Le blog Le ciné d'Alain a chroniqué "Villa Philadelphia" d'Edmée de Xhavée

Publié le par christine brunet /aloys

http://cinealain.over-blog.com/2015/02/edmee-de-xhavee.html

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Le blog Le ciné d'Alain a chroniqué "Villa Philadelphia" d'Edmée de Xhavée

"De mornes repas, parfois suivis de promenades en calèche si silencieuses qu'elles enlevaient toute couleur au paysages"

peut-on lire dans la nouvelle publication d'Edmée de Xhavée, Villa Philadelphie.

Il n'en est rien pour le lecteur.

Tout n'est ici que saveurs quand il est question de nourriture.

Toute la beauté du décor s'impose naturellement au travers des mots.

Le lecteur se laisse emporter par l'histoire. Des personnages qui vont évoluer entre les années folles pour arriver aux années 60. Les phrases sont courtes. Les paragraphes tout autant. Une façon claire et percutante pour mettre, au cœur de l'intrigue, la vie de deux sœurs.

Un récit savamment mis en scène.

Des destinées quasi imposées et des non-dits viennent s'ajouter à des jalousies mesquines qui distillent un venin. Des alliances, en lieu et place de vrais sentiments.

Entre rancunes et jalousies, l'amour trouvera-t-il sa place ?

Le bonheur intervient rarement dans les apparences.

Fêtes somptueuses, vie mondaine, solitude implacable et décision radicale, la vie réservera bien des surprises.

Tout un monde d'hier au travers, essentiellement, de magnifiques portraits de femmes.

Qui est qui ?

L'une "qui n'avait pas le droit d'exister si l'autre n'existait pas davantage." Elle est celle "qui n'a pas envie de vivre en couleurs".

L'autre, dans les dernières pages, sera l' "Idole déchue affamée de psalmodies autour de son nom"... "L'âge avait prise d'assaut sans égards, déployant ses formes en dépassant dangereusement le stade su séduisant "rebondi". "

Et puis il y a Bertrande. Un second rôle, comme on les nomme au cinéma. Une personne magnifique qui ne fera qu'une brève apparition dans le roman.

Une de celles que j'affectionne particulièrement.

Entre être, paraître ou devenir, le chemin sera long. Savoureux, par les mots employés.

Une phrase du roman en conclusion.

"Tout un défilé d'images avait passé dans sa vie, et il n'en avait remarqué ou retenu aucune. Le quotidien n'avait pas eu de saveur, pas plus que sa jeunesse désormais passée."

Exactement ce que je ne souhaite à personne, mais qui, malgré tout, me fait penser à quelqu'un.

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E
Je suis vraiment trop gâtée avec ces nombreuses notes de lecture, positives aussi. Alain a un blog de cinéma - auquel je fais souvent confiance - et c'est avec surprise que j'ai compris qu'il me lisait aussi "en vrai". Et voilà qu'en plus ... il aime! Bonne journée à tous et toutes...
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