaucoup.
 

Concernant l'histoire, encore un grand bravo à l'auteur! Ce thriller est vraiment génial et je l'ai terminé en une journée tellement j'étais plongée dans l'action! Ça bouge sans arrêt, il y a du suspense à chaque page, on ne se doute de rien, on comprend au fur et à mesure des lignes et des pages qui défilent à une allure folle! Les chapitres ne sont pas trop longs ce qui nous permet de souffler de temps en temps pour nous remettre de nos émotions.

Axelle et Sean forment un très bon duo d'enquêteurs, ils sont complémentaires et se comprennent parfaitement, même sans se parler. Alors bon, c'est le cas du côté professionnel mais côté vie privée, ces deux-là se cherchent et se retrouvent sans cesse, un vrai feuilleton hollywoodien! Mais on sent bien qu'ils sont faits l'un pour l'autre!

Le titre a été long à se faire comprendre mais j'ai adoré suivre cette chasse au trésor plutôt sanglante. L'auteur s'est bien documentée, on dirait qu'elle est de la région et qu'elle connait par cœur les faits et légendes de ce côté de la France : l'Auvergne. Un peu d'histoire ne fait pas de mal! Quand on dit qu'on voyage lors de nos lectures, alors là, c'est le cas pour moi, ne connaissant pas du tout ce coin.

Un thriller bourré de rebondissements, de course-poursuites, de morts, de blessés... Bref, tout ce que j'aime! Du suspense du début à la fin! Une auteur à absolument découvrir, tant pour son écriture que pour sa gentillesse et son sourire!

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Christine Brunet a lu "BLUFF", le dernier thriller de Bob Boutique

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Après "2401" et "Chaos", "Bluff" est le troisième volet de la trilogie qui met en scène Johan et Lieve dits "Le Bouledogue et la Petite". Nous avons appris à les aimer et je peux vous dire que pour ce thriller, aucun des deux ne va échapper à la furie de l'action ! On frémit (Lieve est une vraie casse-cou), on s'étonne de découvrir ces flics hollandais et cette société qui nous est si peu familière. Les descriptions (souvent poétiques) nous projettent dans de magnifiques paysages criant de vérité.

L'auteur signe là un thriller palpitant, très original qui allie voyage, aventure, enquête et documentation. Plus que jamais, le style est celui du conte avec anglicismes, belgicismes, flamand. Il s'amuse avec le lecteur, le prend à témoin... Inimitable !

Cette fois, il aborde un sujet des plus... sensibles et diablement actuel qui ne laisse pas indifférent et qui, d'ailleurs, m'a fait bondir !

Lequel ? Hum, faudra lire !

J'ai terminé le roman partagée entre enthousiasme et agacement.  Et puis je l'ai relu, ce malaise toujours accroché à moi comme une seconde peau. 

C'est alors que j'ai compris : d'accord, pas d'accord, mais quelle importance ! Il ne s'agit que... d'une histoire, une fiction ! Je me suis tant approprié les personnages, je me suis tant investie dans le déroulé de cette affaire que cet aspect essentiel s'est effacé au fil des lignes. Et c'est là tout le génie de Bob Boutique ! 

Malheureusement, la trilogie se termine avec cet opus et les trois mots définitifs "FIN DE FIN"... J'aurais tant aimé retrouver encore cette équipe de choc dans de nouvelles aventures ! 

Bob ??? Écouterais-tu la pauvre lectrice que je suis pour nous proposer, un de ses quatre, une nouvelle enquête du Bouledogue et de la Petite ? 

Coup de coeur ! 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com

SI VOUS SOUHAITEZ COMMANDER CE THRILLER, UNE SEULE ADRESSE MAIL :

pascaline.boudaoud@gmail.com

 

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Le blog "d'un livre à l'autre" de Philippe Desterbecq a chroniqué "Mamie Paulette", le dernier roman de Séverine Baaziz

Publié le par christine brunet /aloys

http://phildes.canalblog.com/archives/2019/01/03/36946814.html#utm_medium=email&utm_source=notification&utm_campaign=phildes

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Mamie Paulette de Séverine Baaziz

Résultat de recherche d'images pour "mamie paulette severine baaziz"Devinez qui j'ai rencontré cette semaine ! Mamie Paulette ! 

De temps en temps, je lis un bouquin des éditions Chloé des Lys que je suis d'après près. L'année dernière, j'avais été charmé par l'écriture de Séverine Baaziz et son "Premier choix". 

Cette année, l'auteure a sorti un deuxième roman : "Mamie Paulette" que j'ai eu envie de lire pour plusieurs raisons : d'abord parce que j'ai lu son premier roman, ensuite parce que la couverture est attirante et puis parce que ma belle-mère s'appelle Paulette et que mon fisl l'appelle évidemment "Mamie Paulette". 

Après la mort de son mari, Paulette va vivre chez son fils qu'elle ne fréquente plus depuis longtemps. Philibert est marié à Marion que Paulette n'aime pas beaucoup et a un fils, Jules, que la vieille dame ne connait pas. 

Paulette vient donc s'installer avec son poisson rouge dans la maison de son fils. La cohabitation n'est pas simple. Il faut dire que Paulette n'a pas un caractère très facile.

Alors qu'elle ne fait aucun effort pour plaire à sa bru, Paulette se rapproche de plus en plus de Jules. 

Un jour, elle découvre et lit (oh horreur ! ) le carnet intime du gamin. Cet acte qu'on peut réprouver lui permet de se rendre compte que son petit-fils est malheureux et a des problèmes dont il ne parle pas à ses parents. Il faut dire que sa mère, Marion, n'est pas très proche de lui et que son père semble être le toutou à sa femme ! 

Marion pense plus à ses deux chats qu'elle présente à des concours de beauté qu'à son fils. Elle est également très maniaque : tout doit être propre et rester en place. 

Mais un jour, Marion change. Elle semble avoir un gros problème, elle pleure, fait des messes basses avec son mari. Paulette est intriguée et finit par trouver la raison de ce changement. Il ne faut pas juger les gens trop vite. Marion n'est ni une mère ni une bru parfaite, mais elle a des circonstances atténuantes. 

Paulette et Jules s'uniront pour rendre le sourire à sa mère. 

Des personnages intéressants, attachants, une intrigue qui se dénoue de manière inattendue, une tendre complicité entre une vieille dame et un gamin, des secrets mis à jour, tout fait de son roman un livre qu'on lit très vite tant le lecteur veut connaitre la fin de l'histoire. 

 

Philippe Desterbecq

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