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Un projet... " Fantasmes révélés", une rencontre entre deux créateurs...

Publié le par christine brunet /aloys

 

0728-Silvana-portrait-casquette-600x400-pixelsCertains d'entre vous la connaissent déjà... Silvana Minchella est auteur chez Chloé des lys d'un premier roman, "Eveil", d'un livre à paraître "La Terre nous dit à Dieu" et journaliste occasionnelle pour l'Actu TV.

Quelle n'a pas été ma surprise en apprenant sa collaboration à un projet original, celui de "fantasmes révélés".

Mais quel est-il, exactement ?

De prime abord, il est le fruit d'une collaboration entre unjj-08-2009-02-21-Etreta.jpg illustrateur, Jean-Jacques Oppringils et une auteur, Silana Minchella autour d'un thème, la féminité. Jusque là, rien d'original, quoique...



Pour vous donner une idée plus précise du projet, je vous livre une présentation de cette oeuvre, de la démarche en tant que telle...

 

Une histoire de création...

 

Au commencement, il y a le rêve...

 

LSA-implantation-1.jpg

 


"J'aurais voulu être un Créateur. Si cela avait été possible, j'aurais réalisé au fil de mes œuvres une aventure de plus de vingt cinq milliards d'années... "

 

"Celle-ci aurait permis d'assister au passage d'un Univers tel qu'il est apparu, tel qu'il a existé, tel qu'il est vécu, à un autre ensemble sans doute totalement différent.

 fantasmes

Au départ, le chaos originel ferait place à une lente organisation de la matière provocant un Big Bang et ses destinées. L'Univers se serait refroidi, la matière se serait organisée de façon de plus en plus complexe jusqu'à former des galaxies, des étoiles et des planètes. Progressivement, l'eau source de vie serait apparue. Des océans, des continents formeraient quelque part une planète de couleur bleue. La végétation y aurait fait son apparition, devenant doucement luxuriante.

 

Les premières grandes civilisations apparaîtraient... évoluant jusqu'à aujourd'hui; la perception de la durée étant alors ramenée à l'échelle humaine durant quelques instantsthree-dimensional-feminity35-s500 pour contempler les grandes réalisations de l'humanité.

 

Inéluctablement, le fil de la vie reprendrait rapidement ses droits en quittant à nouveau notre propre espace-temps pour sans doute observer un jour l'emballement de l'ensemble du système... Cette planète et cet Univers tout entier se réchaufferaient, ils iraient inexorablement vers une disparition dans une fournaise générale jusqu'à l'éclatement sans altérer la vie d'autres univers parallèles. La matière se refroidirait à nouveau en se réorganisant d'une manière inconnue, totalement dissemblable de ce qui existait précédemment, comme si cela avait déjà été imaginé.

 

Par un nouveau geste d'une hardiesse diabolique, un Univers serait alors né, porteur de tous les possibles.

L'Art, la Musique, la Littérature, les Mathématiques et les Sciences y seront bientôt les Rois !

 

L'Anneau de l'Amour Infini n'a quant à lui pas été altéré durant ces 25 milliards d'années...

 

... Le rêve met en place une vision.... Celle de l'artiste... La création découle alors du rêve et se concrétise en une image multiple, criante de couleurs et de vie... Jean-Jacques Oppringils nous parle de son processus de création, résultat direct de sa vision...

 

Selon une vision simple de la vie, tout dans cette aventure n'y est que cycle. Une représentation artistique de ce "concept" en est l'Anneau...

 

L'Anneau de l'Amour Infini est alors celui qui englobe tous les autres. Il contient l'Anneau fini de l'Univers dans lequel tourne "l'Anneau de la Matière" dans lequel tourne "l'Anneau de la Géologie" dans lequel tourne "l'Anneau des Galaxies" dans lequel tourne celui de l'eau... et ainsi de suite jusqu'à "l'Anneau d'Humanité" dans lequel tourne "l'Anneau de Sublima" dans lequel "l'Anneau de Cerebrea" n'a lui eu qu'un seul cycle (comme cela a été le cas par exemple pour le palais de Versailles qui a perdu sa fonction)...

 

Quant à l'Anneau de la Féminité Tridimensionnelle, il représente à notre époque la

three-dimensional-feminity26-s500féminité dans notre univers.

Celui-ci communique par un Tunnel-Vortex  imaginaire vers l'autre univers de cette aventure à l'époque fort lointaine de l'Anneau de Sublima.

 

Il communique également avec L'Anneau de l'Amour Infini, celui qui englobe tout... mais aussi avec l'Anneau Diabolique !

 

C'est pour cette raison qu'il est tridimensionnel.

 

Il sera lui-même fait d'une multitude de plus Petits Anneaux en rotation en son sein et évoluant chacun dans des directions très différentes.

 

Ce dernier Anneau est celui qui permet de passer "D'un Univers à un Autre"

à partir de notre époque...

 

 

 

Mais où nous emmène l'imbrication de ces anneaux ?

 

J'interroge alors l'artiste qui me livre une autre explication... Il commence par m'éclairer sur son concept de sculpture monumentale :

 


 

Tout d'abord, il faut vous dire qu'il faudra sans doute un espace de 2 hectares de parc pour l'exposer. J'aimerais pouvoir le faire aux abords d'un château puisque cette création est, entre autres, un hommage aux grands bâtisseurs.

three-dimensional-feminity44-s500Cette sculpt
ure serait en fait réalisée à partir de mes estampes en grand format (au moins 200 x 200 cm de côté). L'ensemble de cette sculpture est constituée de près de 200 de celles-ci. D'où la grande surface nécessaire pour l'installer.

 

Je comprends mieux, en effet, le concept...  mais comment expliqueriez-vous plus simplement votre démarche artistique et la symbolique des anneaux ?

Chaque estampe de ce projet est à considérer comme un élément d'un Anneau. Vous pourrez voir un prototype d'un élément de l'Anneau de Cerebrea qui a été exposé (près d'un château) durant l'été passée en ouvrant le lien ci-après (pour cela, je vous invite à cliquer que le schéma enprojet4 vue aérienne de ce projet de sculpture et de descendre un peu plus bas dans la page qui s'ouvrira alors).

Prenons un exemple... celui de l'Anneau de Sublima. Cet anneau est constitué de plusieurs de mes estampes en grand format. Ces estampes ou éléments comme on vient de le voir sont mis verticalement par rapport au sol et donc positionnés en cercle ou, pour être plus poétique, sous la forme d'un anneau. Le plus gr
and de ces Anneaux est l'Anneau de la Féminité Tridimensionnelle qui fera plus de 40 mètres de diamètre et sera fait de 50 estampes. 

 

Je vous en livre une, exemple vivant du message que veut nous faire passer l'artiste...

 

 

 

En ouvrant le lien suivant vous pourrez aussi voir en haut de celle-ci une simulation d'un morceau d'un anneau.

http://www.oppringils.info/pages/anneaux/anneaux-info.php


Les +- 200 estampes ainsi mises en anneaux seront bifaces afin que l'on puisse "visiter" ces anneaux à l'intérieur comme à l'extérieur de ceux-ci.

En ouvrant la page suivante vous pourrez aussi voir en haut de celle-ci une simulation d'un morceau d'un anneau.

http://www.oppringils.info/pages/anneaux/anneaux-info.php

En cliquant sur le schéma
 de la sculpture vous pourrez en découvrir une à une toutes les estampes de la sculpture et aussi les 10 "vidéos" qui accompagnent cette création.


Je dois maintenant vous suggérer de découvrir le livre de l'Anneau de la Féminité Tridimensionnelle puisqu'il est une des clés de voûte de ce projet (il l'est avec l'Anneau Diabolique qui fera aussi l'objet d'un livre qui est en cours d'écriture).

projet3Ce livre vous permettra de comprendre toute la philosophie du projet. Vous y découvrirez qu'au moins 3 univers existent dans cette aventure. Tous ont été créés par l'Anneau Diabolique il y a bien longtemps... cependant personne ne sait combien d'univers ont ainsi vu le jour depuis la nuit des temps...

Vous trouverez cet ouvrage en ouvrant ce lien :http://www.oppringils.info/pages/livres/index.html (il est en seconde position).

Ensuite, toujours sur cette page, vous trouverez l'ouvrage de Silvana Minchella (Fantasmes Révélés) qui est lui un Anneau-Elément "tournant sur lui-même" au sein de l'Anneau de la Féminité Tridimensionnelle.

Je terminerais cet
te explication pour vous indiquer que ce projet tente bien modestement d'expliquer que tout n'a qu'un cycle de vie, qu'il s'agisse d'un être vivant, d'un palais, d'une ville, d'une planète, d'un soleil ou d'un univers !


projet1Il 
y a cependant des exceptions à cette règle... L'Anneau de l'Amour Infini (auquel se raccordent les "Fantasmes Révélés" de Silvana) ainsi que l'Anneau Diabolique (celui qui crée les univers) qui n'auront jamais de fin.... Ont-ils seulement eu un début alors qu'ils tournent sur eux-même sans fin ?


Mais ce n'est pas tout... Il existe encore une exception... et elle est de taille...

En effet, par ce projet et grâce à la science, l'humanité a trouvé le moyen de "vivre" sans fin elle aussi en passant lorsqu'il le faudra D'un Univers à un Autre...

C'est l'art et la littéra
ture d'aujourd'hui qui peut-être un jour inspireront nos scientifiques à chercher à mettre au point des Tunnels Heim-Jhay dont il est question dans le livre "clé de voûte" que je vous suggère de lire. La grande question restera de savoir si l'intelligence humaine parviendra à démontrer qu'il existe bel et bien des univers parallèles. Si tel est le cas et que ces univers ont des âges différents... alors... la survie de "l'humanité" et de ses pensées ou celles d'une "civilisation future" se poursuivra sans fin !


Qui sait aujourd'hui ce que la science de demain nous apportera ? Et pourquo
i pas aussi l'Anneau de l'Eternité de la Pensée ?


... je vais ici conclure par un sourire que je vous fais maintenant :

Promis, pour ma sculpture, je m'arrête à une surface 2 hectares..... et oui... cette oeuvre est 
elle aussi un Anneau Elément qui tourne dans celuiprojet2 de l'Anneau de l'Art et de la Créativité, lui-même Anneau Elément de l'Anneau de l'Eternité de la Pensée tout juste né depuis la découverte des Tunnels Heim-Jhay !


En conclusion, j'aimerais vous donner un exemple de la collaboration de deux processus de création... un reflet de l'image dans l'écriture... ou peut-être de l'écriture dans l'image ? Je vous propose, pour terminer, un texte signé Silvana Minchella...

 

Nr 44

 

Femme fleur

Corolle ouverte

Pistil dressé

Au nectar qui perle

 

Femme fruit

Que le couteau incise

Noyau éclaté

Chair dévorée

 

Femme enfant

Offrande pure

Que des mains obscures

Torturent

 

Je vous aime

 

 

 

Miroir-de-Sublime-JJO.jpg



 

 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com


Publié dans interview

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Quelques Haïkus pour Pâques, signés Micheline Boland

Publié le par christine brunet /aloys

 

Flyers Micheline 002

 

Gourmandise en vue

Tous ces œufs en chocolat

Dans le jardinet

 

Dimanche de Pâques

Premiers tintements de cloches

~ Courir au jardin

 

Les cris des enfants

Découvrant les chocolats

~ Ai-je eu dix ans ?

 

Au milieu du pré

La grosse poule de Pâques

À portée de l'âne

 

Avant les enfants

Le chien mange les œufs en sucre

~ Trop tard pour la chasse !

 

Le lapin fondu

Sous les rayons du soleil

J'y goûterais bien

 

Les petites taches

Au bout des doigts des enfants

~ Délices pascales

 

 

 

Micheline Boland

boland2

Publié dans Poésie

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Christine brunet a lu "Nouvelles de l'Est" de Gauthier Hiernaux

Publié le par christine brunet /aloys

ma photo

 

 

J’ai lu « Nouvelles de l’Est » de Gauthier Hiernaux

ISBN 978-2-87459-660-5

Editions Chloé des Lys

 

Site de l'auteurgrandeuretdecadence.wordpress.com

 

 

 

Je me replonge avec plaisir dans l’univers de Gauthier Hiernaux. Même contexte politique que les opus précédents, même écriture, mais une autre approche : cette fois, l’auteur nous présente des tranches de vie au travers de personnages atypiques dans un contexte de guerre.


Pour une fois, Gauthier Hiernaux utilise non plus le genre du roman mais celui de la nouvelle. Pour être honnête, j’étais peu attirée et perplexe quant à la capacité des nouvelles de faire passer l’ambiance des précédents romans.


Bon, nous revoilà plongés dans une Terre appartenant à un univers parallèle au nôtre.http://www.bandbsa.be/contes3/nouvellesest.jpg Nous faisons connaissance de personnages aux physiques très marqués comme le Dragon Ilwad ou le barbare (je vous laisse les découvrir…).


Cette fois, le contexte est plus marqué, un savant mélange de monde romain antique, soviétique, mythologique et futuriste. Les textes sont courts, très vivants, parfois surprenants, démontrant à nouveau les manipulations d’un pouvoir politique totalitaire capable de tout pour asseoir sa légitimité. L’expansionniste, la peur de la différence, l’endoctrinement, le racisme, les préjugés, l’obscurantisme, autant de sujets abordés.


Un style toujours très agréable, très vivant. Un grand bravo à l’auteur qui m’a entraînée durant de trop courtes heures dans son univers. 

 

 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com

Couverture Nid page 1

Publié dans Fiche de lecture

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Le reflet, un poème de Laurent Dumortier

Publié le par christine brunet /aloys

 

http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:o0YOuIz-NJ0UnM:http://www.bandbsa.be/contes/chloe/laurent.jpg

 

 

Le reflet

 

 

Demain n’est pas encore arrivé

Qu’il est hypothétiquement passé,

Tu vois…

 

Mes yeux ne voient plus d’hier

Qu’un monde sans couleur

Même la lumière

A perdu sa splendeur…

 

Tu me demandes de rester,

De ne pas basculer

Mais je crois que le monde s’en fout

S’il ne reste qu’un reflet après tout…

 

Je suis si près du bord

Le vent souffle si fort

Je suis si bien…

 

Encore un pas de plus

Et je ne sentirai plus

Que le froid du bitume

Accueillant mon amertume…

 

Tu me demandes de rester,

De ne pas basculer

Mais je crois que le monde s’en fout

S’il ne reste qu’un reflet après tout…

 

S’il ne reste qu’un reflet après tout…

 

S’il ne reste qu’un reflet, après tout

C’est peu et c’est déjà beaucoup…

 

Tu me demandes de rester,

De ne pas basculer

Mais je crois que le monde s’en fout

S’il ne reste qu’un reflet après tout…

 

Laurent Dumortier

gsl.skynetblogs.be

http://www.bandbsa.be/contes3/concept.jpg

 

 

Publié dans Poésie

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L'inventaire de vos sens, un texte de Louis Delville

Publié le par christine brunet /aloys

 

delvilletete

 

L'INVENTAIRE DE VOS SENS

Fermez les yeux.

Respirez profondément.

Complétez cet inventaire en laissant parler vos sens et vos émotions.

 

Chose claires et pures :

Tintin

L'eau Bru

La mer d'un pays chaud

 

Choses troublantes :

Les OVNIS

Le vent

Les tempêtes

 

Choses qui surprennent :

Un plat inconnu mais succulent

Un plat inconnu mais pas à mon goût

 

Choses qui font battre le cœur :

Des retrouvailles

Une première rencontre

Être face à une caméra

Écouter un orchestre en train de s'accorder

 

Choses mélancoliques :

Les chrysanthèmes de Toussaint

Certaines chansons

Certaines musiques

De vieilles photos

 

Choses poignantes :

Une corrida

Un grand concerto pour piano

Édith Piaf sur scène

Jacques Brel sur scène

 

Choses qui font rougir de honte :

Rien, j'assume !

 

Choses agaçantes :

Celles qui n'avancent pas comme elles devraient (voitures, piétons, histoires…)

Le manque de respect de façon générale

 

Choses qui donnent un vertige d'émerveillement :

Les chutes du Niagara

Un grand paquebot

Un plat cuisiné sublime

La neuvième symphonie de Beethoven

 

Choses qui égaient le cœur :

Voir les étoiles dans les yeux des gens qui m'écoutent conter ou chanter.

 

Choses peu rassurantes :

Les bruits inhabituels (armée, avion, cris, tonnerre)

Une foule inconnue

 

Choses qui provoquent l'enthousiasme :

Quelque chose qui fonctionne bien jusqu'au bout et comme prévu !

Une rencontre

 

Choses fugitives :

Une odeur d'épice

Parfois certains parfums

Un oiseau sur une banche

 

Choses désolantes :

Certaines images à la télé

Une rupture à laquelle je ne peux rien !

 

Choses qui font monter les larmes aux yeux :

Souvenir de personnes disparues

Un enfant prodige jouant du piano ou du violon

 

Choses qui donnent un très grand plaisir :

Conter

Les fameuses étoiles dans les yeux des spectateurs

Recevoir des amis

Offrir un cadeau

 

Choses qui apaisent :

Ma couette

Caresser un gros chien

 

 

Louis Delville

louis-quenpensez-vous.blogspot.com

 

Publié dans Textes

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Philippe Wolfenberg se présente !

Publié le par christine brunet /aloys

http://www.bandbsa.be/contes3/wolfenbergtete.jpg

 

 

Pseudonyme : Philippe WOLFENBERG

Titre du roman : « Les états d’âme de la lune et du soleil »

 

* J’ai 48 ans.

* Je suis célibataire sans enfants.

* Je suis employé communal détaché au sein d’une a.s.b.l. de services de proximité afin d’en assurer le secrétariat.

* J’habite Chaudfontaine, une commune verdoyante de la périphérie de la « Cité ardente » (Liège).

* Mes passions sont l’écriture, la lecture, la photographie, la marche et le jardinage.

* « Les états d’âmes de la lune et du soleil » se trouve être ma première publication mais j’écris depuis environ vingt ans et ai à mon actif des poèmes, des textes aux accents poétiques, des citations et un autre roman.

 

 

Un résumé ? Celui de « Les états d’âme de la lune et du soleil » :

 

« Après avoir manqué toute une série de rendez-vous que la vie lui avait fixés avec Elena, Phil, écrivain à succès, en vient à désespérer de jamais trouver son âme sœur. Il remet ce constat affligeant en question lorsque, au cours d’une réception, il fait la connaissance de Caterina, une charmante auteure italienne qui vient de publier son premier roman. Et si elle était cette jumelle de cœur, d’esprit et de corps qu’il n’a cessé de chercher en vain ? »

 

 

 

Extrait de « Les états d’âme de la lune et du soleil » :


 

Samedi 3 juillet 2010

 

En compagnie de Caterina, mes nuits sont aussi belles que mes jours. Celle qui vient de s’écouler – faite d’élans de tendresse et de sommeil parfait – prend fin lorsque la clarté matinale s’engouffre par la fenêtre ouverte.

Nous allons saluer les parents d’Isabella qui tentent de nous retenir à déjeuner. Caterina décline l’invitation. Nous convenons, à la place, de nous retrouver pour dîner dans le même restaurant que la veille.

 

l

 

Habités par l’impression grisante de ne plus appartenir ni à l’espace ni au temps, nous déambulons dans le décor abstrait de quelques rues enserrées entre des maisons étroites, accolées les unes aux autres, dont les façades polychromes délavées par le soleil et les intempéries – ou tout simplement les années qui passent – forment une sorte d’image kaléidoscopique.

Nous laissons derrière nous l’agitation citadine pour amorcer l’ascension d’une route escarpée menant à l’église San Giorgio que j’avais aperçue le jour de notre arrivée.

Soigneusement déposées dans leur écrin de verdure, de superbes demeures jalonnent le parcours. Par intermittence, elles se dérobent à nos regards en se cachant derrière la masse des pins qui proposent, en alternance avec les nuages plus présents aujourd’hui, des oasis d’ombre que nous accueillons avec soulagement.

Une esplanade, ouverte sur la gauche vers le large, donne accès à un chemin longeant l’édifice religieux pour, en fin de compte, aboutir à l’entrée du cimetière.

Nous traversons une allée bordée d’un mur compartimenté en niches funéraires comme on en rencontre dans les régions méditerranéennes. Parmi des tombes plus

conventionnelles, Caterina s’immobilise devant celle de ses parents tandis qu’Emma dépose, sur le marbre immaculé, un bouquet de fleurs séchées qu’elle tenait à la main.

Le silence instauré par Caterina, pendant ces quelques minutes de recueillement, se prolonge jusqu’à l’instant où, profitant de l’éloignement momentané de sa fille, elle décide de le rompre.

* Tu comprends pourquoi Emma et moi sommes tellement fusionnelles ? Aussi absurde que cela puisse paraître, nous représentons, l’une pour l’autre, le lien ultime avec ma famille…

* Je considère cette attitude normale et attendrissante… En fait, elle vous rend plus adorables encore à mes yeux…

* Contrairement au père d’Emma, tu as su appréhender la complexité de notre binôme et y trouver ta place…

* J’essaie de faire fi de tout raisonnement pour ne me fier qu’à mon instinct…

Elle me dévisage en silence puis, brusquement, prend ma main et m’entraîne derrière elle.

* J’aurais aimé qu’elle soit de toi, Phil… Vraiment ! Mais, en fait, ça n’a pas d’importance car, à bien y regarder, plus vous faites connaissance et plus je vois s’épanouir cette relation qui devrait automatiquement exister entre un père et sa fille…

Publié dans présentations

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Nadine Groenecke a lu "Une belle époque" de Kate Milie

Publié le par christine brunet /aloys

 

nadine groenecke

 

J’ai lu « Une belle époque » de Kate Milie



En ouvrant le livre de Kate Milie paru aux Editions Chloé des Lys, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre hormis à un voyage culturel de la fin du XIXème siècle au début du XXème. Eh bien, je ne l'ai pas regretté ce voyage, j'ai lu l'ouvrage d'une traite !

Ce livre, tout à fait singulier, donne la parole à cinq personnages qui se rencontrent régulièrement sur un espace virtuel pour évoquer la période de la Belle Epoque. Icône, Jack, Clea, Chevalier noir et Valmont échangent leur point de vue en conversant subtilement, en se taquinant, en se disputant et aussi en batifolant. Les propos sont savoureux et rappellent les salons littéraires du siècle des Lumières. On navigue avec délices entre passé et présent et on s'interroge en même temps que les personnages : qui se cache derrière tous ces bons mots ? Qu'est-ce qui pousse chacun à se prêter à cet exercice virtuel ? Chevalier noir répond à cette dernière question :

Par goût du jeu, par passion pour l'échange, par intérêt pour les thématiques abordées, par curiosité, par plaisir... Mais aussi parce que la maîtresse de ces lieux... me paraît attrayante.

Chevalier noir aurait-il une idée en tête ? Ou alors Jack qui se dit ouvertement amoureux d'Icône et qui aimerait bien la rencontrer en chair et en os ? Faut-il se méfier de Valmont, le libertin ? Icône doit-elle suivre les conseils de prudence de Clea ? Le salon et le forum des "Fous des mots" se révèlent à la fois théâtres de fantasmes et ateliers d'écriture ; ils nous réservent, de surcroît, quelques surprises.

"Une belle époque" se veut également instructif sans être rébarbatif. Le livre idéal, donc, pour qui souhaite se divertir tout en apprenant. Les étudiants en histoire de l'art devraient impérativement se le procurer ! Car rien de cette période n'a échappé à l'auteur. Le roman interactif qu'entreprennent de rédiger ses cinq personnages sera, par exemple, prétexte à évoquer la vie de Gustave Klimt et d'Ana, son modèle préféré. Et voici comment Icône parle de l'Art nouveau :

Finis les lignes droites et les angles cassants des maisons en pièces en enfilade, finis les angelots grassouillets, les dorures superposées et les tentures lourdes. Tout cela a cédé la place à un monde fait de volutes, de courbes, d'ondulations révélant que le raffinement est devenu la seule idéologie des chercheurs de lumière. Celle-ci est entrée dans les maisons, les a inondées, s'est reflétée sur les parquets, les bois précieux, les mosaïques et au gré du soleil a égayé les vitraux décorés de motifs floraux.

Vous l'aurez compris, j'ai vraiment été séduite par l'originalité de ce livre, par l'écriture fluide de son auteur et9782874594281 1 75 par les thèmes abordés, notamment l'art et l'écriture. Mais c'est quoi au juste la séduction ? Voici l'avis de Jack sur le sujet :

Il ne fut pas capté par sa beauté. Il ne fut pas capté par l'élégance de ses gestes. Il ne fut pas capté par l'éclat de son regard. La séduction n'a rien à voir avec des histoires de beauté, de traits, d'élégance. La séduction est proche du mystère, de l'animalité, du surprenant, du fulgurant. 

Pour en apprendre plus sur l'auteur, cliquez à l'adresse ci-dessous : 

http://kate-milie.skynetblogs.be/

Publié dans Fiche de lecture

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Extrait de "lettre à mes anciens étudiants" de Jean Destree

Publié le par christine brunet /aloys

 

IMG 1738

 

 

 

Lettre à mes anciens étudiants

 

 

               Chapitre premier

 

 

Est-ce vrai qu'il faut travailler? Et pourquoi?

 

 

 

                                                                Si tu as faim, mange une de tes  mains et

                                                                 garde l'autre pour demain  matin.

                                                                                                                                                                             

                                                                                                 (Ma grand-mère).

 

 

 

 

Est-ce vrai qu’il faut travailler?

Question idiote.

Du moins elle peut le paraître. La Bible ne dit-elle pas dans Genèse:  "Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front"

La belle affaire! Je vous ferai d’abord remarquer que la Bible, comme tous les livres prétendus « sacrés »(?) sert de justification à toutes les conneries des hommes. C’est évidemment bien commode, car cela évite de se triturer la cervelle pour trouver les vraies solutions. Donc si j’en crois la Bible, Dieu - à qui je mets par tradition une majuscule, pour le distinguer des divinités papoues ou jivaros - aurait dit que tu dois travailler. Donc ma question est idiote puisqu’elle va à rebrousse-poil(s) de la parole divine. Autrement dit, si je ne travaille pas, je suis un mécréant, je suis le « mauvais sujet de Brassens », celui qui refuse de marcher au pas au son de la musique.

      Ma question est encore plus idiote si l’on admet une fois pour toutes pour toutes que l’homme est le seul animal qui soit obligé de travailler pour subsister. Cela aussi est une vérité incontournable. Personne n’a jamais vu un lion faire des boulons au Ruau, forer des puits de pétrole ou compulser des dossiers dans un ministère. Personne n’a jamais imaginé un moustique creusant des tunnels, conduisant un bus ou érigeant des gratte-ciel et encore moins un setter régler la circulation à Piccadilly Circus, surtout s’il est Irlandais(!) Et tout cela pour ne pas crever de faim, de froid, de soif ou ...d’amour. Mais l’Homme oui! C’est un devoir. Voilà! Le grand mot est lâché. Un devoir. Travailler, il faut travailler. Sinon, pas de boulot, pas de sous, pas de pain, pas de vin, pas de lit, pas de maison, pas... de femme(s) non plus. Compris?

 

       Pas de questions?

       Oh! que si, bien sûr.

 

       Et ma question sera d’autant plus idiote - la réponse n’est pas dans la Bible - quand on considère que le seul moyen de s’en tirer, souvent plus que honorablement, n’est pas de travailler soi-même, mais de faire travailler les autres pour soi. Beaucoup l’ont compris. C’est pour cela qu’il y a des patrons et des ouvriers, des employeurs et des employés, des exploiteurs et des exploités. Ceux-ci travaillent pour ceux-là. Nous en reparlerons plus tard, car chaque chose en son temps. Et comme dit le proverbe: « Chacun à sa place et les vaches seront bien gardées ».

 

 

      Mais revenons à notre propos. Et commençons par une citation latine, cela fait très bien dans le décor et ça prouve que l’on a de la culture, même si elle n’est qu’un vernis qui s’écaille très vite. In illo tempore... (en ce temps-là, pour ceux qui n’auraient pas compris),  il y a des milliers d’années , il y avait la nature. Des arbres, des fleurs, des rivières, des mers. Il y avait aussi des oiseaux, des poissons et des ... iguanodons, comme ceux de Bernissart. Et puis un jour, (quelques années plus tard) est apparu... l’Homme, « le roi de la création » (sic). Et oui, pardi! Notez, il n’était pas très évolué, notre bonhomme, du moins on le prétend. La suite va le montrer. Encore que si l’on compare avec l’Homme de maintenant, on peut se poser des questions... toujours aussi idiotes.

 

   Au fait, cet homme, que faisait-il? Oh! c’est très simple: il se comportait comme les autres animaux. Il pêchait et chassait pour manger; il cherchait à se protéger quand il faisait trop froid ou quand il pleuvait trop. Il paraît qu’il pleuvait beaucoup plus que maintenant. C’était le « déluge » le bien nommé. Vous voyez qu’on ne peut l’éviter, cette Bible. Quelle mine de références; point n’est besoin d’une grande bibliothèque. Et ensuite? Ah! j’oubliais. Il faisait aussi l’amour. Sans doute pour peupler la terre, parce que , prétend encore la Bible, Dieu aurait dit: " Croissez et multipliez-vous ". Bref,  "l'Homo primitivus " passait son temps. Et comme la journée valait vingt-quatre heures, comme maintenant, quand il avait mangé, qu’il était bien à l’abri et qu’il avait bien honoré sa compagne, savez-vous ce qu’il faisait? Vous donnez votre langue au chat? Et bien, il dormait. Il se couchait avec les poules et se levait au chant du coq. Et chaque jour, il recommençait. A sa manière, il écrivait - façon de parler - « l’Eloge de la paresse ». Et cela dura... un certain temps. Combien d’années? Nul ne le sait et je ne vais pas discuter avec les paléontologues préhistoriens pour décider si ce fut six mois ou un million d’années.

 

       Ce qui paraît à peu près sûr, c’est que les choses vont changer. Parce que l’homme est aussi le seul animal qui n’est jamais content de ce qu’il possède. Ce désir de toujours obtenir plus - ce que certains appellent le « progrès » - fait que la mentalité va se transformer parce que les conditions de vie vont changer. Une nouvelle notion va apparaître qui créera de nouveaux rapports sociaux entre les hommes: la hiérarchie. Autrement dit, la relation d’autorité, le pouvoir avec toutes ses conséquences parmi lesquelles l’oppression sous toutes ses formes.

 

     Comment ce changement s’est-il déroulé? On en est, bien sûr, réduit aux suppositions. Peut-être un individu plus rusé - plus pervers - que les autres va se détacher du groupe qui va peu à peu lui reconnaître un certain pouvoir. Comment? Allez donc savoir puisqu’il n’y a pas de trace écrite. N’oublions pas que tout ceci se passe il y quelques années, à une époque où l’homme se contentait, croit-on, de grognements et de cris. Cela n’empêche pas que l’on peut très bien imaginer comment les choses se sont produites. L’imagination est une faculté humaine qui est à la base des plus grandes découvertes. De plus, la connaissance que l’on peut avoir du comportement des individus peut très bien expliquer le processus de prise de pouvoir. Le « coup d’État préhistorique », quoi!

 

       Tout le monde sait que la nature, ça existe. Elle est multiple dans ses formes et ses manifestations. Il y en a une qui, de tout temps, a fichu la frousse: la foudre. Astérix craignait que le ciel lui tombât sur la tête. C’est encore vrai maintenant. Pour s’en protéger dans certaines régions, on brûle un cierge à un certain Saint-Donat. Comme quoi, Armstrong a eu beau marcher sur la Lune, en ce début  de XXIème siècle, les superstitions ont la peau dure.

   Le Ruau est une entreprise du complexe Cockerill-Sambre qui lamine l’acier. L’expression « va faire des boulons au Ruau » est péjorative à Charleroi. Va te faire...

   Avec une majuscule, nom de Dieu! On nous doit bien ça.

   Remarquez la gradation dans le  malheur!

   Un peu plus de 7000  si l’on en croit les Témoins de Jehovah, particulièrement soucieux des chiffres. Quelques millions de plus,  d’après les dernières découvertes.

   Cela fait beaucoup de questions idiotes, direz-vous. Très juste, car vous pourriez  croire qu’il n’y a que de telles  questions. Ce n’est pas une raison pour les éluder. Patience, cela va venir. D’accord?

   Excusez du peu, mais cela n’a strictement rien à voir avec Honoré ni de Balzac ni de  Marseille.

   Allons, allons! petits mal tournés!

   Le grand philosophe Érasme a bien écrit l'Éloge de la folie ». Et il a bien fait. Alors, allons-y gaiement!!!

   Ouf! Pour parler de ceux qui courent après le « vieux ».

 

 

 

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Sonia Alvarado se présente !

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

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S. Alvarado, … Z’auriez pas vu mon macchabée ?

 

 

RESUME

 

Elle est là. Elle s’approche de lui, le frôle de son haleine glaciale puis disparaît. Elle s’amuse à semer les cadavres sur son chemin comme d’autres sèmeraient de petits cailloux blancs. Elle croit ainsi pouvoir l’ébranler, lui, l’imperturbable, l’autosuffisant, le puissant, le charnel…

Moi, spectatrice, je l’observe tandis qu’il promène son regard perçant et désabusé, sur le champ de ruines qu’Elle déroule aux pieds de l’homme à chacun de ses orgasmes putrides.

Mais il ne sera jamais sa marionnette : il s’avance, sourit, caresse distraitement un sein échappé d’une robe de bal, subtilise le portefeuille d’un corps en charpie, hausse les épaules devant la tasse de thé froide d’un pauvre vieux, renifle le contenu d’une urne… Il éclate de rire. Echec et mat, comme à son habitude.

J’ai la bouche sèche, des frissons, des sueurs froides. Sa Majesté des Morts affiche sa déception face au sourire gouailleur de l’insolent.

Ce jeu du chat et de la souris ne durera pas éternellement. Un de ces jours, je le sais, ils se retrouveront face à face.

 

EXTRAIT

 

Accoudé au comptoir où l’on remplit les formulaires bancaires, je tiens à savourer mon croissant chaud et mon café sans précipitation.

Une femme en tailleur passe près de moi, le regard en coin. Aurait-elle faim ? … Pas de jaloux !z-aurez-pas-vu.jpg

– Vous en voulez un morceau ?, lui dis-je.

Elle détourne la tête.

– Les régimes, ça vous met de mauvais poil ! 

Ses yeux clairs me lancent des éclairs de colère. L’envie est un péché, mais j’ai pitié d’elle.

– Si vous le souhaitez, je vous en achète une demi-douzaine !

Ma proposition n’a pas l’air de lui plaire car elle bifurque et se dirige tout droit vers le vigile armé qui

m’observe depuis que je me suis installé pour finir mon petit déj’.

Peut-être aurait-elle préféré des fleurs.

 

BIO

 

Sonia ? … J’ai rencontrée par hasard ce petit bout de femme lors d’une intervention plutôt physique chez un suspect. Je me tenais nonchalamment appuyé sur une balustrade, à supporter une fois encore Germain, lorsque j’ai aperçu cette fille silencieuse qui nous fixait, le regard perdu, un carnet et un stylo noir à la main. Fort de mon charisme, je me suis approché pour entamer la conversation, histoire de ne pas être venu pour rien. Cette garce m’a envoyé balader manu militari, prétextant que les machos comme moi ne l’intéressaient pas ! C’est alors que j’ai commencé à lui raconter ma vie, histoire qu’elle sache ce qu’elle manquait… Et ça lui a plu ; ce qu’elle gribouillait vite !

D’accord, je ne suis pas fâché qu’elle ait couché ma vie sur le papier – à défaut qu’elle soit couchée à mes côtés sous des draps de soie –, mais franchement, des mains pareilles, quel gâchis ! Je suis sûr qu’elles seraient bien mieux employées à d’autres occupations, et le ménage n’arrive pas en tête de liste !

 

Sonia Alvarado

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Qui est Stéphane Ekelson ?

Publié le par christine brunet /aloys

 

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Une biographie ?

Je suis né durant un mois de janvier avec de la neige à l'extérieur qui atteignait le genou. J'ai atteint depuis peu l'âge d'un adulte qui en a vu et entendu pas mal dans son existence de penseur comme on me qualifiait dans mon enfance. Il m'a fallu des coups durs pour réaliser que je devais me positionner dans la société comme un artiste pour ne plus souffrir matériellement et socialement.  De l'écriture des premières lignes de mon premier ouvrage au tirage final, j'ai mis une dizaine d'années à me torturer, à attendre, à espérer qu'enfin ce livre se réalise, sorte des presses de la maison d'éditions, Chloé des Lys. Je me rappelle encore très bien de mon entretien avec l'éditeur en compagnie de mon amie, Lydia, à qui j'ai dédicacé mes trois livres à présent parus. Je passais presque pour un pauvre fou à la lecture de mon premier projet d'écriture au nom final de Toile au vert de liqueur. Le stress de l'éditeur a vite disparu en notre présence, en dialoguant sur le sujet de notre visite. Au téléphone j'avais compris Paris à la place de Barry lors de la fixation du rendez-vous. Ma joie était immense. Je trépignais dans notre appartement. Tout ce travail qui allait aboutir à du vrai, pas à du blabla. Deux années plus tard, mon deuxième livre est sorti en 2007 sous le nom représentatif de notre temps, L'indicatif présent. En décembre 2010 le dernier né, Aimer à mûrir, est venu achever la trilogie.

J'ai mené une vie tout à fait classique (secondaires en latin-sciences, service militaire) jusqu'à mon choix de suivre des cours de philosophie à l'université libre de Bruxelles en essayant de vivre avec une jeune fille, Marie-Annick, dans un appartement à Schaerbeek. Le 16 décembre 1983, alors que je suivais ces études, ma vie a basculé dans un univers glauque qu'on appelle proprement par la psychiatrie. Récemment je me suis aperçu de mon autisme que personne dans le monde médical n'a osé me révéler auparavant et que même certains ne veulent même pas avouer parce qu'ils se sont trompés de diagnostic. Depuis mai 2010, je vis seul dans un studio à Bruxelles. Chaque jour qui passe je construis, répare ce que l'on m'a enlevé, cassé durant toutes ces années d'incompréhension que j'ai tenté de décrire réellement et fictivement dans mes trois écrits sans savoir ce que je signifie au moment de leur écriture. Pour le moment, en 2012, je travaille sur d'autres projets d'écriture dont l'aboutissement devrait avoir lieu en 2013, année qui fêtera mes 50 ans d'existence sur cette planète en pleine ébullition.


Un petit aperçu de la trilogie ? Juste des résumés, alors... pour l'instant !

Toile au vert de liqueur (tome 1 de la trilogie)

 

Ce premier livre est une compilation de dix années d'écriture sporadique. Il n'a pashttp://www.bandbsa.be/contes2/toilevertrecto.jpg d'ambition, il est juste présent. Une présence qui regroupe des éléments de fiction et d'existence. Un mélange bien dosé qui reprend des passages de prose, de poésie et de maximes dont la structure, la division en chapitres et volets, n'est pas anodine et innocente. C'est un ouvrage qui révèle mon intimité et ma créativité sous divers aspects de langage. Ceux qui ne sont pas familiarisés par cette écriture seront étonnés par le caractère particulier de la trame. La lisibilité des textes requiert une plongée dans un monde aqueux où les sonorités du monde sont amoindries par la densité de ma vision sémantique.

304 pages.

 L'indicatif présent (tome 2 de la trilogie)

 

http://www.bandbsa.be/contes2/indipresentrecto.jpgIl relate une révolte émotionnelle qui dure d'un bout à l'autre de l'ouvrage. Pas de chapitres, ni de paragraphes. Une longue complainte, un long monologue qui défilent. Il faut s'accrocher à ce discours démentiel de cet individu qui s'insurge sur son amour, sur son amie, muette dans le récit. Il en ressort une explosion de mots, d'états de conscience. La victime n'a pas droit à la défense. On la sent prisonnière du langage émis par quelqu'un qui en a visiblement assez d'elle.

134 pages.

 Aimer à mûrir (tome 3 de la trilogie)

 

' Aimer à mûrir ' est le fruit d'une réflexion en morceaux narratifs sur l'amour, la vie d'un côté et la souffrance, la mort de l'autre. Ce dernier livre de ma trilogie émet de la puissance et de l'audace dans la pénétration des sujets traités. Une recherche esthétiquehttp://www.bandbsa.be/contes2/aimermurirrecto.jpg propose une réalité intemporelle dans les séquences décrites avec minutie. Des frissons peuvent échouer à la surface de la peau ou dans le mental du lecteur par cette sorte de transcription de réalités cruellement exposées. Je ne crois pas que l'on sorte indemne de ce livre. Composons avec le véritable amour, celui de la vie, et nous mûrirons.

120 pages.

 

A suivre !

 

 

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