Alain Charles nous présente son nouveau roman "Le serénateur"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

 

Alain CHARLES habite Baudour et exerce la profession d’ingénieur dans une société de construction en Wallonie picarde. Il complète lesprit logique et cartésien imposé par son travail par le fantasque, limaginaire, la liberté de la littérature. En 2018, il publiait «Continuum», son premier recueil de nouvelles, et en 2020, «Chronicovids», textes brefs et chronologiques sur la pandémie du Covid-19. «Le Serénateur» est son premier roman.

 

Résumé

 

Il était une fois une île, son veilleur, et une originale et cocasse sorcière, au large du vieux continent, les plages de la mer du Nord, ou ailleurs, comme il vous plaira. 

C’est un roman d’ambiance, d’atmosphère, de climat, le ciel et la mer sont perpétuellement de cendre, il pleuvra, grêlera et la tempête soufflera.

C’est un roman de mystère, d’allégorie, de cabale, trois navires sans pavillon voguent en haute mer, un enfant nu et inconscient est retrouvé sur une plage.

C’est le roman d’une jeune femme éprouvée, élégante, intrépide; de villageois de Panurge, envieux, jaloux, couards, et de leur meneur ivre; d’une demoiselle dévouée, espiègle, insolente, amoureuse.  

C’est un roman d’attente, de désirs, de promesses, d’espérance, un jour nouveau arrivera, le soleil brillera, le ciel deviendra serein.

C’est un roman d’amitié et d’amour, une femme et un enfant, une sibylle et un vieux sage, deux adolescents, un amant fugitif. 

 

 

Courts extraits   ( 3 )

 

   Il tira les rideaux de la fenêtre de la chambre qui donnait vers la mer et constata que le ciel ne reflétait que brume épaisse, brouée poisseuse, grisaille métallique et mélancolique. Ce ciel monotone, proche de l’obscurité, exprimait la tristesse et l’accablement, un temps de cafard et d’angoisse qui ne l’aiderait pas à atténuer sa déprime et son asthénie. Mais, Trevor était le veilleur et il lui revenait d’accomplir le travail pour lequel les citoyens de cette bourgade isolée le rémunéraient. 

 

….

 

    Trevor et Maïka s’étaient approchés de la mer et regardaient l’horizon. Les flammes, derrière eux, dessinaient leurs ombres sur l’eau calme, mais les flots demeuraient silencieux, et le ciel noir. Aucun bateau ne venait vers eux.

   Quand il ne resta plus qu’un amas de braises rougeoyantes, Salverio reprit sa place sur son palanquin, décidé à retourner au village. Trevor et Maïka s’étaient assis près du foyer, leurs visages marqués par la fatigue et encore plus, par la déception.

 

…..

 

    —      Mais, que deviendras-tu?

    —      Je ne suis qu’une sorcière, une vieille donzelle gironde avec des paupières en capote de fiacre, la tête près du bonnet et souvent fagotée comme l’as de pique, Salverio, mon petit cœur d’amadou, j’ai l’honneur de t’annoncer, je deviendrai la belle au bois dormant. 

    Salverio ne sourit pas, la situation était grave, tragique, sauvage, mais Arzhela continua à discourir, sur un ton guilleret et plaisantin pour tenter de dédramatiser.

 

Publié dans Présentation

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P
Il est sur ma liste d'envies. Je le lirai un jour...
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