Jacques Degeye dans Le bibliothécaire pour son recueil "Poèmes inédits"
« LE BIBLIOTHÉCAIRE »
Poèmes inédits, Barry, Éditions Chloé des Lys, 2015, 83 p. ; 20,5 cm.
ISBN : 978-2-87459-842-5. Prix : 17,90 EUR.
L'AUTEUR
Jacques Degeye est né à Resteigne (commune de Tellin, province de Luxembourg), le 7 juin 1948. Sa formation : agrégé de philosophie et lettres (histoire moderne) et diplômé en sciences administratives.
Ses centres d'intérêt vont de la littérature au cinéma, de la philosophie aux sciences, de l'économie à la politique, de l'histoire aux événements les plus infimes, de l'architecture à la peinture, de la pratique du vélo à la randonnée pédestre.
Il a participé à des ouvrages collectifs et écrit plusieurs articles historiques.
Il est l'auteur de deux romans : Le monde de Jonathan ou le cercle infernal (Bruxelles, Artésis Éditions, 2006) et Meurtre en Ardenne (La Roche-en-Ardenne, Éditions Éole, 2008, ouvrage épuisé).
Il a publié des nouvelles réunies sous le titre Délivrance (Éditions Chloé des Lys, 2010). Avec deux longs poèmes que la revue trimestrielle Traversées a publiés dans son n° 66 (Virton, septembre 2012, p. 74-80).
Son dernier ouvrage, Poèmes inédits (Éditions Chloé des Lys, 2015), vient de paraître.
L'OUVRAGE : « POÈMES INÉDITS »
Toute poésie prend sa source dans le for intérieur du poète. Les vingt-quatre poèmes de ce recueil n'y font pas exception : ils permettent d'entrer dans l'univers intime de l'auteur.
Y sont célébrés la vie, « le bel aujourd'hui ». En premier lieu, l'enfance : la période de la vie où chaque être possède une âme. Le thème de l'enfance se décline en plusieurs séquences : l'enfant et la nature sauvage, l'enfant et l'attachement, l'angoisse de la séparation, la mémoire de l'enfance, la souffrance des êtres.
Comme toute poésie, celle-ci est célébration de la beauté : beauté plastique, chair sublimée, paysages, sons.
Exalter la beauté n'exclut pas d'épouser la réalité du monde : un monde de beauté certes, mais aussi un monde défiguré par la violence. Le poète combat ceux qui
portent atteinte à nos libertés et blessent notre dignité. Il admire ceux qui leur résistent. Il prend l'exemple de Jean Maquet, prêtre-ouvrier dans la région de Liège,maçon, journaliste, pacifiste de la première heure, musicien.
La poésie, c'est aussi le désir, le rêve. C'est la peur de l'abîme en soi, la peur des autres parfois.
Poésie du corps, de la solitude, de la mémoire, de la sagesse.
Poésie, art visuel. Poésie, ouverture sur l'invisible.
Comme toute poésie, celle de Jacques Degeye a du rythme, du souffle. C'est une « ligne mélodique ».
Elle jette des ponts entre les êtres, entre les choses, entre les êtres et les choses, entre le présent et le passé, entre le rêve et la réalité, entre le particulier et l'universel, entre le visible et l'invisible.